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lisaInscrit le : |
Ce matin,j'écoutais Mongrain a Salut Bonjour et il a soulever une question qui m'a fait réfléchir mais je ne suis pas capable trouver une réponse a ça.
Qu'est-ce qu'il se passe avec les jeunes? Une jeune fille de la même école que le jeune David Fortin qui a disparu a sauter dans la rivière petite décharge a Alma. Ce n'est supposément pas lié a de l'intimidation ou quelque chose du genre. Une autre jeune fille de 12 ans est rendu a sa 3em tentative de suicide. Est-ce que ça toujours été comme ça mais que les média n'en parlait juste pas? Les parents vu leurs absences ne voit pas les signes de détresse? Messemble qu'à 12 ans,faut vraiment mal aller pour essayer de s'enlever la vie non? Moi a 12 ans,j'étais encore une enfant et la vie était belle. Ces jeunes la,qui vivent tellement de détresse a cet âge vont faire comment arriver dans l'âge adulte avec tout les engagements,responsabilité? Il est ou le manque? Bref,j'arrive pas a comprendre |
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GalaInscrit le : |
Roukinette à écrit : "J'ai ma réponse à cette question et elle se résumerait en une phrase : rien ne sert de rester dans un genre de passéisme romantique. .."
Je n'ai aucun problème à faire des comparaisons si cela peut aidé à trouver les sources d'un problème...Selon moi, certaine chose qui fonctionnait ont tout simplement été oublié ou rayé de la carte parce que cela ne correspond plus à nos valeurs aujourd'hui...Pas parce que ce n'était pas bien. Il y a certaines valeurs qui selon moi gagneraient à revenir et d'autre non. Certaines pratiques sont désuètes et d'autres fonctionnerait toujours aujourd'hui. VÉROS à écrit : "Je me demande pourquoi on cherche un coupable..." Nous ne cherchons pas les coupables, nous cherchons la source ! Comment régler un problème autrement ? Je le répète...Des sources, ils peut effectivement en avoir plusieurs dans un problème, mais selon moi, en tête de liste, le désengagement parental est le point le plus important ( dans une grande majorité des cas ) dans la détresse que vit un enfant. Je pense que tous les parents qui rencontrent des difficultés avec un enfant devraient prendre le temps de faire un travail d'introspection et se demander comment il pourrait aidé son enfant. Véros à écrit : " Donc, lorsqu'un ado vit la même chose, je ne pense pas que la douleur est moindre et qu'il est plus réceptif à l'aide qu'il reçoit. On peut tout faire pour l'aider, s'il refuse cette aide on n'est pas plus avancé..." Alors on fait quoi ? On l'abandonne ? Il y a toujours des solutions à un problème et si nous n'arrivons pas à aidé cet ado, cela ne veut pas dire qu'il n'existe pas quelqu'un qui sera capable d'y parvenir ! De l'aide, ça se trouve lorsque l'on cherche et demande ! |
ASMOInscrit le : |
Si on prend uniquement l'exemple du suicide chez les jeunes.
Je me demande pourquoi on cherche un coupable. Si un adulte se suicide est-ce qu'on va chercher en quoi les parents de cet adultes ont été négligent, son conjoint/conjointe, ses amis. Non, on va juste ce dire que le mal de vivre de cette personne était tellement grand qu'il était impossible de l'aider à s'aider. Donc, lorsqu'un ado vit la même chose, je ne pense pas que la douleur est moindre et qu'il est plus réceptif à l'aide qu'il reçoit. On peut tout faire pour l'aider, s'il refuse cette aide on n'est pas plus avancé. En ce qui concerne maintenant l'intimidation et l'éducation des jeunes à ce sujet, je suis vraiment embêtée. Dans l'école où je travaille, les enseignants ont conclu qu'ils observaient un nombre plus élevé de conflits et de gestes d'intimidation lorsque des activités étaient faites en vues de les prévenir. C'est comme si on donnait aux enfants des idées ou encore qu'on leur mettait des mots dans la bouche. |
lynyInscrit le : |
Je ne pense pas que les parents d'avant étaient plus compétants que ceux d'aujourd'hui. Il y avait semblablement les mêmes problèmes.
Avant, la principale prévention du suicide était de dire que tu irais en enfer si tu t'enlevais la vie! |
RoukinetteInscrit le : |
hummm... beaucoup à dire, peu de temps pour développer. J'y reviendrai.
Par contre... j'aurais cette question : j'aimerais savoir en quoi dans le passé les parents étaient plus compétents qu'aujourd'hui? Est-ce que parce que ces gens avaient des 'les vraies valeurs' à la bonne place, cela faisait d'eux des parents compétents et responsables ? J'ai ma réponse à cette question et elle se résumerait en une phrase : rien ne sert de rester dans un genre de passéisme romantique; à chaque époque ses drames et ses tracas. J'y reviendrai demain dans la journée. Mais je suis curieuse de connaître vos réponses. Aussi... concernant la problématique du suicide chez les jeunes. Il y a beaucoup de facteurs qui rentrent en ligne de compte, bien évidemment... mais il ne faudrait pas négliger un facteur important qui est pointé du doigt dans plusieurs études. C'est le passage de la petite école à la grande école. Événement stressant qui correspond la plupart du temps chronologiquement à la puberté. J'y reviendrai aussi. Bonne nuit! |
CadenceInscrit le : |
Le film Tout est Parfait traite bien de ce sujet. Parfois ce n'est pas nécessairement ceux qu'on croit qui passent à l'acte.
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minifeesInscrit le : |
Si je peux ajouter mon petit grain de sel, je suis coordonnatrice en maison de jeunes depuis maintenant 5 ans... Des jeunes j'en vois à la tonne... Le hic, c'est qu'on ne fait que parler des jeunes communément appelés ""à problème"... C'est certains que des jeunes suicidaires, drogués dépressifs et j'en passe il y en a, mais il y a aussi tous les autres jeunes qui vont bien. Je suis plutôt pessimiste en remettant la faute sur les parents mais je le fais. Des jeunes qui passent tout leur temps en maison de jeunes et qui ne veulent rien savoir d'aller chez eux, on en a et pas juste quelques-uns. Plusieurs des parents de ces jeunes se contre-foutent de leurs ados. Quand nous, les intervenants en maison de jeunes connaissons plus la vie de ses ados que leurs propres parents, je considère qu'il y un problème... Mais bon, je ne veux pas mettre tous les parents dans le même panier parce que non, tous les parents ne sont pas comme ça. C'est admirable un parent qui prend le temps de s'assoir avec son jeune et qui prend le temps de l'écouter sans juger et sans émettre de commentaires désobligeants et répressifs. Les jeunes d'aujourd'hui sont probablement les mêmes qu'il y a 25 ou 50 ans. C'est juste qu'avec les MERVEILLEUX MÉDIAS en quête de sensationnalisme, faut toujours ben trouver quelque chose qui va faire jaser... On aime donc ça trouver des coupables aux statistiques et à tous les maux de la Terre... Et puis en nous bombardant sans cesse d'images projetant la perfection, c'est difficile pour un jeune de départager la réalité de l'utopie, idem pour les parents qui sont en premier lieux leurs modèles... Alors que faire quand nous sommes nous-même embarqué dans le triste pattern de consommation ??? Difficile de prêcher pour quelque chose que l'on ne fait pas... Tout ça pour dire que je suis une fervente défenderesse des jeunes et que malheureusement, des drames et des statistiques il y en aura toujours... Qui sait dans quelques années ce sera peut-être au tour des aînés ou encore des bébés de faire les choux gras des médias...
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AnonymeInscrit le : |
lisa : en effet ca doit pas être évident de dealer avec ca.. sourtout si tu es seule a vouloir régler le probleme... je suis pas encore rendue la... mais j'imagine.. mais je suis certaine qu'a voir l'importance que ca a pour sa maman elle va réeussir a garder confiance en elle....
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AnonymeInscrit le : |
lisa ..ne ten fait pas si j,en parle c'est justement car je suis la fille la plus positive du mon det et mon dieux que jaime la vie!!!
tu as raison les parents qui travail trop et qui sans que ses ois de leurs faute manque de tres grand chapitre.... |
lisaInscrit le : |
Taz
Personne ne blâme les jeunes de faire ce geste.C'est la seul solution qu'ils voient. Mignonne Je suis d'accord avec ce que tu dis en disant que les parents laissent leurs enfants dire ce qu'ils veulent. Gala Qu'arrive t-il au parent d'aujourd'hui?????J'ai juste une réponse que je vois pis c'est que les parents sont juste pas la par choix ou bien parce qu'ils n'ont pas le choix. Trop absorber par leur travail et les enfants et ados sont laisser a eux même. Et voilà,je viens de voir ta 2em réponses et je suis d'accord a 200% avec toi! C'est raide un peu mais combien de parents ici ont mis leurs enfants propre de A à Z,7 jours / 7, 24h/24? C'est un exemple niaiseux mais comme tu dis quand vient le temps de l'éducation,hop quelqu'un d'autre va s'en charger! isabellev C'est dure parfois de faire comprendre a un enfant de ne pas accepter de se faire humilier ou dire des bêtises. J'essaie de faire comprendre ça justement a ma fille de 7 ans parce que sa cousine qui est aussi dans sa classe,lui en dit des vertes pis des pas mûres dès fois. On en parle a ma belle-soeur et tout ce qu'elle dit c'est que c'est des conneries d'enfants pis qu'elles sont capable s'arranger toute seule. Donc je m'arrange toute seule! Jeunemaman2008 C'est très courageux a toi d'avoir partager ta tranche de vie avec nous aujourd'hui! J'espère que tout va pour le mieux aujourd'hui et que tu as été capable sortir de cette tornade d'émotion |
AnonymeInscrit le : |
isabellev a écrit mignonne : je comprend tout a fait... mais parce que ce ne sont pas tous les parents qui enseignent ca a leur enfants et bien on se retrouve avec des cours d'école avec des enfants qui ont appris ne pas être mechant et d'autres non... alors ca fait un mechant melange... Effectivement ! C'est ce que je disais |
AnonymeInscrit le : |
petite tranche de vie..
petite maison de banlieu ...belle petite famille..tres ouverte...mais qui au fond dénotais un sérieux manque d'écoute et de respect ultime.... de 12 ans a 17 ans jai tout eiseiller pour mourrir.....j'ai été boulimique..anorexique...depressive ...jai fait deux tentative de suicide..... j'avais des parents inteligent qui étais tres ouvert..pas de drame ou de gros scandale..mon pere travaillais beaucoup et etais tres absent donc ma mere qui a toujours donner son 110 pourcent eiseillais de tout combler.... mais qui soccupais de moi?qui voullais mentendre....qui voullais me comprendre et me fournir des outils pour me batir une estime de sois.... comme javais des note horrible et que comme tout parents mais parents voullais que je performe ils ne remarquais rien.....mais 18 pourcent en math ..sa parlent beaucoup.... un jour jai crier a mon pere :ppa je me criss des note dans mon bultin jai des probleme pas mal plus important... réponse :comme quoi? moi: jai voullus mourir jai eiseiller de me suicider..... résultat on a en jamais parler ils savais tout le monde savais mes problemes....mais ils ont rien voullu voir..sa fait trop mal ...alors jai sombrer..pk meme mes parents ne veulent me croire???? je pense que mon mal etre etais mon mal de reconnaisance...destime de moi...bien que mes parents mon toujours aimer il n'avais pas le temps de me dire té belle..mon pere ma jamais dit té belle....ils se sont fermer les yeux a l'évidence...ma perte de poids..ma sous alimentation mon soudain gout pour lactiviter physique a l'extreme.....il ont vus mais ne voullais pas voir! je pense que les jeune sont besoin detre considérer on sen fous de l'american dreams....on veut etre reconnu et entendus....et quand ont parle personne ne nous écoutes...c'est pas exclusivement de la faute de mes parents bien quil ont toujours donner le meilleur de eux memes il n'étais pas la ...mentalment j'ai souvent rever(comme un but ultime)de mourrir et de voir les gens pleurer mon depart ..de voir si ils maimais de les voire triste et de les voir regretter de ne pas m'avoir écouter...en dehors jetais une ado tres normal...jetais le clown de service ..plein d'amie et de petit chum...mais en dedans je souffrais... je me suoivien quand javais six ans j'inventais des histoir conne(comme detre malade genre lucémie)pour que les gens me prennet en pitier ....sa parlais.. aujourdhui je pardonne car nous ne pouvons que constater en devenant parents a notre tour que c'est difficil meme pour le smeilleurs dentre nous....mais si ils avais écouter jaurais pas passer mon adolescence a vouloir vivre..de ma mort ... ps: je parle tres peu de c'est chose la et je le fait ici car c'est anonyme je vous demande le plus grand respect ...mais j'en doute pas! |
Marie-LiliInscrit le : |
Ça me rend sensible, en effet, mais pas juste à cause de mes difficultés personnelles en tant que parent. Ma mère, ma soeur et mon frère ont fait des dépressions et disons que ce post a ressuscité certains flashback. J'en parlerai peut-être une autre fois dans un autre post, mais là, faut que je fasse le souper!
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GalaInscrit le : |
Mari-lili: je sens effectivement que ce sujet te touche et je ne te visais pas directement même si je te répondais personnellement.
Le métier de parent est difficile et ne va pas croire que je suis parfaite loin de là ! Toute les mères ont leurs défis et tous les enfants auront leur propre combats à vivre, tout comme nous... Demander de l'aide ( ou de l'écoute ) est déjà en partant une attitude responsable...Ce que je déplore, c'est la fuite du parent, son désengagement ou sa résignation. Je dénonce les parents qui courent les psychologue à la recherche de celui qui pourra enfin le conforter et lui dire que le problème de son enfant ne vient pas d'eux mais de facteurs extérieurs échappant à leurs contrôle pour un oui ou un non. Ce n'est pas parce que je dis mon opinion que je n'ai aucune compassion Mari-lili..Si je n'avais plus d'espoir, je ne perdrais même pas mon temps ici à me faire haïr haha ! Je ne suis pas une personne rigide même si j'ai des convictions et certains principe que je défends. En espérant que tu n'hésitera jamais à demander de l'aide, à te faire épauler dans les difficultés que tu rencontre avec tes enfants. |
Marie-LiliInscrit le : |
Gala a écrit Mais il a la responsabilité de faire en sorte de l'aider du mieux qu'il pourra et de demander de l'aide si il n'y parvient pas. Déjà, un parent présent EST et SERA toujours un bon parent. Pas juste sur le plan physique, mais sur le plan émotif. Oui, là, je suis d'accord avec toi. |
Marie-LiliInscrit le : |
Gala a écrit Je ne manque pas de respect à personne en donnant mon opinion, aussi dérangeante soit-elle... Ai-je insinué que tu manquais de respect? Jamais de la vie! Tu dis ton opinion, tu y as droit, comme j'ai le droit de ne pas être tout à fait d'accord avec ta vision des choses. Je ne veux pas trop en ajouter, puisque ce n'est pas le but du post, mais je dirais seulement qu'avec un enfant qui naît, un parent naît. En même temps que l'enfant grandit et apprend, le parent grandit et apprend; il ne sait pas tout, il a besoin d'être supporté et il lui arrive de tomber, de se tromper. On comprend l'enfant en apprentissage, pourquoi il n'en serait pas un tout petit peu de même pour le parent en apprentissage? Personnellement, je vis actuellement des difficultés que je ne vivais pas lorsque j'avais seulement un enfant. Ma maternité s'est beaucoup complexifiée avec le temps. Je n'ai pas besoin qu'on me dise que ce qui va mal est de ma faute, je sais que je suis en partie responsable, je suis consciente que je ne fais pas tout comme il le faut. Par contre, j'ai souvent besoin qu'on me demande: "qu'est-ce que je peux faire pour t'aider". Et souvent, très souvent, la réponse est toute simple: "écoute-moi!". Je ne doute pas qu'il en va de même pour les parents d'ados, qui sont en apprentissage d'être parents d'ados. Je n'en ajouterai pas car je ferais dévier le sujet et aussi parce que je me sens sensible par rapport à cela. |
LotussiaInscrit le : |
Je dois dire que je suis assez d'accord avec Gala. Non, ce n'est pas correct de faire sentir les parents coupables, mais parfois, il le faut pour que ça bouge. Et puis, quand on est bien dans ses choix et qu'on a confiance en nous, on ne laisse pas les autres nous culpabiliser. Se laisser culpabiliser implique une certaine faiblesse psychologique et ça se travaille! Je sais que je suis un peu dure dans mes propos, mais moi aussi j'avoue que je suis tannée d'entendre parler de culpabilité. Le sentiment de culpabilité de ma mère a failli me coûter la vie et celle de ma soeur. On est 3 enfants et on a tous les trois fait une dépression. Évidemment que je ne peux pas tout mettre sur le dos de mes parents! Mais s'ils avaient agit au lieu de se ronger par la culpabilité, on aurait tous été plus heureux. C'est pas en se disant qu'on est une mauvaise mère et qu'on braille qu'on s'améliore!
Je suis convaincue que si la victimisation n'avait pas autant de place dans notre société, ça irait beaucoup mieux. |
Bou-Bou 26Inscrit le : |
GALA : dis comme ça je suis bien d'accord avec toi. De plus, lorsque tu parles de la médicamentation qu'on donne aux enfants ne faut pas non plus négliger les effets secondaire de certain médicament psychotropes sensé " prévenir " les problèmes et qui font plus de tord que de bien à certains jeunes...De plus en plus de recherche prouvent le danger de ces substance et les risques d'actes criminels et suicidaires de ceux qui en consomment..L'effexor entre autre... je suis entièrement d'accord avec toi...J,ai vu telllement de jeunes placé au Centre jeunesse ou je travaillais totalement "gelé" par les médicaments que leur pédopsychiatre leur e prescrit, qu'on ne connait pas leur réel personnalité, leur réel potentiel de dangerosité et d'agressivité ça me désole.. |
CadenceInscrit le : |
À huit ans, le fils de mon conjoint semblait très dépressif. Ça n'allait jamais bien à l'école, il passait son temps à se battre avec les autres, il n'avait pas beaucoup d'amis, ne dormait pas beaucoup et était cerné jusqu'en dessous des bras... Bref, un midi, il s'est sauvé du service de garde et s'est planté au milieu de la rue en disant qu'il voulait se faire frapper par une voiture. Ok, à Verdun, la limite est de 30 km/h partout alors il ne lui serait probablement rien arrivé de bien bien grave, mais l'intention et le geste en tant que tel étaient là. Nous on a dit, c'est assez, on a demandé à ce qu'il soit suivi par la psychoéducatrice de l'école et on a pris rendez-vous chez le médecin pour être référé en psychologie.
Je ne pense pas que nous ayons pu lui être d'une grande aide. Bien sûr, on était là, mais c'était au dessus de nos compétences. Et surtout, je ne pense pas qu'il avait envie de se faire faire la morale par nous. Ceci dit, il reste aujourd'hui un adolescent ''à risque'' si on peut le dire ainsi. On fait notre possible pour surveiller les éventuels signes de rechute. |
GalaInscrit le : |
LAURIE : je n'essaie pas de culpabiliser mais de conscientiser.
Tu as écrit : Ma dépression n'avait aucun lien avec leur compétence parentale, ils ont fait ce qu'ils ont pu pour m'aider, Voilà..Ce que je dis, c'est que ce ne sera malheureusement pas le cas de tous les parents. Je n'ai écrit NUL PART que seul le parent était responsable de tout ce que vivra ou fera l'enfant. Mais il a la responsabilité de faire en sorte de l'aider du mieux qu'il pourra et de demander de l'aide si il n'y parvient pas. Déjà, un parent présent EST et SERA toujours un bon parent. Pas juste sur le plan physique, mais sur le plan émotif. |
Bou-Bou 26Inscrit le : |
Marie-Lili a écrit Gala a écrit Mari-lili.. . Le problème etk il ne vient sûrement pas de l'enfant ! Je ne dis pas le contraire. Je dis juste qu'il ne sert à rien de pointer du doigt UNIQUEMENT le parent. Le problème, c'est un ensemble de facteurs qui interagissent entre eux (Roukinette l'avait beaucoup mieux expliqué que moi). La déresponsabilisation parentale existe, en effet, mais il y a plus que ça. En mettant tous les problèmes de l'enfance sur le dos de leurs parents uniquement, on ne règlera rien. Responsabiliser ne signifie pas culpabiliser, mais offrir des outils et de l'écoute empathique. J'appuie à 100% ce que tu viens de dire Marie-Lili. Ce n'est pas en culpabilisant le parent que nous allons aider l'aider l'enfant en souffrance... Probablement que les parents on une part de responsabilité dans la situation mais ça ne sert à rien de les faire culpabiliser. De plus, une fois qu'on détecte des signaux suicidaire chez l'enfant, les parents sont tellement désemparé qu'il leur faut un soutien et un suivi aussi serré que pour l'enfant. Imaginez si ça l'arrivait à votre enfant!! On doit se culpabiliser seul sans avoir besoin de quelqu'un d'autre pour en rajouter. J'ai moi même fait une dépression diagnostiqué à l'adolescence. Je n'ai pas eu des parents parfaits, loin delà, mais ils étaient tout aussi désemparé que moi face à cela. Ma dépression n'avait aucun lien avec leur compétence parentale , ils ont fait ce qu'ils ont pu pour m'aider, ils ont heureusement entendu mon signal d'alarme et m'ont référé à une psy (même si je suis tombé sur un psy complètement désinteressé qui ne me disait rien du tout..). Je ne suis donc pas d'accord pour mettre tout mes malheurs sur leurs dos. |