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Suite à la fête des mères...

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GENAlG

Inscrit le :
10 mai 2022

Posté le: 9 mai 2022 21:13:04 EDT  
J'ai juste envie de partager en quelque part, en quelque part ou il n'y a pas le jugement. Seulement l'acceptation et la compréhension. J'ai vécu un avortement (suis-je la seule à trouver se mot dur et cru) il y a quelques années. Pur expliquer brièvement, j'étais dans une relation toxique. J'avais arrêté la pilule par ce qu'elle ne me fessais pas, j'ai ensuite essayer les patch... et c'étais encore pire. J'ai alors arrêté tout ça et décidé de calculer mon cycle et entre des condons autour des dates plus risqué.

Bref, dans mon couple rien n'allais. Je vivais avec quelqu'un qui avais peu de respect. envers moi. Il me jouait dans le dos ici et la et me cachais la vérité même si je la connaissais déjà. Il me disais que j'étais folle que j'imaginais des scénarios et il a réussi à me faire croire que tout ça venais de ma tête.

Ensuite, un jour, nous avons eu un rapport sexuel sans condon. J'ai toute suite tombé enceinte (sans le savoir bien sur). La semaine après cette relation sexuel je me sentais un peu bizarre dans mon corps et j'ai rêvé trois fois de suite que j'étais enceinte. La troisième fois, j'ai compris que c'était réellement le cas, j'ai couru m'acheté un test de grossesse et c'étais le cas.

Quand j'ai passé le test et que j'ai vue que j'étais enceinte plein de chose dans mon coeur, dans ma t^te ont bousculé. J'étais dans une relation toxique avec un homme manipulateur, ma famille ne me parlais plus, je n'avais pas fini mon secondaire et je dépendait financièrement de l'homme avec qui j'étais (il était plus âgée que moi).

D'un côté je voulais le garder et d'un autre j'avais terriblement peur que l'homme avec qui j'étais me laisse. Lorsque je lui ai annoncé, sa réaction à seulement confirmer mes peurs. Pour lui, il était hors de question. Si je le gardais, il partait. Sans avoir aucun autre famille, sans avoir argent ni étude je me sentais obligé d'une certaine manière.

Je pleurais, j'essayais de le convaincre mais rien. J'en ai parlé à ma patronne et elle me disais les mêmes choses que lui. Je croyais que je n'avais aucun autre choix. J'ai donc décidé d'avorter.

Depuis un vide immense m'habite. Je travail depuis longtemps avec les jeunes enfants comme éducatrice et ça m fais mal. Hier s'étais la fête des mères... et je fais que pensé que aujourd'hui j'aurais pu être maman d'un enfant de 3 ans. Je ne suis plus avec cet homme.

Bref, après 3 ans je ressens parfois la même douleur que j'ai ressentis avant, pendant et après l'IVG. Aujourd'hui j'en pleur encore, mais sincèrement je ne peux rien y changer.

Parfois je me demande si un jour je vais pouvoir me pardonner et avoir le gout d'avoir un autre enfant. Parfois l'envie me prends, mais ensuite j'ai un sentiment de culpabilité.

Après 3 ans, c'est la première fois que j'en parle réellement sur internet. Je ne sais pas si quelqu'un me lira, mais si oui, ça fais parfois du bien lorsque nous savons que nous ne sommes pas seul. 

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