Les signatures forum sont temporairement désactivées.
Se connecter pour répondre
Auteur | Message |
---|---|
VigeouInscrit le : |
Bonjour à toutes,
J'ai envie de partager avec vous des textes que je trouve particulièrement beaux. Les voici. PUISQUE TU PARS Puisque l'ombre gagne Puisqu'il n'est pas de montagne Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli Puisqu'il faut apprendre A défaut de le comprendre A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il" Et puisque tu penses Comme une intime évidence Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire Puisque c'est ailleurs Qu'ira mieux battre ton c?ur Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir Puisque tu pars Que les vents te mènent Où d'autres âmes plus belles Sauront t'aimer mieux que nous puisque l'on ne peut t'aimer plus Que la vie t'apprenne Mais que tu restes le même Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu Garde cette chance Que nous t'envions en silence Cette force de penser que le plus beau reste à venir Et loin de nos villes Comme octobre l'est d'avril Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile Sans drame, sans larme Pauvres et dérisoires armes Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur Puisque ta maison Aujourd'hui c'est l'horizon Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir Mais pas trop tard Dans ton histoire Garde en mémoire Notre au revoir Puisque tu pars Dans ton histoire Garde en mémoire Notre au revoir Puisque tu pars T'aurais pu fermer, oublier toutes ces portes Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait J'aurai pu donner tant d'amour et tant de force Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez Pas assez, pas assez, pas assez Dans ton histoire (dans ton histoire) Garde en mémoire (garde en mémoire) Notre au revoir (notre au revoir) Puisque tu pars (puisque tu pars) Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1987 "Entre gris clair et gris foncé" CA N'ARRIVE QU'AUX AUTRES La petite bête jouait au jardin Et j'avais sa tête au creux de ma main Un oiseau de plus Un oiseau de moins Tu sais la différence, c'est le chagrin Il n'y a pas eu école ce matin Il n'y aura plus d'enfance au jardin Un oiseau de plus Un oiseau de moins tu sais la différence, c'est le chagrin La petit bête jouait au jardin C'était une fête comme tous les matins Un oiseau de toi Un oiseau de moi Venait ici manger dans notre main Ca n'arrive qu'aux autres Mais c'était le notre Tu sais la différence, c'est le chagrin... Michel Polnareff PLEURE Pleure Toutes les larmes de ton corps Et dors Tu n'es pas prêt encore Oui, pleure Le bonheur évanoui Et meurs Pour renaître à la vie Car aussi lourd le sommeil comme le soleil Aussi bas que l'on soit, on se relèvera Aussi dure est la vie, elle est belle aussi Car autant un C?ur est lourd Autant qu'il bat toujours Ton c?ur Nos paradis perdus Douceur A nos corps défendus On laisse Nos ivresses à la casse On plonge Pour refaire surface Car aussi lourd le sommeil comme le soleil Aussi bas que l'on soit, on se relèvera Aussi dure est la vie, elle est belle aussi Car autant un c?ur est lourd Autant qu'il bat toujours Oh, ouvre les yeux Oh, ouvre les yeux Et vois le temps après la pluie Tu vois, on se remet de tout Crois-moi, si l'amour est parti Dis-toi que l'amour est partout Paroles et musique : Zazie, Philippe Paradis, Jean-Pierre Pilot 2007 « Totem » LA BIENVENUE Tu t'es invitée Ne demande jamais pardon Quelle belle arrivée J'ai trouvé le temps long Et te voilà en face de moi Ca fait des mois que j'attends ça Voir ce regard indispensable Qui me connaît Qui m'aime quand même Mon Amour Bienvenue L'amour t'a portée Tu vas porter mon nom Je caresse un rêve Et j'y crois pour de bon Il nous en reste Et c'est tant mieux Du temps des gestes et des adieux Et ce regard indéchiffrable Qui me connaît Me veut du bien Mon Amour Bienvenue Calogero, extrait de l'album "3" NE RETIENS PAS TES LARMES Une histoire qui tombe à l'eau Quelques mots sur ton piano C'est fini C'est toute une vie qui s'assombrit Je l'ai vu dans ton regard J'ai senti ton désespoir A quoi bon Faire semblant d'y croire Ne retiens pas tes larmes Laisse aller ton chagrin C'et une page qui se tourne Et tu n'y peux rien Ne retiens pas tes larmes Pleurer ça fait du bien Si tu as de la peine Souviens toi que je t'aime Je ne serais jamais loin Tu t'accroches à ton passé Comme si tout s'était figé Aujourd'hui Il faut céder, abandonner La douleur qui s'installe Cette absence qui fait si mal N'aie pas peur Ecoute ton c?ur Ne retiens pas tes larmes Laisse aller ton chagrin C'est une page qui se tourne Et tu n'y peux rien Ne retiens pas tes larmes Pleurer ça fait du bien Si tu as de la peine N'oublie pas que je t'aime Je ne serais jamais loin... Amel Bent MA REVOLUTION Ma révolution porte ton nom Ma révolution n'a qu'une seule façon De tourner le monde De le changer Pour toi je ne cesserai jamais de marcher Ma révolution porte ton nom J'étais à peu près Je suis exactement La femme que j'espérais Le c?ur enfin vivant Pour toi j'ai soulevé Un amour de géant J'ai fait ma guerre Marqué la terre Je me suis battue En ton nom j'ai crié Sur les toits ma venue Ma raison d'exister Je t'aurais voulu Depuis tellement d'années Que le temps vienne Je serais tiennE La nuit mon amour Je te rêve à côté A côté de moi Pour au moins l'éternité Que ta vie me parcourt Mais je rêve éveillée Je suis aux anges A toi mon ange Jenifer LONGTEMPS Longtemps j'ai promené Mon c?ur et sa blessure Au long du long, si long chemin Que sont les jours de deuil. Longtemps j'ai bercé ma douleur Cet enfant arraché, Cet enfant invisible, Lové, tel un f?tus au plus creux de mon être Aux vagues de la place. Longtemps j'ai caché mes sanglots Comme une chose honteuse Dans les bruits de la ville Longtemps, longtemps. Sur la pointe des pieds, Discret comme un voleur Timidement, il revient. Il est revenu, il est là, Le vieux rire qui libère. Je lisse mon visage aux caresses du vent, Et je lave mon âme Aux chansons de la vie. Je goûte sur mes lèvres Le sel des embruns Et le sel est si bon. Et puis, j'ouvre les mains, Moi qui ne savais plus, Moi qui ne voulais plus, Je les emplis de sable Et il me semble beau Comme au premier matin Même si je n'oublie rien Et garde en mon c?ur toutes choses. Anonyme LA PETITE PLANTE Un jour le Grand Jardinier me confia Une plante d'une qualité très rare, et très belle ; Je reviendrai la chercher, dit-il en souriant ; Soigne-la bien, en la gardant pour moi. J'en ai pris soin, et la plante a grandi, Elle a donné une fleur aux couleurs rayonnantes, Belle et fraîche, comme l'aurore au printemps. Mon âme était radieuse, mon bonheur sans égal. De toutes mes fleurs, elle était la plus glorieuse, Son parfum, son aspect étaient merveilleux; J'aurais voulu la garder, tant mon c?ur s'y était attaché Pourtant, je savais qu'Il reviendrait la chercher. Et voici, Il est venu un jour me demander La jolie plante qu'Il m'avait prêtée... Je tremblais ! Mais c'est vrai qu'Il m'avait dit Qu'un jour Il reviendrait pour me la réclamer. "C'est parfait", dit-Il en respirant son parfum Alors, en se penchant, Il a parlé doucement : "Si elle reste dans ce sol, elle va perdre sa splendeur, Je veux la transplanter dans mon jardin Là-haut". Avec tendresse, il la prit et s'envola Pour la planter Là-haut où les fleurs ne se fanent pas : Et un jour futur, dans ce Jardin de Gloire, Je la retrouverai épanouie, et elle sera mienne. Poète anonyme, traduit de l'anglais par Mme J.C de FERRIÈRES. TU PEUX PARTIR Tu peux partir Tu resteras toujours présent dans ma vie avec tout ce que tu m'as donné, enseigné, témoigné... L'avenir a le pouvoir de nous éloigner physiquement, mais il n'a pas la force de me priver de ce que j'ai reçu de toi. Peut-être m'obligera-t-il à t'apprivoiser dans une nouvelle présence, mais jamais il ne m'interdira de me réjouir de ce que je conserve de nous. Rien, non rien ne peut altérer ce que nous avons vécu de beau ensemble. Les relations sont comme des rêves: elles meurent seulement le jour où on les abandonne. Tu es parti, mais tu habites ce que je suis devenue... Et je garde au fond de mon c?ur l'espérance de tes bras dans notre ultime rencontre. Anonyme JE VOUS EN PRIE Je vous en prie, ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter, Je ne le surmonterai jamais. Je vous en prie, ne me dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant, Il n'est pas ici auprès de moi. Je vous en prie, ne me dites pas qu'il ne souffre plus, Je n'ai toujours pas accepté qu'il ait dû souffrir. Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens, A moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant. Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir, Le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarrasser. Je vous en prie, ne me dites pas "Au moins vous l'avez eu pendant tel nombre d'années", Selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ? Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu n'inflige pas plus que ce que l'homme peut supporter. Je vous en prie, dites-moi simplement que vous êtes désolés. Je vous en prie, dites-moi simplement que vous vous souvenez de mon enfant, si vous vous rappelez de lui. Je vous en prie, laissez-moi simplement parler de mon enfant. Je vous en prie, mentionnez le nom de mon enfant. Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer. Rita Moran. T'ES BEAU T'es beau, T'es beau parce que t'es courageux, De regarder dans le fond des yeux, Celui qui te défie d'être heureux. T'es beau, T'es beau comme un cri silencieux, Vaillant comme un métal précieux, Qui se bat pour guérir de ses bleus. C'est comme une rengaine, Quelques notes en peine, Qui forcent mon coeur, Qui forcent ma joie, Quand je pense a toi, A présent. J'ai beau, J'ai beau me dire qu'au fond c'est mieux, Même si c'est encore douloureux, Je n'ai pas de recoin silencieux. C'est beau, C'est beau parce que c'est orageux, Avec ce temps je connais peu, Les mots qui traînent au coin de mes yeux. C'est comme une rengaine, Quelques notes en peine, Qui forcent mon coeur, Qui forcent ma joie Quand je pense à toi, Toi qui sors de scène, Sans armes et sans haine, J'ai peur d'oublier, J'ai peur d'accepter, J'ai peur des vivants, A présent. T'es beau... Pauline Croze Dis-moi pourquoi Ou bien pour qui, dis... Pour quel faux-pas Pour quelle folie Tu es parti Dis-moi ce que j'ai fait Ou j'ai pas fait Pourquoi j'ai mal Ca m'est bien égal De prendre un nouveau chemin Ca m'est bien égal De changer de vie demain Dis-moi que c'est rien Dis-moi je te reviens Dis-moi comment Vivre sans toi, dis... Par quel talent Par quelle magie Vivre sans vie Comment défaire Comment refaire Pourquoi j'ai mal Ca m'est bien égal De prendre un nouveau chemin Ca m'est bien égal De changer de vie demain Dis-moi que c'est rien Dis-moi je te reviens J'ai mon âme à genoux et mon c?ur en dessous Je t'attends en silence et j'apprends l'absence On ne choisit pas, non, son enfer... Ni ses fers. Dis-moi je reviens, c'est rien... Je reviens... Je reviens, c'est rien Christophe Willem Et j'ai suivi le vol d'un ange Il m'a emmené jusqu'à toi Un battement de cil Et tu es là La nuit plus rien ne nous dérange La raison est un fil de soie On la sent plus fragile C'est bien comme ça Mais dis-moi... {Refrain:} Toi, est-ce que tu rêves encore ? Toi, est-ce que tu vas toujours caresser le ciel ? Toi, est-ce que tu cherches encore ? Toi, est-ce que tu veux toujours effleurer le soleil ? Et j'ai suivi le vol d'un ange Comme un voyage au fond de moi Juste en fermant les yeux Et tu es là La nuit à ce pouvoir étrange De nous faire aller jusque là Où même les oiseaux N'arrivent pas {au Refrain} On frôlait l'océan Est-ce que tu te rappelles ? On partait droit devant On rêvait De voler là-bas A l'autre bout du ciel, à l'autre bout du ciel {au Refrain} Et j'ai suivi le vol d'un ange Il m'a emmené jusqu'à toi Un battement de cil Et tu es là Céline Dion QUELQUES MOTS D'AMOUR Quelques mots d'amour, en souvenir de toi envolée pour toujours vers le ciel étoilé Quelques mots d'amour, en souvenir de toi et d'un bisou tout doux sur ta joue déposé Noëlle PLUS HAUT QUE LES ETOILES Elle m'a pris la main, doucement dans mon sommeil. Je la sentais à peine, juste une caresse, un souffle plein de tendresse... Elle m'a dit "viens, suis moi, n'ais plus peur pour moi ? vois où je vis, où je suis bien, là entourée de copains"... Elle m'a emmenée dans son pays, monde féérique plein de magie. Je sais qu'elle y est bien. Et mon c?ur est plus léger de l'avoir visitée... Quoi qu'il arrive, et quoi qu'il advienne, tu as été, et tu seras ma fille pour l'éternité... Je t'aime plus haut que les étoiles... Annabelle pour Daria DARIA MA FILLE Il est des mots qui se taisent... Il est des douleurs qui crient en silence... Il est des malheurs qui changent la vie... Il est des douceurs qu'on oublie... Ma fille, mon aimée... Un jour, tu m'as quittée... Pas de mots d'excuse, juste un baiser. Il est des anges au ciel ou ailleurs... Il est des caresses si infimes qu'on ne peut que les rêver... Daria, ma fille, Chaque nuit, je sais que tu es là, Que tu veilles sur moi... Que tu murmures à mes oreilles les douces paroles d'un rêve... Et dans mes pleurs, mes cris et mes douleurs je vois la lumière de ton c?ur et je te dis, je t'aime pour toujours, à jamais, aussi loin que je vivrai... Annabelle GABRIELLE Mon ange, ma douceur, Ma joie, ma tristesse, Mon bonheur, mon malheur, Ma force, ma faiblesse. Bref, mon enfant, ma fille, la première, l'inoubliable, l'incomparable. Je t'aime tant qu'aucun mot ne peut décrire ce sentiment si fort qui m'envahit. Je t'aime tant que je pourrai gravir une montagne pour être plus près de toi. Je t'aime tant que j'ai voulu te rejoindre mais finalement suis restée pour te faire exister. Je t'aime tant que tu es gravée dans mon c?ur et sur mon corps à jamais. Tu me donnes la force d'avancer, de me battre, d'apprécier chaque instant de vie Tu me donnes la force d'aimer encore plus fort ceux que j'aime et de ne plus m'embêter avec les autres. Tu existes car tu es ma fille et j'existe car je suis ta maman. Tu fais partie de moi et j'ai besoin de toi. Pas un jour ne passe sans que je pense à toi. Pas une nuit ne passe sans que je regarde les étoiles et souris. Tu m'as déjà fait des clins d'?il et je t'en remercie. J'aime penser que tu vas bien et que tu es heureuse. J'aime penser que tu me protèges. N'est-ce pas ton rôle ? Tu veilles sur moi alors que c'est moi qui devrais le faire. Je ne crois pas que tu m'en veuilles, en tout cas j'aime penser cela. Alors, ma fille je n'ai que deux choses à te dire : Je t'aime et Merci. Ta maman qui t'aime, Christine TU VIS Tu vis... dans le fond de mes yeux, Couleur de l'océan, Couleur des cieux, Couleur de firmament... Tu vois à travers moi. Tu vis dans mon âme, dans la chaleur de mon c?ur. Tu vis dans mes larmes, et dans toute ma douceur. Tu vis à travers moi. Tu vis dans ma voix, quand je chante pour toi, tu vis dans ces mots, que j'écris pour toi... Tu parles à travers moi. Tu vis, simplement, chaque jour, dans cet immense amour, que j'ai pour toi ma fille. Je t'aime à l'infini... Annabelle TOI LE FRERE QUE JE N'AI JAMAIS EU Toi le frère que je n'ai jamais eu Sais-tu si tu avais vécu Ce que nous aurions fait ensemble Un an après moi, tu serais né Alors on n'se s'rait plus quittés Comme des amis qui se ressemblent On aurait appris l'argot par c?ur J'aurais été ton professeur A mon école buissonnière Sur qu'un jour on se serait battu Pour peu qu'alors on ait connu Ensemble la même première {Refrain:} Mais tu n'es pas là A qui la faute ? Pas à mon père Pas à ma mère Tu aurais pu chanter cela Toi le frère que je n'ai jamais eu Si tu savais ce que j'ai bu De mes chagrins en solitaire Si tu m'avais pas fait faux bond Tu aurais fini mes chansons Je t'aurais appris à en faire Si la vie s'était comportée mieux Elle aurait divisé en deux Les paires de gants, les paires de claques Elle aurait sûrement partagé Les mots d'amour et les pavés Les filles et les coups de matraque {Refrain} Toi le frère que je n'aurai jamais Je suis moins seul de t'avoir fait Pour un instant, pour une fille Je t'ai dérangé, tu me pardonnes Ici quand tout vous abandonne On se fabrique une famille Maxime Le Forestier LA COULEUR DE TES YEUX... Je ne verrai jamais la couleur de tes yeux et ça me fera mal jusque dans mes vieux jours Je n'entendrai jamais ton rire malicieux et je resterai triste malgré les mots d'amour La vie continuera, et tu n'en seras pas mais au fond de mon c?ur tu vivras avec moi... Mon enfant, mon petit, le fruit de mes entrailles tu as dit non à la vie. Mon trésor, mon regret, la plus belle des semailles tu es parti sans bruit... Tu resteras seulement un très doux souvenir un peu comme une chaleur au fond de ma vieillesse Ton petit corps si frêle que j'ai laissé mourir Pourquoi faut-il que Dieu inflige tant de tristesse Ta joue contre la mienne lors de ton grand départ me brûle comme une empreinte lorsque descend le soir... Mon enfant, mon petit, le fruits de mes entrailles tu as dit non à la vie. Mon trésor, mon regret, la plus belle des semailles tu es parti sans bruit... Nous restons là sans toi mais avec tant d'envies unis devant les hommes pour conjurer le sort Nous t'avons fait grand frère mais tu restes petit une mère et un père pour deux princesses en or et qui demain, plus tard, nous demanderons pourquoi Pourquoi sous le sapin manque un présent pour toi... Mon enfant, mon petit, le fruit de mes entrailles tu as dit non à la vie. Mon trésor, mon regret, la plus belle des semailles tu es parti sans bruit... un jour viendra sans doute où nous nous reverrons je serai sûrement vieille, mais tu t'en ficheras nous aurons pour toujours nos voix à l'unisson les remords, les questions enfin tout s'arrêtera Mon c?ur ne battra plus mais brûlera d'aimer tout ce qu'on n'a pas eu d'instants d'éternité... Mon enfant, mon petit, le fruit de mes entrailles tu as dit non à la vie. Mon trésor, mon regret, la plus belle des semailles tu es parti sans bruit... Mamanours septembre 99 En mémoire de Guillaume ( 20 08 99) DORS MON ENFANT Dors dans les bras du vent, Mon enfant... Dors doucement... Je veillerai sur ton sommeil, Même s'il est éternel. Rien ne viendra te déranger, sauf la douceur de mes baisers... Dors dans les bras du vent, Mon enfant... Dors doucement... Annabelle pour Daria QUE ME RESTE-T-IL ? Que me reste-t-il de toi, mon enfant, mon amour? Une mèche de tes cheveux que je t'ai chipée, pour te garder un peu, nous t'avons tant aimé. Ton bracelet de naissance caressé, embrassé, pour combler ton absence, et quelques papiers. Quelques photos de toi, quelques photos de nous et ces milliers de pourquoi... Pourquoi toi et pourquoi nous? Que me reste-t-il de toi, mon enfant, mon amour? Une blessure intense, un chagrin immense, et c'est à peu près tout... Qu'avec lenteur le temps apaise notre douleur pour ne garder de toi que le meilleur Noëlle NULLE PART AILLEURS QUE PARTOUT Nulle part ailleurs que partout "Toi la présence dans l'absence Toi la parole dans le silence Je ne te trouve nulle part Nulle part ailleurs que partout Tu es la saveur et le sens De ce qui jamais ne finit Dans les moments de soif intense Tu m'as abreuvée d'infini Mon bonheur d'être, ma source vive Le beau poème de mes jours Je te rejoins sur l'autre rive Là où patiente ton amour Je t'ai rêvée de part en part Dans des instants de rien du tout Je ne te trouve nulle part Nulle part ailleurs...que partout. Tu donnes sens à mon existence Je ne peux oublier ce jour Où frôlée d'un amour immense Je t'ai sentie là tout autour Comme le doux murmure du vent Fredonne une chanson de ciel Rien ne paraît plus comme avant Je ne vis plus que d'essentiel Mon bonheur d'être, ma source vive Le baume à mes peines d'avant Tu ensoleilles ce qui m'arrive Autour de moi et au-dedans Je t'ai rêvée de part en part Dans des instants de rien du tout Je ne te trouve nulle part Nulle part ailleurs...que partout. Longtemps c'est vrai je t'ai cherchée Sans voir que tu étais toujours Tout près de moi, à peine cachée Dans les recoins de mon amour. Toi la présence dans l'absence Toi la parole dans le silence Je ne t'ai trouvée nulle part... Nulle part ailleurs...que partout". Fabienne Marsaudon, extrait du cd "La petite musique de Jade" ( pour info: http://www.fabienne-marsaudon.com/new/CIjade.html ) TU ME MANQUES... Au creux de moi au creux de mes bras... Au creux de mon amour au creux de mes toujours... Tu me manques. Au bout de mes doigts au bout de ma voix... Au bout de la joie au bout de moi... Tu me manques... Dans le son de tes pas dans le son de ta voix... Dans l'ombre que tu n'as pas dans l'ombre de toi... Tu me manques... Dans les jours de joie jusqu'au jour des rois? dans les jours tristesse dans les jours tendresse... Tu me manques... Dans le temps du temps dans le temps du vent... dans moi, dans toi dans ce que tu n'es pas... TU ME MANQUES... Annabelle Maman J'entends au-dessus de moi dans les cieux Les anges qui murmurent entre eux Ils ne peuvent trouver de mot d'amour plus grand Que celui-ci : Maman Edgar Poe VA MON ANGE Va mon petit ange, déplie tes douces ailes. Puisque la vie ici te quitte, envole-toi vers le grand ciel, et tant pis si mes yeux me piquent. Tu as bien assez souffert ici-bas, envole-toi vers l'au-delà. Même si cette douloureuse absence restera pour moi ici souffrance. Tu seras toujours au fond de moi, dans le creux de mon c?ur tu dormiras, et dans mes heures de grand combat ta douce présence me réchauffera. Va mon petit ange, va ne te retiens pas pour moi. Je resterai debout, ne t'inquiète pas je garderai pour que rien ne change le bonheur en moi d'avoir ici-bas rencontré un ange .... Et dans mon c?ur à jamais et pour toujours je saurai ce que signifie le mot AMOUR ... Anonyme De ce temps là, je n'entends plus ma voix De ce temps là, je ne guide plus mes pas De ce temps là, je sais que je vais mais ne marche pas... Sans aucun repos, j'avance puisqu'il le faut De là haut Peux-tu me dire si les mots sont plus beaux? Peux-tu me dire si l'air est aussi chaud ? Est-ce que tu le sens, est-ce que tu m'entends? Désormais, s'il fait un peu plus frais Ce n'est pas que le temps soit mauvais Mais il est vrai que je me perds dans ce monde imparfait Ni meilleur, ni plus laid, mais juste un pâle reflet De là-haut Peux-tu me dire si les mots sont plus beaux? Peux-tu me dire si l'air est aussi chaud ? Est-ce que tu le sens, est-ce que tu entends ? Tous mes mots? Peux-tu me dire si leur sens est plus beau? Peux-tu me dire si leur souffle est plus chaud? Et s'ils te réconfortent, là où ils t'emportent. Je ne rêve qu'en noir et blanc Mes souvenirs se mêlent de sang Et pourtant, je me lève pour faire semblant De vivre comme un vivant. De là haut Peux-tu me dire si les mots sont plus beaux? Peux-tu me dire si l'air est aussi chaud ? Est-ce que tu le sens, est-ce que tu entends? Tous mes mots? Peux-tu me dire si leur sens est plus beau? Peux-tu me dire si leur souffle est plus chaud? S'ils te réconfortent, là où ils t'emportent. De là haut, est-ce que tu le sens, est-ce que tu m'entends? De là-haut... Thierry Amiel Il existe un paradis quelque part Un monde à l'abri du monde Où il ne pleut jamais dans les regards Où il n'y a jamais de voix qui gronde Un monde à part que je trouverai Peut-être à force d'en rêver Une belle histoire que je raconterai A mes enfants, à l'heure de les border Il existe un paradis quelque part Un monde à l'abri de l'âge Un lieu béni où plus rien ne sépare Les jeunes fous et les vieux sages Un monde à part que je forgerai A force de l'imaginer Une belle histoire que je ferai durer Pendant d'éternelles éternités Il existe un paradis et je veux t'y voir Avec tes cheveux d'ébène et ton sourire d'ivoire Je serais musicienne et je jouerais sur toi Tu serais un poème en chantier sous mes doigts Il existe un paradis quelque part Un monde à l'abri du temps Où la fatigue ne vient pas le soir Séparer les vieux amants Un monde à part que je trouverai Peut-être à force d'en rêver Une belle histoire où je plongerais Tête première et les yeux fermés Il existe un paradis, et tu m'y attends Tu me trouveras jolie, tu me diras comment On fait des moutons blancs avec des nuages gris On fait de bons enfants avec nos restants de vie Un éden à l'abri des moqueries, des jugements Il n'y aura rien d'interdit il n'y aura rien de gênant Tu me diras je t'aime et je ferai comme toi Tu seras un poème en chantier sous mes doigts Il existe un paradis quelque part Quelque part dans mon cerveau Si tu venais faire un tour dans mon espoir Tu verrais comme on est beau Il existe un paradis et je veux t'y voir Avec tes cheveux d'ébène et ton sourire d'ivoire Je serais musicienne et je jouerais sur toi Tu serais un poème en chantier sous mes doigts Il existe un paradis comme dans les romans Où tu serais gentil, où tu serais charmant Il existe un paradis mais c'est un secret T'en fait partie mais tu ne le saura jamais Il existe un paradis quelque part Lynda Lemay J'T'AI PAS ENTENDU J'avais déjà gonflé mes seins Pour ta p't'ite bouche à nourrir Moi j'étais sûre que t'étais bien Qu't'avais pas envie d'partir J'avais déjà gonflé mon corp Pour qu't'aies pas d'mal à grandir Moi j'étais sure que t'étais fort j't'ai pas entendu mourir Moi j'étais sûre que mes enfants N'auraient ni faim, ni mal, ni froid Même pas l'temps de crier "maman" Que j'les aurais eu dans mes bras Je sais même pas si t'as eu peur J't'ai laissé tout seul souffrir Est-ce que c'est parce que j'ai pas d'coeur Qu'j'tai pas entendu mourir Lynda Lemay LE COURAGE D'ETRE SOI Il est venu au monde et je l'ai perdu avant même de le rencontrer, s'est lamenté cette femme. Je n'ai pas su lui répondre, à cette époque, ce que j'ai découvert depuis et que je sais aujourd'hui. Que certains bébés, certains enfants se "donnent la liberté" d'apparaître, de seulement apparaître dans la vie, pour insuffler l'envie à l'un de leurs parents de naître enfin ou d'accéder à plus de vie dans leur existence. Certains enfants sont de passage pour montrer à l'un ou à l'autre de leurs géniteurs un chemin, pour témoigner d'un choix de vie à faire. Certains enfants, par leur mort subite, invitent... leurs parents à oser un changement qu'ils n'avaient pu envisager jusqu'alors. Certains enfants ont ce pouvoir de dire par leur présence furtive et fugitive et leur disparition brutale : "Ose ta vie, toi seul la vivra" Nous pouvons ainsi écouter et entendre le message secret envoyé par ces enfants dont la présence éphémère nous blesse à jamais si nous restons sourds à leur message d'espoir et d'amour. Jacques SALOME Gros bisous à vous. Tendres pensées pour vos anges. Edwige |
|
|
mélan25Inscrit le : |
très beau texte
salut a tous les mamans j'ai trouvé un beau texte que je veux partager avec les mamans qui ont perdu leurs bébé le voici: Je vous en prie, ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter, je ne le surmonterai jamais. Je vous en prie, ne me dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant, il n'est pas ici auprès de moi. Je vous en prie, ne me dites pas qu'il ne souffre plus, je n'ai jamais accepté qu'il ait dût souffir. Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens, à moins que vous ayez aussi perdu un enfant. Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir, le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarasser. Je vous en prie, ne me dites pas "au moins vous l'avez eu pendant tant de temps". Selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ? Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu n'infliges pas plus que ce que l'homme peut supporter. Je vous en prie, dites-moi simplement que vous êtes désolés. Je vous en prie, dites-moi simplement que vous vous souvenez de mon enfant, si vous vous rappelez de lui. Je vous en prie, laissez-moi simplement parler de mon enfant. Je vous en prie, mentionnez le nom de mon enfant. Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer. je crois que c'est vraiment ce qu'on ressens quand on a des commentaires des gens pour essayer de nous encourager, rien peut nous remonter le morale, on a perdu notre bébé et personne ne peut nous comprendre a part les mamans qui ont vécu le deuil de leurs bébé, tant voulu. bon courage les filles, on est dans le même bateau mélan xxx |

Le premier examen dentaire
Activités de la semaine
