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premierbbInscrit le : |
Je ne sais plus où j'en suis...
J'ai la vague impression de m'être laissée tomber depuis plusieurs mois, de m'être totalement oubliée, enfouie. Et voilà que je disparais. Je me sens crouler sous tant de pression? La pression de donner le meilleur de moi-même autour de moi. Mais au bout du comte? le contraire se produit. J'ai tant de rage, tant de peine, tant de regret? Je vaux mieux que le rien auquel je me donne droit. J'ai besoin de me retrouver, de prendre du temps pour moi? mais juste d'y penser, voilà la culpabilité qui m'envahit? On fait comment ? Pour être à la fois une maman, une femme, une amante, une amie, une femme au foyer, une fille, une petite-fille? ???? On fait comment pour faire la part des choses ? Quel rôle devrait occuper quel pourcentage de ma vie ? Parce que je voudrais être à la fois 100% maman, 100% femme, 100% amante, 100% amie, 100% femme au foyer, 100% fille, 100% petite fille? mais je n'y arrive définitivement pas. Mes douleurs physiques et mentales m'envahissent à un tel point que je deviens ces douleurs. Il y a des choses que je ne peux contrôler? comme le manque de sommeil et c'est bien normal, c'est ça la vie de maman ! Je commence à me détacher peu à peu de ma culpabilité de cesser l'allaitement tranquillement. Je m'efforce d'en voir les bons côtés et ceux à venir. Mais pour ce que je peux contrôler, pourquoi suis-je incapable de les prendre en mains ? Pourquoi ai-je la nausée à la simple idée de partir quelques heures pour aller relaxer, souper, me faire masser? ? Pourquoi ai-je l'impression que je n'ai plus le droit à cela maintenant que je suis maman ? Pourquoi ne suis-je plus capable de me laisser envahir par le désir, l'amour que j'éprouve pour mon amoureux ? Est-ce ces petits défauts de mon corps qui me dérangent à ce point ? Est-ce que je suis simplement incapable de faire la séparation entre mon corps de maman et mon corps de femme ? J'aimerais, l'instant de quelques heures ici et là redevenir l'amoureuse passionnée que j'étais. Je sais que je suis en train de glisser loin de lui, que je l'éloigne de moi peu à peu. Sur le moment, ça me semble plus confortables que d'avoir à « m'exposer à lui »? mais par après, c'est si lourd de savoir que je pourrais le perdre. Le perdre? la conclusion inévitable de tous mes scénarios d'horreur. « WHAT I FEAR, I CREATE? » J'ai si peur de le perdre, mon esprit est tellement envahi par cette pensée, que je crée sans même le vouloir tout ce qui pourrait le faire fuir. Est-ce de l'auto-sabotage parce que j'ai peur de ne pas mériter cette vie, cette famille, cet amour? ? J'ai bien peur que oui. Mais comment retrouver un équilibre ? Tout d'abord, établir une liste de ce dont MOI j'ai besoin. Ensuite, me retrouver une journée, avec mon amoureux, et profiter du moment présent, profiter l'un de la présence de l'autre, question de remettre nos compteurs à zéro, recharger notre batterie de couple. Commencer à dire non. Pas facile? mais je ne peux plus dire oui tout le temps à tout le monde. Je dois arrêter de compromettre ma vie, mon bonheur pour les autres. M'écouter, écouter ma tête, mon c?ur et surtout mon corps. Reconnaître mes limites et les respecter. UNE MAMAN AU BOUT DU ROULEAU? ET QUI A PEUR DE NE JAMAIS REFAIRE SURFACE? |
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AnonymeInscrit le : |
Bonjour,
Ton texte est rempli de questions que je me suis posé. Si le perfectionnisme et les exigences trop élevées n'avaient pas été inventés, c'est clair que j'aurais contribué à les créer. À la base, j'ai compris que je nourrissais ces "empoisonneurs" de vie parce que je ne m'aimais pas beaucoup, que j'avais un discours intérieur assez négatif envers moi et que je n'avais pas encore réalisé à quel point j'étais l'artisan de mes peines. Puisque je suis passée par l'étape que tu traverses, j'ai voulu simplement te témoigner de mon appui. Les solutions que tu proposes sont très bonnes. Je viens juste ajouter de l'eau au moulin. Quand on amorce une transformation comme celle que tu entreprends, fais attention de ne pas verser dans l'excès ou les attentes très élevées en changeant des trucs à ta routine. Par exemple, pour ton équilibre, si tu constates que tu as besoin de te retrouver plus souvent seule à seule avec ton conjoint, sans enfants dans le tableau, ce sera peut-être difficile de planifier une fin de semaine entière. Dans ce changement, essaie d'y aller à petites doses et de faire de petits pas chaque jour. Ce qui permet de rétablir l'équilibre, c'est assez simple. Quand on fait notre liste de ce qui est important à nos yeux, la feuille devient pleine de "il faut que...". Il y a souvent un élément qui manque à la liste : le plaisir et prendre du temps de ressourcement seule, juste pour nous. Il y aura un travail à faire sur les façons de recadrer tes pensées pour t'enlever toute cette pression sur tes épaules. Au fond, si on y pense, pour le bien-être de ta famille, de ton conjoint (et surtout ton propre bien-être), c'est important d'être indulgent envers soi-même et se dire qu'on ne peut pas être parfaite en tout. Déjà, si tu trouves un meilleur équilibre entre la mère, l'amante, la femme professionnelle, la femme ayant besoin de repos et de créativité, tu te sentiras mieux. Si tu fais ne serait-ce qu'un petit pas pour améliorer cet équilibre, tu en ressentiras de la fierté. Félicite-toi longuement de ces petits succès, aussi longtemps sinon plus que le temps que tu consacres à t'inquiéter et à être très sévère envers toi. Au bout du compte, pour rétablir l'équilibre, il faut que le plaisir et les pensées positives, constructives et bienfaisantes envers toi soient au moins égaux ou supérieurs aux stress, aux inquiétudes et aux pressions que tu ressens. Quand tu combines ce principe à un aménagement du temps et des tâches qui tient compte des sphères importantes de ta vie (enfants, couple, travail, tâches ménagères, créativité et développement personnel, etc.), tu obtiens un meilleur équilibre. |
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