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tarzInscrit le : |
Le gouvernement a annoncé qu'après dix ans d'absence, les cours de sexualité vont finalement effectuer un retour à l'école en septembre 2011.
[urlhttp://martineau.blogue.canoe.ca/2010/12/14/sexe_101[/url] Je vous invite à aller voir le blogue de Ricahrd Martineau. J'ai lu plusieurs commentaires et ça m'a fait beaucoup réfléchir à la question. Plusieurs mentionnent que c'est le rôle des parents de faire cette éducation. Je comprends ceux qui disent ça, mais en réalité quel parent est vraiment capable et compétent pour l'enseigner ? Moi je crois que ce ne doit par contre pas être un cours régulier à l'horaire, mais donner de facon aléatoire pendant l'année par des professionnels, tels des sexologues ou infirmières. Il y a plusieurs MTS (ou ITS maintenant) que j'ignore et dnt je ne connais pas les risques ou compliquations. Il y a plusieurs sujets qui n'est évidemment pas évident de parler avec ses parents également. alors oui je suis pour. Mais avec quelques recommandations bien sur. Cours adapté en fonction de l'âge des enfants, donné par des personnes ayant recu une certaine formation en la matière, etc. Également, pour notre rôle de parents, il serait bien dans ces cours qu'il y ait des dépliants, formualrie ou autre qui soient donner aux enfants pour continuer la discussion à la maison. De facon a responsabiliser les parents....et en même temps peut-être même les instruire. Je pourrais encore en dire long....mais je vais vous laisser vous exprimer également. Dites-moi ce que vous en pensez ? Et à partir de quel âge ? Dans le cadre des cours régulier ? etc. |
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Maman NangaïInscrit le : |
Le retour des cours d'éducation à la sexualité était l'une des revendications portée par la Marche Mondiale des Femmes 2010.
Cette demande est en lien avec l'hypersexualisation des jeunes filles dans notre société d'aujourd'hui et la banalisation de la sexualité dans les pratiques publicitaires et les médias en général. Le cours devraitavoir dans l'un de ses objectifs de permettre de créer une occasion pour les jeunes de développer un rapport critique face à la sexualité sexiste et stéréotypée qui leur est proposée dans les médias de masse. Moi aussi j'espère que cela sera offert par une personne qui maîtrise le sujet et qui est l'aise d'en discuter. |
1-2-3-...Inscrit le : |
Weeza a écrit !! SweetJesus !! a écrit: En secondaire 1, j'avais des cours qu'on appelait "FPS-Formation personnelle et sociale". On y discutait de tout, tout, tout ce qui concerne la vie personnelle et sociale des jeunes: alcool, drogues, amour, sexe, jugement moral, jugement social, etc. On en avait 1 heure par semaine en secondaire 1 à 3. En 4 et 5, les cours de moral reprenaient aussi certains concepts dans le même genre. C'était gé-nial ! J'ai jamais compris pourquoi ça avait été retiré, ces cours-là. C'était donné par une éducatrice spécialisée/travailleuse sociale. C'était un moment pour poser toutes les questions imaginables qu'un ado peut se poser et ça aidait à établir une relation avec elle si on avait des questions plus privées après. T'es chanceuse. Moi j'ai eu le cour de FPS de secondaire 1 à 5, donné par le même prof d'éducation physique qui n'en n'avait rien à foutre, que ça lui tentait donc pas d'enseigner ça mais qui devait bien remplir son horraire. C'était une perte de temps majeure. Excepté pour les 2-3 fois par années que l'infirmière de l'école venait nous parler de sexualité, et de la fois où un policier est venu nous parler de drogues (avec des échantillons pour qu'on sache de quoi ça avait l'air!). Mais en gros, ce n'était vraiment pas si génial que ça. Toujours est-il que pour les cours d'éducation sexuelle à l'école c'est génial. Je pense que c'est super important. Les jeunes d'aujourd'hui ont accès à tellement d'information, et pas toute très fiable, sur le net. J'aime beaucoup mieux qu'ils reçoivent une éducation fiable à l'école et à la maison. L'un n'empêche pas l'autre. Moi aussi j'avais ces cours, mais c'étais donnés par une soeur C'étais un cour pénible et très, hummm, comment dire .... bizarre! Mais je faisais partie de celles qui avaient une famille très ouverte et la sexualité n'étais tellement pas un sujet tabou avec ma mère... elle nous parlait de tout et on savait qu'on pouvait tout lui dire! Elle gardait quand même son rôle de mère qui nous mettais des limites, mais nous n'avions pas peur de lui poser des questions et de lui parler des choses qui nous arrivaient, parce qu'elle ne jugeait pas et s'affolait pas si nous vivions une situation difficile! Malgré nos cours de FPS, plusieurs de mes amies n'avaient pas vraiment de connaissances sur la sexualité, leurs familles n'en discutaient pas et laissait l'école s'en charger! Je trouve bien que ce cours reviennent dans les écoles, mais c'est important qu'il soit donné par les bonnes personnes. Par contre, jamais je me fierai à l'école pour faire l'éducation sexuelle à mes enfants... Je crois que ça doit être fait conjointement avec les parents. D'ailleurs seriez-vous pour que les écoles organisent 1 ou des séminaires pour les parents (payants ou non), donnée par des professionnels, afin de bien aider les parents à communiquer avec leurs enfants sur le sujet? |
AnonymeInscrit le : |
Le seul hic avec le retour des cours de "FPS" ou peu importe le nom qu'il portera dans un futur rapproché, c'est que ce sont les enseignants (en l'ocurence moi) qui sera obligé de donner l'information à l'intérieur d'un cours de français, probablement.
L'affaire qu'il y a, c'est que oui, l'éducation sexuelle passe (aussi) par l'école et oui, les enseignants doivent faire une partie de ce travail, c'est important. Par contre, c'est que nous serons encore, une fois, peu outillés, tout comme nous l'avons été pour la réforme de l'éducation (qui est autre autre débat). On souhaite tous que ce soit des spécialistes qui enseignent ce volet, par contre, sur le terrain, c'est une autre paire de manche. Il est vrai que le milieu scolaire dans lequel j'oeuvre est différent, on fait TOUT et le manque de ressource est criant pour des orthophoniste et un service de psychologie à temps plein! On est même pas capable d'Avoir ça! Va-t-on vraiment être capable d'avoir une infirmière dans notre milieu scolaire pour faire ces enseignements? Je ne crois pas. Enfin, il y a déjà un volet sexualité dans le cours de science en 3e secondaire (je devrais dire 1ere année du 2e cycle du seconbdaire). Si vous entendiez ce que les jeunes posent comme questions, c'est larmant d'une part, mais aussi il faut donner de l'information juste qui dépasse souvent l'entendement! Exemple: "Si je me fais sodomiser, est-ce que je peux attraper des maladies?" "En passant, se faire sodomiser, c'est pas SU-PEr le fun!" Ça été entendu par une collège de travail dans son propre cours. Ça c'est une partie! Alors, à l'ère de l'internet et d'une sexualité débridée (loin de ce que ça été dans les années 60), qu'est-ce qu'on fait? On laisse aller les choses ou bien on essaie de "ramener" un peu cette génération de jeunes un peu "perdus"? |
LotussiaInscrit le : |
100% pour. Je ne vois pas du tout comment on peut être contre. Ça n'enlève rien au fait que le parent devrait aussi participer à l'éducation sexuelle de son enfant.
C'est certain que l'idéal est d'avoir un professionnel pour enseigner par contre. Mais même un "prof normal" c'est mieux que rien. C'est ce que j'ai eu, et malgré sa gêne, nous avons tout de même reçu l'info, car c'était dans le plan de cours. |
AnonymeInscrit le : |
S-U-P-E-R !
C'est pas donné à tout le monde de bien éduquer ses enfants de ce côté-là... Tant que les cours sont donnés par du personnel qualifié, c'est juste super L'éducation sexuelle devrait commencer vers la 4e année du primaire, on y explique les changements que la puberté va amener aux enfants, les menstruations, comment se servir d'un tampon ou d'une serviette sanitaire, etc. Parrait que des filles de mon école primaire laissaient l'applicateur avec leur tampon, tsé... Ya des sujets qu'on aime moins parler avec ses parents, et de le voir en classe va certainement être positif pour nos jeunes ! |
AnonymeInscrit le : |
!! SweetJesus !! a écrit: En secondaire 1, j'avais des cours qu'on appelait "FPS-Formation personnelle et sociale". On y discutait de tout, tout, tout ce qui concerne la vie personnelle et sociale des jeunes: alcool, drogues, amour, sexe, jugement moral, jugement social, etc. On en avait 1 heure par semaine en secondaire 1 à 3. En 4 et 5, les cours de moral reprenaient aussi certains concepts dans le même genre. C'était gé-nial ! J'ai jamais compris pourquoi ça avait été retiré, ces cours-là. C'était donné par une éducatrice spécialisée/travailleuse sociale. C'était un moment pour poser toutes les questions imaginables qu'un ado peut se poser et ça aidait à établir une relation avec elle si on avait des questions plus privées après. T'es chanceuse. Moi j'ai eu le cour de FPS de secondaire 1 à 5, donné par le même prof d'éducation physique qui n'en n'avait rien à foutre, que ça lui tentait donc pas d'enseigner ça mais qui devait bien remplir son horraire. C'était une perte de temps majeure. Excepté pour les 2-3 fois par années que l'infirmière de l'école venait nous parler de sexualité, et de la fois où un policier est venu nous parler de drogues (avec des échantillons pour qu'on sache de quoi ça avait l'air!). Mais en gros, ce n'était vraiment pas si génial que ça. Toujours est-il que pour les cours d'éducation sexuelle à l'école c'est génial. Je pense que c'est super important. Les jeunes d'aujourd'hui ont accès à tellement d'information, et pas toute très fiable, sur le net. J'aime beaucoup mieux qu'ils reçoivent une éducation fiable à l'école et à la maison. L'un n'empêche pas l'autre. |
AnonymeInscrit le : |
Ça serait super si on avait un cour en 5ème-6ème année et tout le long du secondaire au sujet des relations amoureuses, des relations sexuelles, de protection et ITS, des drogues et alcool,etc.... adaptés au niveau MAIS il faudrait que ce soit une personne formée en ce sens et non pas le prof de maths qui doit en parler 15 minutes dans son cour...
L'éducation ne doit pas se limiter à une personne. Oui les parents ont selon moi un grand rôle à jouer. Ne pas en parler à la maison ne fera pas nécessairement de dommage, mais d'avoir un esprit ouvert avec nos enfants, de communiquer sans "gêne" c'est de permettre à notre enfant de nous poser des questions, de s'ouvrir à nous et ça devient donc une relation de confiance où on peut échanger et faire toute la prévention possible dans un esprit positif... |
velourInscrit le : |
Je trouve très bien qu'il remette ses cours là. Quand bien même que les parents en parle à leur enfants et qu'il complète les informations à l'école, qu'y a-t-il de mal là dedans. Et pour ceux que les parents ont de la difficulté à en parler... Les enfants/ado pouront recevoir l'informations. Personnes n'est pénaliser par les limites de chacun.
Une parenthèse: Pour les enfants qui ont vécu des abus sexuelles et qui gardent le secret car ils ont trop honte et se sentent trop coupable, c'est un bon moyens pour leur permettre de mettre les mots sur leur vécu et surtout lorsqu'ils vivent l'inceste. Je ne suis pas certaine que ceux là reçoivent l'information juste de la part des parents incestueux. Il n'ya rien de mal à informer les gens quelques soit l'âge qu'ils ont en autant que cela soit adapté à l'âge des enfants. |
saralexisInscrit le : |
Je n'ai pas lu l'article, mais je réagis à ce post en disant : BRAVO! Dans un monde idéal les enfants n'auraient pas de relations sexuelles avant un age avancé, ils seraient proprement éduqués par des parents qui savent de quoi ils parlent, qui sont à l'aise d'en discuter, avec qui les enfants aussi se sentent à l'aise d'en discuter, etc.
La réalité? Des enfants de 10-12 ans qui sont actifs sexuellement, des parents mal informés, des familles qui ne se parlent pas de ``ces choses-là``, etc. Alors je dis OUI à l'information AVANT qu'il soit trop tard, donc non pas donnée en secondaire 1 mais à partir de l'enfance (4eme année peut-être?) a un niveau adéquat pour l'age bien entendu. Mieux vaut prévenir que guérir comme on dit. |
CharloudelidouInscrit le : |
Tout ce que j'ai a dire c'est DIEU MERCI!
Dans un monde idéal les parents seraient capables de s'occuper de l'éducation sexuelle de leurs enfants, mais dans la réalité on voit bien que plusieurs sont dépassés et/ou incnapables de le faire et entre temps les MTS et les grossesses non-désirées sont en augmentation chez les jeunes. Et c'est nous tous en tant que société qui payons pour ca. |
tarzInscrit le : |
2e essais pour mettre le lien...
si vous lisez un peu les commentaires....vous verrez que la majorité et meme presque tous les commentaires sont contre http://martineau.blogue.canoe.ca/2010/12/14/sexe_101 |
Mireille3Inscrit le : |
c bien que ça revienne, il est vrai que les parent n'ont pas tous les compétence d,enseigner ça à la maison, oui c facile de faire de la prévention sur les mts mais si on parle de vraiment expliquer en détail chaque maladie, c plus complexe.
De plus, c fou comment c rendu au secondaire la sexualité, ça me fait peur pour plus tard En tk, moi je trouve ça vraiment bien si ça reviens |
AnonymeInscrit le : |
En secondaire 1, j'avais des cours qu'on appelait "FPS-Formation personnelle et sociale". On y discutait de tout, tout, tout ce qui concerne la vie personnelle et sociale des jeunes: alcool, drogues, amour, sexe, jugement moral, jugement social, etc. On en avait 1 heure par semaine en secondaire 1 à 3. En 4 et 5, les cours de moral reprenaient aussi certains concepts dans le même genre.
C'était gé-nial ! J'ai jamais compris pourquoi ça avait été retiré, ces cours-là. C'était donné par une éducatrice spécialisée/travailleuse sociale. C'était un moment pour poser toutes les questions imaginables qu'un ado peut se poser et ça aidait à établir une relation avec elle si on avait des questions plus privées après. On avait même eu des gens qui étaient venus faire des témoignages. Notre concierge d'ailleurs, ancien Hells et ancien toxicomane avait fait une présentation vraiment émouvante et tous les jeunes avaient les yeux et les oreilles grands ouverts. Ça avait apporté un bel éclairage sur sa situation et établi beaucoup de respect. En secondaire 5, on avait eu un jeune de Portage qui était venu nous raconter un peu sa vie aussi. Très intéressant !! C'est du vrai. C'est près de la réalité des jeunes. C'est ouvert et professionnel. Moi, je trouve ça vraiment chouette. Mes parents ont toujours été ouverts avec moi là-dessus, mais ils n'auraient jamais pu entrer autant dans le détail. Et parler à nos parents, c'est bien, mais c'est pas pareil. Souvent, on a peur du jugement, car ce sont des personnes trop près de nous, qui sont impliquées émotivement et qui sont en position d'autorité. Pouvoir discuter en plus avec une personne professionnelle et objective, ça peut faire toute la différence. Et on a beau dire que ça revient aux parents de le faire, c'est un sujet de santé et sécurité publique qui est tellement vaste et crucial. Un peu de soutien et d'encadrement supplémentaire, ça ne peut pas faire de tort. |