Accouchement de jumeaux: vos témoignages !

Merci les filles pour vos témoignages ! C'est apprécié !

Joa_22 

Tu parles si je veux partager mon récit! Le voici:

Naissance de Garance et Briséis

C'est difficile pour moi de déterminer à quel moment exactement a débuté l'histoire de votre naissance. Chose certaine, les heures précises se sont effacées de ma mémoire; ce récit sera donc plutôt impressionniste?

Il n'y a pas eu de perte spontanée des eaux, ou de contractions douloureuses. En fait, tout au long de ma grossesse, et ce malgré le fait que j'attendais des jumeaux, ma plus grande crainte était de dépasser la date limite, comme cela s'était produit lors de ma première grossesse. Dans les dernières semaines, j'ai donc tout mis en ?uvre pour faciliter le travail : huiles essentielle Eugenia, acupuncture, séances chez le chiro, ballon suisse, massage des chevilles par Papa? Nous avons fait de grandes marches, bref, on a tout essayé. Et pourtant, les contractions demeuraient sporadiques et très peu intenses. Lorsque j'ai eu atteint ma 38e semaine (le terme fixé pour les grossesses gémellaires), le médecin, Dr Blackburn, me proposa de provoquer l'accouchement. Les infirmières du CHUL se sont jointes à elle pour me mettre la pression. J'ai refusé, plusieurs fois. Il n'y avait aucune bonne raison à provoquer et toutes les raisons du monde d'attendre. À tous les deux jours, je me rendais au Centre Mère-enfant faire une batterie de test. Et à force de chercher la bête noire, on fini par la trouver. Bb2 semblait moins confortable, on soupçonne que son placenta commence à moins bien fonctionner. Il est environ 12h00, le 10 octobre, un vendredi. Les infirmières veulent que je reste, elles veulent « commencer » l'accouchement. Je demande à parler à mon médecin, on lui téléphone. Elle est assez compréhensive, elle sait à qui elle a affaire. Et puis elle est un peu spéciale, elle ne veut pas qu'un autre médecin touche à une de «ses» clientes. Je lui dis que je rentre chez moi pour l'instant, que je veux me vider la tête et parler à Marie-Andrée (ma sage-femme). Elle me demande de revenir vers la fin de la journée.
Je quitte l'hôpital, bien sûr mon c?ur bat la chamade. Je rentre à la maison et je téléphone à Marie-Andrée. Elle me dit que d'après elle, en raison de la dernière échographie, je devrais accepter le déclenchement. Ce qui signifie aussi qu'elle ne sera pas présente à mon accouchement, car sa fin de semaine de congé débute dans quelques heures à peine? Ça m'attriste beaucoup, après tout ce parcours que nous avons fait ensemble, depuis la naissance de mon fils, j'aurais tellement voulu qu'elle soit à mes côtés pour l'accouchement. Mais je ne serai pas seule : pas moins de quatre sages-femmes attendent mon appel, dont celle qui m'avait suivi lors de ma première grossesse, qui pourtant travaille dans une autre maison de naissance! Un tel dévouement me touche profondément, et je me sens moins seule.
J'appelle mes parents pour les avertir qu'ils devront garder Mathis à coucher. Mon père vient me chercher pour m'emmener au Cégep de mon amoureux. Je vais le chercher et nous repartons en autobus, d'abord à la maison pour chercher les bagages, puis pour l'hosto. Il est maintenant 17 heures et nous avons faim; comme nous savons bien qu'on ne nous laissera pas manger pendant le travail, nous décidons d'aller manger un morceau? Petit souper en amoureux!
Vers 19 heures (nous avons marché pas mal?) on se présente à l'accueil obstétrical. Moment de flottement, les infirmières n'ont pas mon dossier donc ne savent pas que je suis sensée venir accoucher? On nous conduit dans une chambre que nous essayons de mettre à notre goûte. Ce sera d'ailleurs la mission de mon chum durant tout le travail : gardien de l'ambiance, tout faire pour que ma bulle reste intacte. L'hôpital est très calme, je suis contente, au moins l'ambiance est pas mal. Je téléphone à Geneviève, la coéquipière de Marie-Andrée et la sage-femme qui va m'accompagner. Comme nous ne nous connaissons pas, je veux faire ce premier contact avec elle. Elle est très très gentille au téléphone et m'offre même de venir tout de suite; je lui dis que ce n'est pas nécessaire, je vais la rappeler dès que mon travail sera enclenché.
L'infirmière qui va nous accompagner jusqu'à minuit arrive. Elle est très jeune, mais sympathique. Je ne me souviens pas de son prénom? Je lui remets mon plan de naissance (je le mentionne car malgré nos précautions, il n'a pas été respecté). Prise de sang, monitoring. Vers 20h, Dr Blackburn arrive. Elle veut m'injecter du synto, je refuse; c'est hors de question pour moi. Je n'accepterai pas d'autre déclenchement que par rupture des membranes. Je tiens à préciser qu'à mon arrivée à l'hôpital, j'étais dilatée à presque 6 cm et effacée à 50%. De concert avec Marie-Andrée, nous avions décidé d'agir ainsi car les conditions étaient favorable et que cela nous semblait moins risqué. Dr Blackburn est très sceptique quant à mes chances d'entrer en travail après une simple rupture des membranes mais ce n'est pas négociable. Donc, elle s'exécute mais me prévient qu'elle ne me laisse « pas plus de trois heures ». Durant l'heure qui suit, j'arpente les corridors de l'aile obstétricale; je sens quelques contractions, mais elles ne sont pas vraiment douloureuses. Par contre, elles se rapprochent de plus en plus, mon ventre devient de plus en plus dur. Un peu avant neuf heures, j'accompagne Steve (mon amoureux) jusqu'à l'ascenseur et nous nous arrêtons plusieurs fois en chemin. J'ai gagné mon pari, je suis folle de joie. À notre retour à la chambre, nous signifions à l'infirmière que mes contractions sont régulières, aux deux minutes depuis déjà quelques temps. Elle est bien étonnée mais heureuse pour nous. Je rappelle Geneviève, j'aimerais qu'elle s'en vienne. Elle arrive peu de temps après, on se présente et le courant passe tout de suite. C'est ici que mon récit devient plus onirique, c'est ici que je perds une certaine notion du temps. Je me laisse emporter. Ce n'est pas la douleur, elle n'est pas si grande. Mais je suis en quelques sortes « installée » dans un processus, ça y est, j'irai jusqu'au bout. Je refuse de paniquer comme je l'avais fait lors de mon premier accouchement; et je me fiche de ce que les gens peuvent entendre, donc à chaque contraction je laisse un son grave et profond sortir de ma gorge. Ça fait un bien fou, à chaque fois la douleur disparaît presque complètement. Geneviève m'accompagne, elle fait ce son avec moi, elle descend la note toujours un peu plus bas, ses yeux accrochent les miens et nous traversons ensemble. Je reste debout à me balancer, ou alors sur le ballon. Entre les contractions, je m'appuis sur Steve qui me sert de dossier?
À un moment donné, Dr Blackburn vient me voir pour m'inciter à faire poser le cathéter pour la péridurale; nous en avions discuté souvent au cours de mon suivi mais ça me dérange toujours autant, cette procédure de poser le cathéter « au cas où » il arriverait quelque chose avec le deuxième jumeaux. J'oppose une certaine résistance mais je fini par céder, car le pire serait vraiment d'être endormie pour la naissance de mes enfants! Donc ce fut fait, on pose le truc dans mon dos mais sans donner la fameuse potion. Je réussi à rester dans ma bulle quand même.
Au changement de « shift », une nouvelle infirmière vient se présenter. Elle est plus vieille, et elle est raide. Bof, pas grand-chose ne m'atteint; je laisse Steve et Geneviève s'en occuper?
À un moment donné, je me mets à ressentir une forte nausée; c'est normal, me dit Geneviève, c'est une autre étape de franchie. Les émotions se bousculent aussi; il est plus de minuit, je n'ai pas vu mon fils depuis neuf heure ce matin. Il me manque tellement. Je pleurniche un peu, j'aimerais tellement le serrer dans mes bras. Je demande à mon chum « s'il les veut toujours ces bébés? ». Je ne comprends plus dans quoi je me suis embarquée?
Je suis à 7 centimètres (quoi? Seulement 7?), complètement effacée. Selon l'infirmière, tout va se passer très vite à partir de maintenant. Il faut, selon le protocole, transférer dans une salle d'opération pour la poussée, même si l'accouchement se fait par voie vaginale. Quelle horreur. Nous entrons dans la salle blanche, la lumière est crue et aveuglante, il y a des machines partout, je ne peux pas bouger. Je sens cette foutue panique, celle qui m'avait totalement envahie lors de la naissance de Mathis, revenir comme pour s'emparer de moi. Je lutte mais oh comme c'est dur. L'infirmière veut faire un monitoring, je veux rester debout; elle place ses capteurs, on voit un battement à 90; l'infirmière commence à paniquer, Geneviève est avec moi, elle me rassure : mon bébé va bien, c'est mon c?ur que le moniteur capte. Pour rassurer notre infirmière, je me couche sur la table d'opération, un pied de large environ, mon énorme ventre me fait perdre l'équilibre! Steve et Geneviève doivent se coller sur moi pour me retenir? Mais ma concentration s'est envolée depuis l'entrée dans cette salle, je souffre énormément sur la table, c'est la torture. Ce sont aussi les derniers centimètres, ceux qui font le plus mal. Maintenant je hurle, je me déchire la gorge à chaque contraction. Geneviève cherche mon regard, elle tente de me rattraper mais ce n'est plus possible, je demande qu'on me donne la péri, puisque tout est déjà là? Un échec, du moins pour moi mais au point où j'en suis?
Les minutes s'éternisent mais enfin, on me soulage. Je me mets à trembler très fort. La salle se remplie de monde; nouvelle bataille avec l'infirmière, elle veut me mettre une sonde (« au cas où ») j'en ai marre, je suis très impolie, j'ai envie de lui dire de se mettre une sonde elle-même. Une autre vient argumenter et j'en ai ras le bol, « Oh mettez la donc si ça vous fait plaisir ». Sur ces entrefaites, Dr Blackburn arrive et balaye l'idée de la sonde du revers de la main. Je ne me gêne pas pour dire qu'enfin, quelqu'un est de mon bord. Je crois qu'à ce moment, je suis complète. C'est cet instant que l'infirmière choisi pour me réinstaller mon soluté qui ne marchait plus; petit moment cocasse, Dr Blackburn et moi on se regarde entre mes jambes « Non mais à quoi elle pense celle-là? ». Dr Blackburn intervient encore pour qu'on me laisse pousser en paix. Et c'est ce que je fais : 3 poussées, et mon premier bébé est sur moi; je regarde tout de suite, c'est une fille, je n'en crois pas mes yeux, elle est toute petite, je la serre, je l'aide à trouver mon sein, je pleure et je n'arrête pas de répéter « c'est une fille? ». On fait une écho pour voir comment le deuxième bébé est placé : les pieds en premier. Je donne ma fille à son père, il la met peau à peau. Dr Blackburn va chercher l'autre bébé par les pieds, je pousse en même temps, on le met sur moi : je pleure trop fort, je n'arrive pas à voir le sexe : on me le dit , c'est une deuxième petite fille. Petite petite, toute brune. Elle respire un peu mal, on l'emmène sur une table près de sa s?ur. Papa est avec elles. On me ramène la première, je la remets au sein. L'infirmière vient me voir; on veut emmener la deuxième en néonat, pour observation. J'accepte, chose que je regretterai plus tard. Je vais en salle de réveil avec ma fille, pendant ce temps Steve va avec notre toute petite en néonat. Geneviève me félicite, et comme elle devine que je m'en fais avec ça elle dit que je n'ai pas à me sentir mal d'avoir pris l'épidurale, dans ces conditions c'était impossible de ne pas la prendre. Nous nous quittons pleines d'émotions; Steve m'apprendra plus tard qu'elle est passée en néonat voir notre fille avant de quitter?
Je pourrais continuer mais je m'arrête ici.

Garance, née le 11 octobre 2009 à 1h51 am, 6lbs 3oz
Briséis, née le 11 octobre 2009 à 1h54 am, 5lbs 12oz
  

Le récit complet de la naissance de mes jumeaux...
Voici, en détails, le récit complet....


Après de longs mois de crainte d'accoucher trop tôt et de travail prematuré (depuis 20 semaines, 1 seul cm restant), j'ai crevé mes eaux à 10h15 le vendredi matin 10 octobre 2008. Il y avait maintenant 34 semaines et 4 jours que vous étiez dans mon ventre. J'avais reçu 2 injections de steroides à 28 semaines afin d'accélérer la maturation de vos poumons. J'était sereine car, je n'avais plus de craintes pour vos vies; je savais que tout irait bien pour vous.

Donc, comme je vous disais, j'ai crevé mes eaux à 10h15 le matin. Votre Papa était au travail et je lui ai téléphoné immédiatement car, lors de l'accouchement de votre frère Zachary, les choses avaient été très vite. Papa n'avait pas du tout envie de vous accoucher dans la voitures et Maman refusait de téléphoner à la police pour qu'ils nous rejoignent en chemin comme on m'avait conseillé de faire. Pendant que j'étais au téléphone avec votre père, mes contractions ont commencé. Du début, elles étaient très fortes et douloureuses. Une fois que j'ai raccroché, j'ai commencé à calculer le temps entre chacunes. Elles étaient aux 4 minutes et duraient environ 50 secondes.

Oh mon doux; N'amour, dépêche toi de venir me chercher!!!

Votre Papa est arrivé à la maison à 10h27. Je surveillait tellement ma montre! Je suis embarquée dans la voiture et Papa a prit la direction d'Ottawa- Hôpital Général. Malheureusement, il y avait de la construction sur King Edward et nous nous sommes ramassés dans un bouchon; derrière de gros camions d'asphalte!

N'amour; je n'y arriverai pas! Elles se rapprochent! Vite, tourne ici, on va essayer une autre route!

Finalement, après avoir zig zagué au centre-ville, on se retrouve sur la rue Main. Dans 5 minutes on sera à l'hôpital. Il est 10h53. Papa me dépose à la porte à 10h57 et on s'entend pour se rejoindre en obstétrique. Je marche pliée en deux jusqu'aux ascenceurs. Bien sur, j'arrive face à face avec une ancienne consoeur de travail. Elle me dit Salut et me demande si je veux qu'elle m'ammène en chaise jusqu'au huitième. Imaginez-vous donc que j'ai répondue -non merci. Je ne sais trop à quoi j'ai pensé. En fait, je ne devais pas penser du tout, j'étais bien trop occupée à respirer.

J'arrive au huitième en sueur. Je m'acotte sur le comptoir et je dit à la commis que je suis en plein travail et que je dois voir quelqu'un rapidement. L'infirmière du triage, une francophone super douce, m'ammène dans une des petites salles et me fait mettre une belle jaquette. Pendant ce temps, j'entend votre père qui me cherche. On le dirige jusqu'à moi. L'infirmière appelle la salle de travail pour leur dire de venir me chercher immédiatement. Je suis déjà presqu'à 4cm. On m'assois dans une chaise roulante et on m'ammène en salle de travail. Je m'allonge sur le lit et l'infirmière qui m'accompagnera tout au long de mon accouchement se présente. J'étais tellement en douleur que je n'ai absolument pas enregistrer son nom. Juste qu'elle avait des jumeaux de 23 ans nés prématurés.
Donc, elle me dit que le resident en obstétrique s'en vient. Juste comme elle dit cela, Alain Moreau entre dans la pièce. Je suis si contente, je connais le médecin qui m'accouchera. En plus, il est francophone. Je vois dans le visage de votre père que lui aussi est très content de connaître le médecin. Alain vérifie la progression. Il me dit que je suis à 4 et que, losrque je serai à 10, on m'ammenera à la sale d'opération pour l'accouchement. Il m'explique que c'est la procédure pour des jumeaux en cas qu'il y ait complication.

Je ne cesse de demander à l'infirmière si l'anasthésiste est en route sinon il n'aura pas le temps de me faire une épidurale. Pour des jumeaux, on m'a toujours dit qu'on doit avoir une épidurale en route pour la santé et la sécurité de la mère et des bébés. Cependant, elle ne cesse de me dire qu'elle doit installer une intaveineuse d'abord et que je ne suis encore qu'à 4 cm. Elle en veut rien entendre et, à ce moment, je ne l'aime pas beaucoup.

N'amour; il n'auront pas le temps de m'en faire une!!!

Votre père me regarde. Je sais qu'il est aussi inquiet que moi. Je regarde l'infirmière et lui dit, les dents serrées, de metre l'intraveineuse PENDANT une contraction car, de toute façon, elles dures 50 secondes et sont à toutes les minutes. Si elle attend de le faire entre, elle perd son temps. Définitivement, je ne clique pas avec cette infirmière. Grrrrr!

Alain s'apprète à quiter la pièce quand je cris que je dois pousser. Il revient me voir et dit qu'il va vérifier mais, que je n'était qu'à 4 il y a quelques minutes. Il vérifie. Loïk; ta tête est là!! Il demande un tray d'accouchement en STAT. Il va m'accoucher là et ils ne sont pas prêt car, je devait accoucher dans la salle d'opération.

Faut que j'pousse!!!! Alain!!! Faut que j'pousse!!!!!

Alain est en train de metre ses gants stériles et me dit: vas-y Véronique; pousse. Je pousse. Pendant que je pousse, la mautadine d'infirmière ne cesse de me dire à l'oreille de rentrer mon menton dans mon cou. Je lui lance un -J'peux pas!!!! Assez sec merci. Elle semble comprendre le message car, elle se tait. D'ailleur, ce petit bout est le seul de ta naissance qu'on a sur video Loïk. Trop drôle. Je pousse 2 fois. Tu es parmis nous! Il est 11h27. Alain me dit qu'il aurait dû me croire quand je disais être rapide et qu'il n'a jamais vu ça.

Mais, ce n'est que la moitié du travail. Logan, tu es encore dans mon ventre. On me roule à la salle d'opération à la course. C'est habituellement pour le deuxième jumeaux qu'il peut y avoir des complications. On me transfère sur la table d'opération et le résident en périnatalité qui m'a suivit à la fin de ma grossesse vient rejoinder Alain. Il me dit un beau bonjour. J'ai l'équipe de rêve. Deux Docs en qui j'ai confiance. On me place sous moniteur. J'ai de grosses contractions mais, je ne les sent absolument pas. Pourtant, je n'ai aucuns médicaments. Alain m'explique que mon corps est probablement fatigué. On fait une échographie pour vérifier ta position . Tu es en siège. Bon; ils vont tenter une version mais, n'ont pas le temps d'attendre de me faire une péridurale avant. Ce sera donc à jeun. L'infirmière qui me tappait sur les nerfs est particulièrement gentille et me parle à l'oreille très doucement. Cela me calme. Elle est pas si pire finalement ? La version fonctionne mais, tu ne veux pas descendre et mes contractions sont inutiles. On me tourne sur le côté et on me fait une péridurale. Moins d'une minute après je n'ai plus aucunes sensations jusqu'au menton. Quel drôle d'effet cela fait. J'essais de pousser pour que tu descendes?. Rien à faire. Après presqu'une heure depuis la naissance de ton frère, Alain me dit qu'on n'aura pas le choix de me faire une césarienne car ton rythme cardiaque diminue à chacunes de mes contractions.

Vas-y Alain; coupe!

Wow! C'est trop cool comme sensation une césarienne. J'ai sentie ta naissance mais, sans douleurs. Ton papa a tout filmé. Alain nous a même montré mon utérus, mes ovaires et mes trompes de fallopes. Donc, toute ta naissance est sur video petit chanceux! Tu es né à 12h39. Une heure et 12 minutes après ton frère.

Vous êtes en super bonne santé tous les deux. Vos APGAR sont 8 à 1 minutes de vie et 9 à 5 minutes. Super!!! Vous ne passerez que 10 jours en néonatalogie et n'aurai jamais besoin d'oxygène.


Voilà!   

J'ai été provoquée à 38 semaines, même si tout allait numéro 1 pour moi et les bébés. Accouchement naturel pour les 2. J'ai poussé presque 3 heures pour ma première et 1h06 avant que ma 2e se montre le bout du nez. Ceux qui vous dirons que le 2e bébé sort facilement parce que le chemin est fait ont tort! 6lbs3 et 6lbs6, deux belles filles en santé. En général, tout s'est très bien passé, mais j'étais complètement épuisée à la fin (il faut ajouter le temps de sortir le placenta et recoudre). Les infirmières ont amené les filles à la pouponnière parce que je tremblais énormément (probablement à cause de la fatigue, du stress, etc.) Après avoir dormi entre 3hAM et 5h30AM, elles ont amené les bébés dans la chambre pour nous les montrer, et on ne les a pas laissées repartir. C'est incroyable à quel point notre corps trouve l'énergie qu'on croyais ne pas avoir! 

moi j'ai accouché a 32 semaines et 3/7 apres avoir été allitée de la 29e a la 32e semaine de grossesse. J'ai été hospitalisée parce que a mes monitoring, j'avais de grosses contractions et puis j'étais déja dilatée a 2 cm. Alors j'ai vécu de la solitude et vraiemtn baucoup d'ennui de crise de pleurs puisque je n'étais meme pas dans ma région et je ne pouvais voir personne de ma famille, car c'était assez loin . Mon conjoint venait 1 fois par semaine avec mon plus vieux fils de 4 ans alors ca aussi c'était pénible.

J'ai finalemtn accouché par césarienne d'urgence car un des 2 bb avait manqué d'oxygène au cerveau et avait des difficultés respiratoires. Le coeur pouvait passer de 220 battemtns minutes a 30 battements minutes en l'espace de quelques secondes. Ils sont nés a 3lbs et 6 et 4lbs et 1. Les bb ont du resté en néonatalité a cet hopital pour 5 semaines de temps avant d'etre transférés dans l'hopital de notre région pour encore 1 semaine avant que je les aie avec moi a la maison.

Mais maintenant tout va bien 

ici accouchement des jumelles à 32 semaine par césarienne du à une rupture des membranes de bb1. 

Je ne veut pas faire peur à d'autres filles, j'ai été mal chanceuse mais l'histoire c'est bien terminé. Je faissais confiance au système de santé, je ne chialais jamais... Mais n'ayez pas peur de revendiquer vos droits. C'est probablement parce que je n'ai pas assez chialer qui mon donner des soins inhumains. On ne peut même pas dire des soins parce que l'infirmière ma seulemnt pris de temps en temps les signes vitaux, c'est moi qui prenait seule les médicaments, qui changeait un pansement, qui s'occuppait de la petite, qui se traînait en marchant en néo pour voir mon autre fille, elle devait m,apporter un banc pour ma 1er douche que je n'ai jamais eu. Il ne m'apportais même pas de débarbouillette dans la chambre, il a fallut demandé pour faire laver notre chambre de bain parce que personne ne l'avait fait depuis 3 jours... Mon chum a changé mon lit souillé parce que j'aurais rester dedans longtemps... Ayer pas peur de vous affirmer, en rétrospective, j'aurais été vraiment moins fine... ¨

Maintenant mes filles ont 1 an. Et je suis la maman la plus comblé du monde  

En plus, de jour en jour j'empirrais , je leur disais à tout le monde... à mon départ je n'étais pue capable de manger, trop de nausée et j'avais terriblement mal au côté du dos. Je leur disais; En plus mon autre fille doit rester seulement 1 journée de plus attendez à demain, je vais peut-être aller mieux et ont partiras tous ensemble. Ben non, il nous ont déménager de chambre avec la petite à minuit le soir et le lendemain up congé, Nous avions 45 min. à faire pour l'hôpital... Ma fille a effectivement sortit la journée après mais moi je n,allait toujours pas. J'ai appeller en maternité( nous avons 7 jours pour revenir voir un gynéco...) il ma dit prend des gravol!!! à la 8 ième journée après l,accouchemet c'était terrible, l'infirmière du clsc est venue pour la petite, elle ma vue dans cette état elle a appeller en maternité; Il lui ont répondue à elle et à moi qu'il était trop tard, je devais me présenté à l'urgence parce que c'est le jour 8. Quoi!! j'ai 2 jumelles de petit poids à la maison, je suis à moitié morte et je dois attendre des heures à l'urgence. Je vous l'explique depuis des jours que ça va pas...Finallement j'ai dû attendre des heures à l'urgence pour finalement voir un gynéco à minuit. Oups urgence, scan immédiatement... diagnostique; caillot veine ovarienne et embolie pulmonaire. Hospitalisé 1 semaine pour celà sans mes bébés. L'enfer...
Mais après tout ça, j'ai eu ma plus belle journée de ma vie. retour à la maison en santé avec mes 2 trésors enfin réunit les bercer en silence dans leur chambre est le meilleur moment de ma vie:)  

Spontanément à 34 4/7 pour l'un et 1 heure plus tard par césarienne pour l'autre. Un deux pour un quoi
Ça s'est très bien déroulé cependant. Même si je ne m'attendait pas à ce revirement de situation pour mon deuxième.  

Ici, l'accouchement a été spontané à 35 semaines et 2/7, par césarienne parce que monsieur Émile était en siège complet (madame Charlie, en petite fille sage, s'était très bien positionnée elle!). J'ai été hospitalisée (clouée au lit) de la 27ème à la 34ème semaine parce que je contractais continuellement. Il faut dire que j'avais aussi eu un problème de travail prématuré à mon premier, avec hospitalisation encore une fois.

Bonne grossesse.
Repose toi pendant qu'il en est encore temps! Pouahahah!