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Auteur | Message |
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AnonymeInscrit le : |
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lynyInscrit le : |
Je suis aussi préposée, et je bis les autres.
Aussi, il faut des attentes réaliste. En résidence, il y avait la fille d'une patiente qui chialait parce qu'elle voulait que les draps se sa mère soit placé d'une façon spécifique (c'était ridicule son affaire). Mais si je passais 15 minutes à placer ses I*&%*&*& de draps, c'est du temps très précieux que je perdais avec les autres patients, donc des bains "botchés". |
HikaInscrit le : |
juste une chose a dire :
Je travaille dans CHSLD....et il y en a plusieurs que nous ne savions même pas qu'ils avaient de la famille....mais tout d'un coup un de ses enfants arrive....et on a aucune idée c'est qui !! Des ti-vieux avandonné sans aucune famille il y en a , a la tonne !!! Tant qu'a moi c'est bien pire qu'un seul grand bain par semaine !! Alors oui, c'est un problème de socièté !!! |
La louveInscrit le : |
Les parents agés ne veulent pas s'imposer à leurs enfants, les attentes sociales de performance et de productivité ne font pas bon ménage avec la réalité des aidants naturels, les structures de soutien sont trop peu nombreuses, alors on parquent nos aînés dans des foyers et nos enfants dans des garderies afin d'être productifs... et on alimente ainsi un système qui s'alourdit et qui, en grossissant, devient une proie de plus en plus facile pour la corruption et l'abus.
Ce n'est pas en ce penchant sur UN sumptôme qu'on réussira à régler le problème. Il faut ouvrir les yeux et réaliser que TOUT est lié et que ce ne sont pas des inspections et des enveloppes budgétaires qui vont régler la source du bobo. |
La louveInscrit le : |
La situation des centres d'hébergement est un symptôme, tout comme la "crise" des services de garde, l'augmentation des dépressions et des burn-out, et bien d'autres problèmes sociaux. Un symptôme d'un mal qui s'appelle l'individualisme et qui a entraîné la désintégration du tissu social.
Alors qu'ailleurs, et ici autrefois, on vivait en communauté et on cultivait les liens familiaux et amicaux, on prône maintenant la réalisation individuelle sans aucune considération pour le bien communautaire. On voit souvent des jeunes de d'autres cultures, venus étudier ou travailler ici, envoyer fièrement une part de leurs revenus à leur famille resté au loin afin d'améliorer leur sort. Ici, l'idée même de payer une pension à ses parents lorsqu'on est étudiant, provoque des crises d'urticaire et des micro-révolutions... ça saute... |
Maman NangaïInscrit le : |
Je ne dis pas de ne pas surveiller. L'état ne doit pas s'en laver les mains non plus.
Mais de remettre ce problème dans les mains de l'État seulement, je ne crois pas que ce soit la solution non plus. C'est rendu comme ça dans tout. On s'attend à ce que l'État règle tous les problèmes et pendant ce temps, le citoyen continue sa route. Plus la demande est grande pour des places dans les résidences, plus le choix de celles-ci est restreint. C'est un peu le même principe que pour les garderie. Et plus la machine est grosse, plus c'est difficile d'avoir un niveau de surveillance adéquat. Après un reportage choc sur le sort des aînés, comment cela se fait-il que certaine famille ne se questionnent pas davantage sur la situation de leur proche en résidence ou CHSLD? Si toutes les familles avaient un niveau de préoccupation élevé, je suis portée à croire que celà obligerait les résidences à offrir de meilleurs soins. |
marie_86Inscrit le : |
J'ai travaillé aux privé avec des patrons qui ne pensais qu'à leur portefeuille et j'avoue que sa fais dur!!!
Je me suis battu pendant 1 an pour avoir une foutue barre de bain pour une dame et finalement elle est décédée avant de l'avoir!!! Je me suis souvent battue contre les patrons pour que sa change ahh tout les employé était d'accord mais quand arrivais le temps de parler yavais juste moi qui en avais le courage les autres avait subitement changé d'idée!!! J'ai vu des trucs pas imaginable, une fille qui travaillais de soir avec moi laissais une dame (pas capable de marcher seule) assise dans son fauteuil la tv, la lumière et sa porte éteinte!! J'ai tout rallumé 2 fois et elle repassais tout fermé jusqu'à se que je lui tombe dans la face!!! Une employé qui a serré le bras dune résidente en y laissant une trace de main et bien l'employée na rien eu!!!! A la fin jetais tellement découragé jessayais vraiment de changer les chose mais quand on est seule on est pas entendue |
CharloudelidouInscrit le : |
La encore on en revient au 'facteur chaton' Je connais peu de personnes, en dehors des travailleuses et travailleurs de la santé et les intervenants, qui visitent assez les CHSLD pour savoir que ca va mal. Loin des yeux loin du coeur. Et on peut pas dire que les ainés non-autonomes soient valorisés dans notre société.
Cela dit c'est quand même de la responsabilité du gouvernement de surveiller ses propres établissements et ceux qu'il subventionne, ca ne devrait pas être aux familles de porter le poids de la surveillance. Ca prend des connaissances et des qualifications pour savoir ou regarder. |
Maman NangaïInscrit le : |
Moi aussi je suis surprise du nombre de réponses qui soulève la responsabilité de l'Etat. Mais celle du citoyen, de la famille? Comme Azaouellé, je crois qu'une grande part du problème se réglerait de lui-même si les familles s'impliquaient davantage soit en gardant leurs aînés avec eux à la maison ou en les visitant beaucoup plus souvent. Et s'il ne restait que ceux qu'il est impossible de prendre parce qu'ils sont trop malades ou trop limités dans leur autonomie, le choix serait peut-être plus intéressant et les places de qualité plus importantes.
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AnonymeInscrit le : |
Ma mère travaille en centre d'accueuil et elle m'en raconte des vertes et des pas mûres!
Je crois que c'est la responsabilité de la famille avant tout! Parce que le «système», quand il n'y a personne pour le surveiller et lui demander des comptes, il ne fera rien! C'est aux citoyens de se mobiliser. Ma grand-mère a vécu toutes sortes de choses en centre d'accueuil, höpitaux, centre de soins de longue durée...Elle a 11 enfants et 4 de mes coucines qui veillent sur elle, qui vont la voir à tour de rôle à chaque jour, qui surveille les soins qu'elle a, etc. Et il lui est quand même arrivé des abherrations! Alors je n'ose imaginer des personnes qui n'ont pas de famille! En tant que citoyen, nous avons notre part à faire. Ma voisine vit avec sa mère de 87 ans; mon fils de 9 ans lui fait des dessins, discute avec elle l'été sur le balcon, nous demandons souvent à ma voisine s'ils ont besoin de quelque chose...Quand j'étais adolescente, j'allais dans le centre d'acueuil où ma mère travaille presqu'à toute les fins de semaine pour discuter avec les personnes les plus seules, jouer aux cartes et à des jeux, les coiffer avec des amies...Ma mère ramasse souvent des vêtements pour des personnes qui n'ont rien; elle offre parfois des shampoing et des petits produits parce que le centre ne fournit pas ces produits et parce que souvent la famille ne veut pas «dépenser» pour ça! Si les gens se préoccupaient plus des autres autour d'eux, le gouvernement n'aurait d'autre choix que de répondre à la demande et aux pressions...C'est ben beau les politiques, c'est ben beau des employés biens intentionnés, mais sans les moyens et les appuis nécessaire, rien ne se passe! Je n'arrête pas de penser à la manifestation de l'été dernier concernant un amphithéâtre à Québec et une équipe de hockey...Cela démontre que bien des gens n'ont à coeur que leur propre plaisirs personnels! Croyez-vous qu'il y aurait eu beaucoup de gens qui serait descendus dans la rue pour exiger plus de soins de qualité pour nos aînés? Et vous, personnellement, que faites cous pour améliorer la situation à votre échelle? Je crois que voilà une bonne partie de la solution...Faire ce qu'on peut pour les gens autour de nous, apprendre à nos enfants à aider son prochain, à se soucier des autres, à réaliser que dans une société, TOUS ses membres sont importants, du petit bébé naissant à la personne malade en phase terminale. |
AnonymeInscrit le : |
Ah je suis contente que l'on en discute enfin! Je sais que j'étais pas vraiment dans le bon poste mais ça m'avais un peu frappée que un quantité de gens participe a la conversation sur les garderies, que des comparaison cpe versus mf aille bon train et que finalement dans le fond quand on regarde ça il y a tellement une demande et on en parle tellement que comparé aux personnes âgées la jeune clientèle a beaucoup de choix et est somme toute très très bien traitée en général. Tandis que les endroit d'accueil pour les personne âgées, personne débat a savoir laquelle des formules est LA meilleur pour son parent en perte d'autonomie? Je sais pas si vous comprenez ce que je veux dire? Entoucas en bref je suis bien contente qu'on en discute un peu.
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*alexee*Inscrit le : |
Y'a des affaires que je suis "pour" d'autre "contre.
Pour: Si la personne est autonome mais a besoin d'une légère aide je vois pas le problème qu'elle aide pour le bain, pour les amener au toilette, etc. (Des petites tâches) Contre: Les médicaments !! Sa faut pas niaiser c'est pas n'importe qui qui devrait avoir accès & qui devrait avoir le droit de donner les traitements. Malheureusement, je ne crois pas que le système de la santé VA & PEUT s'améliorer énormément dans les prochaines années puisque nous sommes peut pour s'occuper des ainés & cela ne s'améliore pas. C'est dommage effectivement qu'il n'aille pas les soins approprié. Ils ont travaillé toute leurs vies & ont sait très bien que dans les années ou ils travaillaient ils travaillaient énormément. Donc, très dommage. Mais aussi faut choisir une place approprié pour une personne âgée en tant qu'enfant. Quand mes arrières grands parents ont été placé il y a 5 ans environ ... ont n'a visité plusieurs place toutes la famille. Je ne connais pas extrêmement ça donc je sais pas si c'est comme pour les garderies des listes mais pourtant sa toujours pas prit de temps placé les gens que je connais. |
CharloudelidouInscrit le : |
Ce que je veux dire Mela-Coco c'est que la famille est souvent un mur contre lequel les intervenants se cognent. Par exemple en résidence privée ou tous les services sont facturés, ca arrive que des résidents deviennent moins autonomes et aie besoin par exemple d'avoir de l'aide a l'alimentation ou au ménage...sauf que la famille voudra pas payer le supplément pour l'aide, alors il va continuer a manger tout croche, ou sa chambre va être insalubre.
Je me souviens dans une résidence ou j,ai travaillé, une dame qui était rendue incontinente, sauf que la famille refusait catégoriquement qu'elle porte une culotte d'incontinence. Si ils visitaient et qu'elle en portait une c'était la crise au poste. On prenanit une chance pareil sauf que quand on savait que la famille était pour visiter on lui mettait des sous-vêtements...qu'elle souillait devant sa famille. Mais c'était moins grave qu'une culotte apparemment (imaginez la honte de la pauvre dame!) L'ennui et la dépression chez les ainés ne va pas se régler si on organise plus de bingos, ils s'ennuient des leurs, de leur enfants et petits-enfants, et sont trop souvent abandonnés par eux. Mais j,avoue qu'en relisant mon autre message j'ai vraiment l'air de dire que c'est surtout la faute des familles et c'est vraiment pas ca. J'ai mal écrit ma pensée! |
missladyInscrit le : |
Je suis préposée dans un hôpital et j'aime tellement mon travail même si nos surcharge de travail sont énormes.
Je n'ai vu que quelques extraits de ce reportage et honnêtement je préfère ne pas le voir...ça me brise le coeur. Surtout de penser à mes parents qui vieillissent et qui bientôt seront dans des centres. Si il m'est possible de m'en occuper croyez moi que je le ferai sans hésitation. |
La louveInscrit le : |
Quand je vois la situation des personnes agées en institution, je suis soulagée que Maman soit décédée avant que son état nous force à la placer. Les trois dernières années ont été très difficiles, sutout pour mon père qui s'en occupait à plein temps, mais elle a échappée aux histoires d'horreur et nous avons l'assurance qu'elle a vécu dignement malgré ses limitations.
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AnonymeInscrit le : |
Charloudelidou a écrit J'ai bien aimé la réaction de la ministre Dominique Vien quand elle dit que c'est pas juste un problème de gouvernement, mais surtout un problème de société, l'abandon des personnes âgées est autant la faute des familles qui ne se posent plus de questions un coup qu'ils ont réussi a placer leur vieux... http://www.canoe.com/cgi-bin/imprimer.cgi?id=833612 Cette phrase moi, je ne l'ai pas aimé du tout. Quand on questionne une ministre sur des actes répréhensibles sur lequels elle peut intervenir, et qu'elle répond que c'est aux enfants de ces personnes de réagir, elle répond en politicienne et n'assume aucunement son rôle. Oui les familles devraient faire plus, mais son rôle à elle est d'encadrer ces centres privés, donner des amendes et fermer les centres qui ne se conforment pas. Je m'excuse, mais deux préposés pour 30 personnes, c'est un crime! On devrait fermer ces centres et investir pour créer des places qui répondent à des normes élevés de qualité. Mais ce n'est pas ce qu'elle a dit... prouvant que le gouvernement n'est pas prêts de bouger dans ce dossier. Les familles, découragées et sans autres choix que de placer leurs parents quelques part, se retrouvent avec des centres merdiques ou rien du tout. L'oeuf ou la poule ? Si chacun assumait sa part de responsabilité, ça serait déjà un début. |
CharloudelidouInscrit le : |
Ouf Pitchebou...c'est une histoire qui est tellement courante en plus. J'ai bien aimé la réaction de la ministre Dominique Vien quand elle dit que c'est pas juste un problème de gouvernement, mais surtout un problème de société, l'abandon des personnes âgées est autant la faute des familles qui ne se posent plus de questions un coup qu'ils ont réussi a placer leur vieux...
Et bien sûr le manque de place fait que c'est rendu une business lucrative http://www.canoe.com/cgi-bin/imprimer.cgi?id=833612 |
PitchebouInscrit le : |
Je suis aussi infirmière en CHSLD. J'adore mon métier et la clientèle que je côtoie jour après jour. Je les appelles affectueusement "mes p'tits vieux" ;)
Je crois d'abord qu'avant de blâmer le système, les patrons, le gouvernement, les employés, alouette! nous avons le devoir (et il est plus que temps!) de se repositionner en tant que société. Dans un monde où tout va trop vite, où les technologies évoluent rapidement, où nous sommes toujours en retard pour un devoir, un rendez-vous, une activités, quelle place VOULONS-nous donner à nos aînées. Ces hommes et ces femmes qui, jadis, on pris soin de nous, bébé, enfants.Malheureusement, beaucoup trop de gens n'ont pas envie de s'occuper de ces vieux qui les ralentissent. Dans certaines cultures, comme la culture africaine ou asiatique, ils seraient complètement inconcevable de placer ainsi un membre de la famille dans un "foyer" tout simplement parce qu'il "ne peut plus suivre". Les asiatiques peuvent vivre jusqu'à 5 générations dans une même maison! C'est-y pas beau, l'amour? :P Plus sérieusement, dans une société comme la nôtre où c'est très difficile de concilier travail-famille, ou c'est c'est tout un défi d'obtenir du temps partiel pour s'occuper adéquatement de nos propre enfants, que pourrions-nous faire pour arriver à s'occuper, avec amour, de cette vieille femme qu'est devenu notre mère? Je vais vous raconter une petite histoire qui s'est déroulé à l'endroit où je travaille pas plus tard qu'à Noël dernier. Nous appèlerons la patiente Mme Tremblay. :) Mme Tremblay est une gentille jeune dame de 92 ans. Ses vieilles jambes sont fatiguées et n'arrivent plus à la mener là où elle voudrait mais elle a encore toute sa tête. Elle sourie tout le temps et dit toujours merci, même lorsque la jeune infirmière doit reprendre 4 fois la même prise de sang car ses vieilles veines éclatent. Mme Tremblay aime beaucoup parler, ça embête un peu le personnel car ça nous ralentie dans nos nombreuses tâches mais nous prenons tout le temps du temps pour l'écouter car nous savons que Mme Tremblay reçoit peu de visite et elle est tellement gentille. La veille de Noël 2010, alors que je suis en train de faire les soins de bases de Mme Tremblay, elle me demande pour avoir accès au service de coiffure du centre où nous sommes. Elle me dit que sa petite-fille et ses arrières petits enfants vont venir la voir, pour Noël et qu'elle veut être belle pour les recevoir. Je suis un peu triste de lui dire qu'elle n'a pas accès au service de coiffure car sa famille ne paie pas le supplément pour ce genre de service. Je lui dis donc que je vais appeler sa fille pour voir. Elle me fait un beau sourire et me remercie :) J'appelle donc sa petite-fille et lui expose la demande de sa mère. Sa fille me répond donc de ne pas perdre mon temps avec ça, que de toute façon ils n'auront pas le temps de venir la voir pour Noël et que de toute façon, c'est le dernier de leur soucis, ses cheveux. Le coeur gros, je retourne voir Mme Tremblay et je me résigne à lui dire que sa famille ne pourra pas venir pour Noël, ils ont un empêchement. Des larmes plein les yeux elle me dit qu'elle comprend, qu'ils sont tellement occupés. C'est l'heure du diner et au lieu d'aller manger mon sandwich avec les collègues, je décide de prendre une heure de mon temps pour coiffer cette belle dame. Elle le mérite tellement. Je lui fait donc une belle tresse française et l'amène à la salle de bain pour qu'elle s'admire dans le miroir. Le sourire qu'elle me fait vaut bien mon heure de bénévolat! ;) Je passe ensuite le mot à mes collègues: toute l'après-midi, même sans raison, chacun de nous est passé dans la chambre de Mme Tremblay simplement pour la complimenter sur son apparence et pour lui dire combien nous nous sentions choyés, de l'avoir avec nous pour Noël. Pendant ces quelques minutes Mme Tremblay oubliait que sa famille ne viendrait pas passé quelques heures avec elle pour les fêtes. Mme Tremblay est décédée 3 semaines après Noël. Je vous raconte cette histoire car je crois qu'il est important de se rappeler que ces personnes en perte d'autonomie sont avant tout la famille de quelqu'un. Les familles sont souvent prompte à se plaindre du service et du système, mais peu d'entre eux sont prêts à prendre un peu de leur temps pour s'occuper réellement de leur famille vieillissante. On nous reproche souvent de ne pas donner assez de bain, ou de ne pas aider suffisamment aux heures des repas mais lorsqu'on leur dit qu'ils pourraient, s'ils le souhaitaient, venir un dimanche après-midi donner un bain complet à leur père ou venir un samedi midi aider leur mère à manger plus facilement, ils nous répondent généralement "T'es payé pour ça, toi!"... Est-ce là où nous sommes rendu, en temps que société, vouloir être payé pour s'occuper de nos parents, nos grand-parents? À voir le débat enflammé sur "payer les femmes à la maison", je crains qu'effectivement on veulent bientôt être payé pour s'occuper de notre famille... |
CharloudelidouInscrit le : |
Dans beaucoup de résidences privées les préposées sont forcées de distribuer les médicaments aux résidents parce que les proprios veulent pas payer une auxilliaire pour le faire. En cas d'erreur c'est le préposé qui paye! Mais c'est une pratique tres répandue et pas du tout surveillée
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CadenceInscrit le : |
Ok, moi je voyais la vie en rose quand je travaillais en CHSLD... Je suis technicienne en loisirs. D'abord, notre CHSLD était un MILIEU DE VIE. C'est à dire qu'on respecte le rythme de vie du résident. C'est SA maison après tout. Si il désire déjeuner à 10h au lieu de 7h, c'est correct. Ok, on vit quand même en société en CHSLD alors oui, il y a certaines limites.
C'est vrai, les grands bains, c'est une fois par semaine, mais tous les patients sont lavés tous les jours. Il y a une tournée des préposés pour les amener à la toilette à certaines heures précises mais si entre temps ils désirent y aller, ils sonnent la cloche et un préposé les amène rapidement. Les couches sont changés régulièrement et au besoin. Puis la bouffe est excellente. Ok, y'a des truc qui manquent un peu d'assaisonnements on s'entend, mais je dinais à la cafétéria tous les midis et je trouvais ça très bon. C'est clair qu'un CHSLD c'est gouvernemental. On est inspecté au moins une fois par année. Mais au privé... Ouf, hey, j'en reviens pas que ce soit des BÉNÉVOLES qui donnent des bains, injecte de l'insuline ou soigne des plaies! Des BÉNÉVOLES!!! Au privé, les salaires sont tellement plus bas en plus. C'est certain qu'ils ont de la difficulté à trouver du personnel qualifié. À titre d'exemple, une technicienne en loisirs au privé gagne 12$ de l'heure. Au public, l'échelon 1 est maintenant de 18,50$ de l'heure. Heureusement, il y a des résidences privés qui sont excellentes quand même, faut pas toutes les mettre dans le même panier non plus. C'est débile... Moi j'aimais bien travailler avec les personnes âgées. Oui, y'en a qui sont chialeux et grincheux mais c'est une minorité. En général, ils sont tellement reconnaissants de tout ce qu'on fit pour eux! Personne ne mérite de finir ses jours comme ça. |
CharloudelidouInscrit le : |
Eh merde je pensais que c'était a 8 heures C'es-tu disponible a quelque part après?
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