Les signatures forum sont temporairement désactivées.
Se connecter pour répondre
Auteur | Message |
---|---|
HéloInscrit le : |
Je part ce débat suite au post de Hey baby sur la mélamine dans le lait. Il y a eu des réponses sur l'alimentation en général et je voulais élaborer sur ce sujet.
Tipoune, je me permet de te citer: Par contre, où je vois le problème, c'est que de ramener toujours tout à l'écolo, au bio, à la nature ne fait pas nécessairement la seule évolution possible des choses. Ce serait un peu comme régler tous les problèmes de l'humanité en se remettant à vivre d'une façon hyper primaire . C'est vrai, ça en règlerait des problèmes, mais c'est extrême et pas nécessairement utile . Dans le fond, c'est ben correct d'avoir des produits "évolués" et "modernes" tant qu'ils sont sécuritaires . Au lieu d'éviter la question en se jetant corps et âmes du côté naturel/bio, pourquoi ne pas aussi chercher à rendre les produits qu'on consomme, qu'ils soient bio ou non, sécuritaire pour la santé . Je ne comprend pas comment on peux dire que de se concentrer sur une alimentation plus bio est primaire et que ce n'est pas nécéssairement utile. Quand on constate les dégâts d'une agriculture conventionelle sur l'environnement, il me semble que le bio est bien utile. La méthode dite conventionelle qui utilise des OGM, des angrais, des pesticides avec des méthodes de monoculture détruit nos terres arabes, empoisonne notre environnement et nous rends littéralement malades. Je n'ai pas parler des emballages qui est un autre problème grave. La viande que nous achetons bon marché est bourrée d'hormones et d'antibiotiques et l'élevage de ces animaux est très douteux. Les gouvernements n'encourrage en rien les agriculeurs bio qui sont là et les agriculteurs conventionels n'arrivent pas avec des tonnes d'argents fournis par nos gouvernements! Pourquoi? Trop de frais a supporter, ils doivent produirent en masse et ce n'est tout simplement pas rentable en plus de tout les inconvénients. Ces méthodes n'ont pas lieu d'exister, il n'y a aucune bonne raison qui le justifie. Enourrager l'agriculture bio est aller de l'avant et ce n'est en aucun cas un retour en arrière, c'est de notre avenir qu'il est question. Alors comment rendre des aliments sécuritaires si la base ne l'est pas du tout. De plus, si les agriculteurs bio auraient plus d'appuis des gouvernements et du public, les prix seraient beaucoup plus avantageux et de ce fait, plus accesible pour tout le monde. Voici le résumé (qui en dit long) du livre "Plaidoyer pour une agricutlure paysanne" de Roméo Bouchard que je vous conseil fortement: À l'exception de quelques coins protégés, la campagne est devenue une véritable usine. Dans bien des cas, les producteurs laitiers ne boivent même plus leur lait, les animaux d'élevage, bourrés d'hormones et d'antibiotiques, ne voient jamais la lumière du jour, les fruits et les légumes poussent sur une terre morte, nourris d'engrais chimiques et de pesticides. La fonction première de l'agriculture n'est pourtant pas d'augmenter le chiffre d'affaires mais de nourrir la population et d'occuper le territoire ou elle s'exerce. Ne considérer l'agriculture que du point de vue de l'économie et du libre-échange et l'assujettir aux objectifs marchands d'une poignée d'entreprises ne peuvent que conduire à la destruction du milieu rural et de la santé collective. De plus en plus de citoyens s'inquiètent de la situation. Une nouvelle solidarité prend forme entre des agriculteurs biologiques, des citadins responsables, des transformateurs, des restaurateurs et même des producteurs conventionnels en vue de soutenir le développement d'une agriculture paysanne. Les paysans ne sont pas des gens d'affaires; ils créent le pays qu'ils habitent, entretiennent le territoire qu'ils occupent en l'aménageant, en le cultivant avec les leurs, pour en vivre et nourrir leurs concitoyens. Un tel programme implique des changements politiques importants. Quoi qu'en disent les adeptent de l'agrobusiness, l'agricuture paysanne n'est pas l'agriculture du passé, mais celle de l'avenir. Hélo |
|
|
HéloInscrit le : |
Catherinova, très pertinent comme questionnement!
Je ne sais honnêtement pas si toute la planète pourrait être nourris biologiquement, je sais par contre qu'il y a une grande place possible pour en faire beaucoup plus qu'à l'heure actuelle. Je sais aussi qu'il y a de nouvelles technologies axées sur l'environnement comme une lampe pour les serres à faible consommation et qui augmente la productivité. Il y a aussi la permaculture qui est une façon de produire plus avec moins d'espace et de façon totalement écologique . Bien-sûr les points que tu apportes sont non négligables, la culture ne devrait que nourrir la population et non les voitures et la consommation de viandes devrait être réduite. Et oui, c'est totalement abérant de voir les emballages de poduits biologiques en épicerie!! As-tu remarqué que les seuls endroits ou l'emballage est ainsi fait est dans les grandes épiceries? Si tu vas par exemple dans une épicerie d'alimentation naturel, il n'y a pas de tels emballages.. en plus les prix sont plus abordables! Je dois dire que IGA fait d'énormes effort a ce niveau là en plus d'avoir un bonne variété de fruits et légumes bio a très bon prix, en tout cas c'est le cas du IGA près de chez nous, exemple: 3 avocats bio de bonne grosseur pour 3.99$ alors que l'avocat régulier est à 1.50$ chacun... Avec la crise alimentaire mondiale, je remarque que la différence de prix entre le bio et le régulier a beaucoup diminuer et même des fois (comme mon exemple pour l'avocat) le bio est moins cher... Hélo |
Marie-LiliInscrit le : |
Tipoune, je dois avouer que c'est le "hyper primaire" qui m'a particulièrement accrochée, mais maintenant que tu as expliqué, ça va. Je ne suis pas nécessairement d'accord avec ton point de vue, comme j'ai dit plus tôt, mais ton message ne m'écorche plus les yeux.
|
LälälälouInscrit le : |
Hélo a écrit Je rêve d'un Québec ou tout le monde peut se nourrir sainement des produits de chez nous (autosuffisance alimentaire par des paysans) et ou la technologie environnementale serait mise de l'avant. Dans l'ensemble, je suis bien d'accord avec tout ce qui s'est dit sur les aliments bio. J'essaie en autant que possible d'acheter des produits locaux et bio, et de les acheter chez de petits commerçants. Par contre, je me demande si c'est possible qu'un jour l'humanité entière consomme bio. Est-ce "logistiquement" possible? Je veux dire, les engrais et pesticides ont été inventés pour produire plus parce que les multinationales n'en ont jamais assez, mais aussi parce qu'on est de plus en plus d'humains sur terre et que nous vivons de plus en plus en ville, les champs en viennent à ne plus fournir les citadins. Si l'humanité entière faisait comme choix de société de ne cultiver que bio, serait-on en mesure de nourrir la terre entière? (C'est une véritable question, c'est pas que je veux relancer un débat! Je n'ai pas lu beaucoup sur le sujet alors si vous avez une réponse, ça m'intéresse!) Une partie de la réponse à ma question serait de réduire notre consommation de viande, puisque l'animal d'élevage mange beaucoup plus qu'il ne produira de nourriture. Les champs pourraient ainsi servir en priorité à nourrir les humains. Autre élément de réponse: ne plus se servir de maïs pour faire carburer nos voitures!! L'essence à l'éthanol, c'est une aberration! À voir comment les aliments bio sont présentés dans les épiceries (bananes emballées dans une pellicule plastique, poivrons dans une barquette de styromousse emballée de plastique), bio n'équivaut pas toujours à écolo ... |
HéloInscrit le : |
La louve a écrit mais je ne trouve pas toujours des semences bio. Si tu veux, j'ai quelques bonnes adresse pour commander des semences biologiques d'ici. Hélo |
HéloInscrit le : |
Liliemma, je prense comme toi, notre nourriture est notre carburant! Combien de problèmes nous pourrions réglés si tout le monde aurait accès a une nourriture saine. Ici, mon conjoint et moi nous sommes dit, il y a plusieurs années que notre santé n'avait pas de prix, nous choisissons de couper dans du superflu et nous concentrons sur l'alimentation. Nous ne sommes pas riches, mon conjoint est travailleur autonome et je suis maman à la maison depuis maintenant 6 ans, mais nous faisons des choix de vie et nous les assumons sans pour autant nuire à notre alimentation.
Je voudrais ajouter que si je reviens souvent sur le sujet, c'est parceque je suis vraiment dépassée par le manque d'intérêt de la part de beaucoup de gens sur un sujet aussi important, alors vous n'avez pas fini de me lire la dessus. Hélo |
HéloInscrit le : |
Tipoune, non je n'ai aucunement sentis que tu étais frustrée et tu as bien défendue ton point.
Je doit dire que les exemples que tu as utilisé m'ont fait sursauter, je ne crois pas que l'on puisse rendre un aliment sécuritaire si la base est totalement irréfléchis ou devrais-je dire axée sur le capitalisme. Je suis pour l'avancement de la science, comme tu le dit dans un contexte sécuritaire mais pour l'humanité et la planète . L'avenir est dans les technologies (qui tardent a venir) axées sur l'environnement. Le pays qui osera faire des percées importantes dans ce domaine sera très prospère. Au Québec, nous avons la capacité d'aller en ce sens et nous comme citoyens, votons a chacuns de nos achats. Je rêve d'un Québec ou tout le monde peut se nourrir sainement des produits de chez nous (autosuffisance alimentaire par des paysans) et ou la technologie environnementale serait mise de l'avant. Hélo |
LiliemmaInscrit le : |
Je n'avais pas répondue car je viens juste te voir ce sujet. Et oui, bien sur, c'est un sujet qui me touche énormément. Je pense comme toi Hélo. La superficie des fermes qui a tant évoluer est une preuve de la production de masse. Les animaux de ferme sont carrément bourrés de toute sorte de chose pour qu'ils grossissent plus rapidement, qu'ils se reproduisent plus rapidement. Et sur les fermes agricoles, les pousses sont ''shootés'' pour une maturation plus rapide. Bon, pas besoin d'en rajouter, vous savez toutes de quoi je parle!
Je suis une fanatique de saine alimentation. Je n'utilise meme plus mon micro-onde pour réchauffer la nourriture (ca me fait peur), je ne mange pas de plats congelés et si j'en achete (ok parfois la marque du Commensal) et bien je sors le contenu de son plat pour micro-onde, je le met dans un pyrex et le fait cuir au four. Je préfere attendre 20 minutes mais préserver la santé de mes filles. Nous mangeons bio le plus possible, je nettoie a fond mes fruits et légumes, l'été, j'achete du marché, j'achete du café équitable, je limite strictement les aliments afinés (pas dans le sens de rafiné comme fins, gastronomique, mais dans le sens de transformé mécaniquement ou chimiquement), bref, mon chum est parfois tanné que j'achete du tofu... Mais pour moi, ce qui entre dans mon corps, le carburant qui permet a mon corps de bien fonctionner, les aliments qui regénerent mes cellules, qui construisent mes muscles et qui nourissent mon cerveau doivent etre le plus pur et le plus sain possible. Bon, ok, y'a que le bon vin que je ne lacherai pas... MC qui aime bien ce sujet mais qui hélas, ne touche pas encore assez de gens sur cette planete! |
van26Inscrit le : |
Je pense qu'entre le bio et le non-bio, au point de vue écologique, le bio remporte la palme haut la main. Pour moi, c'est comme de comparer les couches lavables au couches jetables au point de vue écologique...
La question est très simple, si un citron bio était le même prix qu'une citron "normal", lequel choisiriez-vous ? Cependant, ce n'est pas le cas, on a souvent de la difficulté à justifier à notre porte-feuille la différence de prix entre le bio et le non-bio à l'épicerie, elle est trop grande. Pour ma part, comme je fais une grande partie de mon épicerie par l'intermédiaire du marché de la solidarité de mon coin, j'obtiens des fruits et légumes bios pour à peu près le même prix que les "normaux" de l'épicerie en saison. Lorsque ce n'est pas la saison, je dois avouer me contenter des "normaux" que je trouve en épcerie. J'achète aussi le plus de produits non-transformés possible. J'attends aussi avec impatience l'été pour commencer mon propre jardin !!! |
Marie-LiliInscrit le : |
Je n'ai rien à ajouter pour ma part, tu as tout dit Hélo.
En fait, je te remercie d'avoir parti ce post. J'avoue avoir sursauté moi aussi quand j'ai lu ce passage de Tipoune sur l'autre post, même si j'ai compris son point de vue par rapport au contexte (quoique je ne le partage pas nécessairement). Mais je ne savais pas trop comment réagir, alors je me suis abstenue. Je vais peut-être revenir commenter d'autres réactions par contre... |
La louveInscrit le : |
Le sujet m'interpelle et oui je choisis d'encourager le plus possible les producteurs concientisés et responsables (qu'ils aient ou non la certification bio).
Nous avons un grand potager sans pesticides et sans engrais chimique... mais je ne trouve pas toujours des semences bio. Nous prônons et pratiquons un gestion écologique des rives. (notre terrain est bordé par un ruisseau alimentant le lac) Nous fréquentons le marché publique en été et achetons directement des producteurs le plus souvent possible. Nous le faisons pour notre propre santé et pour celle des générations futures. |
Coup de LuneInscrit le : |
Honnêtement, j'ai parfois l'impression que les même sujets reviennent souvent; soit ici, ou dans la section écolo ou dans témoignages de vie...c'est pas que je trouve pas ça important mais je suis juste tannée de relire les même trucs (peut-être que je viens trop sur le forum) et les mêmes personnes qui répondent les même choses
|
HéloInscrit le : |
OUF..! 73 visites sur ce post et qu'une seule de me répondre!
Qu'est-ce qui se passe? Pas d'opinions? Hélo |
HéloInscrit le : |
Voici un extrait du livre mentionné dans mon intro:
Les promoteurs de la transgenèse végétale et animale prétendent "améliorer" la nature pour notre plus grand bien; en réalité, on la manipule essentiellement pour s'assurer un contrôle et donc des profits croissants. Une telle agriculture, qui obéit aux seuls critères marchands et spéculatifs, ne peut que conduire à une catastrophe alimentaire et sociale. C'est une chimère qui risque d'être fatale. Le dérèglement des écosystèmes fragiles de la nature est sans aucun doute la plus grande menace de notre époque, et on ne voit guère comment on pourra revenir en arrière. L'interdiction des OGM en agriculture fait nécéssairement partie des revendications de tout mouvement paysan et biologique, Le Québec et l'amérique dans son ensemble tardent a rejoindre les populations européennes sur ce point: il faut sonner l'alarme et crever la chimère avant que ne retentissent les trompette de l'apocalypse. "L'agriculture chimérique, écris Jean-Pierre Berlan, est un choix de société irréversible...Cette nouvelle mystification scientifique, menés comme d'habitude au nom du progrès et de la philanthropie, est une étape décisive de notre asservissement marchand. Elle exclut la recherche de solutions durables aux pollutions agricoles, à l'insalubrité et à l'insécurité agricoles et alimentaires, à la désertification des campagnes. Cette mystification organise les futures famines dans une fuite en avant jusqu'au chaos biologique final. On en a la preuve maintenant, la crise alimentaire mondiale est commencée! À mon sens a moi et si les choses ne changent pas, c'est le début de la fin.. Hélo |
HéloInscrit le : |
Mais je suis pro-bio!
Angelbear, si ta région ne tolère pas les pesticides, c'est déjà un début! Mais quand est-il des produits à base d'OGM? Est-ce une agriculture en monoculture? Le fumier répendu est-il du lisier? Ça peut charmer de dire qu'on utilise pas de pesticides mais encore faut-il utiliser des méthodes respectueuses. Tu devrais demander a ton fermier ses techniques par curiosité?! Si tu le fait, donne-moi des nouvelles! Peut-être as-tu la chance d'avoir des agriculteurs respectueux sans être nécéssairement bio, c'est très bien dans ce cas! Je sais que dans ton secteur, il y a plusieurs agriculteurs bio. Hélo |
HéloInscrit le : |
Angelbear, je n'ai pas l'intention de taper sur la tête de personne Justement, la grosseur des fermes cause un problème immense aux régions et ces grosses fermes font des monocultures, utilisent engrais, pesticides et OGM, ils détruisent l'environnement et nous empoisonnent littéralement. Il n'y a plus de fermes familiales, les coûts d'exploitation sont beaucoup trop élevés malgré l'argent fournis pas les gouvernements, donc il n'y a presque plus d'héritages possible, ces gens sont sur-endettés et les enfants ne peuvent prendre la relève. Les terres sont mortes, elles survivent pas les engrais qui continuent toujours et encore de détruire l'environnement, notre environnement!
Je comprend que pour certains, l'alimentation bio est difficile considérent les coûts, mais c'est quand les gouvernement accepterons de les soutenirs et que plus de gens avec des moyens achèterons ces produits que les prix baisserons. Déjà, depuis plusieurs années, les prix ont baissés car plus de gens en achète mais pas encore assé. Comment expliquer que les agriculteurs bio arrivent a vivre sans soutiens monnétaire alors que ces nouvelles méga-fermes n'arrivent plus malgré des sommes collosales des gouvernements? Simple, l'agriculture bio est plus rentable et renferme moins de risques pour la santé et celle de l'environnement. Hélo |
HéloInscrit le : |
Voici quelques chiffres.
Taille moyenne des fermes au Québec de 1956 à 2002: 1956, 53 ha 1961, 60 ha 1986, 88 ha 1991, 98 ha 2002, 109 ha En 1951 il y a 140 000 fermes au Québec, en 2002 il n'en restait plus que 30 000!!!!!!!! 110 000 fermes ont disparuent au Québec en 50 ans!! Hélo |