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Auteur | Message |
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CocococotteInscrit le : |
J'ai tendance à me sentir coupable d'être heureuse...Des fois je me dis que ça se peut pas, que c'est trop beau, que ça ne durera pas, qu'il va sûrement m'arriver un malheur...Que dans la vie, rien n'est linéaire mais plutôt comme des montagnes russes...
Croyez-vous que les moments de bonheur se payent toujours? Pensez-vous qu'il faut vivre des épreuves, des moments malheureux pour pouvoir apprécier des moments de bonheur? Ou est-ce une question de personnalité ou encore de choix? |
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MarmanInscrit le : |
Je ne vois pas le rapport qu'elle vienne du Québec ou non.
Même si c'est vrai que la religion des années 40-50 était plus "dictative" (je trouve pas le bon mot) , on n'a jamais dit aux autres que c'était mal d'être heureux ( dans toutes les sphères ). L'important, c'est comment tu VIS ton bonheur. Je crois qu'ici c'est un peu plus des superstitions. Genre: si ca va trop bien, c'est sûr qu'il va arriver de quoi de mal! On ne sait jamais de quoi demains sera fait, l'important c'est d'en profiter un jour à la fois. |
AnonymeInscrit le : |
LadyLego a écrit Il s'agit d'un forum québécois Dophinel. Il est clair que tu n'as aucune notion des années 1960 - 1970 au Québec, années où l'Église avait main mise sur tout et tout le monde. Tout ça pour garder le contrôle de la société, s'assurer que personne ne veule s'élever au dessus de l'Église catholique. Parce que des gens pauvres, sans instruction et sans ressources et surtout sans aspiration se contrôlent mieux par lorsqu'ils ont peur. D'accord, je ne connais pas bien l'histoire du Québec, mais l'Eglise est la même partout. Ici aussi elle a cherché à garder le contrôle sur les ouailles en imposant des idées inacceptables. Si je m'insurge quelque peu c'est qu'il y a "chrétien" et "chrétien" et que l'on a tôt fait de mettre tout le monde dans le même panier et cela est injuste. |
LadyLegoInscrit le : |
Il s'agit d'un forum québécois Dophinel. Il est clair que tu n'as aucune notion des années 1960 - 1970 au Québec, années où l'Église avait main mise sur tout et tout le monde. C'est de cet héritage judéo-chrétien donc Loucoulou parle. L'héritage socio-culturel judéo-chrétien (qui est propre à chaque patrie) non pas de la Bible ou d'aucune autre interprétation personnelle de cet ouvrage. Elle parle donc de l'héritage transmis par l'Église Catholique au Québec, principalement sur nos parents (on parle donc que de la dernière génération). L'Europe est laïque depuis bien plus longtemps que le Québec. Il est normal que vous n'ayez pas connu cela.
Elle parle du temps où à la confesse, les prêtes faisaient des sermons long comme le bras pour faire croire à ses ouailles qu'ils étaient nés pour un petit pain. Tout ça pour garder le contrôle de la société, s'assurer que personne ne veule s'élever au dessus de l'Église catholique. Parce que des gens pauvres, sans instruction et sans ressources et surtout sans aspiration se contrôlent mieux par lorsqu'ils ont peur. |
AnonymeInscrit le : |
Ce que dit vraiment la Bible !
*LouColou* a écrit J'allais justement parler d'héritage judéo-chrétien. Ça nous vient directement de là. Être trop heureux, c'est péché. Il faut être humble et pauvre pour gagner son ciel, tsé... Il a bon dos l'héritage judéo-chrétien ! Je suis chrétienne, convaincue et pratiquante, et vous savez quoi, dans la Bible, il est écrit que Dieu est heureux et qu'il souhaite également que toutes ses créatures soient heureuses ! Dieu n'a jamais dit qu'il fallait être pauvre pour accéder au paradis, il a dit qu'il ne fallait pas aimer l'argent mais plutôt partager et le servir d'un coeur complet ! Aimer l'argent ce n'est pas d'être riche ou pauvre, c'est un état d'esprit ! Ensuite, être humble en effet mène au bonheur. Mais attention à ne pas confondre humilité et humiliation ! Quelqu'un d'humble sait se faire respecter mais n'écrase pas les autres, quelqu'un d'humble n'est pas arrogant, orgueilleux ou égocentrique, mais quelqu'un d'humble aime aider les autres. |
AnonymeInscrit le : |
coupable d'être heureux !
Ton message m'a presque fait rire ! Comment peut-on se sentir coupable d'être heureux! Moi je dirais, profite, profites-en tant que tu peux ! Non cela ne se paye pas; simplement la vie est pleine de surprises, des bonnes et des mauvaises. Tout peut changer demain. Temps et évènements imprévus nous arrivent à tous. On ignore de quoi demain sera fait ! Par contre, Personne en s'inquiétant ne peux allonger sa vie, alors l'idée c'est de la prendre comme elle vient, le mieux possible avec le sourire si possible. N'anticipe pas le malheur, soit il arrivera bien assez tôt, soit il n'arrivera pas ! |
ninie.221Inscrit le : |
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Merci de votre compréhension, Maman Aloès pour l'équipe de modération du forum MPLV |
Lady_VanessaInscrit le : |
La louve a écrit Mais bon, à mes yeux, le bonheur ce n'est pas forcément être sur un "high" en permanence; c'est plutôt tirer le meilleur de chaque situations même si elles nous font vivre du chagrin, de la douleur ou de la colère. Je suis tout à fait d'accord. Cette semaine, nous avons vécu une épreuve difficile pour moi et pour mon conjoint, mais nous essayons d'y trouver certain points positifs même si c'est difficile et quand je regarde ma vie globalement, je sais que malgré cette épreuve, je suis une fille très heureuse, ça m'aide à garder le cap et à ne pas tomber dans le «paturn» de se morfondre sur son sort! Je crois que c'est notre façons «d'accueillir» les plus mauvaises nouvelles qui font de nous des personnes plus «globalement» heureuse. Je me trouve difficile à suivre, je ne sais pas si c'est comprennable ce que j'écris! Par contre, comme l'a dit calipso, parfois il y a des questions d'hormones qui font qu'il est plus difficile de remonter les épreuves! |
coccinelle1111Inscrit le : |
Je ne pense pas qu'il faille absolument avoir déjà broyé beaucoup de noir, pour être en mesure de connaître le bonheur. Je n'ai jamais eu de très grand drame dans ma vie, bon j'ai perdu mon père à 4 ans, mais ma mère a fait un sacré bon boulot avec nous par la suite. Je pense qu'il y a souvent comme Calipso dit une façon de voir la vie, certaines personnes font des drames avec tout, difficile de rester dans le bonheur avec une attitude comme ça. Le négatif amène le négatif comme on dit. D'autres verront des petits instants de bonheur dans leur quotidien super facilement.
C'est certain que ça dépend parfois d'où tu viens aussi, quand tout est disfonctionnel autour de toi, la pensée positive doit être un peu plus difficile à mettre en fonction. |
CalipsoInscrit le : |
Pour pouvoir goûter pleinement au bonheur, je pense qu'il faut souvent avoir vécu des situations plus difficiles qui nous le font reconnaitre et savourer davantage lorsqu'il se présente. Le fait que la vie soit fragile et fluctuante peut nous aider à en prendre conscience.
Et pour moi, c'est avant tout un état d'esprit. Il y a des personnes qui verront systématiquement le verre à moitié vide, et d'autres à moitié plein. Certaines expériences de vie nous aide à voir davantage l'un ou l'autre, mais je dois admettre que pour moi il y a des personnes qui semblent 'douées' pour le bohneur, qui ont cette capacité de détachement nécessaire pour trouver la petite perle qui brille au milieu d'une mer de coquilles vides. Est-ce un talent inné? Est-ce que ça s'apprend? En tous cas, personnellement, j'y travaille, pas toujours avec succès, mais j'y travaille Mais j'ajouterais pour faire contre-poids au paragraphe précédent qu'il y a peut-être aussi certaines conditions hormonales ou environnementales inhérentes qui font en sorte qu'on peut broyer du noir plus facilement. Quand je pense simplement à la dépression saisonnière, je me dis qu'il y a aussi des influents externes qui peuvent agir sur notre capacité à voir les choses du bon côté. Ceci dit, il y a des manières de lutter contre, en s'entourant de monde positif, en prenant l'air, en pratiquant une activité physique, en prenant soin de soi et des autres... |
*LouColou*Inscrit le : |
J'allais justement parler d'héritage judéo-chrétien. Ça nous vient directement de là. Être trop heureux, c'est péché. Il faut être humble et pauvre pour gagner son ciel, tsé...
Je crois en l'équilibre dans tout. La vie ne peut tout simplement pas n'être que bonheur et réussites. C'est impossible. Tôt ou tard, un truc déplaisant va survenir. C'est comme ça. Mais je ne crois pas que pour chaque bien il y a un mal. Pour 3 semaines de positif, il n'y aura pas 3 semaines de négatif. Ça ne fonctionne tout simplement pas comme ça. Alors il ne faut pas recevoir les fleurs en attendant le pot. Il faut célébrer les fleurs tant qu'on peut et remercier la vie. Toujours rester positifs et vivre le moment présent (Ouais, c'est kétaine cliché, mais à mon sens, c'est la seule manière de vraiment trouver satisfaction). Et oui, c'est définitivement une question d'attitude et de perceptions. Comme l'a dit Lalouve, nous ne sommes pas responsables des évènements, mais très responsables de comment on y réagit. Le bonheur, c'est un point de vue. |
La louveInscrit le : |
On ne choisit pas les circonstance mais on choisi toujours comment on y réagit.
Si on est persuadé qu'il faut payer les moments de bonheur, on réagira aux événements de manière à confirmer notre croyance. Mais bon, à mes yeux, le bonheur ce n'est pas forcément être sur un "high" en permanence; c'est plutôt tirer le meilleur de chaque situations même si elles nous font vivre du chagrin, de la douleur ou de la colère. |
MelamibomeInscrit le : |
Je pense que c'est en partie à une éducation judéo-chrétienne qu'on a tendance à croire que le bonheur ne peut durer, qu'il faut toujours payer, qu'on a rien ''pour rien''. Moi aussi, j'ai une forte tendance à m'imaginer que le pire va m'arriver. Ce qui fait en sorte que j'ai beaucoup de mal à apprécier les instants dit ''de bonheur'', car je suis souvent dans l'attente de la tuile qui va, inévitablement le crois-je, me tomber dessus. Il faut que je travaille là-dessus car c'est quelque peu anxiogène comme façon de penser. Quand tu es toujours prête à la catastrophe, parce que tu as l'impression que ce n'est que ça qui peut arriver, ça devient rushant. En même temps, je pense que lorsqu'on passe à traver des choses difficiles et qu'après, ça va mieux, on a comme tendance à apprécier, car on se dit que ça ne peut être mieux que ce qui vient de nous arriver. Sauf qu'habituellement, ça prend pas grand temps que le naturel revient au galop. On a qu'à penser à quand on perd quelqu'un de proche de façon innatendue. On se promet qu'on va changer, parce que la vie est trop courte, qu'il faut en profiter, etc. Mais souvent, 2 mois plus tard, on est revenu à notre bonne vieille routine. C'est difficile de changer. Pas impossible, mais pas facile non plus! Mel |