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Auteur | Message |
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AnonymeInscrit le : |
J'aime beaucoup cet article..
http://www.cyberpresse.ca/vivre/famille/201104/12/01-4389057-lautorite-des-educateurs-et-des-enseignants.php Bonne lecture! |
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sauvageonne_micahInscrit le : |
Loucoulou...je suis speechless.
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YachelleInscrit le : |
Excellente réflexion, LouCoulou! Wow!
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*LouColou*Inscrit le : |
Je suis entièrement d'accord. Je trouve qu'en peu de temps, nous sommes passés d'un extrême à l'autre en matière de respect de l'autorité.
Dans les années 50, par exemple, les profs étaient carrément des "maîtres". Quand le prof punissait un élève, personne ne trouvait à redire. Les parents ne prenaient même pas la peine d'écouter leurs enfants. Si le prof avait dit ça, c'est que c'était ça, point à la ligne. Et le prof avait d'affaire à pas avoir des commentaires négatifs parce que ça bardait à la maison ensuite. Évidemment, cet état des choses extrêmes a mené à bien des abus et des injustices. Ce qui fait qu'on s'est rapidement tournée vers l'autre extrême. On ne fait plus confiance à personne pour s'occuper de nos enfants à part nous-mêmes. Même au sein des couples, les parents ont de la misère à s'entendre et à respecter leur autorité mutuelle. Nous sommes passés de l'époque " si mon enfant ne fait pas ton affaire, fais-en ce qui te semble bon " à l'époque " MON enfant, c'est MON enfant et pas le tien, et JE décide de TOUT ce qui le concerne parce que JE suis SA mère alors PROUT !! ". Comme dans tout, les extrêmes mènent inévitablement dans un mur. Je pense qu'il est très important d'accepter les différents types d'autorité tout comme il faut apprendre à composer avec des règles et des lois qui changent d'un endroit à l'autre, d'une situation à l'autre. Tout comme il faut composer avec des tempéraments et des personnalités. Tout comme il faut composer avec les croyances et les cultures. Cette flexibilité est nécessaire à un fonctionnement social harmonieux. Toutefois, il ne faut pas non plus se plier bêtement à n'importe quoi. Il arrive que le dialogue et les compromis soient nécessaires. Généralement, je suis plus sévère que les autres intervenants dans la vie de mes enfants, alors je n'ai jamais eu encore à m'opposer à l'autorité des autres. Si j'avais à le faire, je le ferais discrètement. Soit je demanderais à mon enfant d'aller m'attendre plus loin, soit je l'impliquerais dans la discussion de manière calme en faisant suivre le tout d'une bonne conversation pour m'assurer que ce n'est pas interprété par mon enfant comme une bravade capricieuse de son parent surprotecteur. Il y a des raisons valables de s'opposer à certaines décisions, mais encore faut-il le faire décemment. Je trouve complètement inacceptable de se mettre en colère et d'être grossier envers un intervenant (scolaire ou non) devant un enfant directement impliqué dans le malentendu, surtout si c'est par pur caprice de je-me-moi. Les bonnes manières et l'art de la diplomatie se perdent à un rythme fulgurant. Franchement, parfois, ça fait peur... Mêlez ça à la surconsommation, à la surestime de soi, l'égocentrisme et l'isolement grandissant et vous avez là une belle recette pour un échec lamentable de l'harmonie sociale. |