Plus envie d'accoucher...

Félicitations Coquillette,

je suis très contente pour toi. C'est vraiment une belle histoire. Je comprend tellement bien qu'on puisse avoir envie de renouveler l'expérience quand on a vécu quelque chose d'aussi beau. Ton histoire me fait rêver, que de souvenirs.

Beaucoup de bonheur à toute ta famille.

 

Félicitations coquillette, c'est tout un accouchement que tu as eu. C'est spéciale comment les choses arrivent parfois. Je suis contente que tu es vécu tout cet accouchement positivement avec la grande aide de ton conjoint. Chaque accouchement nous apprend un peu plus sur nous, sur nos forces insoupçonnées. Alors encore une fois: Félicitations pour votre familles. 

L'histoire de mon accouchement...
Je te réponds aujourd'hui Sarah-Rose parce que mon accouchement à au lieu hier justement!
Et sincèrement, il n'aurait pas été si merveilleux si je n'avais eu les précieux conseils et anecdotes de neo, velour et mamyrose... Je tiens à la dire! Et je suis contente que mon appel à l'aide puisse en aider d'autres...
Enfin entrons dans le vif du sujet: mon accouchement...

Je tiens a préciser que mon état d'esprit est rester centré sur mon bébé et sa venu au monde qui a toujours été pour moi source de joie, grâce a mon chum j'ai réussi a focaliser la dessus tout au long du travail... Mais surtout je tiens a remercier sans fin mon amoureux qui s'est montrer vraiment plus qu'à la hauteur de la situation!
Les contractions ont commencé à se faire plus intense vers 21 heures mercredi soir mais encore très espacé et irrégulière alors je ne m'en souciait guère. À minuit, les contractions se font plus rapproché alors je ne suis plus capable de dormir, je vais m'assoir au salon mais, je ne veux pas m'alarmer pour rien alors je reste seule. À 2h je réveille mon conjoint et je vais prendre un bain, serait-ce possible? est-ce que c'est vraiment LE bon moment? Ce serait trop beau car c'est le dernier jour de travail de ma sage-femme avant ses vacances et elle est de garde en plus! Je prend un bain chaud, les contractions ne diminue pas, elle sont au 5 min maintenant. Vers 4h mon conjoint et moi nous rendons à la maison des naissances rejoindre ma sage-femme,youpi! Mais youpi de courte durée, le travail avance mal, 2cm d'ouverture et 70% effacée, les contractions s'espacent mais ne diminuent pas en intensité au fur et à mesure que le soleil se lève... Mon conjoint me soutien, il est tellement bon, il me dit qu'il m'aime, que j'ai la force de tout affronter et qu'il est fière de moi. Mais à 8h il faut se rendre a l'évidence: la latence est revenue, peut-être accoucherai-je la nuit prochaine, ma sage-femme dit que ça arrive couramment chez certaines femmes qui ont une longue latence... 8h30 retour à la maison, je ne suis pas trop étonnée mais déçue (ma sage-femme tombe en vacances à 16h...)et surtout j'ai peur... Peur parce que je ne réussi pas a manger et à peine a boire, je vomit tout a cause de la violence des contractions, j'aimerais bien me reposer mais je suis a peine capable de somnoler entre les contractions qui sont au 5 à 10 minutes encore: comment vais-je faire jusqu'à la nuit prochaine?!? À ce moment, je souhaite que le travail arrête et recommence plus tard d'un côté... mais de l'autre j'ai tellement hâte de voir mon bébé! Vers 10h30 je suis au plus bas, je vais prendre un bain question de me relaxer un peu, puis en sortant vers 11h30 les contractions me font violemment mal au dos, mon conjoints consulte notre sage-femme au téléphone, le bébé est sans doute en postérieur (dos contre dos, une position douloureuse pour l'accouchement...une affaire de plus!) elle me recommande de me coucher du côté gauche, presque sur le ventre, la jambe gauche pliée et soutenue d'un oreiller, j'ai un mal atroce au dos mais je tiens bon grâce a mon conjoint et au point de pression qu'il me fait au dos, il y met toute sa force! Vers 12h25 je me relève, ça va mieux et je commence a ressentir une forte pression... 12h40 ça urge je crois! Nous nous rendons à la maison des naissances qui est heureusement a 5 minutes de chez moi! Nous nous rendons a notre chambre qui avait été réservée pour nous et ou nous avions laissé nos choses. Je suis a 8cm+ et complètement effacé, mais elle n'aurait as eu besoin de le dire je sentais déjà les poussés se rapprochés!! Mon chum à été a sont meilleur a ce moment là. Il me rappelait sans cesse que nous travaillions à 3 pour voir arriver notre bébé et qu'il m'aimait et que je faisais bien cela et bien sur il me faisait des points de pression dans le dos qui m'ont tant aidé a supporter la douleur. Puis en 4 poussée Morgane est née a 13h36. C'est mon copain qui l'a accueilli.
J'ai été chanceuse, tout s'est bien passé en fin de compte, j'ai accouché avec ma sage-femme, mais comme elle l'a si bien dit elle-même, moi et mon chum formions une si belle équipe que nous l'avons accoucher nous -même cette enfant!
Mais avant de réussir ce si belle exploit j'avais besoin de faire le ménage dans ma tête et dans mon c?ur, d'en parler avec mon conjoint et de définir avec lui se dont nous avions réellement besoins... et ça à très bien marcher...

Voilà ma belle histoire et il y en aura d'autre parce que maintenant, après cette expérience, j'ai juste envie de renouveler au plus vite!!! 

Bonjour coquillette,

je suis contente que mon message t'ait rassuré. Tu sais, même si on est accompagnante, nous aussi nous devons être accompagnée. C'est bien beau le théorique mais les sentiments et le ressentis c'est tout autre chose. On a nous aussi besoin d'être soutenu, écouté, rassuré. Nos propres sentiments viennent parfois nous ébranler. C'est humain et en aucun cas, le fait d'avoir de la difficulté à affronter "ton" accouchement est négatif par rapport aux accompagnements que tu feras. Au contraire, tu pourras mieux comprendre une femme qui vivra les mêmes choses que toi et tu sauras encore mieux l'accompagner dans ce qu'elle vit.

Peut importe la façon dont on porte et met au monde nos enfants, ça fait en sorte que la vie nous apprend beaucoup. Et c'est exactement ces apprentissages qui feront de toi une bonne accompagnante. Trop souvent, les gens croient qu'être une bonne accompagnante réside seulement dans la façon dont une femme donne naissance. "Elle a eu un accouchement parfait, elle doit savoir". Pareil pour les marraines d'allaitement qui n'ont eu que des expériences positives et qui ne comprennent pas que d'autres femmes puissent avoir rencontré des problèmes difficles à résoudre, voir impossible.

J'ai accouché de mes 4 premiers de façon naturel. Je ne comprenais pas pourquoi plusieurs femmes voulaient l'épidurale, l'exigeait, en fait. Et puis, mon 4e accouchement a été très difficile et traumatisant. Je ne voulais plus d'enfant seulement à cause de cela. Quelques temps plus tard, le désir d'enfant est revenu mais avec cette peur incontrôlable d'accoucher. Je ne voulais même pas penser à l'accouchement qui s'en venait, je voulais me réveiller et avoir mon bébé dans les bras. J'étais devenu accompagnante à ce moment et j'étais de celle qui n'avais jamais voulu, ni même pensé à l'épidurale. Et puis à l'accouchement, ma peur est resté. Je n'ai pas réussi à aimer mon travail. Je refusais d'avoir encore mal, je n'avais plus aucune tolérance donc j'ai demandé à être transféré à l'hôpital (j'accouchais en maison de naissance) pour avoir l'épidurale. Oui, j'ai eu l'épidurale, est-ce que regrette ? Absolument pas. C'est vraiment ça que ça me prenais pour faire la paix avec la douleur. À mon 6e, je ne savais pas trop comment ça allait se passer dans ma tête et puis, j'ai consulté plusieurs amies dont plusieurs accompagnantes pour qu'elles puissent m'aider à bien vivre mon accouchement. Mon chum très présent le jour J, et j'ai eu le plus bel accouchement en douceur que j'avais vécu jusqu'à maintenant.

Alors, fais-toi confiance, tu as ce qu'il faut pour faire les bons choix pour toi. Porter et donner naissance peut importe comment c'est vécu n'ont rien à voir avec le fait d'être une bonne personne, une bonne maman, une bonne accompagnante. Par contre, la façon de vivre dans son coeur, ces événements, eux, feront de toi une femme heureuse et comblée. C'est tout ce qui compte.

Au plaisir de te relire à nouveau ! 

Bonjour Coquillette,

je te comprend tellement lorsque tu parle de "deuil" de ne pas avoir la sage-femme que tu voulais, celle que tu connaissais bien, avec qui tu avais tissé des liens et dont tu avais tellement confiance. J'ai vécu la même chose à mon 6e bébé et pendant une bonne partie de ma grossesse, je ne voulais pas accoucher. J'ai vécu 2 accouchements plus difficiles (le 4e et le 5e) Un jour, j'ai eu un brain de raison et je me suis dit que je n'avais pas le choix d'accoucher de toute façon. Je n'aimais pas du tout ma nouvelle sage-femme, je ne lui faisait pas confiance alors je me suis dis que je devais compter sur moi et mon chum uniquement car je ne voulais même pas voir cette sage-femme pendant mon accouchement.

J'ai pleuré, déprimé et consulté plusieurs copines pour me permettre d'extérioriser tout ce qu'il y avait de mauvais en moi avant le grand jour. La journée où j'ai "fini" d'extérioriser mon deuil et mes ressentis, le travail a commencé. Ce jour que j'avais appréhendé depuis le début de cette grossesse, c'est révélé le plus beau moment de ma vie. Mon conjoint était présent au maximum, vivait les contractions avec moi. Je me sentais tellement sereine, forte et en confiance car j'avais enfin arrêté de m'accrocher à une autre personne pour accoucher. C'est moi qui a accouché avec ma force de femme. J'ai retrouvé cette confiance en moi. Je suis même convaincu que j'en ai plus maintenant. J'ai eu mon plus bel accouchement, finalement. C'était tellement beau, je ressentais tellement que dire oui à ce travail était merveilleux. Les contractions ont été fantastiques, j'avais l'impression de danser et chanter mon accouchement parce que je disais oui.

Mais ça c'est mon histoire, mais je voulais te la partager pour te montrer que c'est possible de bien vivre un accouchement même si on arrive à la fin un peu terrorisé. L'important c'est de croire en toi, peut importe ce que les autres en pense. N'oublie pas que le personnel médical ne connaissent pas beaucoup l'accouchement naturel et que leur travail est de prévenir certain problème qui ne se produiraient peut-être pas de toute façon. Ils doivent sauver des vies, pas nécessairement comprendre les sentiments et ressentis des futurs parents. Fais-toi confiance et informe ton conjoint que sa présence et son soutien sont d'une importance capital.

Bonne chance !!!

Je pense à toi dans les prochains jours/semaines, je t'envoie pleins de belles énergies ! 

Bonjour Sortirdesacoquille, pas facile effectivement de changer de sage-femme quand on a tissé un lien de confiance avec une. Tu es a terme mais une grossesse peut aller jusqu'à 42 sem. Prend le temps avec la sage-femme qui la remplace de discuter de tes peurs face à l'accouchement VS la confiance face au gens présent à l'accouchement qui t'accompagnera. Connais-tu le rôle de chaque personne dans la chambre de naissance? Connais-tu les façons naturelles de soulager ta douleur ou du moins l'apaiser?


Je prendrais un feuille et un crayon et j'écrirai en en-tête: Pourquoi je ne me fais pas confiance.

Dans la première colonne: J'écris les raisons et la deuxième colonne les idées pour remédié à la raison. Il peut y avoir plusieurs façons de la corriger. Peut-être qu'il y a des choses qui te seront plus facile que d'autres à travailler. Si une raison t'apparait plus difficile. Fait le même exercice. Ex: J'ai peur de la douleur avec les pourquoi et comment faire pour...

Parfois quand on a un petit trésor au fond de nous, on réussit a franchir bien des barrières pour ce petit être que l'on ne ferait pas normalement que pour nous. Bonne chance.