Retrait préventif qui n'en est pas un...

Bonjour, ma situation est un peu complexe, je pense...

Il y a eu un malentendu entre la CSST et moi suite à la demande de retrait préventif de mon médecin. Il y avait tellement de recommandation que nous nous sommes perdus et avions compris que j'avais droit au retrait préventif. Mon conjoint, mon employeur, mon médecin et moi avions tous compris la même chose : l'employeur devait faire certains changement dans mes tâches et mon retrait préventif commençait à la 24ème semaine, soit le 2 février. Alors qu'en réalité, les changements au niveau des tâches devaient commencer à la 24ème semaine. Comme c'est ma première grossesse et que je ne connais personne ayant eu de retrait préventif, je me suis fié à mon employeur et mon médecin.

Les "problèmes" ont commencé lorsque mon employeur à voulu se faire remboursé les deux premières semaines de paie par la CSST. Bien entendu, l'employeur a dit à la CSST que j'avais pris la décision de ne plus travailler et qu'il savait que je n'avais pas le droit au retrait préventif... Il m'a pourtant payé mes deux premières semaines même si je ne travaillais pas... Salaire que je vais bien entendu devoir remboursé.

Le problème est que mon employeur à "menti" en disant avoir modifié mes tâches, ce n'est pas vrai que je peux faire mon travail assis, il n'y a pas suffisamment d'espace! Idem pour les charges levés. S'il avait dit la vérité, j'aurais eu droit à mon retrait préventif. Si j'avais compris que j'étais refusé, j'aurais contesté puisque je voyais que ce que mon employeur disait est faux, mais comme je pensais cessé de travailler à la 24ème semaine, je n'en ai pas fait cas.

Je suis donc à la maison depuis 1 mois, sans salaire alors que je pensais en avoir. Ce que l'agent de la CSST me dit de faire, c'est de retourner travailler une journée pour contester ensuite. Combien de temps peut prendre ce processus de vérification suite à ma contestation? Parce que si on me donne raison, ce sera rétroactif jusqu'à la date de contestion (selon l'agent), si on ne me donne pas raison (ce qui me surprendrais mais je stress quand même...), je perd encore "X" jours de salaire. Petit bémol, mon médecin n'a pas mis le point le plus important dans sa demande de retrait, le manque d'espace. Selon l'agent CSST, je ne peux pas contester une décision sur un point qui n'avait pas été pris en compte au début, ce qui est logique. J'avais déjà de la difficulté à circuler lorsque j'étais à 23 semaines, comment vais-je faire à 29 semaines!

Je rencontre mon médecin jeudi prochain, le 5 mars, soit la veille de mon retour au travail possible. Sa secrétaire me disait de ne pas trop stresser, au pire mon médecin me mettrait en congé de maladie. Ai-je tord de dire que je n'aurais que 55% de mon salaire brut? Est-ce que je perd les deux premières semaines comme pour une demande de chômage? Est-ce que je peux rester en congé de maladie jusqu'à mon accouchement?

Je suis un peu dépassé par tout ça, beaucoup de questionnements et d'appels depuis mercredi dernier. Je ne sais pas qu'elle serait la meilleure option. Étant en partie travailleuse autonome en partie salarié, j'ai déjà subit une forte perte de salaire puisque j'ai dû fermer mon entreprise suite à une forte baisse d'achalandage durant les trois derniers mois de 2014. Mon emploi salarié me permettait de payer uniquement mes dettes (hypothèque, voiture). Mon conjoint et moi avions calculé que nous pouvions arriver à tout payer si j'avais 90% de mon salaire net (tel que promis par le retrait préventif) jusqu'à la naissance de notre fille (puisque le congé parental aurait pris en compte mon salaire autonome de 2014) mais de ne plus avoir de salaire depuis un mois, c'est désagréable.

Enfin bref... Je ne m'attend pas à trouver la solution miracle ici (J'accepte les dons je blague, je blague! Il faut bien rire un peu!) ni débattre qui est le "méchant" dans tout ça, je veux simplement avoir l'avis de personnes n'étant pas directement touché par tout ceci. La famille est autant dépassé que nous alors ça n'aide pas!

Merci!