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RoukinetteInscrit le : |
Je vous avais fait un résumé de la situation mais j'ai perdu mon texte et là je vous avoue que je n'ai pas envie de tout réécrire
Alors par paresse je vous mets des article sur le sujet, c'est passé un peu inaperçu dans l'actualité avec les élections provinciales, la crise économique et les récents événements survenus en Inde, mais c'est non moins grave. Je vous laisse un article explicatif et l'édito d'André Pratte de La Presse sur le sujet. Confronté à une économie chancelante, le gouvernement Harper anticipe de très maigres surplus pour ses deux prochains budgets. En fait, ces surplus seront annulés par une intervention du fédéral dans des secteurs industriels névralgiques. Mais pour éviter un déficit abyssal, le gouvernement conservateur annonce des ventes d'actifs de 2,3 milliards et des réductions de dépenses de 2 milliards. Il prévoit aussi de nouvelles règles pour mieux protéger les épargnants. Insatisfaits, les partis de l'opposition menacent de voter contre le plan. Le Canada est-il sur le point de retourner en élections? Le gouvernement Harper a provoqué une crise politique extrême qui risque d'entraîner sa chute en présentant hier aux Communes un énoncé économique qui a été catégoriquement et unanimement condamné par les partis de l'opposition. Dans des mouvements de colère rarement vus à Ottawa, le Parti libéral, le Bloc québécois, le NPD et le Parti vert ont vivement rejeté le document du ministre des Finances, Jim Flaherty, estimant qu'il ne contenait aucune mesure pour contrer la crise financière. L'opposition a particulièrement mal réagi à l'annonce du grand argentier de mettre un terme aux subventions annuelles de l'État versées aux partis politiques, une mesure surtout défavorable aux libéraux, aux bloquistes, aux néo-démocrates et aux verts. Ces partis ont qualifié d'«inacceptable» et «antidémocratique» l'idée de changer le mode de financement des partis politiques en pleine crise financière afin d'économiser 27 millions de dollars par année. Dans ce contexte, le gouvernement conservateur risque d'être renversé dès lundi soir au cours du vote de confiance qui aura lieu aux Communes sur cet énoncé économique. Hier soir, un stratège conservateur a fait savoir que le gouvernement Harper n'a guère l'intention de reculer sur cette question. «Les partis de l'opposition sont bien plus préoccupés par leurs subventions que par la crise économique», a dit ce stratège conservateur. Divers scénarios évoqués L'affrontement semble donc inévitable lundi soir. Selon des informations obtenues par La Presse, des représentants des trois partis de l'opposition ont évoqué dès hier soir divers scénarios, dont celui de la formation d'une coalition entre le Parti libéral et le Nouveau Parti démocratique pour former un gouvernement. Des responsables au PLC, au NPD et au Bloc québécois, qui ont requis l'anonymat, ont confirmé à La Presse que des discussions étaient en cours à divers niveaux sans pour autant que l'on consente à les qualifier de «?négociations?». «On se parle», a affirmé une source néo-démocrate. «Ce sont des discussions préliminaires», a renchéri un stratège libéral. Du côté du Bloc québécois, on confirme que des rencontres ont eu lieu hier à divers niveaux avec les libéraux, les verts et le NPD. Cependant, des sources bloquistes ont déclaré à La Presse qu'il n'était pas question pour le Bloc de participer à un quelconque gouvernement de coalition en acceptant des postes de ministre. Le Bloc va s'en tenir à sa stratégie historique de soutien ou de rejet les politiques du gouvernement au pouvoir, quel qu'il soit, selon qu'elles correspondent ou non aux intérêts du Québec, a-t-on fait savoir. Du côté du NPD, La Presse a appris que le chef Jack Layton a annulé le discours qu'il devait prononcer aujourd'hui à Vancouver afin d'être au plus près des événements qui se passent en ce moment dans la capitale fédérale. Une source néo-démocrate a affirmé que cette décision constitue «?un geste intéressant?» alors que des discussions sont en cours entre les partis de l'opposition. Discussions chez les libéraux Chez les libéraux, des sources ont confié que des discussions avaient eu lieu hier soir entre Bob Rae et Michael Ignatieff pour tenter de déterminer lequel des deux aspirants chefs pourrait diriger le parti advenant la chute du gouvernement Harper. En outre, des libéraux influents ont demandé à l'ancien premier ministre Jean Chrétien des conseils pour favoriser un départ plus rapide de Stéphane Dion, rapportait hier soir La Presse Canadienne. M. Dion prévoit rester à la barre du parti jusqu'à ce qu'un successeur soit élu en mai prochain à Vancouver. Tout ce remue-ménage a été déclenché lorsque les libéraux de Stéphane Dion ont fait connaître en fin d'après-midi hier leur décision de ne pas appuyer - tout comme le Bloc et le NPD - la mise à jour économique et financière du ministre Flaherty. «Nous ne pouvons pas appuyer le plan que le ministre des Finances vient de présenter, a déclaré M. Dion aux journalistes. Nous ne pouvons pas le faire car ce n'est pas un plan pour stimuler l'économie. (...) Nous voterons contre.» Dans un discours enflammé aux Communes, le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe s'est également insurgé contre l'énoncé économique conservateur. «Au lieu de s'attaquer à la crise économique, le gouvernement conservateur a décidé de s'attaquer à la démocratie ainsi qu'aux droits des femmes et des travailleurs, a-t-il ragé. Le premier ministre a fait passer l'idéologie avant l'économie. Il a fait passer la partisanerie avant la démocratie. Il a choisi de s'attaquer au Québec.» Jack Layton n'y est pas non plus allé de main morte contre le plan Harper. «Il ne s'agit pas d'un plan pour stimuler l'économie canadienne en difficulté. Au contraire, c'est une gifle pour les Canadiens qui ont besoin d'actions immédiates et audacieuses, a-t-il dénoncé. Dans l'annonce d'aujourd'hui, il n'y a rien pour créer des emplois, ni pour aider les travailleurs mis à pied, ni pour favoriser la confiance des consommateurs.» Un parti en péril La chef du Parti vert, Elizabeth May, n'a pas mâché ses mots d'autant plus que son parti pourrait être condamné à mourir si le financement public des partis politiques était aboli. «Nous ne pouvons pas permettre à un gouvernement cynique, aveuglé par le pouvoir, de détériorer encore plus notre économie tout en piétinant notre démocratie», a dit Mme May. Plusieurs retiennent donc leur souffle en attendant de voir ce qu'il adviendra au Parlement dans les prochains jours. En coulisse, même les libéraux les mieux informés étaient réticents à se lancer dans des prédictions. Tandis que certains penchent vers des élections, d'autres croient qu'il est trop tôt pour se prononcer. D'autres, encore, ne croient pas à l'un ou l'autre des scénarios, et estiment qu'il est encore temps pour les conservateurs ou pour le Parti libéral de faire marche arrière. Mais Michael Ignatieff a clairement écarté cette possibilité, en fin d'après-midi. «Je ne peux rien vous garantir. Je peux juste vous dire ce que je sais quant à l'état d'esprit de mon parti?: nous sommes fatigués de rester assis.» |
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minounicInscrit le : |
Personnellement, flagellez-moi si vous voulez mais je ne voterais pas aux élections provinciales pas plus que je n'ai voté aux élections fédérales..Jusqu'ici, depuis le 12 mai 2002, j'ai toujours exercé mon droit de vote avec plaisir mais là, je trouve que de voter n'est plus un privilège mais une obligation...Et, en plus, il faut choisir entre des parties qui se chicanent et le résultat sera inévitablement un autre gouv. minoritaire...
Je crois que les parties ne devraient PAS avoir le droit de déclencher des élections quand bon leur semble à moins que la majorité des députés (donc, incluant ceux qui ne sont pas de leur allégeance..) soit d'accord. C'est devenu un jeu de qui va réussir à moins écoeurer les voteurs et non qui inspire plus la confiance... Je ne veux pas voter pour Charest que je trouve opportuniste et individualiste d'avoir déclenché l'élection. J'aime les idées de Dumont mais je ne crois pas à son leadership...Et Pauline Marois ne me dit pas grand chose...Elle semble pas snob mais artifielle à mon goût... Tandis que le fédérale: on a le super choix entre un parti en déroute (Libéral), un parti hyper dictateur (conservateur) et un parti qui ne pourra jamais accéder au pouvoir à court terme (NPD) mais qui a de bonnes idées....mais quant à savoir le pouvoir qu'ils utiliserait...J'aimerais mieux les voir dans l'opposition officielle AVANT de les voir nous mener...Et le Bloc, oui, il veut nous défendre..Mais jamais il aura de pouvoir réel sauf verbal en plus d'avoir l'effet de diluer les votes pour les autres parties.. Alors perso, quant à aller voter pour des gens qui me disent RIEN...bof! Je vais rester au chaud à la maison avec ma bédaine et mon fiston... |
Coccinelle06Inscrit le : Localisation : |
Avec les dernieres élections fédérales, je serai menteuse de dire que les élections provinciales m'enchantent, je commence a trouver sa pas mal bcp, je suis pas trop dedans, Ils disaient qui avait eu une particiption de 60% de vote aux élections fédérales, je serai curieuse de savoir a combien ce sera en janvier... je pense que je serai pas la seule a décrocher et a pas avoir envie (pas au poitn de pas annuler mon élection ou ne pas y aller sans donner signe de vie quand meme) mais bon... je sais meme pas encore pour qui voter pour le Qc, oufff... messemble qu'on a besoin de souffler un peu...
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BieInscrit le : |
merci roukinette pour ces infos présieuses.....
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RoukinetteInscrit le : |
Je comprends le désintéressement pour la chose politique ces jours-ci...
Mais j'insiste tout de même à vous mettre au parfum de ce qui se trame actuellement... parce que c'est très grave. En fait, pour faire un résumé, le gouvernement de Harper a soumis à la chambre des communes un mini-budget qui devrait passer au vote lundi. Ce mini-budget comprend : - l'abolition du financement public des partis politiques - l'abolition du programme de remboursement sur l'équité salariale - le retrait du droit de grève des fonctionnaires fédéraux jusqu'en 2011 Ces 3 mesures sont tout simplement inacceptables et voici pourquoi : Les partis politiques sont financés en partie par les deniers publics et c'est une bonne chose, parce que celà les met plus ou moins sur le même niveau. Aux États-Unis, les partis sont financés par le privé en grande partie et celà est injuste puisque seulement 2 partis ont de la visibilité, et un, le plus riche, plus que l'autre, ce qui permet notamment par exemple à des compagnies privées de financer un parti qui défend ses intérêts. Le financement public nous protège de ce genre de dérive et permet plus de diversité dans les partis. Notamment, le parti vert est subventionné pas l'argent public. En tout, ces subventions s'élèvent à 28 millions. Entendons-nous que 28 millions, ce n'est rien du tout dans un budget fédéral. Celà équivaut à 1,75$ par Canadien. Cette mesure de Harper vise clairement à affaiblir les partis de l'opposition, parce que le parti conservateur est principalement financé par des dons privés, contrairement aux autre partis. C'est donc notre démocratie et la diversité des partis que nous mettons en jeu ici. Aussi, comment le gouvernement de Harper peut-il balayer de la main un jugement de la cours suprême qui accorde le droit aux femmes d'avoir l'équité salariale? N'est-ce pas là un coup magistral contre l'égalité homme femme dans notre pays? Ensuite, en ce qui concerne le droit de grève... c'est un droit fondamental... comment le mettre en suspend? Bien sûr, M. Harper nous dira que c'est pour affronter la crise économique... mais dans les faits, aucune de ces mesures n'a d'impact sur le bien-être de notre économie. Tous les pays du G7 et de l'OCDE qui prévoient des difficultés avec la situation économique actuelle ont INVESTI dans leurs marchés et dans les infrastructures pour stimuler l'emplois. Harper? Rien de tout ça. C'est vraiment une insulte à l'intelligence de vouloir faire croire aux Canadiens qu'il s'agit là de mesures économiques. Il est évident que ce sont des mesures pour prendre davantage de pouvoir et contrôle le parlement. Mon mari est né dans un pays où il y a une dictature.. et je vous jure que ce matin en lisant les journaux, les deux bras lui sont tombés... ce sont vraiment des mesures dignes d'une dictature! Et celà n'a pas sa place au Canada! (ça n'a pas sa place nul part en fait, mais tout de même pas ici qui avons une grande expérience de démocratie). Vous entendrez aussi dire M. Harper que les partis d'opposition veulent simplement protéger leurs poches en temps de crise économique.... mais c'est de la manipulation... les partis d'opposition ont bien raison de s'insurger contre ces mesures, pas seulement parce que celà leur serait fatal, mais aussi parce que c'est inacceptable pour un pays qui se dit démocratique et surtout que nous devons prendre des mesures pour assurer le bien-être de notre économie dans les prochains mois... Il faut un leader qui est prêt à gouverner avec les autres partis pour le bien de tous les Canadiens et non un premier ministre qui cherche à régner coûte que coûte... d'autant plus que M. Harper n'a pas obtenu la majorité.. et que seulement 37% des Canadiens ont voté pour lui. Un gouvernement de coalition entre libéral et NPD est en train de s'organiser, avec l'appui du bloc... et sincèrement je crois que c'est la meilleure chose qui puisse nous arriver. |
cameliaInscrit le : |
Pas possible on vient de voter! Gaspillons notre argent pour voter au lieu de survivre dans une crise financière franchement!
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HochiInscrit le : |
Ok je trip election mais la y'a un bout a toute... Meme si je comprend ce qui fache les partit de l'oposition! Ouf en esperant que ce ne soit qu'une tempete dans un verre d'eau...
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RoukinetteInscrit le : |
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RoukinetteInscrit le : |
Voici l'édito :
Moins de deux mois après avoir été reporté au pouvoir, Stephen Harper vient de trahir la confiance que les Canadiens avaient placée en lui. L'électorat lui avait confié le mandat de gérer la crise économique; le premier ministre préfère profiter de cette crise pour se livrer à de basses manoeuvres partisanes. M. Harper risque ainsi de plonger le pays dans une impasse politique que seul un scrutin ou une intervention de la gouverneure générale pourra dénouer. Il s'agit d'un des gestes les plus irresponsables de l'histoire politique canadienne. La conjoncture exige vision et sagesse. L'énoncé économique présenté hier par le ministre des Finances ne contient ni l'une ni l'autre. Au lieu de proposer des mesures qui limiteraient l'impact de la turbulence internationale sur le Canada, M. Flaherty annonce des décisions destinées à satisfaire les caprices idéologiques de son parti, par exemple l'abolition du programme d'équité salariale. Pire que tout, M. Flaherty a décrété la fin de la subvention versée aux partis politiques. Cette subvention - 1,75$ par vote obtenu - s'ajoute au système de remboursement des dépenses électorales et au crédit d'impôt pour contribution aux partis politiques. Depuis qu'il est interdit aux personnes morales de verser des dons aux partis, ces derniers comptent sur la subvention pour financer leurs activités. Seuls les conservateurs pourraient s'en passer grâce au redoutable système de financement populaire qu'ils ont mis en place. C'est cousu de fil bleu, le seul objectif de cette mesure, c'est d'étrangler financièrement les partis de l'opposition. M. Flaherty a beau prétendre qu'il s'agit d'économiser des fonds publics, personne ne le croit. La somme ainsi épargnée - 28 millions - est une gouttelette d'eau dans les dépenses fédérales. Si les conservateurs croient sincèrement que cette subvention n'a pas sa raison d'être, qu'ils déposent un amendement à la loi électorale. Nul besoin d'inclure ce changement dans un projet de loi de nature budgétaire soumis à un vote de confiance. M. Harper tente là un autre de ses coups fourrés: convaincu que les libéraux n'oseront pas le renverser, il veut les forcer à signer leur propre arrêt de mort financière. C'est d'un cynisme à faire pâlir Machiavel. Les formations de l'opposition n'auront pas le choix, elles devront voter contre le projet de loi, leur survie en dépend. Si cela arrive, le gouvernement sera battu en Chambre. Il reviendra à Michaëlle Jean de décider si elle dissout le Parlement ou si elle demande aux libéraux de tenter de former un gouvernement de coalition. Quel que soit le scénario retenu, pendant des semaines cruciales pour l'économie du pays, les politiciens fédéraux consacreront toutes leurs énergies aux tactiques politiques. «Le monde entre dans une période économique potentiellement dangereuse, qui ne ressemble en rien à ce qu'on a affronté depuis 1929», disait le premier ministre en fin de semaine. Comment ose-t-il, après avoir dressé un tel constat, verser dans une partisanerie aussi crasse? Stephen Harper doit laisser tomber cette mesure odieuse. Sinon, il faudra conclure qu'il n'est pas digne du poste de premier ministre du Canada. |