anti-dépresseurs et grossesse

Ne t'en fais pas, je vais y aller graduellement! Le sevrage était déja prévu, mais en avril... Depuis le diagnostic de mon grand, je me suis construite un réseau d'amies et de gardiennes, et je connais également des ressources vers qui me tourner. J'ai aussi appris à mieux gérer mon anxiété et j'ai renforcé ma relation de couple. Si je vois en diminuant que j'en ai vraiment encore besoin, j'essaierai au moins de diminuer au minimum pour que les effets soient le moins graves possible sur ce pauvre petit trésor...

À part le fait que pendant un certain temps mes nerfs ont flanché et que j'ai eu besoin de médicaments pour remonter, je crois être une bonne mère. On ne fume pas, on ne boit pas, on ne se drogue pas (sauf au chocolat noir 90%... Miam!), on lit plein d'histoires à nos enfants, on les amène aux cours de musique, de gymnastique, de natation,à des spectacles pour enfants, au biodôme, au centre des sciences, etc... Bref, j'essaie de ne pas me sentir coupable en ce moment envers ce petit ^tre que j'aime déja. Je ne suis pas affreuse...

La, j'attends que et mon médecin traitant et ma sage-femme me rappellent... j'ai peur de leur réaction sans bon sens! Je sais parfaitement que le moment n'est pas idéal, mais on a mis des condoms, du spermicide ET on n'a rien fait autour de ma date d'ovulation alors ce n'est pas comme si j'avais fait exprès...

Je vois que tu es accompagnatrice. Comment verrais-tu une "cliente" qui arriverait dans une situation comme la mienne?