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Auteur | Message |
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Maman gagaInscrit le : |
J'ai suivi une formation en fin de semaine pour devenir marraine d'allaitement, et j'aimerais bien avoir vos avis sur les préparations lactées. Vos opinions personnelles, vos expériences, etc. S'agit-il pour vous :
1. De la chose qui a sauvé votre vie ![]() 2. Du poison à éviter ![]() 3. Une alternative acceptable ![]() 4. Etc. Pour ma part, mon bébé a eu un biberon par jour (le dernier du soir) à partir de 2 mois environ, car j'avais vraiment l'impression de manquer de lait en soirée. Après ma formation, j'espère faire différemment au deuxième bébé! Tous vos commentaires sont les bienvenus! |
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julieaInscrit le : |
Je te le souhaite sincèrement, misslady .
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missladyInscrit le : |
juliea j'espere que mon prochain enfant me permettra d'allaiter, vraiment j'ai trop vécu cet échec difficilement, J'aimerais pouvoir allaiter le prochain plus de 2 mois ..
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julieaInscrit le : |
misslady a écrit Désolée si vous sentez un peu de colère dans mon message mais je vis encore avec la culpabilité de ne pas avoir allaité ma fille plus de 2 mois, je ressens encore l'échec. Je comprends exactement comment tu te sens... Ma première prenait trop mal le sein et me blessais, j'ai tiré mon lait pendant un petit 6 semaines... À mon deuxième, je n'ai pratiquement pas allaité parce que j'ai dû prendre des médicaments incompatibles avec l'allaitement. J'ai longtemps ressenti de la frustration, voire même de la honte. C'était un véritable échec personnel. À ma dernière, j'étais tellement décidée à réussir! J'ai tenté de lui donner un biberon à une ou deux reprises, parce qu'elle était un bébé aux besoins intenses qui buvait aux 2 heures, 24 heures sur 24. Elle ne me donnait aucun répit. J'étais épuisée. Je te copie même une partie d'un message que j'avais écris sur notre petit blogue familial (pour nos familles, comme nous sommes loins!): VENDREDI, JUILLET 13, 2007 Une mauvaise journée Sandrine a finalement accepté son premier biberon hier. Ce matin, elle en a pris un autre. C'est beau à voir, un bébé affamé qui tète son biberon avidement, dans les bras de sa maman qui pleure toutes les larmes de son corps... Vous inquiétez pas pour moi, je vais m'en remettre. Je pourrais écrire un livre sur le sujet. Tiens, ça pourrait s'intituler: "L'allaitement, l'échec de ma vie". Ouf, je relis ça, et ça me vire à l'envers. Finalement, cocotte a refusé les biberons suivants, et notre belle aventure d'allaitement s'est poursuivie jusqu'à 13 mois. Je peux maintenant dire que j'ai terminé sur une note positive ![]() |
AnonymeInscrit le : |
misslady j'ai vraiment été touchée par ton témoignage, qui m'a fait rappeller à quel point je suis chanceuse de ne pas avoir eu plus de difficultés à allaiter. Mais tu n'as pas à te culpabiliser, car ta fille a bénéficié du meilleur que tu pouvais lui donner : elle a bu ton lait durant ses 8 premières semaines ce qui n'est pas rien, surtout étant donné ton état de santé!!! Personnellement je ne sais pas si j'aurais été capable de «tofer» aussi longtemps, tu es vraiment bonne et non tu n'est pas une mère indigne, loin de là !!
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AnonymeInscrit le : |
isabellev a écrit et bien voila.... chez d'autres femmes ca peux créer un profond malaise... un inconfort... y'a pas vraiment de mots... un quelque chose aussi mais du contraire... qui fait que d'allaiter devient vraiment desagréable... Oui c'est exactement ce que j'ai tenter d'illustrer... les maman qui décident de ne pas allaiter doivent vivre qqch du genre mais à l'inverse!! |
missladyInscrit le : |
Ici ca nous a sauvé la préparation de rats comme certaines l'appelle. J'ai allaité ma fille les 8 premières semaines de sa vie et je l'ai fait au péril de ma santé. Mais j'en suis fière. J'aurais aimé avoir la fierté de l'allaiter 1 an, je voulais donc, je voulais donc, j'en ai déprimée des semaines, je lui ai donné ses biberons en pleurant de culpabilité, que je me sentais mère indigne et tout ça provient d'une société rempli de gens qui appelle ça du poison à rat et qui sont tristes pour les bébés non allaités. Oui le lait maternel est ce qu'il y a de mieux en 1er choix, sinon le corps de la femme n'aurait pas été concu en fonction de l'allaitement. J'ai eu une fin de grossesse épouvantable pour diverses raison donc le prurit de grossesse, et ce prurit a continuer jusqu'à 3 mois apres mon accouchement. J'avais tellement de démangeaisons et de gales sur le corps que je devait prendre 3 bains par nuit, bain de gruau. En + de devoir allaiter ma fille, coller sur moi, qui créait 2 fois plus d'humidité, de ''collant'' et de chaleur ce qui augmentait 10 fois plus mes démangeaisons. En +, je faisais de grosses ampoules de lait sur les mamelons et aux 2 jours je devait ''condamné'' un seins de l'allaitement et uniquement y tirer mon lait afin qu'il guérisse. J'ai pleuré des nuits et des nuits en amenant à contre coeur la tête de ma fille vers mon sein, sachant tellement comment j'allais souffrir et que j'allais éventuellement tomber aux bouteilles...
Sachez que si l'allaitement était facile, sans douleur pour tout le monde, il y aurait tellement plus de mamans qui allaitent. Oui certaines ont eu des douleurs et les ont surmontés et je suis vraiment heureuse pour vous, j'aurais aimé réussir à les surmonter aussi mais il faut croire que le seuil de tolérance de l'une n'est pas le seuil de tolérance de l'autre. Désolée si vous sentez un peu de colère dans mon message mais je vis encore avec la culpabilité de ne pas avoir allaité ma fille plus de 2 mois, je ressens encore l'échec. |
Marie-LiliInscrit le : |
catherinejc a écrit je crois qu'au début le plus dur est de dissocier les siens de leur fonction sexuelle qu'ils ont eu toutes les années avant de servir de source de nourriture! Je pense que c'est pour ça que je n'ai pas eu de malaise à vouloir allaiter: mes seins n'ont jamais été une zone très érogène avant que j'aie des enfants, alors je n'ai pas vraiment eu cette dissociation à faire...Par contre, je connais des filles pour qui les seins sont quelque chose de très érogène, très associé à la sexualité, et le blocage était plus grand pour elles quand venait le temps d'allaiter. |
catherinejcInscrit le : |
je crois qu'au début le plus dur est de dissocier les siens de leur fonction sexuelle qu'ils ont eu toutes les années avant de servir de source de nourriture!
![]() Avec ma question ( je ne pensais avoir autant de "contreverse") je me demandais surtout celle qui décident de ne pas allaiter... pas celle qui ne peuvent pas ou qui on des problème (médial ou autre) en cours de route! Je suis contente d'avoir le point de vue d'autre femme parce que dans mon milieu c'est du pareil au même! On sens par contre que ceci soulève quelque peu les passions et je suis navrée de voir que certaines peuvent être sois très intolérante ou très sur la défensive... ![]() |
AnonymeInscrit le : |
Guenievre a écrit Marimaman a écrit Cela dit, certains commentaires m'ont fait réfléchir sur la question et je pense que la façon de percevoir notre corps et comment qu'on s'y sent est un facteur très important qui fait qu'une maman décide ou non d'allaiter. Pour ma part, avant d'être enceinte j'étais énormément complexée (et ce, depuis mon adolescence) et ma grossesse m'a littéralement libérée de mes complexe, car je ne me suis jamais aussi bien sentie dans ma peau. C'est comme si j'avais arrêté de focusser sur l'atteinte des critères de beauté pour voir mon corps autrement que comme devant être sexy et j'en suis venue à me valoriser physiquement pour ma capacité à faire un enfant. Je pense que c'est ça entre autre qui m'a permi d'allaiter et d'être à l'aise avec mon allaitement. Donc, je pense que choisir d'allaiter ou non va bcp plus loin que le désir de donner ce qu'il y a de mieux d'un point de vue nutritionnel à son enfant, car si ce n'était que de ça, je pense qu'aucune mère ne donnerait le biberon. C'est très beau ce que tu écris, et je partage ton point de vue. Moi aussi, enceinte, j'ai «pogné de quoi» comme on dit, je sentais que mon corps était bien dans son rôle de porter la vie! Et c'est la même chose aujourd'hui avec l'allaitement, je me sens bien là-dedans et j'aurais l'impression de passer à côté de quelque chose si je ne le faisais pas. Mais c'est mon corps, ma vie, et je ne peux pas me mettre à la place des autres. et bien voila.... chez d'autres femmes ca peux créer un profond malaise... un inconfort... y'a pas vraiment de mots... un quelque chose aussi mais du contraire... qui fait que d'allaiter devient vraiment desagréable... |
AnonymeInscrit le : |
Marimaman a écrit Cela dit, certains commentaires m'ont fait réfléchir sur la question et je pense que la façon de percevoir notre corps et comment qu'on s'y sent est un facteur très important qui fait qu'une maman décide ou non d'allaiter. Pour ma part, avant d'être enceinte j'étais énormément complexée (et ce, depuis mon adolescence) et ma grossesse m'a littéralement libérée de mes complexe, car je ne me suis jamais aussi bien sentie dans ma peau. C'est comme si j'avais arrêté de focusser sur l'atteinte des critères de beauté pour voir mon corps autrement que comme devant être sexy et j'en suis venue à me valoriser physiquement pour ma capacité à faire un enfant. Je pense que c'est ça entre autre qui m'a permi d'allaiter et d'être à l'aise avec mon allaitement. Donc, je pense que choisir d'allaiter ou non va bcp plus loin que le désir de donner ce qu'il y a de mieux d'un point de vue nutritionnel à son enfant, car si ce n'était que de ça, je pense qu'aucune mère ne donnerait le biberon. C'est très beau ce que tu écris, et je partage ton point de vue. Moi aussi, enceinte, j'ai «pogné de quoi» comme on dit, je sentais que mon corps était bien dans son rôle de porter la vie! Et c'est la même chose aujourd'hui avec l'allaitement, je me sens bien là-dedans et j'aurais l'impression de passer à côté de quelque chose si je ne le faisais pas. Mais c'est mon corps, ma vie, et je ne peux pas me mettre à la place des autres. |
AnonymeInscrit le : |
Pour la banque de lait, j'ai un blocage psychologique! J'aimerais mieux donner du lait commercial.
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tulipe29Inscrit le : |
marimaman Donc, je pense que choisir d'allaiter ou non va bcp plus loin que le désir de donner ce qu'il y a de mieux d'un point de vue nutritionnel à son enfant, car si ce n'était que de ça, je pense qu'aucune mère ne donnerait le biberon. Très daccord. |
AnonymeInscrit le : |
Je n'aurais jamais pensé que ce post aurait pu en offusquer certaines, mais bon je me suis relue et j'avoue que mon message a pu être mal interprété. Je voulais seulement spécifier que j'ai répondu à la question en considérant le type de lait uniquement d'un point de vue nutritionnel (et le choix d'allaiter ou non va bcp plus loin que ça on s'entend!!), ainsi qu'en fonction de ma motivation personnelle à vouloir allaiter. Jamais je ne jugerai une maman qui décide de ne pas allaiter, car je peux très bien comprendre pourquoi. Donc, je m'excuse si mon message a offensé certaines d'autres vous, car ce n'était vraiment pas le but
![]() ![]() Cela dit, certains commentaires m'ont fait réfléchir sur la question et je pense que la façon de percevoir notre corps et comment qu'on s'y sent est un facteur très important qui fait qu'une maman décide ou non d'allaiter. Pour ma part, avant d'être enceinte j'étais énormément complexée (et ce, depuis mon adolescence) et ma grossesse m'a littéralement libérée de mes complexe, car je ne me suis jamais aussi bien sentie dans ma peau. C'est comme si j'avais arrêté de focusser sur l'atteinte des critères de beauté pour voir mon corps autrement que comme devant être sexy et j'en suis venue à me valoriser physiquement pour ma capacité à faire un enfant. Je pense que c'est ça entre autre qui m'a permi d'allaiter et d'être à l'aise avec mon allaitement. Donc, je pense que choisir d'allaiter ou non va bcp plus loin que le désir de donner ce qu'il y a de mieux d'un point de vue nutritionnel à son enfant, car si ce n'était que de ça, je pense qu'aucune mère ne donnerait le biberon. |
Maman gagaInscrit le : |
annama a écrit Ah oui, je suis désolée maman gaga, j'ai l'impression d'avoir un peu fait dévier ton post... J'espère que tu ne m'en voudras pas! ![]() ![]() Pas du tout! Je voulais avoir vos avis, je les ai eus! C'est vrai que je ne pensais pas déclencher des passions en revanche ![]() Mon bébé a un biberon par jour depuis qu'il a deux mois... et cette situation me va, même si à mon 2e bébé, je voudrais réussir l'allaitement exclusif jusqu'à 6 mois. Par contre, si je savais que les compagnies qui fabriquement les préparations lactées sont de petites compagnies soucieuses des bébés, là, je serais bien plus confortable avec le lait en poudre! |
§§_Kylha_§§Inscrit le : |
jojo 73 a écrit je ne donnerais jamais du lait d'une banque de lait a mon enfant . J'ai encore trop en souvenir les probleme des banques de sang....et même s'il font des tests ....il ya toujours quelqu'un qui ne fais pas le test comme il faut et ca mettrais en danger la vie des mes enfants. Oui le lait maternelle est ce qu'il ya de mieux mais le lait de formule n'est pas du poison. contrairement au banque de sang, le lait subit des tests ET est pasteurisé. il ne peut donc plus rien rester niveau virus/bactérie/etc après. le sang ne peut aps être pasteuriser, de là le problème dans les années 80 |
annamaInscrit le : |
Ah oui, je suis désolée maman gaga, j'ai l'impression d'avoir un peu fait dévier ton post... J'espère que tu ne m'en voudras pas!
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annamaInscrit le : |
Ça me ferait plaisir de donner de mon lait à des bébés malades qui en ont grand besoin. Que ce soit mon lait qui soit pasteurisé ou celui d'une vache, je ne crois pas qu'il y ait plus de risques à prendre le mien. J'avoues par contre que d'aller tirer son lait sur place, même si ce n'est qu'une fois/semaine, c'est un gros don de soi. Surtout quand la production arrive juste à combler la demande...
Pour ce qui est de ne pas du tout vouloir allaiter... je peux comprendre qu'une femme n'en ait pas, à priori, envie. Moi même, l'idée de mon sein dans la bouche d'un enfant me laissait un peu perplexe avant d'accoucher. Par contre, je connais plus d'une fille qui avaient choisi de ne pas allaiter et qui, après avoir décidé de donner leur collustrum, ont poursuivi car elles ont aimé. Je trouve donc un peu dommage de ne pas du tout se donner la chance de vivre l'expérience... surtout si c'est pour des raisons esthétiques. Toutefois, il y a de bien meilleures raisons de se scandaliser! Surtout qu'il peut y avoir différentes raisons pour lesquelles une femme a un blocage. Je me dégouterais moi-même d'avoir porté un jugement et d'avoir blessé une femme qui n'allaite pas parce qu'elle à été agressée sexuellement et en garde des séquelles. |
lynyInscrit le : |
Ici, ça a "sauvé la vie" 2 fois.
Pour moi, c'était important d'allaiter. Mais à mon premier accouchement, ça a été l'enfer et j'étais très faible, ma pression était dans le plafond et mon bébé perdait du poid. On me menaçait de me garder à l'hopital s'il perdait encore du poid, alors j'ai choisis de donner le biberon. J'ai tiré mon lait pendant 1 mois jusqu'à "épuisement des stocks" Ma fille, j'étais mieux informée et l'accouchement s'est mieux passé. J'ai allaité 2 mois, mais ça me rendait malade et je fondais comme un chocolat au soleil. Après avoir perdu connaissance pour la Xième fois, j'ai du faire mon deuil. Si j'en ai un troisième, je vais réessayer quand même. Ça reste important pour moi. Mais j'avoue avoir bien de la misère quand je me fais dire que je donne de la merde en canne à mes enfants. |
jojo 73Inscrit le : |
je ne donnerais jamais du lait d'une banque de lait a mon enfant . J'ai encore trop en souvenir
les probleme des banques de sang....et même s'il font des tests ....il ya toujours quelqu'un qui ne fais pas le test comme il faut et ca mettrais en danger la vie des mes enfants. Oui le lait maternelle est ce qu'il ya de mieux mais le lait de formule n'est pas du poison. |
KarolinaInscrit le : |
Pour moi, allaiter était la seule option possible, je me disais que ça ne pouvais pas échouer et j'étais prête à surmonter les difficultés. J'ai été chanceuse, je n'ai eu que des difficultés mineures et j'allaite toujours avec le plus grand plaisir mon garçon de 11 mois. Je ne voulais pas non plus que fiston prenne de préparation commerciales, et j'ai patiemment tiré mon lait pour les céréales et le biberon occasionnel.
Je trouve vraiment dommage que des femmes doivent cesser précocément d'allaiter contre leur gré, soit par manque de support/d'information lorsque ça se complique, soit à cause d'un problème physique. Pour ce qui est de celles qui décident de ne pas allaiter du tout, j'ai de la difficulté à comprendre leur décision, mais je ne juge pas et je les respecte tout autant, car ce qui compte en bout de ligne, c'est l'amour et les bons soins que les enfants reçoivent, et non la sorte de lait qu'ils boivent. Les préparations commerciales sont donc pour moi une alternative acceptable dans ces situations. Par contre, pour mes enfants, je ne les utiliserai qu'en dernier recours. Ma mère m'a dit une chose qui m'a fait réfléchir: C'est bien que les préparations commerciales existent, car avant les bébés étaient nourris au lait de vache épaissi avec de la farine, de la fécule de maïs ou même du sirop de maïs. Les préparations commerciales sont tout de même mieux adaptées au nourrisson que ces mélanges maisons que les médecins prescrivaient aux nouveaux-nés... Karolina |

Le premier examen dentaire
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