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Quand l'on est supposé être heureuse

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em1986

Inscrit le :
09 sept. 2008

Posté le: 6 février 2017 09:12:38 EST  
Bonjour j'ai longuement hésité avant de publier ce contenu..la culpabilité, la honte me tenait en otage. Mais j'ai vraiment besoin de m'exprimer d'être écouté et surtout, possiblement comprise. J'ai 30 ans maman de 3 enfants. Mes 2 premières âgée de 11 et 9 ans sont issues d'un premier union et mon 3e enfant (un garçon de 2 an 1/2) avec mon conjoint actuel. Pour résumé de façon très expéditive notre style de vie familial : CAHOTIQUE! Ma plus jeune fille ( 9 ans ) à un comportement très opposant depuis je dirais toujours, tout est tout simplement plus compliqué avec elle. C'est un enfant exceptionnellement intelligente et mignonne mais ho mon dieu que la vie de parent en prend un coup! Oui nous avons été suivi pour cela Wink Bref depuis je dirais 1 an la vie est devenue invivable à la maison ( cela fait beaucoup plus longtemps que l'atmosphère est lourde) Mon conjoint n'arrive tout simplement plus à lui donner sa chance et je suis terrorisé à l'idée en fait qu'il et elle se déteste carrément! De ça nait de gros conflit depuis trop lontemps des déception et un immense sentiment de culpabilité car tout le monde est malheureux et moi je n'arrive pas a les protéger l'un de l'autre.(nous en avons parlé en long et en large) Ma filles est exaspérante et mon conjoint réagit à tout cela de façons très immature. Bref, j'ai toujours (depuis que je suis maman) essayé de tenir le fort et j'ai souvent connu des moments de fatigue et de découragement. Cependant, chaque fois, je me suis relevé avant de sombré. Mais cette fois c'est différent.


Il y a de cela plus de 3 mois je me sentais dangereusement plongé vers le burn out parental ou encore la dépression...tout ce que je sais que je n'allais vraiment plus. Je n'arrivais plus à m'encourager, à voir la vie comme je la voyais. Puis tout est devenu de plus en plus diffiçile de plus en plus démoralisant. Quand je ne pleurait pas je me fâchait de façon très démesuré. J'étais à un moment de ma vie ou je ne semblais rien contrôler. Je prenais alors des anxiolytiques depuis plus d'un an et demi pour un TAG dont je crois avoir toujours souffert mais dont j'en ignorais l'existance. Vous comprendrez donc que j'ai mené un lourd combat très mal armée jusque là Wink

Voilà qu'il à de ça environ 3 mois, j'ai appris être enceinte de mon 4e enfant. Vous vous douterez bien que cela n'était pas prévu..une petite leçon à tirer ici (une grosse). J'ai honte de vous dire que j'ai pleuré à cette nouvelle et non de joie. Si j'avais l'impression de ne rien contrôler la vie venait de rire de moi sur un méchant temps ouf! Je me sentais déjà à bout de souffle avec mes 3 enfants mon couple qui bat de l aile mon chien ma maison ma maman alzheimer qui moublie et ma garderie que je devais maintenant prendre soin d'un autre petit être humain. OUF!

Ensuite s'en suivit une série d'événement m'épuisant de plus en plus. D'abord j'ai pris la décision d,arrêter mes anxiolytiques puis que les études n'étaient pas concluantes je ne voulais pas mettre en danger la vie de mon bébé car maintenant qu'il était dans mon ventre j'en étais responsable! Je ne savais cependant absolument pas à quoi j'avais affaire ici me pensant au dessus de tout cela j'ai frappé tout un mur. Le sevrage a été terrible! j'ai passé la première semaine couché sur le planché froid à avoir la tête qui tourne des nausées des maux de tête et même un bruit de décharge électrique dans la tête, horrible! le sevrage à duré 2 grosses semaines en plus des maux de coeur et fatigue de debut de grossesse.

Ce 2 semaines ont finalement passées puis ce fut le temps des fêtes. le 25 décembre au soir je suis tombé malade, mon corps était affaiblit. Influenza qui m'a cloué au lit pour 2 semaines durant incapable de me bouger durant la 1 ere semaine. Le travail a repris toujours bien épuisée et j'ai fais une chute....commotion cérébrale qui m'achevée! Confusion, étourdissement et épuisement durant 2 semaines encore!

Maintenant je suis complètement exténué depuis des mois ça n'arrête pas j'essaie de m'en sortir mais je suis aveuglé je ne vois plus le bout! Je suis épuisée, découragé, déprimée et triste. Je ne vois plus les choses comme elles je le devrait j'ai du mal à faire les journée, heureusement je vais un peu mieux qu'il y a un mois mais je vais comme un robot à nouveau. j'arrive a faire mon ménage et mes journées avec énormément d'efforts. Je monte les escalier ou sors les poubelles et je suis exténuée c'est vraiment blasant. Je me sens si lâche!

Je me referme et m'isole j'ai tout le temps envie de dormir je n'ai même plus envie de passer du temps avec mes propres enfants je ne peux parfois (souvent) plus être une maman...c'est tellement triste et je me sens si coupable.

Voilà l'état d'âme d'une femme enceinte qui devrait pourtant être heureuse d'avoir la chance de donner la vie à nouveau..je sais que je vais le regretter Sad


Merci de m'avoir lu!    

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Adeline51

Inscrit le :
22 mars 2017

Posté le: 22 mars 2017 16:08:01 EDT  
Bonjour

Je suis nouvelle sur le forum et j'ai été très touchée par votre message. Moi même je ne suis pas tout le temps heureuse. Je m enerve démesurément et je m en veux beaucoup. J ai peur que mes enfants en souffrent mais je ne sais pas quoi faire.

Merci 

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em1986

Inscrit le :
09 sept. 2008

Posté le: 2 mars 2017 07:42:34 EST  
Bonjour et merci beaucoup pour vos messages! J'ai beaucoup tardé mais c'est fait j'ai vu mes 2 médecins hier. Arrêt de travail et prescription sous la main. Le médicament le plus sur et la dose la plus faible tout le monde m'a bien rassuré. Bien sur j'avoue ne pas encore avalé ce comprimé et ressentir encore un peu de culpabilité. J'essaie de me convaincre que c'est la bonne chose faire non seulement pour moi mais pour bébé également. Je débute également des rencontre avec la psychologue de mon CLSC de façon hebdomadaire et j'inscris mon garçons à la garderie. Je me sens donc en meilleure confiance et beaucoup mieux armé pour affronté cette tempête et ainsi pourvoir être moi même à nouveau! Je veux ressentir la joie de vivre et être présente pour mes enfants!  

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Mlle_Balquis

Inscrit le :
27 mars 2013

Posté le: 18 février 2017 06:34:15 EST  
Chère toi,
Je perçois tellement ta détresse dans ton message...
Je sais que ceci ne fera pas disparaître ta honte et ta peine mais crois-moi en te lisant on voit bien que tu as toutes les raisons d'être épuisée et tu n'as aucune honte à avoir.
Les autres t'ont donné de bons conseils: voir un médecin, ventiler ++++,.
Moi je te dis de ne surtout pas t'isoler. C'est bien que tu aies écrit, c'est une façon de partager. J'ai pensé aussi que tu pourrais peut-être faire appel à ton clsc pour recevoir l'aide d'une auxiliaire familiale? Elle viendrait quelques heures par semaine te donner un coup de main avec les tâches ménagères et les enfants. Je sais qu'on hésite souvent à faire appel à ce service mais ça en vaut la peine crois-moi!!
Je t'embrasse et te fais un gros câlin!! Garde courage. 

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maria295

Inscrit le :
15 févr. 2017

Posté le: 15 février 2017 10:03:41 EST  
Pense surtout au bébé, parce qu'il n'y a que toi seule qui est responsable de sa bonne santé. C'est pas évident et c'est très pesant ta situation, mais si tu as une petite lueur de courage pour t'encourager et d'avancer un peu, c'est là que tu dois faire appel aux filles. Parles, parles et parles avec elles, même si elles ne vont pas très bien comprendre, il faut évacuer (aux mots adaptés à leurs âges, bien sûr) et aussi, au papa. Je sais, lui aussi est peut-être fatigué et tout, mais demande-lui un bout de moment pour t'écouter un peu, ou pourquoi pas pour te cajoler.
Mais à ton stade, l'aide d'une autre personne est conseillée. Sinon, je donne +++++ pour que tu trouves un peu de moments de bonheur et de paix intérieure comme tu le souhaites. Bon courage! 

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Quito

Inscrit le :
01 nov. 2011

Posté le: 8 février 2017 10:13:55 EST  
Bonjour em1986,

As-tu un médecin de famille? Je crois qu'il serait sage de rencontrer quelqu'un pour discuter de tout ça et peut-être même envisager prendre une autre médication. Tu sembles au bout du rouleau et il ne faut pas que ça perdure, surtout avec le bébé qui s'en vient. Certains antidépresseurs peuvent être prescrit malgré une grossesse. Peut-être que ça te permettrait de remonter un peu la pente, juste assez pour reprendre le dessus et être en mesure de consulter un psychologue. Je crois sincèrement que ça serait bénéfique pour toi.

La vie n'est pas évidente par moment, mais il ne faut pas lâcher!
 

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