adoption...3eme choix?

Je ne veux pas faire un débat pro ou contre l'avortement mais il me semble que de remettre un enfant a l'adoption est de plus en plus rare et de moins en moins acceptable dans notre société.
On parle souvent du beau geste d'adopter. Un geste qui est admis dans notre société mais quand un accident de parcourt on privilégie soit de garder l'enfant incluant la notion de l'élever ou l'avortement. La solution de le remettre à une autre famille est rarement donnée dans les choix.
Quand on parle au couple infertile on leur dit vous pouvez toujours adopter mais la réalité est que l'adoption dite «régulière» est très rare surtout au Québec.
L'adoption serait elle «mieux» intègre si les parents pouvaient choisir les personnes qui élèvent l'enfant, en gardant un contact,si la mère pouvait accouche sans dire son nom, si on avait pas tous les traitements de fertilité.
Je ne veux pas non plus d'une société de commerce de bébé ou de mère désempare qui vont attendre claire Lamarche pour savoir ou est leur enfant mais pourquoi cette option n'est jamais inclus au moment de faire un choix de vie ? 

J'ai entendu dire qu'au Québec l'adoption est plus difficile parce qu'on privilégie que l'enfant soit avec sa famille biologique. Donc la mère aurait toujours un droit sur l'enfant, tout le temps qu'il est en famille d'acceuil. Les familles adoptives doivent avoir de la difficulté à dealer avec ça.

Personnellement, je crois qu'il faudrait rendre le processus plus facile au Québec. Pourquoi adopter en Chine par exemple quand des enfants québécois ont besoin d'un famille eux-aussi. Je ne suis pas contre l'avortement mais j'aimerais mieux donner un enfant en adoption que de me faire avorter. Et je ne jugerais jamais une mère qui donne son enfant en adoption, pour moi il s'agit vraiment d'une grande preuve d'amour. 

http://www.quebecadoption.net/

Oui il peut être possible en 4 -5 ans... Ça dépend du "style" d'adoption...  

Au Québec on voit moins de cas d'adoption car avant, il faut souvent commencer par être famille d'accueil. De plus, au Québec ça prend un bon 6 à 8 ans afin de compléter toutes les démarches, ce qui décourage souvent les parents d'adopter ici.

Alors si on compte les familles d'accueils, on peut dire qu'on en "sauve" beaucoup d'enfants.  

Je crois que ce qui empêche de donner les enfants en adoption c'est autant l'expérience de la grossesse, comme le dit scintillante, que le regard de la société envers les mère qui donnent leur bébé en adoption.

Personnellement je ne serais pas capable d'endurer les félicitations durant la grossesse et les questionnements suite à l'accouchement. Autrefois les femmes étaient cachées, pas que ce soit souhaitable du tout, mais ça évitait ces problèmes là.

Dans une société de plus en plus individualiste, c'est moins valorisé pour une femme de faire le "don" de 9 mois de sa vie avec tous les inconvénients que ça comporte.

À l'hopital, j'ai été témoin d'une jeune fille qui a accouché et donné son enfant en adoption. Ouf les jugements de valeur de la part de tous. Je trouvais que c'était un geste vraiment généreux et courageux, mais c'était si triste en même temps de savoir qu'elle ne reverrait jamais cet enfant qu'elle venait de mettre au monde...