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Des doulas aux gougoutes !

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Anonyme

Inscrit le :
01 juil. 2007

Posté le: 29 avril 2009 16:03:57 EDT  
Carly: je suis d'accord avec toi sur la formation des médecin, elle doit absolument avoir lieue sinon pas de pratique. Mais nous parlons ici de doulas qui n'ont aucun droit. Et aucune obligation de faire des études.

On ne peut comparer les 2: médecins et Doulas dans leur études, c'est trop différent. On parle ici d'un métier scientifique à fond et humain en deuxième lieu. Et l'autre totalement humain et en deuxième lieu un métier d'enseignement.......

On essaie de mettre de l'emphase sur les choses mauvaises qui pourraient p-ê arriver si une doulas serait vraiment malade dans tête et obligerait des gens à faire des choses complètement insensées comme ne pas aller à l'hôpital de temps venu.......P-ê est-ce pour donner que les Doulas se la ferme et disparaissent du milieu hospitalier??? Car vriament on est pas toujours bienvenues!!!!! Je vois bcp dans ce type de texte, une allure très scientifique mais au fond je sens une belle campagne de salissage....

J'avoue être tellement sensible au sujet, j'ai de la difficulté à garder mon calme! Laughing Embarassed  

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Marie-Aube

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 29 avril 2009 14:44:45 EDT  
on les dénonce ici d'avoir l'air bête...  

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Carly

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 29 avril 2009 12:27:40 EDT  
Marie-Aube a écrit

Il y a autant de mauvais docteur en obstétrique que de mauvaises doulas Rolling Eyes Mais les mauvais docteur, on ne les dénoncent pas et non... ce sont des Dieux pour la grande populasse... dommage que seulement les métier dit ''non-traditionnel'' soit si souvent ponté du doigt...


Au moins, ça me rassure de savoir que personne ne peut s'improviser médecin! Ce n'est pas une question de traditionnel ou non... mais d'avoir un minimum de formation et de connaissances (même si ça n'assure pas nécessairement la compétence, je te l'accorde).

Et pour ce qui est de pointer du doigt... on ne doit pas vivre dans la même province ! Avec les «rate a doctor» et les forums, des gynéco qui sont dénoncés parce qu'ils n'ont pas le sourire fendu jusqu'au oreille lors d'une consultation, il y en a un et un autre !!! Tu n'as qu'à regarder sur les post de grossesse, on critique très ouvertement et nommément les gynéco. Alors de dire qu'on ne dénonce pas les médecins, désolée, mais c'est totalement faux !

Carly

 

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Annlie

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 29 avril 2009 12:16:31 EDT  
Moi, j'ai bien aimé cet artcile lu dans un autre sujet dans la section accouchement... C'est tir. du magazine actualité médicale.

Quand une femme médecin accouche avec une sage-femme
20 avril 2009 | Par Isabelle Girard



La DreMaxine
Dumas-Pilon
et Jules,né avec
une sage-femme.

Maxine Dumas-Pilon a accouché de son troisième bébé avec une sage-femme. La jeune omnipraticienne de 33 ans, médecin accoucheur au Centre hospitalier de St. Mary, à Montréal, raconte pourquoi elle a choisi d'accoucher en maison de naissance après deux expériences mitigées à l'hôpital.

Bébé Jules tète le sein. Il dort, tète et dort encore, étranger au froid de février, lové contre sa mère dans une maison du quartier Petite-Bourgogne baignée de lumière.

Jules est né le 2 février dernier à la Maison de naissance Côte-des-Neiges, à Montréal. «C'était un accouchement parfait. Mon conjoint disait que j'avais l'air de faire du yoga», relate la Dre Maxine Dumas-Pilon.

Une histoire bien différente de la naissance de ses deux premiers enfants. «Quand je suis tombée enceinte de mon premier bébé, j'étais profondément convaincue qu'accoucher à l'hôpital était plus sécuritaire. J'étudiais en médecine, on nous enseignait qu'un accouchement pouvait mal tourner très vite.»

Azure et Genève
Elle accouche d'Azure à l'hôpital Saint-Luc il y a six ans, avec un gynécologue-obstétricien. L'accouchement est typique d'un premier bébé. Épuisée et incapable de supporter plus longtemps la douleur, elle réclame une épidurale après une longue phase de latence de 17 heures. Hormis la surprise de la douleur pour laquelle elle n'était pas préparée, tout se passe bien.

Au deuxième bébé, rebelote à l'hôpital Saint-Luc. Mais cette fois avec un médecin de famille. Alors résidente en médecine familiale, il fallait bien «honorer la profession».

Après la rupture des membranes, les contractions arrivent très rapidement et elles sont très fortes. «J'ai complètement paralysé», se rappelle-t-elle. Elle demande l'épidurale. L'anesthésiste n'étant pas disponible, elle reçoit du Nubain, un analgésique, en attendant. «L'épidurale a complètement arrêté les contractions. Il a fallu qu'on m'administre un ocytocique, ce qui a déclenché la cascade fréquente en milieu hospitalier: trop d'ocytocique, trop de contractions. A suivi une détresse f?tale. Finalement, Genève a récupéré, mais j'ai été à deux doigts d'aller en césarienne», raconte-t-elle.

À la naissance, l'état de Genève est critique. Elle a besoin de réanimation et passera trois heures loin de sa mère, aux soins intensifs. «Ça m'a donné énormément d'anxiété. Deux jours après la naissance, j'ai eu une attaque de culpabilité. Je me suis dit que sans l'épidurale, toute cette cascade d'interventions n'aurait pas eu lieu.»

Réflexion
Après cette naissance traumatique sur le plan psychologique, Maxine entame une réflexion. Médecin
accoucheur au Centre hospitalier de St. Mary, elle se familiarise avec l'approche des sages-femmes. Elle constate qu'elles suivent des femmes à bas risque de complications et qu'elles travaillent activement à les maintenir à bas risque. Les sages-femmes misent sur le pouvoir de la femme à accoucher normalement. Cette vision globale est bien différente de ce qu'elle avait appris en médecine. «Pendant notre formation, on nous enseigne les problèmes et les complications qui peuvent survenir en obstétrique, mais rien sur l'expérience de la femme qui accouche.»

La jeune médecin s'intéresse aux complications iatrogéniques de l'accouchement. Le monitorage du c?ur du bébé pendant le travail, par exemple, augmente les taux de césarienne sans améliorer la santé des femmes. «Malgré les preuves scientifiques, on continue de l'utiliser systématiquement», s'étonne-t-elle. Dans la plupart des hôpitaux, on installe une intraveineuse à la parturiente pour être prêt à administrer médicaments ou sang en cas d'hémorragie post-partum. «En maison de naissance, l'idée est plutôt de ne pas mettre d'intraveineuse pour que la femme demeure mobile. Comme ça, elle a moins de risques d'avoir des complications et une hémorragie post-partum. Nous, on fait les choses à l'inverse. Mais on ne se dira jamais qu'on risque de se tirer dans le pied en limitant sa mobilité.»

Même logique concernant la privation d'eau et de nourriture des femmes en travail pour garder l'estomac vide en cas d'anesthésie. En empêchant une patiente de manger, elle risque de s'épuiser et de contracter moins. On aura alors recours aux ocytociques de synthèse et au monitorage continu. On risque alors d'observer des décélérations f?tales et d'aboutir à la césarienne, avec les risques de complications inhérents à toute intervention chirurgicale.

«Il est devenu très clair que si j'allais avoir un autre bébé, l'accouchement n'aurait pas lieu à l'hôpital. Il y a toutes sortes d'interventions que je ne voulais pas avoir, comme le monitorage ou l'intraveineuse, parce que ça générait de l'anxiété chez moi.»

Leçon de sagesse
Maxine Dumas-Pilon a choisi le suivi de grossesse et l'accouchement avec une sage-femme à la maison de naissance pour vivre un accouchement naturel dépourvu de techniques médicales. Préparée à faire face à la douleur, la jeune femme compare l'expérience à l'ascension d'une montagne. «Il y a des moments où tu en as marre et tu te demandes ce qui t'est passé par la tête. Tu vas au bout de tes limites. Mais quand c'est fini, tu ressens un sentiment d'accomplissement.»

Enchantée du contact humain et très professionnel des sages-femmes, Maxine Dumas-Pilon recommande l'expérience. Son seul bémol: un premier bébé devrait naître à l'hôpital à cause du plus haut risque de complications.

La culture médicale a progressé vers une approche beaucoup plus humaine de l'accouchement, note-t-elle. De plus en plus d'hôpitaux ont remplacé les traditionnelles salles d'accouchement par des chambres de naissance intimes. On laisse les femmes libres de bouger et on favorise le contact peau à peau tout de suite après la naissance.

Des mesures positives, soit, mais elle croit que les médecins auraient encore à apprendre des sages-femmes. «J'ai senti un amour et un profond respect de la femme, de la naissance et de la famille. Tu es complètement respectée dans ta bulle, ton rythme et ta rencontre avec ton bébé.» Maxine Dumas-Pilon demeure convaincue que l'approche des sages-femmes y est pour beaucoup dans la naissance heureuse de bébé Jules.
 

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Marie-Aube

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 29 avril 2009 11:06:47 EDT  
je pense sincèrement Jola que tu as du vivre de mauvaises expériences autant sur le plan doula que sur le plan allaitement pour être aussi braqué contre tout ça... Y'a des personnes qui pratiquent mal dans tous les quart de métier qui existe... mais on oubli trop souvent qu'il y en a qui sont excellents, et qui ne vive que pour leur métier. Il y a autant de mauvais docteur en obstétrique que de mauvaises doulas Rolling Eyes Mais les mauvais docteur, on ne les dénoncent pas et non... ce sont des Dieux pour la grande populasse... dommage que seulement les métier dit ''non-traditionnel'' soit si souvent ponté du doigt...La même chose pour les marraine d'allaitement, y'en a oui qui voudrait que TOUTES les femmes allaitent et d'autres qui comprennent qu'il arrive des situations ou on y peut rien... Tu dis qu'on fait de l'acharnement sur les femmes qui ne veulent/peuvent pas allaiter, mais on fait des lavages de cerveau aux femmes qui au départ de leur grossesse ne veulent pas de périe... Surprised

Je pense qu'il y toujours qqn de pas d'accord avec qqch, et on ne doit pas mettre tout le monde dans le même panier... Non, je n'ai pas lu l'article que tu as mis en lien, car je crois, qu'un article comme ça venant de la médecine, ne rend pas justice et n'est pas correcte... pour avoir qqch d'objectif ça prend un article qui n'est commandité par personne... Wink

Marie-Aube 

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Anonyme

Inscrit le :
29 juil. 2008

Posté le: 29 avril 2009 10:45:22 EDT  
Jola a écrit

L'information :
J'avais posté sur ce forum il y a quelque temps, un message demandant des avis sur les doulas / accompagnantes à la naissance et je n'ai obtenue que les réponses de Doucemaman, (que je remercie au passage) Après des recherches plus poussées et des avis d'amies travaillant dans le secteur hospitalier, j'ai décidée d'y aller sans doulas. Le gâteau devant sortir du four en juin.
Ce qui m'a « poussée », je dirai plutôt retenue, c'est la lecture de ce long (très long) rapport intitulé : « Les Doulas : profession émergente ? » de l'académie nationale de médecine (ce n'est pas rien quand même)

http://www.academie-medecine.fr/detailPublication.cfm?idRub=26&idLigne=1400


Juste une remarque: il est certain que l'académie nationale de médecine a une certaine autorité, pour ne pas dire une autorité certaine. MAIS en même temps, c'est certain qu'ils prêchent pour leur paroisse et ça ne fait pas leur affaire d'avoir des accompagnantes dans les pattes. Je prendrais donc leur rapport avec un grain de sel, prenant en compte qu'il doit être teinté de leur propre vision de la chose. Pour ce que j'en sais, l'accouchement en milieu hospitalier en France est hyper-médicalisée, les interventions de routine inutiles sont presqu'inévitable. Ici, on peut avoir un accouchement "naturel" à l'hôpital. Certains hôpitaux acceptent même qu'on vienne avec son accupuncteur ou tout autre accompagnant de son choix. 

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Liliemma

Inscrit le :
30 oct. 2006

Posté le: 28 avril 2009 23:51:19 EDT  
Annlie et Mamanmélanie : Wink  

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Anonyme

Inscrit le :
01 juil. 2007

Posté le: 28 avril 2009 20:52:37 EDT  
En tout cas je suis accompagnante à la naissance formée avec l'école de formation en accompagnement :''Mère et monde'' citée dans l'article que tu as envoyé.....Franchement je trouve que ce texte est trop français à mon goût!!! Je sais tu l'as déjà mentionné, que le Québec et la France c'est aps pareil mais c'est tellement trop vrai!

Chez Mère et monde, nous ne faisons aucun acte médical et nous n'allons pas chez la femme avant son départ pour l'hôpital! Nous ne sommes pas des sage-femme manquée non plus puisque que chez Mère et Monde, nous sommes là pour épauler des couples qui n'ont pas eu recours à une sage-femme justement pour pleins de raisons (peur, non-confiance, autre....) et qui veulent un accouchement humain. C'est 2 choses différentes. Ces couples ne veulent pas justement une approche sage-femme, ils veulent juste une personne ressource qui a du temps à leur consacrer!

Et les couples sont intelligents, ils ont le choix: on fait pas de choix à leur place, c'est justement la base de notre ''enseignement'' comment faire les BONS choix seon VOS valeurs, ne pas se laisser imposer ceux des protocoles hospitaliers...

Petite partie un peu débat car je ne peux m'en empêcher désolée, je sais que ton message est sous la banière Témoignages mais je me laisse le droit de réagir...

Vraiment, risque de noyade dans une naissance dans l'eau c'est n'importe quoi: jamais entendu ça de toute ma vie, le bébé est dans un milieu aqueux 9 mois de temps !!!!!! Tant qu'à y être laisser le cordon ombilical battre peut vider l'enfant de son sang????? Ne pas désobstruer le bébé dès la naissance risque de le tuer! Ben voyons voir si les médecins sont assez cons pour ne pas se rendre compte si un bébé est en détresse...je trouve que vraiment ce texte manque de recherches récentes!

Désolée pour avoir vidé mon sac.... 

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Annlie

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 28 avril 2009 20:18:01 EDT  
J'ai lu avec intérêt le texte, et non pas seulement en diagonale...
Et pour la majorité de ce qui y est énoncé, je ne suis pas d'accord.
Je fais partie de marginale qui croit que l'accouchement n'est pas une maladie et encore moins une raison de tout SURmédicalisé.
Je fais aussi partie de celles qui ne font pas une confiance aveugle en les médecins, ni en les infirmières non plus.

Pour les "doulas", j'en ai eu une qui à mon 2e accouchement. Elle était encore en apprentissage. Et jamais elle n'est intervenu d'une quelconque façon d'ordre médical.
Certes, nous avions fait un plan de naissance.

Dans ce projet sont discutés les modalités des différentes étapes de l'accouchement : travail, naissance, soins à l'enfant, à la mère, délivrance, accueil du nouveau-né, présence d'autres personnes à l'accouchement, entre autres. Ce projet repose sur le concept que la femme a le droit d'être informée du déroulement de son accouchement et d'énoncer ses souhaits, ce qui est strictement normal, mais aussi le droit de participer à la prise de décision des différentes interventions faites sur elle ou son enfant, voire de les refuser, ce qui l'est beaucoup moins.
Et bien là, je n'embarque pas. En quoi il n'est pas normal de pouvoir refuser des traitements et des interventions pour soit et pour son enfant??? La majorité de femmes qui accouchent ne savent pas ce qu'elles auront comme médicaments et comme interventions. La majorité ne seront pas non plus informé que différentes interventions peuvent en engendrer d'autres.
Je n'ai absolument pas une confiance aveugle en les médecins, qui se croient souvent les seuls qui détiennent la vérité. Je n'ai pas non plus une confiance aveugle en les sages-femmes, quoi qu'elles informent davanatge leurs patientes. Alors oui, j'ai le droit, en connaissance de cause de refuser certain traitement, ou du moins d'en connaitre les utilités et les alternatives. (ex: vitamine k et onguent dans les yeux lors de la naissance du nouveau-né).

Je ne connais pas les prcédures en France, mais de ce que j'ai pu lire dans le texte, ça ne fonctionne pas comme ici. Ici, les sages-femmes ne sont pas débordées, et demeurent en tout temps avec leur patientes lors de l'accouchement.

Contrairement aux médecins qui est la de passage et pas longtemps... tout comme les infirmières d'ailleurs. Je ne les accuse pas, je sais que c'est parce qu'ils sont débordés, manque de ressources et tout.

Donc pour en revenir aux accompagnantes, je crois qu'elles ont sans aucun doute leur place. Elles n'ont pas la formation qu'ont les médecins, infirmière et SF, mais elles ont une expérience personnelle qui souvent peut faire toute une différence dans le suppport psychologique de la femme qui accouche. Parce que souvent, trop impliqé émotionnellement, le conjoint d'est pas d'une grande aide.

Par contre, je ne crois pas qu'elles doivent intervenir dans les questions d'ordre médicales, pour des questions qui peuvent mettre la vie en jeu ou la santé.

Je trouve que le texte ne s'applique pas au Québec, parce que les accouchements ne se passe de la même manière. Et je n'aime pas la guerre qui existe ici entre les médecins et les sages-femmes. (qui sont formés universitairement quand même).

Et pour l'allaitement, je passe aussi par dessus. Parce que pour moi, c'est la voie logique à l'alimentation de mes enfants, mais j'ai rien contre celles qui préfèrent donner la préparation commerciale. 

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Carly

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 28 avril 2009 17:26:56 EDT  
Concernant l'allaitement, je m'abstiendrai de commentaires... c'est un vieux débat auquel je n'ai pas envi de participer.

Concernant les doulas...J'y vois quelques problèmes dont ceux-ci.

Il y en a plusieurs qui sont des «wanna be»... C'est plate, mais certaines sont des femmes qui auraient aimés être sage-femme mais qui sont loin d'avoir la même formation. Certaines n'ont qu'une formation d'un week-end et, selon moi, interviennent dans la grossesse et l'accouchement bien au delà de leurs compétences ! Je suis tout à fait d'accord pour rendre les accouchements le plus naturel possible, mais il faut quand même faire attention à qui on choisi ! Des accompagnantes compétentes et expérimentées, il y en a.

Il y a aussi les «anciennes» sage-femmes. Celles qui n'ont pas passées leurs examens au moment où la profession a été reconnues légalement et qui continuent à pratiquer illégalement . Régulièrement on entend des histoires de femmes qui ont accouché à la maison car elles «n'auraient» pas eu le temps de se rendre à l'hôpital. Or, la version officielle diffère de la réalité ! Et oui, faute de place en maison de naissance ou d'accès à une sage-femme, des femmes décident d'accoucher à la maison avec des doulas... avec les risques que ça comportes.

Personnellement, j'aurai recours aux services d'une doulas pour mon troisième accouchement. Pourquoi ? Parce que j'ai besoin de quelqu'un qui pourra m'offrir un soutien lors de mon accouchement. Elle aura un rôle effacé, servira de «coatch» à mon mari et ça me permettra de me laisser aller. Les décisions d'ordres médicales, c'est moi et mon médecin qui les prendrons s'il y en a à prendre et je la consulterai au besoin.

Carly 

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Liliemma

Inscrit le :
30 oct. 2006

Posté le: 28 avril 2009 14:16:31 EDT  
Ouf Jola, ce n'est pas une bonne journée pour toi! Wink Je te prie de le prendre avec un grain de sel, je te taquine! Mais, je suis convaincue que lorsque tu viendras relire ton message avec du recul, tu te moqueras peut-etre un peu de toi-meme.
J'ai ''fait affaire'' avec les sages-femmes pour ma 2e grossesse (je le voulais aussi a la premiere, mais manque de place) et ce fut la plus belle expérience de ma vie. J'avais contacter une Doula (accompagnante a la naissance mais nous avons changer d'idée, faute de $ou$!). Il ne faut pas oublier que les Doulas ne sont ni sages-femmes, ni médecin, ni infirmiere. Ce sont des femmes qui désirent aider d'autres femmes a bien vivre leur grossesse et leur accouchement, suite a une formation (que j'ai d'ailleur voulue moi-meme suivre mais lors de la formation, j'étais sur le point d'accoucher) et surtout, suite a leur propre expérience. J'avais eu la chance d'avoir un excellent médecin super open et jeune pour notre 1iere grossesse, alors je ne critique pas contre le milieu médical. Meme si pour moi, la grossesse et l'accouchement ne devraient pas découler fondamentalement de la médecine traditionnelle. Je suis une bornée qui crois que donner la vie est encore et restera toujours un acte naturel. Meme si on le dénature beaucoup trop en 2009. Oui, je suis consciente qu'il y a des complications et que Dieu merci, la médecine est rendue ou elle est rendue et elle sauve la vie des bébés et des mamans. Ce n'est pas rien. Mais de facon générale, j'ai mon opinion la dessus.

Pour ce qui est de l'allaitement maternel, il ne faut pas s'en prendre a toute les femmes qui ont réussies a allaiter si nous on a pas réussie. C'est des choses qui peuvent arriver. Et meme si je suis une pro allaitement, que j'ai allaiter mes 2 filles, je comprend tres bien que parfois ca ne fonctionne pas, c'est un choix personnel et tant que le bébé est en santé et grandit bien, ou est le probleme?
J'espere Jola que tu auras une belle semaine, et que tu ne prend rien ici comme une critique. On donne notre opinion sur le sujet que tu as lancer, on te partage nos expériences.

A bientot,

MC 

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fezadon

Inscrit le :
02 mars 2009

Posté le: 28 avril 2009 12:31:05 EDT  
Vous avez tous les 2 des bons points jola et babsi - tu as bien raison babsi, il ya toujours des études sur à peu près n'importe quoi, mais on va toujours trouver une autre étude qui vient la contre-dire... qui croire? On suit notre instinct . Pour ma part, j'ai eu 3 enfants, pour différentes raisons, j'en ai allaité aucun et mes enfants ont étés malades qui très rarement (surtout quand je compare avec ma collegue qui a allaité ses 3 enfants jusqu'a 2 ans)

En ce qui concerne l'étude qui "démontre" que les enfants allaités ont un QI plus élévé - mon garcon de 12 ans est très intelligent, toujours premier de classe - ca voudrait dire qu'il serait un Einstein si je l'avais allaité? Je crois pas.

Maintenant je suis enceinte de ti poux #4, et pour une fois, je crois que je me sens prete à essayer l'allaitement - j'ai toujours trouvé ça beau une maman qui allaite, mais je ne trouvais que ce n'étais pas pour moi.. je vais peut etre essayer, mais pas à tout prix - et je ne me sentirai pas mal de convertir aux préparations commerciales!

En passant, voici une phrase tiré de l'article en question :

"En général, les femmes qui allaitent sont plus éduquées et plus riches"

.. bien sûr qu'elles sont plus riches, elles n'ont pas de préparations commerciales à acheter! Wink  

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Babsi

Inscrit le :
24 sept. 2007

Posté le: 28 avril 2009 12:10:06 EDT  
Visiblement, tu as eu une mauvaise expérience.

Je termine demain ma formation pour être marraine d'allitement (ou conseillère en lactation, c'est selon) et celles qui nous forment sont terriblement ouvertes d'esprit. Loin des puristes en allaitement qu'on aiment hair. Le but d'une conseillère en lactation est d'aider la maman qui choisit d'essayer l'allaitement à perservérer si elle éprouve des difficultés. De cette base, il est facile de comprendre qu'elles vont prioriser l'allaitement naturel avant l'allaitement artificiel. Les conseillères peuvent même aider les mamans à sevrer précocement si c'est ce que la maman désire vraiment.

Je te propose un site web qui parle autant de l'allaitement artificiel que l'allaitement au sein, et ce, sans jugement.
www.monallaitement.com

Pour ce qui est des Doulas, je ne connais pas. Je vais aller lire les infos que tu as laissé.

J'ai lu l'article sur Cyberpresse. C'est intéressant. À prime abord, la promotion abusive de l'allaitement fait partie d'un phénomène tout à fait habituel, peu importe le mouvement de pensée qui veut être véhiculé. Que ce soit l'accouchement naturel, les aliments biologiques, ou n'importe quelle philosophie...il y aura toujours des études qui avancent des faits, qui n'en sont pas vraiment, ou pas encore réellement prouvés. Comme dit Jean-claude Mercier dans l'article ''Ce sont des études qui suggèrent.''

Quand ma mère a accouché de mon frère au début des années 70, elle s'est fait enlever son propre bébé des bras quand elle l'a mise au sein. Les soeurs-infirmières lui disaient que son lait était nocif, que c'étais prouvé scientifiquement , de plus, le contact avec le sein frolait la déviance sexuelle . Elle a tout de même continuer d'allaiter, même si elle n'a reçu aucun accord ou support. C'était l'inverse d'aujourd'hui.

Les études, il en faut si on veut que les connaissances continue d'évoluer. Depuis les 20 dernières années, les études en allaitement sont très nombreuses. Certaines avancent certaines vertus, d'autres les contredisent, c'est ce qui fait avancer la science. Et c'est exactement le même phénomène en astronomie, l'étude des produits chimiques, de la vie animale, etc etc etc etc.

C'est à nous de les interprèter et de les percevoir. Selon mon avis, il est tout de même compréhensible que les professionnels de la santé mise sur l'allaitement et tente de convaincre les futures mamans. Car même si bien des études n'ont pas encore été prouvées totalement, en revanche, il y en a énormément qu'il le sont.



 

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Jola

Inscrit le :
15 déc. 2008

Posté le: 28 avril 2009 11:37:33 EDT  
Oups, voici le lien vers l'article sur le "Lait maternel: pour en finir avec l'aliment miracle" de mon coup de gueule

http://www.cyberpresse.ca/vivre/famille/200904/20/01-848268-lait-maternel-pour-en-finir-avec-laliment-miracle.php 

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