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Auteur | Message |
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ge123Inscrit le : |
Ma fille de 26 mois refuse de se réconcilier avec moi après un retrait. Elle se dépêche de quitter la chambre. J'ai entendu dire que cette étape était essentielle pour que la méthode soit efficace. Comment dois-je m'y prendre?
merci! |
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ge123Inscrit le : |
merci, mais comme tu dis, je fais déjà tout ça...
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alouetteInscrit le : |
Elle a peut-être besoin d'un peu plus de temps. Essaye d'évaluer quand elle est prête et d'y aller à ce moment-là. Tu peux aussi lui dire: je sais que tu es encore fâchée mais moi je ne le suis plus et quand tu ne seras plus fâchée, j'aimerais qu'on se fasse un beau calin.
Ce que tu pourrais faire aussi, mais sûrement que tu le fais déjà, c'est de miser sur les renforcements positifs. À chaque fois qu'elle a un bon comportement: qu'elle joue ou qu'elle écoute bien, tu le soulignes. |
ge123Inscrit le : |
c'est exactement ce que je fais à la première faute et souvent à la deuxième, c'est après, quand elle essaie de recommencer que que je fais un retrait en lui indiquant que ça suffit. As-tu quand même une idée pour l'amener à accepter le retour à la paix? Ce n'est pas tellement que je sois triste ou vexée, c'est surtout que je souhaite une bonne communication avec ma puce.
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alouetteInscrit le : |
oui j'avoue que ce n'est pas toujours évident de garder son calme.
Comme je l'ai dit plus haut. Le retrait sert surtout à faire reprendre ses esprits à l'enfant, ce que tu fais déjà. Tu l'utilises aussi pour l'empêcher de mordre ou de taper. Dans ce cas-ci, avant de placer l'enfant en retrait, j'essaierais autre chose. Un enfant qui mord ou qui tape a un message à passer dont il est incapable de dire en mots. Il faut essayer de montrer à l'enfant qu'on a compris son message ou du moins qu'on essaye de le comprendre. Quand elle mord, tu te baisses à son niveau en la regardant dans les yeux. Tu peux lui dire par exemple: je sais que tu es fâchée mais je ne veux pas que tu mordes. On dit la colère avec des mots: je suis fâchée. Le fait que tu montre à ta fille que tu comprends sa colère aura pour effet de la désamorcer. Petit à petit, elle comprendra qu'il y a une autre façon de l'exprimer qui est plus acceptable. Je suis sûre alors que ta fille t'en voudra moins longtemps que si tu l'avais mise en retrait tout de suite. |
ge123Inscrit le : |
je n'utilise le retrait qu'en cas de crise de larmes et de cris qui durent trop longtemps pour l'amener à se calmer et lorsqu'elle tape ou cherche à mordre, après avoir d'abord donné un avertissement ferme. Je le fais avec calme la plupart du temps mais parfois aussi avec impatience. J'essaie d'être le moins brutale possible.
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alouetteInscrit le : |
Je suis éducatrice et si je peux me permettre, j'aimerais te donner mon opinion sur les retraits. Je trouve qu'on abuse énormément de cette méthode. Je ne sais pas pour toi bien sûr mais je parle de façon générale.
La fessée a mauvaise presse, ce qui est très bien. Dans le temps de nos parents, on ne connaissais pas autre cbose mais heureusement les temps ont changé. Maintenant, c'est le retrait. Mais le retrait systématique n'est pas bon non plus. Plus souvent qu'autrement l'enfant le ressent comme une injustice. Il y a tellement d'autres façons d'intervenir avec un enfant, dépendant de l'âge, du caractère, du type de comportement qu'on veut changer. Dans un premier temps, ça serait le fun que tu racontes un peu dans quelles circonstances tu appliques le retrait. Quel est le comportement de ta fille que tu trouves dérangeant et qui nécessite un retrait? En l'absence de ses renseignements, si tu veux une réponse à ta question, ta fille ne comprend pas bien l'idée du retrait, sa colère est encore palpable. Et elle veut te faire sentir mal de l'avoir mise en punition. Elle réussit bien à ce qu'il me semble car tu as de la difficulté avec la distance qui se creuse entre vous à ce moment-là. Si on décide qu'un comportement mérite un retrait, il faut faire attention comment on l'applique. Ça doit se faire avec amour et indulgence. Le retrait donne une chance à l'enfant (et à l'adulte aussi) de respirer par le nez quand il est en colère. Une fois tout le monde calmé, là on se parle. Pas avant. |