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Patchoullie1977Inscrit le : |
Dans le contexte économique actuel, tous les Québéçois sont appelés à faire des efforts pour retrouver l'équilibre budgétaire. Tout un chacun ne veut pas que cet équilibre se fasse sur leur dos. Les étudiants sont de ce nombre et dénoncent cs hausses.
On parle de hausser les frais de scolarité dès 2012. Un étudiant doit en moyenne débourser 2200$ par année pour se former à l'université. Si les hausses annoncées se concrétisent, les frais passeront de 2200$ à 3700$ par année. Est-il justifié de demander aux étudiants de payer plus pour acquérir une formation universitaire? Ne va-t-on pas exclure les étudiants les plus vulnérables du point de vue financier de s'offrir une formation universitaire? Quand on sait que les universités sont sous-financées et qu'elles peinent à boucler leur budget, devons-nous comme société demander à des jeunes d'hypothéquer les premières années de leur vie active pour rembourser des frais de scolarité et rembourser des prêts étudiants? Si je dis que je pense que les étudiants doivent eux aussi mettre l'épaule à la roue, suis-je une ennemie du principe de l'égalité des chances? |
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RoukinetteInscrit le : |
Ce serait bien que tu ne mêles pas les pommes et les bananes, chère Peaches.
Je discute de tes idées, et non de ta personne, et j'aimerais que tu en fasses de même stp. Je pense que le fait de mentionner que je sois idéaliste, mal informée sur le communisme, subjective et j'en passe n'a strictement rien à voir avec cette discussion. Et ça, c'est sans compter que tu ne sais absolument pas qui je suis. Aux dernières nouvelles, je n'ai pas fait l'apologie du communisme. Si tel est le cas, j'aimerais bien voir où tu as lu pareille chose. C'est bizarre comme façon de penser, comme si critiquer quelque chose voulait nécessairement dire qu'on est en adoration devant son "opposé". Ou qu'alors le fait d'être "idéaliste" fasse en sorte qu'on soit un inclute de l'histoire de l'humanité. Hmmm. Drôles de déductions. |
RoukinetteInscrit le : |
Peaches a écrit Je ne suis pas du tout d'accord avec roukinette qui affirme que le Qc a les moyens. On ne doit pas lire les mêmes journaux car même s'il est vrai que le Qc est riche en ressources mal gérées et est à la botte des grosses entreprises, il n'en demeure pas moins que cette société est l'une des plus endettées et taxées au monde. Oui, les riches en sorte gagnants, comme toujours.. Et oui c'est injuste.. Le principe d'égalité pour tous, bien que souhaitable, est utopique. Je voulais juste ajouter que le Québec est certes une des nations les plus taxées, mais pas nécessairement des plus endettées, ce qui n'enlève rien à la taille de notre dette. Cependant, est-ce que cela veut nécessairement dire que l'État-providence est impossible? Pourquoi? Sur quels arguments reposent cette affirmation? Ensuite, ta dernière phrase "Le principe d'égalité pour tous, bien que souhaitable, est utopique" m'a fait sourire. Parce qu'elle est l'illustration parfaite de l'intégration du discours néo-libéral chez les citoyens. On tente justement de nous faire croire que l'égalité pour tous est impossible à attenindre, qque la pauvreté existera toujours, qu'il s'agit même de quelque chose de "naturel". Pourquoi la pauvreté serait-elle naturelle? Sur quoi repose cette prémisse? Et pourquoi l'égalité pour tous est-elle utopique? Par la force des choses, il doit toujours y avoir des plus forts et des moins natis? Pourquoi?Pourquoi voir cette réalité comme quelque chose d'immuable, de normal, de naturel?Pour la simple et bonne raison que si la pauvreté est naturelle, alors il ne servirait à rien de remette en question le cpaitalisme ou le néo-libéralisme, car peu importe l'idéologie politqiue, il y aura toujours des inégalités. Et en plus, on nous martèle le message que le néo-libéralise créé de la richesse... comme si c'était un moindre mal aux inégalités. Est-ce que c'est normal de pnser ainsi? Est-ce juste? Il est désormais interdit de penser autrement, d'essayer de faire autrement, d'innoiver, au nom du bien-être collectif? En tout cas, même si j eme sens de plus en plus seule dans ce bateau, je préfère faire le pari qu'il y a certainement d'autres façons de faire qui soient plus équitables et plus profitables pour tous, dans le respect de la dignitié de chacun et aussi dans le respect de la nature. |
RoukinetteInscrit le : |
Peaches a écrit Je ne suis pas du tout d'accord avec roukinette qui affirme que le Qc a les moyens. On ne doit pas lire les mêmes journaux car même s'il est vrai que le Qc est riche en ressources mal gérées et est à la botte des grosses entreprises, il n'en demeure pas moins que cette société est l'une des plus endettées et taxées au monde. Oui, les riches en sorte gagnants, comme toujours.. Et oui c'est injuste.. Le principe d'égalité pour tous, bien que souhaitable, est utopique. On lit les mêmes journaux, mais on en tire pas les mêmes conclusions. Quand La Presse, qui appartient au consortium Gesca, et le Journal de Montréal, qui appartient à Québécor, me disent que le Québec n'a pas les moyens de ses ambitions, je ne le prends pas à la lettre. Encore moins quand ça vient de la bouche d'André Pratte, de Richard Martineau ou encore Joseph Facal. Déjà, ce ne sont pas des journalistes, mais des chroniqueurs, des faiseurs d'opinions. Ensuite, ces personnes sont loin d'être blanches comme neige : elles ont leurs idéologies à faire passer, et des idéologies qui collent bien à la ligne de rédaction. Si vous pensez que les médias sont libres d'écrire ce qu'ils veulent dans notre belle démocratie, il est peut-être temps de se poser quelques questions. Les médias que nous lisons ou regardons, mises à part les sociétés d'état et la poignée de médias indépendants sous-financés, sont en grande partie un produit parmi tant d'autres d'entreprises cotées à la bourse et dont les actionnaires contrôlent la ligne de rédaction. Pensez-vous vraiment que ces actionnaires souhaitent que la population québécoise remette en question le système qui nourrit leur fortune? J'ai personnellement jamais vu une entreprise à but lucratif choisir délibérément que ses actions nuisent à ses profits. Gesca et Québécor, ou alors Sun Media ou même Transcontinental, sont toutes des entreprises privées qui alimentent d'abord LEURS intérêts, et non les nôtres. Attention, je ne dis pas que nous sommes victimes d'un grand complot etc. Je dis juste que l'information qu'on nous donne n'est pas nécessairement celle qu'on croit, malheureusement. Pour revenir à la pensée néo-libérale, vous serez surpris d'apprendre ? en tout cas moi je l'ai été ? qu'il existe ce qu'on appelle des « think tank » (plus d'infos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Think_tank ). Les think tank sont des groupes de personnes rassemblées autour d'une idéologie qui visent à modifier les politiques publiques dans le sens de leurs idéologies. Autrement dit, ce sont des groupes de personnes qui font du lobbying pour leurs idées, afin que celles-ci viennent teinter les décisions, programmes gouvernementaux, les lois? bref, les politiques publiques. Il existe un grand réseau de think tank néo-libéraux à travers le monde, dont bien sûr au Canada et au Québec. Et vous seriez surpris de voir à quel point ils ont du poids et de l'influence. Ils ont des ramifications partout : les médias, les institutions d'enseignement, la fonction publique et j'en passe. On pourrait dire que jusque là, c'est pas si grave. Le problème, c'est que d'une part, ils utilisent leurs ramifications pour ranger l'opinion publique et l'appareil gouvernemental derrière leurs idées et que d'autre part, ils n'ont aucune obligation de déclarer cette forme de lobbying. En fait, la plupart du temps, ils créent une fondation où des grosses sommes d'argent sont versées par des riches donateurs et vous savez quoi? Ils profitent du statut Organisme à but non lucratif (OBNL), au même titre que Centraide ou bien la Fondation du Dr Julien. Pourtant, la loi stipule qu'un OBNL peut jouir de ce titre à la condition de ne pas faire de lobbying. Mais les think tank néo-libéraux continuent à jouir de leur statut d'OBNL en toute impunité. Ils ont les moyens de placer de la pub dans les médias, de placer du contenu dans les médias, de faire des représentations dans des audiences publiques, de faire passer du contenu via des conférences dans les universités ou même du contenu « éducatif » subventionné dans les écoles primaires et ils ont bien sûr les moyens de financer des études qu'ils disent « indépendantes », avec des experts triés au volet selon leur idéologie d'appartenance, garantissant un angle d'analyse favorable à l'idéologie néo-libérale à tout coup. Et que dira La Presse? Elle aura un article qui cite une étude de l'Institut économique de Montréal, ou bien encore le Conseil du patronnat, favorable à une augmentation des frais de scolarité pour xyz raisons. |
GalaInscrit le : |
Roukinette, ta lettre me fait réfléchir beaucoup...
Je pense que l'augmentation des frais de scolarité ne devraient pas être pour tous les étudiants...Je crois que les étudiants moins bien nantis doivent recevoir plus d'aide pour leurs études à condition que les résultats soient là. Et cette idée que les arts et la musique ne servent à rien, ouf ! Ça fait peur... |
Maman NangaïInscrit le : |
Calipso et Roukinette: Bravo! C'est tellement bien dit! Ma pensée rejoint la vôtre sur toute la ligne.
"Qu'est-ce que la prospérité économique si nous n'avons plus d'âme" Je vais te voler cette phrase là Roukinette! |
RoukinetteInscrit le : |
Moi aussi ce genre de discours me donne froid dans le dos... et me démontre à quel point le discours néo-libéral est ancré dans la pensée populaire. C'est très inquiétant.
Personnellement, je trouve ça tout à fait normal qu'une société investisse dans la culture, dans son patrimoine, etc. Ça fait partie de qui nous sommes et c'est important de le préserver et de la valoriser. La culture ne peut pas être pensée dans une logique de rentabilité économique, car ce n'est pas là sa principale rentabilité. Sa rentabilité est sociale. Est-ce que nous comme société souhaitons faire un trait sur notre spécificité, sur ce qui nous définit? Car la culture est au coeur de ce qui nous définit. Je trouve ça anormal - et normal en même temps puisque ça démontre l'emprise monstrueuse de la pensée unique néo-libérale - que nous remettions en question des acquis au niveau de l'éducation, de la santé ou de la culture, mais que personne ne s'indigne du fait que nos impôts permettent aussi à des compagnies multi-milliardaires d'exploiter nos ressources sans redevance et encore mieux, sans payer d'impôts. Si on veut chercher du gaspillage d'argent, il y en a beaucoup de ce côté. Et en ce qui concerne l'état-provende, eh bien considérant les ressources que nous avons et les revenus que nous avons via l'imposition et la taxation assez élevées, nous avons largement les moyens de le financer. On tente de nous faire croire que c'est la bancroute qui nous attend, que chaque citoyen doit faire ça part, qu'il faut "créé" de la richesse, etc. La vérité, c'est que nous avons pleinement les moyens de nos acquis. Le problème n'est pas dans le manque de ressources, il est dans la GESTION de ces ressources. Mais les gens de l'arène politique et tous les riches qui gravitent autour essaieront toujours de défendre leurs intérêts. Alors ils trouveront toujours un argumentaire pour vous faire croire que nous n'avons pas les moyens et que le petit contribuable devra fournir plus d'efforts. Ainsi, personne ne remet en question la façon dont les ressources sont gérées et donc personne ne remet en question le modèle qui sous-tend la façon dont les ressources sont gérées. Et si au lieu de vivre l'échec de l'état-providence, nous vivions plutôt l'échec du modèle néo-libéral de la gestion et de la redistribution des ressources? J'en ai déjà parlé dans un autre sujet, mais je vous conseille vivement de regarder le documentaire "L'encerclement" - qui fait référence à l'encerclement de la démocratie par le néo-libéralisme. D'ailleurs, dans ce documentaire, Omar Aktouf, qui est un professeur émérite de management aux HEC - oui oui aux HEC - dit que si l'éducation et la culture sont conçues seulement à des fins de rentabilité, Victor Hugo n'aurait jamais existé, Beaudelaire n'aurai jamais existé, Nietzsche n'aurait jamais existé... plus près de chez nous, oubliez les Gaston Miron, Cirque du Soleil et autres Riopelle de ce monde. Est-ce vraiment ça que nous voulons? En tout cas, si c'est vers ça que tend la société québécoise, je ne peux que vivre un grand deuil. Qu'est-ce que la prospérité économique - et encore... pour certaines personnes seulement - si on n'a plus d'âme? |
CalipsoInscrit le : |
lulie27 a écrit Tu parles des étudiants en danse et en musique... veux-tu bien me dire qu'est-ce que leur formation va rapporter à la société québécoise? Et surtout, ne me parlez pas de l'importance de la culture. Câlinne, à peu près personne ne va voir les spectacles de danse classique ou contemporaine. Et ils se financent avec les subventions du gouvernement... encore une fois! Les orchestres symphoniques croulent sous les dettes (malgré que j'adore la musique classique!). Je reviens ça saute! Ben oui c'est ça, ne formons plus que des médecins et des économistes...Méchante société emmerdante que nous aurons là...en santé (et encore pas certain), avec des économies (quoi que, sont pas forts forts pour voir venir les crises...) mais plate en titi! Je n'aimerais pas vivre dans ce genre de société en toute honnêteté. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas vivre décemment de son art si c'est notre vocation. Je croirais entendre Stephen Harper. Ce genre de discours me donne littéralement des frissons dans le dos. Tuons donc les arts d'ici, et avec eux disparaitra l'exception culturelle québécoise, quelle bonne idée. |
BabsiInscrit le : |
Oh, et je tiens à rajouter que la comparaison avec les États-Unis ne se fait pas vraiment.
Leur système d'éducation est basé sur l'armée. Les pauvres doivent assurément s'enrôler pour avoir droit à une scolarité de qualité et entièrement payée par l'état alors que les riches peuvent envoyer, en toute quiétude, leur belle progéniture dans de belles universités. L'éducation n'est malheureusement pas une priorité dans notre société. Le budjet gouvernemental est divisé et géré afin de favoriser le capitalisme et non la connaissance et l'égalité pour tous. |
BabsiInscrit le : |
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/michele-ouimet/201012/07/01-4349857-les-recteurs-sont-tombes-sur-la-tete.php
Je crois qu'hausser les frais de scolarité est une solution facile qui nuit encore à ceux qui ont peu d'argent et affecte guère ceux qui sont en moyens. Tellement d'argent qui se perd dans la mauvaise gestion... Désolé pour mon commentaire peu étoffé, j'ai peu de temps et l'article mis en lien ci-haut résume très bien ma pensée. |
CaruleneInscrit le : |
J'ai déjà pensé exactement comme celles qui disent qu'elles sont pour. J'avançais les mêmes arguments.
Puis, j'ai trouvé un emploi... dans une université. Emploi qui me permet de constater les abus de ceux qui dirigent nos universités... Depuis, je dis non aux hausses des frais de scolarité! Que les recteurs, vice-recteur et autres hauts-placés fassent d'abord leur part. Après, ils pourront demander aux étudiants de faire la leur. Quand on connait le salaire des recteurs (et en plus du salaire de base, ils ont bien souvent la voiture, le logement, le téléphone, l'internet, etc. en plus!), je trouve ça vraiment indécent de les entendre pleurnicher que les universités sont sous-financées. Dans un sens, c'est vrai. Mais les étudiants ne doivent pas être les seuls à payer le prix. |
calimer0Inscrit le : |
Salut,
moi je ne veux pas me faire pitcher des roches, mais je suis pas certaine d'être d'accord avec l'augmentation des frais de scolarité. Moi aussi j'ai une dette d'étude. Je la vois aussi comme un investissement pour toute ma vie.J'ai aujourd'hui un bon salaire, je n'ai pas de misère a rembourser et je suis pleinement consciente que sans ma formation universitaire je n'aurais surement pas le même niveau de vie que j'ai. Cependant, mes 3 années de bacc n'ont pas été facile. Mon programme (science infirmière) comme bien d'Autre probablement, était vraiment rushant... Au premier cours ils nous ont avertit que le cours n'était pas conçu pour des gens qui travaille, même a temps partiel... pas fort, je veux ben les prêts et bourses, mais ca couvrait même pas toujours les frais de cours! Avec les tonnes de livres qu'il faut acheter, faut bien manger et vivre un peu. Ma mère n'avait pas les moyens de m'aider et je ne suis surement pas la seule dans la situation. Alors si les frais sont augmenter et bien faudrait peut-être dans se cas revoir aussi les calculs pour les prêt et bourses!!! Je travaillais tout de même a temps partiel, parfois les nuits étaient courtes. Au bout du compte j'aurais préféré avoir une dette un peu plus élevé pour pouvoir me concentrer sur mes études pas sur les factures qui rentrent... |
Patchoullie1977Inscrit le : |
Personnellement, j'aimerais beaucoup que l'éducation et les formations post-secondaires soient gratuites mais on vit dans un monde ou tout a un coût.
Le modèle de l'État-Providence a ses limites et les limites sont financières $$$. |
Patchoullie1977Inscrit le : |
On demande à tous de se serrer la ceinture, de faire des sacrifices pour équilibrer le budget et contrôler les dépenses. Les contribuables font leur large part, il m'apparaît normal quon demande aux étudiants de contribuer un peu plus dans leur formation. Quand on regarde ce qui se passe ailleurs au Canada, les étudiants québéçois sont privilégiés.
Je suis issue de la classe pauvre. Mes parents n'ont pas pu me payer mes études. À toutes les semaines, quand on me prélève le montant que je dois pour payer ma dette d'étude, je suis fière. J'ai contribué à me forger un avenir, à gagner décemment ma vie. Je ne pense pas que c'était un dû. La société québécoise est doublement gagnante. Maintenant, par mon travail, je paie mes impôts et je donne la chance à un autre étudiant de se forger un avenir. Juste retour du balancier. |
lulie27Inscrit le : |
Si un étudiant n'est pas capable de voir son éducation comme un investissement, bien possiblement qu'il ne la mérite pas la dite éducation. Il y a quelques années, ça avait provoqué un tollé au cégep le fait que lorsque tu échouais plus de deux cours dans une session, l'étudiant devait payer des frais supplémentaires. Bien moi je trouvais que ca avait de l'allure. Regarde le grand, quand tu seras assez sérieux pour assister à tes cours, remettre des travaux de qualité et avoir une note acceptable, la société paiera, mais sinon va réfléchir. Et je vous ferai remarquer que ce ne sont pas nécessairement les étudiants moins fortunés qui se plaignaient. Mince! Je n'aurai plus assez d'argent pour virer ce week-end!
Quant à l'exode des cerveaux, ça aussi je trouve ça inadmissible. Ils devraient rembourser une partie de leurs études que nous avons payé. Après tout, si nous n'étions pas là pour financer le tout, ils n'auraient pas ces salaires mirobolants! |
lulie27Inscrit le : |
lilou: ton point sur l'accessibilité aux études pour tous est valable, certes, mais on ne parle quand même pas de 35 000$ de frais de scolarité comme dans les universités américaines! Je pense qu'au Québec nous avons un beau modèle d'éducation accessible à tous. Franchement, ça commence à faire l'état providence. Tout le monde veut sa part du gâteau, bien un moment donné il faut que les gens soient conscients qu'on ne peut pas tout payer.
Tu parles des étudiants en danse et en musique... veux-tu bien me dire qu'est-ce que leur formation va rapporter à la société québécoise? Et surtout, ne me parlez pas de l'importance de la culture. Câlinne, à peu près personne ne va voir les spectacles de danse classique ou contemporaine. Et ils se financent avec les subventions du gouvernement... encore une fois! Les orchestres symphoniques croulent sous les dettes (malgré que j'adore la musique classique!). Je reviens ça saute! |
lilou25Inscrit le : |
Hausser les frais de scolarité équivaux à donner un prévilège aux riches au détriment des pauvres. Depuis les 6 dernières années, les prèts étudiants augemntent et les bourses diminuent de plus en plus. Un jeune d'une famille à faible revenu ne peut pas vraiment choisir de s'endetter pour étudier, car il n'a aucune certitude de se trouver un travail payant ou même dans la branche dans laquelle il a étudié après ses études. Quand j'ai commencé au cégep le taut de placement était de 80 à 100%, ce n'est plus du tout le cas aujourd'hui.
Il y a des programmes d'étude universitaire qui amènent vers une carrière très payante et d'autre qui mène vers des emplois précaires (je pense à la musique ou la danse). Est-ce qu'on doit continuer à sacrifier cette génération d'étudiants, on parle de 2012, ce sont les cobayes de la réforme qui feront leur entré à l'université. Depuis leur entré en maternelle qu'ils se font dire que l'école et la réforme c'est de la merde, et maintenant on veut leur collé dans la face une augmentation de frais juste parce que les université sont mal géré et n'arrive pas à trouver de subventions. est-ce vraiment aux étudiants à payer? Est-ce qux empluyés à payer pour la mausaise gestion d'une entreprise? En tant que société voulons nous donner une chance égale à tous ou privilgier certains groupe? |
Patchoullie1977Inscrit le : |
Moi aussi, j'ai un prêt étudiant que je termine de payer dans un an(je vais faire une fête ou souligner l'événement c'est certain!). Pour moi, ce n'est pas vraiment une dette dans la mesure que ce prêt me permet maintenant de gagner décemment ma vie. Je le voyais à l'époque et encore aujourd'hui aussi comme un investissement dans mon avenir.
Si tous les Québéçois doivent mettre la main dans leurs poches pour sauvegarder nos programmes, je ne vois pas pourquoi les étudiants ne contribueraient pas aussi à cet effort. On sait qu'en proportion, les étudiants québécois payent une infime partie de ce que coûte réellement une formation universitaire. Pour former un(e) enseignant(e), il en coûte 125 000$ aux contribuables. Quand on sait que l'étudiant à l'heure actuelle débourse 8000$, il reste que le 117 000$ restant, ce sont nos taxes et nos impôts qui le finance. Avec les hausses demandés, la contribution de l'étudiant passera à 14 800$. L'exode des cerveau est aussi préoccupant. Beaucoup d'étudiants sont formés à rabais dans nos universités avec une formation de qualité et quittent ensuite la province pour aller travailler ailleurs. Peut-on leur en vouloir quand un médecin aux USA gagnent plus du double de son confrère québécois? Non. Mais faudrait savoir retenir nos élites non? Peut-être aurais-je eu un tout autre discours si j'étais moi-même étudiante. Mais fondamentalement, je reste convaincue que s'endetter pour se former, ce n'est pas une vraie dette! |
lulie27Inscrit le : |
Franchement, je considère que la hausse des frais de scolarité proposée n'est pas très agressive. J'ai été étudiante à l'université et diplômée et je paie encore mes prêts étudiants (je termine cette année). Je ne comprends pas pourquoi les étudiants sont prêts à payer des voyages, des vêtements à la tonne, des trucs techno mais pas vouloir verser un sou supplémentaire pour leur avenir. Parce que c'est ce dont il s'agit ici.
En Ontario, les frais de scolarité sont beaucoup plus élevés et sont calculés en fonction du revenu que l'étudiant aura à la fin de ses études. Les études en droit et en médecine sont donc les plus dispendieuses. J'aime bien ce concept. Sur une autre note, je nous vois mal, comme société, de continuer à financer à rabais des programmes comme la philosophie, l'histoire de l'art, etc. Merde, il n'y a pratiquement aucun débouché avec ces domaines d'études! Ou encore des étudiants qui changent 3-4 fois de domaine d'études. Ne pourrait-on pas se dire ok, on peut se tromper une fois, mais au-delà de ça tu paies. Prends-toi une année sabbatique et réfléchis à ce que tu souhaites faire dans la vie, ensuite reviens sur les bancs d'école. Présentement, toute la collectivité paie pour une accessibilité aux études supérieures. Entendons-nous, jusqu'au cégep on ne paie pas grand-chose. Les étudiants doivent prendre part au financement de LEUR avenir. |