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Liesel

Inscrit le :
25 oct. 2010

Posté le: 21 septembre 2012 07:06:01 EDT  
Parce que je pense que certaines d'entre vous aimerais avoir un témoignage honnête de personnes ayant vécu une situation comme la leur. Être enceinte implique un choix excessivement difficile pour certaines personnes, le garder ou avorter. Je ne souhaite se choix a personne... Mais malheureusement il arrive trop souvent que des femmes et des filles y soit confrontées.

Pour celle qui veulent lire le début de mon histoire, j'ai poster sur se forum un message (un autre roman je devrais dire) mon histoire, ma situation de l'époque lorsque j'ai appris que j'étais enceinte. (c'est en page 2)



Je voulais cet enfant. Je tiens a le dire parce qu'il me manque encore aujourd'hui bien que je ne regrette pas qu'il soit parti au ciel pour une meilleur vie. Je ne pouvais pas lui offrir un père comme mon ex, ni une vie sans le sous et aussi risqué que celle qui se dessinait quand je regardais cet avenir.

Le jour de l'opération a été une journée très pénible pour moi. Mon copain de l'époque devais venir avec moi, mais comme a son habitude ses jeux vidéo ou je ne sais trop était si absorbant que j'ai du me rendre à la clinique en autobus. Rendu sur place j'ai rencontré l'infirmière qui ma demander si j'avais quelqu'un pour me ramener à la maison, comme j'étais seule, elle ma informer que nous allions devoir attendre un peu et passer d'autre patiente avant moi. Car une femme ayant subit se genre d'opération ne doit pas prendre le volant après et ne doit pas rentrer a la maison seule en cas de complication.

J'ai donc attendu, seule, dans la salle d'attente. Voyant; des couples ensembles, des mamans et leurs filles, vivre cette épreuve ensemble . C'était difficile je me sentais vraiment seule au monde. Je serrais mon ventre dans mes mains en me disant que je ne voulais pas qu'il soit prit comme moi dans une situation semblable. Je refusais de lui offrir un père aussi TROU DU CUL (je suis sincèrement désoler des majuscule et du langage vulgaire mais se n'est pas encore assez méchant pour le définir). Je repensais au excès de rage qui le prenait régulièrement pour rien, a se qu'il a briser dans mon appartement (vitre, laveuse, porte, etc) juste en les frappants parce que monsieur n'était pas content. C'était hors de question qu'il se retrouve en présence de son enfant. Et je ne peux pas élever une enfant seule, pas avec la maladie que j'ai, c'est trop difficile et je ne veux pas que mes futurs enfants manque de quoique se soit. Je veux un père présent j'en ai absolument besoin. Et surtout je leur souhaite un bon père qui sera présent pour eux et pour moi.

Mon copain de l'époque est finalement arriver. Et l'infirmière soulager pour moi est venu me chercher pour aller dans une salle d'opération. Il y avait un médecin, une chaise horriblement froide et un écran pour faire une échographie. Personnellement j'ai regretter de ne pas avoir regarder l'écran, de ne pas avoir voulu savoir le sexe, parce que cette question flotte toujours dans un petit nuage autour de cette histoire vécu qui me suivra toute ma vie.

Quand je vois le fils d'une copine (il a 11 mois, un an en octobre, j'aurais accoucher autour du 25 Juin) qui est tombé enceinte peu de temps après moi, c'est difficile car mon fils ou ma fille aurait a peu près sont âge. Ils auraient pu grandirent ensemble... Etc, c'est honnêtement difficile, voir sont fils et ne pas voir le mien (ou la mienne) mais je répète que je ne regrette pas.

Je me suis assise dans cette chaise qui pu la mort et finalement les larmes qui on menacer toute la journée on commencer a couler. Le médecin ma redemander si j'étais sur de mon choix. J'avais envie de lui crier ''NON ESPECE D'IDIOT QUI VEUT SUBIR CA CONNARD!!!!!! Encore une fois, je suis désoler pour le langage mais quand tu te retrouve sur cette chaise c'est que tu na pas réellement d'autre choix. Ta décision est prise, mais aucune femme sur terre ne voudrais avoir a vivre avec un choix aussi difficile que celui là... ALORS POURQUOI TU TOURNE LE COUTEAU DANS LA PLAIE?!... Je lui ai fait signe que oui, en essayant de lui réponde sans trop sangloter. Je me suis excuser je ne sais combien de fois pour les larmes, en serrant la main de l'infirmière et l'accoudoir.

Ils ont fait l'écho, et ça a commencer, l'infirmière me tenait la main. Je pleurais ma vie. Et j'ai eu mal. Les contraction son douloureuse, oui. Mais le pire c'est qu'ils ont...

(Ce que je m'apprête a écrire est difficile a lire, âme sensible s'abstenir...)

Ils ont aspirer, mon bébé. C'était comme s'il m'ouvrait le ventre pour aller tuer la chose la plus précieuse que j'ai eu dans ma vie. Ils m'ont arracher une partie de moi, et pour sa j'ai affreusement souffert sur cette chaise. Tu sens ton corps se vider de se que tu souhaite protéger, ils retire LA chose que tu aime plus que tout au monde. Tu les perçoit comme des meurtriers sans même le vouloir. Ils te déchire littéralement la chaire et l'intérieure du bas ventre. Sa te fais souffrir mentalement même lorsque tu es en paix avec se choix, alors j'ose pas imaginer si tu ne l'es pas comment tu dois souffrir le martyr.

Puis le Médecin te dis que c'est la dernière aspiration. Là tu le sens que c'est finis, tu ne le sens plus vivre en toi. Tu es vraiment seule au monde, seule dans ton corps. Tu na plus de raison de vivre, tu na plus de ''précieux'' a protéger... Tu la laisser partir pour lui offrir une vie meilleur. Pas une vie de violence, de bataille entre sa mère et son père (que je n'aurais même pas voulu inclure sur les papiers), une vie difficile dans un appartement minable, sans vraiment d'argent... Il n'y a plus rien... Juste du vide...

L'infirmière te mène a une chambre de repos... J'ai souhaiter en mon fort intérieure que se soit une chambre a gaz, et d'y mourir aussi. Mais au bout de je ne sais combien de temps ils m'ont forcé a manger et a boire. Puis... J'ai du rejoindre le gars avec qui je ne souhaitais pas être en se moment difficile et lui comme le pire des chiens sales ma conduit au seul endroit ou je ne voulais pas être en se moment de deuil pour moi. Ensuite mes sentiments pour lui se sont évaporer comme tous les sentiments que j'avais en faite... Je ne ressentais plus rien, je n'avais plus le gout de vivre, j'en ai fais une dépression...

Je m'en suis sortie quelques mois plus tard. Probablement parce que j'ai déménager, j'ai quitter se batteur de femme, je suis retourner a l'école, j'ai rencontrer mon conjoint actuel qui est l'homme de ma vie et avec qui je vais un jour avoir des enfants quand on va être prêt, enfin je le souhaite!

Je ne regrette pas le choix que j'ai fais. Ni la souffrance que sa ma apporter, parce que c'était le meilleure choix que je pouvais prendre pour le bou de chou et pour moi!

Je suis heureuse aujourd'hui et en paix avec cette histoire, même si ça ma pris du beaucoup de temps j'y suis arriver... Le changement d'air ma beaucoup beaucoup aider, le retour a l'école et le changement de mon entourage aussi. C'est quand on a un choix aussi difficile à prendre qu'on se rend compte de se qui est important dans nos et c'est la dedans qu'on doit s'investir.

Désoler pour le roman j'espère que sa pourra aider Smile question ou commentaire ne vous gêner pas!

Liesel...  

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SophieM1Psy

Inscrit le :
03 mars 2013

Posté le: 3 février 2013 19:02:14 EST  
Étudiante en Psychologie, étude sur l'IVG

Bonjour à toutes,
Etudiante en première année de Master en Psychologie, je fais mon mémoire de recherche sur l'IVG et je suis actuellement à la recherche de femmes de plus de 18 ans ayant avorté dans les 24 derniers mois pour répondre à mon étude.
Cela ne vous prendre qu'une vingtaine de minutes et est indispensable à mon travail de recherche et pourra apporter des solutions aux problèmes que les femmes peuvent rencontrer suite à une interruption volontaire de grossesse.
Merci de votre participation, je vous serai très reconnaissante du temps que vous

https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?for mkey=dG5uUDM4dnVEQWZKOTNwRWwxSlNHUnc6MQ#gid=0
 

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ptite-fleur-rose

Inscrit le :
16 août 2010

Posté le: 12 octobre 2012 21:29:48 EDT  
Merci Liesel pour ton mot. Malheureusement, je ne suis pas encore en "paix" avec ce triste "évènement" (j'aime pas appeler cela un évènement, mais bon), mais j'essaie de regarder en avant. J'ai 2 enfants qui compte sur moi, donc je dois regarder droit devant... Le pire à été quand j'ai cherché à savoir ou était enterré mon petit bonhomme au cimetière (fausse commune de l'hôpital au cimetière). Là, j'ai voulue m'ouvrir les veines devant la pierre tombale et j'avais en tête que mon sang coulerais en lui éternellement... En gros, ça allait plus bien du tout... Embarassed

Par contre j'ai déjà été consulter un psy du CLSC pour ça après ma tentative de suicide, donc carolinegagnon1234 , je te le conseille. Cela fait un bien ÉNORME! N'attend pas d'être rendu au bord du précipice. Le psy est là pour t'écouter et te guider vers la direction à prendre en te donnant des petites pistes à réfléchir Wink   

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carolinegagnon1234

Inscrit le :
09 oct. 2012

Posté le: 10 octobre 2012 21:56:08 EDT  
merci lilly ton message mes fait du bien je fait consulter une spycologue dans un clsc parce que j'ai tellement l'impression que je suit toute seul je croit que mon chum comprend pas a quel point que sa m'affecte sa va faire du bien d'en parler 

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Liesel

Inscrit le :
25 oct. 2010

Posté le: 10 octobre 2012 04:02:22 EDT  
Merci pour ton témoignage ptite-fleur-rose, qu'elle histoire!
Pour être honnête, si tu me permets de te dire se que j'en pense, je crois aussi que le petit bonhomme qui est parti a veillé sur toi en tant qu'ange gardien et lorsque tu as été prête a l'accueillir dans ta vie il est revenu. Tu lui offre un meilleur père qu'à l'époque et une vie beaucoup plus confortable. Continue de voir cette histoire de cette façon parce que je crois que c'est la plus belle façon de la voir. J'espère qu'aujourd'hui tu es plus en paix avec cette épreuve même si je doute qu'on puisse un jour oublier. Mes pensées sont pour toi xxx courage!

carolinegagnon1234,
Si tu crois avoir pris la meilleure décision pour ta situation alors oui le temps soulage la peine.
Par contre je te conseille fortement d'en parler au moins à une personne que se soit de ton entourage proche ou à une Travailleuse Social dans un Clsc ou encore avec une Psy. Parce que parler sa aider à faire passer le mal, sa soulage la pression au lieu de tous garder à l'intérieur. Personnellement juste avant mes règles, j'ai des crampes pendant deux jours et c'est deux jours sont atroce parce qu'ils me ramènent toujours a cette fameuse journée. J'en ai discuté avec mon amoureux actuel, qui na pas vécu pareille situation mais qui me soutient moralement beaucoup. Chaque fois que je lui dis que se petit être me manque, il me répond que j'ai fais le bon choix, il me rappelle pourquoi et il me dit qu'il me promet d'être un père présent pour nos futurs enfants, qu'ils seront fort parce qu'il a un corps sublimes... Bref tous pour me remonter le moral et sa marche, se qui rend le souvenir moins douloureux et plus facile a supporter.

Je sais qu'après on regrette souvent. J'en suis venu a pensée que sa fait partie des étapes de l'IVG, après le regret, l'acceptation et après la guérison.
On se dit qu'on aurait pu, pu donner plus, pu essayer, pu si ou ça... Mais il faut se rappeler que c'est de la vie d'un être humain qu'on parle. Que nous devons prendre la meilleure décision pour lui offrir la meilleure vie possible. Pas seulement une vie, mais la meilleure. Et si, pour certaine raison il arrive que certains critères ne puissent être remplis correctement alors il vaut mieux laisser aller se petit être vivre une autre vie, ailleurs. Tout simplement. C'est mon opinion.

Avec ton fils autiste, et un bébé à la maison, la perte récente de ton emploi ça ne doit pas être rose à la maison tous les jours. Tu dois être très déprimée, voir épuisée. Je pense que tu as pris une bonne décision vu les circonstances alors ne te décourage pas, rappelle toi seulement pourquoi tu la laisser partir; (pour une vie meilleure). Sérieusement consulter sa ne coute pas cher au Québec, je sais qu'il y a des liste d'attente mais je te le conseille parce que ça aide a se libérer l'esprit et a faire le point sur les évènements.
Bonne chance!

Si tu as besoin de parler je suis toujours disponibles et ce pour toutes les demoiselles qui le désire.
Lily
 

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carolinegagnon1234

Inscrit le :
09 oct. 2012

Posté le: 9 octobre 2012 10:29:45 EDT  
salut moi je suis avec mon conjoint depuis 5 ans j'ai u deux enfants avec lui ma derniere a 10 mois lui a u un garcon d'un union précédent il a 8 ans atteint de l'autiste je suis tomber enceinte dernierement et me suis faite avorter vendredi passer malgré moi j'ai telmment la misere a l'acepter je pleure 2 ou 3 fois par jours je suis tres émotive j'en est pas parler a ma famille peur de faire juger me sens tellement seul je regrette mes il est trop tard je sais que j'ai fait le bon choix je viens de changer job et on a des problemes financier toute ma peine va tu finir par passer 

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ptite-fleur-rose

Inscrit le :
16 août 2010

Posté le: 9 octobre 2012 06:52:25 EDT  
Merci Liesel Smile

Voici mon histoire :

Je n'avais que 15ans. J'étais amoureuse d'un homme de 21-22ans. Il était sur le bien-être social et vivait chez sa soeur avec son conjoint (sur le bien-être social aussi) et leurs enfants. Je ne me souviens pas de combien de temps exactement nous étions ensemble, mais cela faisait quelques mois.

Un moment donné, il me disait oh combien il voulait être père et tout le tralala. Nounoune que je suis, j'ai arrêté la pilule sans lui dire et on c'est mis à faire des câlins à TOUT les jours? Nous n'utilisions pas le condom habituellement, donc pourquoi l'utiliser maintenant vue que je suis supposé de prendre ma pilule!?!?

Puis, au 31 décembre 2001, je suis entrains de prendre ma première brosse sans parler que je suis « gelé » sur le pot et là, sa sour m'amène un test de grossesse? Elle est inquiète pour moi, car sa fille n'a que 2ans plus jeune que moi et comme elle a eu des échos comme quoi j'étais en retard dans mes règles?

Le verdict est tombé : je suis enceinte!!!!!! Je suis fullllllll heureuse et mon chum aussi Very Happy Par contre, personne ne l'a sue a part ceux qui se trouvaient dans l'appartement à ce moment là! Même ma mère ne l'a jamais sue avant mes 14semaines de grossesse?

Ma mère me voyant dévaliser les pots de crèmes glacés à tout les soirs, mon comportement ayant changé (vive les hormones), etc. Elle me demanda LA question qui tue : « Es-tu enceinte? » J'ai eu beau lui dire que non, mais elle ne me croyait pas. (Tsé, le non avec un gros « smiley » dans face) Et là, elle sauta littéralement un plomb. Elle me menace de me mettre à la porte si je garde cet enfant là, que NOUS allons nous faire mettre à la porte de la maison (nous vivions chez mes grands-parents/ses parents) à cause de MOI? Elle m'a prise un rendez-vous à Ste-Justine pour que je me fasse avorter, car comme j'étais en haut de 12semaines, je ne pouvais aller au CLSC.

Entre temps, mon brillant de chum décide de faire le dépanneur à côté de chez moi et donc, atterrit en prison pour quelques nuits. Il en ressort avec un probation et un couvre-feu de 21h qu'il ne respectait jamais.

Je suis allé seule à ce rendez-vous seule puisque mon chum était en prison à ce moment. Premièrement, je devais rencontrer une travailleuse sociale (je crois que c'était son titre) et elle m'a demandé des questions du style : « pourquoi voulez-vous vous faire avorter? » et moi de répondre : « parce que ma mère veut que je le fasse! » Eh bien, pas besoin de vous dire qu'elle a refusé que je me fasse avorter!!!

Revenue chez moi, je dis ça à ma mère? Elle saute encore un câble. Elle reprend un rendez-vous à Ste-Justine et cette fois-ci, elle vient avec moi dans la salle d'attente, mais je peux aller voir la T.S. seule. Je rentre dans le bureau de la dame et elle me repose les mêmes questions, mais avec cette fois : « Pourquoi veux-tu te faire avorter et qu'est-ce qui t'a fait changer d'idées? » et moi de lui répondre : « Car ma mère veut que je me fasse avorter, car sinon, elle me met à la porte. » et elle refuse encore de signer l'autorisation pour que je puisse me faire avorter. Je sors de son bureau à la course en pleurant, je dis vite vite à ma mère comme quoi elle refuse et je pars vers l'ascensseur et ma mère décide de rentrer dans le bureau de la dame. Qu'est-ce qui c'est dit, je n'en ai pas la moindre idée, mais la dame a signé le papier pour que je puisse me faire avorter. Le hic, c'est que j'en suis rendue à 17semaines donc le temps presse!!!

La semaine suivante, le 18mars 2002 au matin, ma mère me dépose à l'hôpital et signe tout les papiers nécessaires avant de partir travailler. Comme j'allais avoir 18semaines dans la nuit, je devais avoir ce qu'ils appellent un « accouchement provoqué ». Je devais envalé une pilule aux 12h et en mettre une dans le vagin (désolé des détails) aux 8h si je me souviens bien ou l'inverse. Je suis seule à l'hôpital, j'ai peur, je ne veux pas avorter?

Tout juste avant le souper, mon chum arrive. Puis pas longtemps après, ma mère viens me voir. Elle prend mon thé sur mon cabaret de repas et le bois? Elle me cermone que je n'ai rien envalé! Finalement, en voyant mon air bête et en lui tournant le dos, elle a bien vue que je ne la voulais pas à l'hôpital, donc elle est rentré à la maison. Je suis seule avec mon chum et je commence à mal filer? Je commence à être étourdie, à avoir des nausées et quelques crampes (que je sais maintenant que ce sont des contractions). Je finie par en vômir? Il est presque 21h, donc mon imbécile de chum décide de rentrer chez lui en me donnant comme raison : son couvre-feu? En soirée je l'appel et il n'est pas chez lui tsé?

Bref, la nuit tombe, je suis seule et j'ai de plus en plus mal au ventre. Les infirmières viennent me voir et me demandent si je ne veux pas une couverture chaude pour mon mal de ventre. Je leur dis que ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii, mais ça ne change rien.

Il est maintenant 1h du matin. L'infirmière me demande si je ne veux pas quelque chose pour dormir. Je leur dis que oui, donc elle m'injecte un liquide dans mon soluté et elle repart. La pire décision que j'ai prise dans ma vie?

Je me sens partir sous l'effet du somnifère et je sens quelque chose pousser dans mon vagin. Je mets mon doigt et c'est mou et plein de sang. Je sonne la cloche et le dis à l'infirmière qui court en chercher une 2e qui apporte un bol/bassin recouvert d'une serviette. Elle écartille mes jambes et les plient (pieds dans le lit, genoux dans les airs) et me dis de me laisser aller. Pouf, il est sorti. J'ai demandé à le voir et elles n'ont jamais voulue. J'ai seulement eu le droit de savoir qu'il pesait 190gr et que c'était un petit garçon que j'ai baptisé dans ma tête : Nathan. Elles sont repartit avec mon bébé et moi, je me suis endormie dans cette position.

Il est maintenant passé 2ham et la médecin vient me réveiller pour que je pousse pour faire sortir le placenta. Ça ne fonctionne pas. Elle doit tirer sur le cordon et caline que j'ai mal. À cet instant, je voudrais mourir. Je me sens vide et on me torture encore. Enfin, le placenta sort, mais maintenant, je dois aller à la toilette pour pousser au cas où qu'il resterait des « débris ».

Le lendemain matin, ma mère est venue me chercher. Elle a raconté à mon grand-père que je m'étais fait enlever l'apendice. Je n'ai jamais parlé de cette histoire à personne dans mon alentour. Ma mère et moi, nous en avons jamais reparlé par la suite. J'étais supposé d'avoir un suivie après avortement avec la travailleuse-sociale de Ste-Justine, mais je n'y ai jamais été?

Par la suite, j'ai commencé à consommer de plus en plus. Je suis rendue célibataire et je me suis mise à rencontrer des gars beaucoup plus vieux que moi via le net et ils venaient chez moi pour coucher ou j'allais chez eux. Ma mère ne disait rien. Puis à 15ans, presque 16, j'ai lâché le secondaire, car mes notes étaient ridiculement basse (j'avais des moyennes de 16%, 24%, etc.) dans plusieurs matières. Ma mère n'a rien dit non plus? J'ai aussi lâché la drogue, la « prostitution » et j'ai déménagé en appartement tout juste après mes 17ans!

Quelques années plus tard, nous voilà en 2007, j'ai maintenant 21ans et je tombe enceinte de mon conjoint que j'ai depuis 3ans. Ce bébé était planifié et voulu des 2 bords. Quand j'ai su que j'attendais un petit garçon, je me suis mise à le détester. Je ne voulais pas de ce garçon qui venait voler la place de mon premier garçon.

À sa naissance, j'ai eu toute la difficulté du monde à allaiter (j'ai tout de même réussie) et à m'attacher à ce petit bonhomme. J'en ai même fais une tentative de suicide quelques mois plus tard? Par la suite, je suis tombé enceinte et c'était voulu. J'espérais tellement avoir un 2e petit garçon, mais finalement, ça l'a été une jolie petite fille.

Est-ce que l'on s'en remet un jour d'avoir subi un avortement? Je ne le sais pas. Mon garçon aurait eu 11ans cette année et je pense à lui à chaque jour. Quand je vois mon garçon, ça me fais « mal », mais en même temps, je me dis que c'est mon garçon que j'ai « tué » qui m'est revenu. J'étais due pour être sa maman, donc il m'est revenu ou du moins, ça m'apaise de penser cela ?

Voilà mon histoire. Désolé pour le roman.
   

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Liesel

Inscrit le :
25 oct. 2010

Posté le: 9 octobre 2012 04:54:37 EDT  
ptite-fleur-rose j'en serais ravie!

En faite, c'est exactement pour cette raison que j'ai posté se témoignage. Quand j'ai eu ce choix à faire j'ai eu besoin de lire des histoires de femmes ayant vécu comme moi cette étape difficile. Sa ma aider à faire un trie dans mes idées et a faire un choix qui pour moi a été la meilleure décision. Je reviens de temps à autre sur le forum parce que sa me fais du bien de me rappeler que ce moment à exister et dans l'espoir peut-être d'aider une autre femme bouleversé par cette décision.

Alors surtout ne vous gênez pas pour joindre vos témoignages. Je serais ravie de les lires et je suis sure que je ne serais pas la seule à venir jeter un coup d'?il.

Lily.
Ps: Merci de prendre le temps de répondre Ptite-fleur-rose, je suis impatiente de lire ton histoire.
 

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ptite-fleur-rose

Inscrit le :
16 août 2010

Posté le: 8 octobre 2012 23:09:05 EDT  
Liesel , me permets-tu de joindre mon témoignage au tien? Ce n'est pas une histoire comme la tienne, car j'étais beaucoup plus jeune que toi (je suppose) et j'étais plus avancé dans la grossesse... Si tu veux bien, je pourrais joindre mon récit d'avortement au tien, comme cela, les autres pourraient aussi joindre les leurs?  

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