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AnonymeInscrit le : |
Que pensez-vous des publicités des la FAE qui réclamment un retour aux classes spécialisées pour les élèves en difficulté ?
Un ajout de ressources nécessaires pour réaliser l'intégration scolaire ? Un trou sans fond dans lequel on gaspille les fonds publics sans obtenir de résultats ? Que faut-il faire pour que tous les élèves réussissent à l'école, sachant qu'un diplôme d'études secondaire est l'unique porte d'entrée au monde du travail et à la participation sociale ? Quelques chercheurs font une sortie en règle ce matin : |
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lilou25Inscrit le : |
mais je siège au CE de l'école de ma fille et force est de constater qu'il y a un problème qu'il importe de résoudre. Tout ce dont on discute dans le contexte de l'école, ce sont les moyens d'aider les élèves en difficulté, les façons de résoudre leurs problèmes, la lourdeur de la tâche des enseignants. Pour les enfants qui fonctionnent bien et qui bien souvent, stagnent en attendant que les autres les rejoignent, rien. Pas de projets d'enrichissement, pas d'initiatives stimulantes, rien. On les laisse aller en se disant que ça va bien, sans se préoccuper de les motiver, de les garder intéressés exactement la même situation pour moi aussi Par contre je dois ajouter que dans chaque classe l'enseignant fait son possible pour stimuler chacun des enfants, le manque est au niveau de l'ensemble. |
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AnonymeInscrit le : |
Je comprends le point de vue de la mère qui blogue dans les Imparfaites. Par contre, il est rare qu'un élève en classe ou en école spéciale décroche un diplôme d'études secondaire ensuite.
Les classes spéciales ostracisent les enfants? Vous voulez rire?!!! Cessons de croire que l'intégration est la meilleure option pour les enfants en difficulté. Ils ont besoin d'évoluer dans un groupe restreint d'enfants de même niveau qu'eux pour progresser normalement, pour se mesurer équitablement aux autres. C'est peut être un besoin, mais dans la société, on se mesure aux autres et on doit atteindre les standards de la fin du secondaire pour être diplomé. C'est un sérieux dilemne. Améliorer l'enseignement en classe ordinaire ou améliorer l'enseignement en classe spéciale, mais rien de ce qu'on a déjà fait ou de ce qu'on fait actuellement ne garantit la réussite scolaire des élèves HDAA. |
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Chris2312Inscrit le : |
Je tiens à préciser que quand je parle d'absence de projets d'enrichissement et de motivation, je parle pour l'école et le système scolaire en général et non pas des professeur. Ma fille a une enseignante en or et je sais qu'elle fait tout ce qu'elle peut, avec les restrictions qu'elle a (manque de temps, lourde tâche, etc.).
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CharloudelidouInscrit le : |
J'avoue que je suis moins en faveur de l'intégration depuis que j'ai lu ce billet des (z)Imparfaites
http://www.lesimparfaites.com/2010/04/desintegrons-les-enfants.html |
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*LouColou*Inscrit le : |
Je pense que les recommandations de la FAE sont essentielles dans la mesure où on fait avec ce qu'on a. On a un système en place et nous cherchons à voir comment l'améliorer. Malheureusement, il faudrait le réformer au complet. Et je ne parle pas de réforme de programmes, mais bien de réforme de structure. Visiblement, ce qu'on a présentement fonctionne assez mal.
Comme il a été dit, les faibles restent faibles ou empirent. Les forts régressent ou stagnent. Il est TRÈS difficile de trouver des manières de faire qui optimisent le potentiel de tous. Il y aura toujours des élèves laissés pour compte, qu'ils aient du potentiel ou non. Alors on fait quoi ? Grande question. On diminue les ratios, on augmente les fonds pour engager du personnel, on ouvre des classes, des écoles, etc... Dans le fond, on essaie de mettre des pansements sur des trous béants. Si on fait des classes pour les faibles, c'est pas juste. Si on fait des classes pour les forts, c'est pas juste. Si on met tous les genres dans la même classe, le prof s'arrache les cheveux, n'arrive pas à rejoindre tout le monde et en perd des bouts. Très complexe tout ça... Et évidemment, les enseignants sont la cible facile dans tout ça et ce sont eux qui récoltent les blâmes des parents frustrés. Ce sont également eux qui sont pointés du doigt par un Ministère qui se montre particulièrement rigide (on sait bien, les profs ont de la mauvaise volonté et ne veulent pas s'impliquer  ). Je suis très embêtée et j'ai moi-même un garçon qui entrera en maternelle en 2012. Je sais qu'il a un fort potentiel. Quand je vois ce que je vois dans les écoles où je travaille, je n'ai pas envie de l'envoyer dans le système régulier.  |
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Plumelle30Inscrit le : |
Je crois que le système scolaire a oublié quelque chose de fondamental : les enfants ne sont pas tous pareils. Par conséquent, ils n'apprennent pas de la même manière ni à la même vitesse. Si, en plus, ils ont une problématique quelconque (TDAH, TED, autisme, etc.)ou s'ils sont victimes de violence et de rejet de la part de leurs camarades, ça vient compliquer l'affaire. En effet, les enfants ont beaucoup de difficulté à accepter la différence, et un enfant qui se fait harceler manquera plus de concentration car il sera plus anxieux. Aussi, s'ils viennent d'un milieu défavorisé, ils ne mangent pas nécessairement à leur faim, ce qui peut avoir un impact sur leur concentration et leur performance.
La solution ? Elle est multiple, d'après moi. D'abord, il faudrait que les parents et les éducateurs apprennent aux enfants à accepter ceux qui sont différents. Le respect des autres est, selon moi, une valeur fondamentale dans notre développement et qui fait malheureusement défaut dans notre société. Si plusieurs adultes se manquent de respect les uns les autres (sur la route, au travail, en amour), comment voulez-vous qu'ils transmettent cette valeur à leurs rejetons ??? Ensuite, les professeurs devraient regrouper les enfants qui apprennent différemment ensemble et offrir une diversité de méthodes d'enseignement. En effet, il y en a qui sont plus visuels, d'autres auditifs, d'autres manuels, d'autres actifs ou autodidactes. Ils devraient aussi s'intéresser davantage à la vie personnelle de leurs élèves (déjeunent-ils le matin ? S'entendent-ils bien avec les autres ?). Pourquoi ne les formerait-on pas pour qu'ils aident sur le plan psychologique et de l'adaptation scolaire et sociale ? S'ils étaient mieux formés pour aider leurs élèves, tout le monde y gagnerait plus, selon moi! Bref, toute la société devrait s'impliquer dans l'éducation des jeunes et faire des efforts pour s'adapter à la diversité des besoins en la matière. Je ne suis pas spécialiste et je ne fais que donner mon opinion. |
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Chris2312Inscrit le : |
Je ne suis pas spécialiste du monde scolaire, mais je siège au CE de l'école de ma fille et force est de constater qu'il y a un problème qu'il importe de résoudre. Tout ce dont on discute dans le contexte de l'école, ce sont les moyens d'aider les élèves en difficulté, les façons de résoudre leurs problèmes, la lourdeur de la tâche des enseignants. Pour les enfants qui fonctionnent bien et qui bien souvent, stagnent en attendant que les autres les rejoignent, rien. Pas de projets d'enrichissement, pas d'initiatives stimulantes, rien. On les laisse aller en se disant que ça va bien, sans se préoccuper de les motiver, de les garder intéressés.
Je ne connais pas la solution. Je propose des choses hors de l'école à ma fille qui fonctionne super bien en classe, mais quand son professeur me dit qu'elle finit ses travaux bien longtemps avant les autres et que ça va bien, je me dis qu'il y aurait des choses à faire pour la garder intéressée. Et ma fille n'est pas une surdouée et elle n'est pas l'exception. Il y a au moins 3 ou 4 autres enfants dans sa classe dans la même situation. Le spectre des capacités d'apprentissage est si large dans une classe normale, que certains vont décrocher, des deux côtés du spectre, par manque d'intérêt ou parce qu'ils ont trop d'obstacles à surmonter pour se retrouver dans la moyenne. Dans mon temps, on avait des classes fort, moyen et faible, mais ce modèle avait aussi ses lacunes. Difficile de quitter le groupe "faible" quand tu y es associé. Je constate toutefois que la recherche porte beaucoup sur les élèves ayant des problèmes, mais peu sur les élèves qui réussissent, mais qui pourraient réussir mieux en étant plus stimulés et motivés. Pour moi, la première mesure à appliquer serait de réduire le ratio élèves/enseignant. Avoir 3 élèves TDA/H et 2 troubles de comportement dans une classe de 1ère année de 26 élèves, c'est trop. |
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AnonymeInscrit le : |
Voici l'une des publicités...
Retour en arrière ou réalisme ? http://www.youtube.com/watch?v=_GmOYaAKqHE |
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bébé kangourouInscrit le : |
Je ne sais que trop en penser, ça tombe bien ce post! Mon fils malgré le concerta depuis Novembre tire toujours de l'arrière... Hier il est devenu agressif avec moi, j'ai un son ongle dans L'oeil en essayant de le calmer. Il a finit par me dire qu'il n'avait plus d'amis, qu'il passait ses récré tout seul dehors, qu'on lui disait de dégager  Tout ça parce que les élèves se rendent comptent qu'il est différent, en retard sur la matière. J'ai argumenté l'année dernière pour qu'il reprenne sa 2e année, il changeait d'école je me disais que ce serait une bonne chose, qu'il pourrait rattraper le retard et reprendre confiance en lui. J'ai eu droit à une non catégorique parce que mon fils à les même capacités intellectuelles que les autres enfants de son âge! Peut-être, mais n'empêche qu'il n'arrive toujours pas à suivre son groupe, qu'il est découragé car il s'attendait à ce que la médication l'aide vraiment... Peut-être que si il pouvait bénéficier d'être dans une école ou une classe spécialisé avec moins d'élèves et différents outils pédagogique ça se passerait mieux et mon fils pourrait enfin commencer à vivre des victoires!!! Je ne suis plus du tout capable de le voir souffrir ainsi, après m'être fait dire qu'il reçevait tout l'aide qu'il pouvait avoir à l'école. (pas de plan d'intervention cette année, orthopédagogue, aide aux devoirs, session seul avec son prof) la psychologue oubliez ça, il est dans les derniers sur la liste, l'ortophoniste on en parle même pas, malgré son retard de langage et de compréhension... Je me suis tournée vers le CLSC pour de l'aide parce que vraiment je suis à bout de nerf et d'outils pour aider mon coco...  |
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AnonymeInscrit le : |
Si l'efficacité de l'intégration scolaire fait encore l'objet de beaucoup de débats à ce jour, il faudrait également remettre en question l'efficacité des services d'adaptation scolaire. On en sait très peu sur cette question, sinon que dans certains cas, notamment en ce qui a trait aux classes et écoles spéciales pour les élèves ayant des troubles de comportement, ces modèles de services ont même des effets délétères, aggravant les problèmes de ces jeunes.
http://www.ledevoir.com/societe/education/316434/soutien-aux-enseignants-pas-juste-une-question-de-ressources |
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L'alimentation durant la grossesse
