Vivre et laissez vivre - où est la limite?

Il faut croire que j'ai le goût de me faire lancer des tomates ce matin -

Je n'ai pas compté les fois où j'ai lu "Il faut vivre et laissez vivre" comme argument dans la présente section et je voudrais donc savoir où elles sont vos limites personnelles à vivre et laissez vivre.

Je vais vous avoué que je suis souvent mitigée lorsque je lis "vivre et laissez vivre". Bien que je sois une personne très ouverte d'esprit, qui ne s'amuse pas à juger les gens pour juger, qui accepte bien la différence et qui aime malgré tout avoir son petit cocon, je ressens toujours un petit malaise quand je lis (ou que je dis lol) qu'il faut vivre et laissez vivre, qu'il faut se mêler de ses affaires. Peut-être qu'au fond de moi, je ressens un peu d'individualisme là-dedans et que bien que j'aie de grandes tendances individualistes, je ne peux m'empêcher de me dire qu'il y a probablement bien des choses dans la vie qui nous concernent tous...

Maintenant que vous comprenez que le but de ce post n'est pas de s'entretuer, mais de réfléchir, aidez-moi en me disant jusqu'où vivre et laissez vivre c'est important pour vous personnellement. Quelles sont les valeurs, les situations, etc. où vous vous dites qu'il est important de vivre et laissez vivre et qu'elles sont les situations qui dépassent cette limite et où vous interviendriez?

On s'entend que c'est l'opinion de chacune, donc personne ne peut avoir tort en terme de son opinion, à moins qu'elle mente! Je veux surtout que ce post soit une réflexion. 

Pour moi, le vivre et laissez vivre découle du fait que je ne crois pas posséder la vérité absolue.

Je ne connais pas TOUTE la situation, le contexte de l'autre.

Je ne sais ni lire dans le passé, ni dans l'avenir.

Peut-être que dans le fond, c'est moi qui fait fausse route.

La médecine, la psycologie, la science, les études... ça change. À l'époque de ma naissance, c'était la mère qui faisait dormir son bébé sur le dos qui se faisait tirer des tomates... Aujourd'hui, c'est le contraire.

Personne n'est parfait. J'ai eu des parents imparfaits et je ne les auraient échangés pour rien au monde. Chaque ti-cul a droit à ses propres parents imparfaits qui l'aiment de la façon la plus unique qui soit.

Mes limites, c'est quand la sécurité d'un enfant est en jeu, quand c'est de l'abus, de la violence, de l'humiliation. Mais sinon, tant qu'un parent aime visiblement son enfant et fait son gros possible... n'est-ce pas exactement ce qu'on fait tous? Notre gros possible?

Pis oui, des fois moi aussi je juge, je condamne, je lève les yeux au ciel en me disant que ça n'a pas d'allure, que moi je ferais tellement mieux! Mais j'essaye de me retenir en public!  

Lola résume très bien ce que je pense. 

Bah, je pense comme Lisa moi là dessus. Quand ça devient dangeureux.
On ne reste pas les bras croisé si quelqu'un se fait mal traiter mais faut pas non plus juger quelqu'un pis lui dire quoi faire parce qu'elle ne fait pas les chose à notre manière.
 

Pour moi, c'est très simple : ma liberté s'arrête là où celle des autres commence.

Vivre et laisser vivre, c'est laisser une personne faire ce qu'elle veut tant que ses actions n'ont pas de conséquence négative directe sur quelqu'un d'autre.  

Je vais répondre simplement à la question. Vivre et laisse vivre, ca veut dire faire valoir mon droit à la liberté, tout en respectant la liberté de choix et d'opinion des autres, dans la mesure où ''leur liberté'' (leurs choix, leurs gestes, leurs croyances, leur opinion, etc.), ne brime pas la liberté de quelqu'un d'autre.

Autrement dit, je peux être en désaccord avec l'opinion ou les choix de quelqu'un, mais je ne vais pas essayer de le convaincre de changer de point de vue ou de mêler de ses affaires. Ce que les autres font, ça ne me regarde pas!
Par contre, si des gens dans mon entourage ou dans ma communauté ont des comportements ou posent des gestes qui vont à l'encontre ''des droits et liberté de la personne'', je me dois de réagir en tant de citoyen responsable.

Ce que je trouve plus dur à trancher, c'est ce qui concerne le manque de civisme. Est-ce qu'on doit intervenir quand une personne manque de civisme devant nous? Doit-on lui dire ou tout simplement se taire? Doit-on chercher à ''l'éduquer''?.
En ce qui concerne les enfants, je suis toujours réticente à reprendre les enfants des autres. Par exemple, si je rencontre un enfant impoli que je ne connais, je vais simplement l'ignorer, mais je n'irais pas lui faire la morale ou lui faire la leçon. Ce n'est pas mon rôle...

 

Moi, ma limite est quand même loins.

J'ai toujours cru que nous apprenons de nos erreur donc si quelque veux se planter ben tant pis, c'est pas mon problème.

Je ne considère pas non plus que ce soit de l'individualisme, c'est juste que je vis ma vie et que les autres mènes la leur comme ils le veulent et de toute façon je suis qui moi pour leur dire quoi faire????Absolument personne.
Je suis pas du genre a pas me mèler des affaires des autres en partant parce que je ne veux pas que personne se mèle des miennes et vienne me dire quoi faire parce que selon eux je fait pas de leur façon(lire ici qu'ils croient que tout ce qu'ils font est LA bonne façon)

Ma limite.....Écoute, un enfant, une femme, ou même un homme qui se fait battre, personne ne peux rester les bras croiser a attendre que le pire se passe donc oui faut intervenir.

Donc je crois que ma limite est quand ça deviens dangeureux pour vrai, que la vie d'une personne est en danger.