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La déscolarisation

Auteur Message

Marie-Lili

Inscrit le :
11 mai 2004

Posté le: 12 janvier 2011 09:28:35 EST  
J'ai bien aimé cette série d'articles de Sylvia Galipeau sur le phénomène de déscolarisation. Je ne me sentirais pas à l'aise de pratiquer cette forme d'éducation avec mes enfants, mais je trouve ça quand même intéressant d'en apprendre à ce sujet. C'est quelque chose que je ne connaissais absolument pas.

Qu'en pensez-vous?

(liens sur 2e message) 

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Hochi

Inscrit le :
13 mai 2007

Posté le: 12 janvier 2011 22:00:54 EST  
Ca prouve d'une certaine facon ce que je dis depuis longemps... L'ecole conventionnel est loin d'etre fait pour la majorité!

C'est une belle alternative pour certain c'est sure. Je ne serais pas a l'aise de le faire avec mes enfants... Mais j'adore le principe, etait educatrice et travaillant avec ce principe avec les prescolaires, Jouer c'est magique! nous apprend a sortir de l'horaire, de laisser libre cours a l'apprentissage des enfants, d'etre la comme guide et non comme entertainer .

Je ne penses pas non plus que pour ma fille ca serait LA solution mais le systeme scolaire devrait s'ouvrir les ornieres et voir la une facon de changer un peu les faocns de faire car il y a definitevement quelque chose qui cloche quand on regardent les moyennes generales, je comprend qu'il y a des troubles d'apprentissage mais ca va bien au dela de ca. 

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La louve

Inscrit le :
13 avr. 2005

Posté le: 12 janvier 2011 11:00:05 EST  
J'ai apprécié lire un dossier plus ouvert sur le sujet dans un média populaire. Cool Ça change agréablement des opinions fermées auxquelles nous avons eu droit dans le passé.

Mes enfants ne vont pas à l'école... Notre approche est un mélange des genres; je m'adapte selon les circonstances et les besoins particuliers. La communication est très importante et le non-verbal compte autant que le verbal.

J'ai des objectifs, un plan... mais je n'hésite pas à mettre de côté les choses prévues si je vois une richesse dans ce qui occupe l'enfant à un moment X. L'académique peut être sur PAUSE pendant quelques jours si mon enfant est engagé dans un projet qui lui permet d'apprendre des choses ou de mettre en pratique des notions et des "compétences" même si celles-ci ne sont pas "au programme" pour le moment.  

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 12 janvier 2011 10:57:53 EST  
Silvia Galipeau
La Presse

Ils apprennent à leur rythme. Selon leurs préférences. L'astrologie ici, le roi Arthur là. Ou pourquoi pas la philosophie. Kantienne. Mais la question se pose: comment réussissent les enfants qui ne vont pas à l'école? Dans ce deuxième volet de notre série sur la déscolarisation , Vivre s'attaque à l'épineuse question des résultats scolaires.


Par définition, les enfants déscolarisés ne passent pas d'examens, fonctionnent sans notes ni bulletins. Difficile, dans ce contexte, d'évaluer leurs apprentissages.

Quelques enquêtes ont néanmoins analysé la performance académique des élèves faisant l'école à domicile, un groupe hétérogène à l'intérieur duquel se retrouvent quelques marginaux: les élèves déscolarisés. Les données sont sans équivoque.

Ainsi, d'après un rapport publié en 2007 par l'Institut Fraser sur l'enseignement à domicile (Home Schooling: From the Extreme to the Mainstream), l'un des rares rapports canadiens sur la question, il semble effectivement que les enfants instruits à la maison réussissent systématiquement mieux que ceux qui fréquentent l'école (publique ou privée), et ce, dans tous les domaines. D'après une enquête réalisée auprès de plus de 20 000 familles aux États-Unis, les jeunes instruits à la maison se retrouvent entre le 82e et le 92e percentile en lecture, et dans le 85e percentile en maths. Globalement, leurs notes oscillent entre le 75e et le 85e percentile, bien au-dessus des jeunes des écoles publiques (dans le 50e percentile), même des écoles privées (entre le 65e et le 75e percentile).

Une enquête canadienne arrive sensiblement aux mêmes résultats: ainsi, les jeunes instruits à la maison se retrouvent dans le 80e percentile en lecture et le 79e en maths, alors que les jeunes instruits dans le système public ou privé se classent dans le 50e percentile. 

* Vous noterez toutefois que l'étude porte sur l'enseignement à domicile et donc, ne s'applique pas à la déscolarisation. C'est une erreur un peu grossière de l'article ci-dessus...
 

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 12 janvier 2011 10:50:00 EST  
Je suis pour mais seulement dans les cas ou le parent est quelqu'un de foncièrement équilibré, qu'il propose des activités variés, à l'intérieur comme à l'extérieur et qu'il reste attentif et sensible au cheminement de l'enfant.

Ce n'est clairement pas pour tout le monde. Il faut avoir beaucoup de temps à consacrer, un bon réseau social.

Une vaste étude conduite par " Fraser" démontre que les enfants issus de famille pratiquant la déscolarisation obtiennent des résultats supérieurs aux évaluations autant au privé qu'au public et qu'ils sont une clientèle recherché auprès des université. Je vais vous envoyez le lien pour celles que ça intéresse à ce sujet...

Il y a aussi le livre de Léandre Bergeron sur le sujet" Comme des invités de marque" que j'ai bien aimé. 

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Marie-Lili

Inscrit le :
11 mai 2004

Posté le: 12 janvier 2011 10:45:02 EST  
Je dis ça, mais je le répète: je ne serais pas prête à le faire moi-même avec mes enfants. Ni la déscolarisation en particulier, ni l'enseignement à domicile dans son ensemble. Je n'ai vraiment pas la patience ou la vocation d'enseigner.

Par contre, j'en parlais avec mon chum hier et il disait que s'il se rendait compte qu'un de ses enfants n'évoluait pas bien en contexte scolaire et si moi j'arrivais à trouver un travail avec un bon salaire, lui serait prêt à laisser son travail pour enseigner à la maison (mais avec horaire, programme et tout). Ça m'a surpris, je ne le pensais pas en faveur de l'enseignement à domicile, ni qu'il serait tenté lui-même de faire l'expérience!

Je pense que pour choisir d'entrée de jeu la déscolarisation, il faut avoir une confiance béton en cette philosophie, que je n'ai malheureusement pas. Mais si mes enfants plus tard décidaient de vivre l'expérience avec leurs propres enfants, je n'aurai a priori absolument rien contre. 

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Marie-Lili

Inscrit le :
11 mai 2004

Posté le: 12 janvier 2011 10:40:02 EST  
angelbears78 a écrit
Les enfants apprennent a vivre avec autrui dans un contexte encadré, ou il y a des regles a suivre, des gens differents, de differents milieux, avec des bagages differents. Je trouve important ce passage de la vie a la maison a la vie en societé.


Je comprends ce que tu veux dire et au départ, j'avais exactement la même opinion. Sauf que je ne suis pas certaine que le fait de ne pas apprendre dans un contexte organisé signifie qu'on sera incapable de se soumettre aux règles de vie en société, ou qu'on se coupe aux autres réalités culturelles et sociales. Tout dépend de comment c'est amené. Je pense aussi que ça dépend de chaque personne: certains sont capables de définir leur propre cadre, d'autres ont besoin qu'on leur en impose un.

Quant au passage à la vie en société, si c'est une préoccupation qui tenait la route il y a quelques années, c'est peut-être de moins en moins le cas. Une personne qui n'a jamais eu d'horaire défini peut, selon le domaine dans lequel elle choisit de travailler ensuite, continuer d'évoluer à son rythme. On peut maintenant faire des études supérieures à distance et à son propre rythme, tout comme on peut devenir travailleur autonome et établir son propre horaire. Donc l'absence de cadre à ce niveau n'est pas forcément un handicap dans le contexte actuel. 

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Anonyme

Inscrit le :
19 janv. 2010

Posté le: 12 janvier 2011 09:53:00 EST  
Ça fait un bout de temps que je lis là dessus. Le phénomène m'intrigue et me fascine.

Mon choix; mes filles iront quand même à l'école. Mais c'est quand même bien d'être conscient qu'il existe des alternatives en dehors du "système". Et la philosophie du "unschooling", on s'en inspire quand même à la maison. J'apprends à observer mes filles, qui sont toutes jeunes, et à me laisser guider par elles... ce sont de fascinantes petites bêtes, nos enfants! Alors le plus possible j'encourage leur curiosité toute naturelle et je les accompagne.

Mes raisons pour envoyer mes filles à l'école:

- je garde moi-même une expérience TRÈS positive de l'école autant au secondaire qu'au primaire. J'adorais l'école. J'avais toujours hâte de recommencer les classes en août. J'aurais l'impression de priver mes filles de quelque chose de merveilleux.

- je pense que le unschooling s'applique mieux à certains domaines d'études que d'autres. Par exemple, côté lecture, langue, littérature, c'est facile de trouver les ressources et de voir son enfant progresser mieux et plus vite à la maison qu'à l'école. Mais pour ce qui est des sciences, par exemple, je ne vois pas trop comment je pourrais offrir à mes enfants les mêmes opportunités d'apprentissage qu'à l'école (avec les labos organisés)... et qui dit que mes filles ne seront pas des passionnées des sciences?

-dans la société actuelle, le diplôme est important. L'école est importante. J'aurais peur de priver mes filles d'opportunités parce que ce qu'elles auraient appris à la maison ne serait pas reconnu par la société. Toutes les semaines, pour mon travail, je prends le taxi. Si le chauffeur est jasant, j'apprends bien souvent qu'il était ingénieur ou professeur dans son pays... mais ici sa formation n'est pas reconnue alors il conduit un taxi pour faire vivre sa famille. Si on n'est pas capable de reconnaître les diplômes obtenus dans des universités étrangères, comment pourra-t-on espérer reconnaître un apprentissage fait complètement en dehors du système?

Alors voilà. Le unschooling n'est pas pour nous. Mais si j'avais à dealer avec une fille qui ne veut rien savoir de l'école, qui veut décrocher à 14-15 ans... Dépendament des circonstances, mettons que je serais ouverte à lui proposer d'autres formes d'apprentissage. Mais peu importe, je veux que mes filles comprennent qu'on apprend partout, pas juste à l'école. Que l'école, c'est important, mais que ce n'est qu'une petite partie de leur apprentissage. Qu'il n'y a aucune raison d'arrêter sa curiosité au curriculum proposé par le ministère de l'éducation du Québec.  

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Marie-Lili

Inscrit le :
11 mai 2004

Posté le: 12 janvier 2011 09:31:55 EST  

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