Grossesse/Maternité

Chronique Maman Nadine (38): Adieu ma bedaine!

Elle n’est pas bien grosse, mais peu importe, elle devient de plus en plus dérangeante au fil des semaines. Elle n’est pas bien grosse, mais ces jours-ci avec la température, l’humidité et le soleil, je la vendrais pour pas cher.

Elle n’est pas bien grosse, mais peu importe, elle devient de plus en plus dérangeante au fil des semaines. Elle n’est pas bien grosse, mais ces jours-ci avec la température, l’humidité et le soleil, je la vendrais pour pas cher. Vivement le jour où je lui dirai « adieu », car ce jour-là je dirais surtout « bienvenue » à mon petit homme.

Pas de nostalgie!
Sincèrement, j’aime ma bedaine, mais quand je ne l’aurai plus je ne serai pas nostalgique. Plusieurs de mes copines me répètent de profiter des derniers moments avec ma bedaine. J’essaie, mais plus ça va, plus j’ai hâte de troquer ma lune ronde pour un beau poupon rose.

- Elle est lourde. Quand je me penche pour attacher les sandales de Miss Lulus, je crains de rouler jusqu’en bas des marches.
- Elle est encombrante. Durant un seul week-end, j’ai dû changer dix fois de chandail. J’échappe tout et c’est elle qui attrape toutes les taches.
- Elle pique. Quand je n’applique pas de la crème ou de l’huile, je me gratte sans relâche. J’espère que ma peau ne s’étirera pas encore, car je n’endurerai pas cela plus longtemps…
- Elle est trop petite. Pour lui. On dirait vraiment qu’il manque de place. J’ai l’impression que je ne suis pas assez longue pour le contenir. Je le sens de partout : à gauche, à droite, en haut et en bas. Ouf!

Mais…

- Elle est pleine de vie et je suis toujours capable de m’émouvoir devant son mystère et son miracle. Je serai tout aussi capable de le faire en regardant des photos… ;-)

Peut-être que ce sera mon dernier bébé. Probablement même. Je ne me sens pas plus fébrile pour autant. Je crois que j’ai bien profité de ma proximité avec mon bébé, j’ai flatté mon ventre et chanté assez souvent. Mais, je ne pense pas m’ennuyer de ma bedaine… surtout pas celle de 38 semaines! Vraiment pas. Je ne suis pas envieuse lorsque je vois d’autres femmes enceintes et je ne pense pas l’être un jour. Je suis heureuse pour elles, mais pour moi, chaque chose en son temps et pour chacun.

Même chose pour mon linge de maternité. Depuis une semaine, je le jetterais au bout de mes bras. Je ne suis plus capable de le voir en peinture. Même mes robes soleil que j’avais si hâte de porter. Encore une preuve que je ne suis pas nostalgique ni romantique, je n’ai qu’une envie : m’en débarrasser le plus vite possible après l’accouchement. Je regarde mes capris en jeans, mes chemises légères et mes camisoles de l’an passé et j’aurais envie de pleurer. Me promener dans les centres commerciaux me donne l’envie d’étriper toutes celles qui ressortent avec plusieurs sacs remplis de vêtements en solde. Je suis jalouse. D’accord, je l’avoue. Si je peux vendre mes morceaux quelque temps après ma sortie de l’hôpital, je serai la plus heureuse. Et je ne ressentirai aucun pincement au cœur! Je ferai ainsi plaisir à une fille qui commence à afficher ses rondeurs. Au fond, j’ai grand cœur.

OK. OK. Je pense à moi. Et il le faut bien. Je n’ai pas de honte. ;-)

J’aime être enceinte, mais…
Après 35 semaines, j’aime moins… Et en été, j’aime encore moins. Puisque je ne me suis pas plaint trop souvent au cours des trente dernières semaines, je prends le droit de déverser un peu mon « chialage »…

  • j’ai chaud
  • je me tourne 10 000 fois par nuit
  • je me lève toutes les deux heures pour aller aux toilettes
  • mes chevilles enflent en fin de journée
  • me raser devient une acrobatie digne du Cirque du Soleil
  • sortir de la piscine devient une épreuve olympique
  • je passe du fauteuil à la chaise berçante, au divan, à mon ballon pendant un film d’une heure et demie
  • je prends des douches sans raison, mais je hais me sécher les cheveux
  • j’aimerais me coucher sur le ventre

Bon, ma séance de « grognage » est terminée… Ça fait du bien tout de même de se plaindre un brin!

Vivre dans ma bulle
Je relis ma chronique et je me trouve drôlement pessimiste et négative. En y réfléchissant bien, je suis ainsi depuis le début de la semaine. J’ai envie d’être seule. Je me lève, lasse et fatiguée. Je tourne plus en rond dans la maison. Vraiment, j’entrerais dans une bulle et y resterais tranquille. Sans parler à personne.

J’ai toujours aimé la solitude et là le besoin est encore plus vif. Je ne m’éternise pas au téléphone. Je sors moins. Je recherche plus le silence. Je lis plus. Je suis même un peu sauvage n’ouvrant ma porte que sur le volet. Je parle même moins (un peu du moins!).

Donc, ces jours-ci je déménagerais dans une bulle calme. Si certains croient que lorsqu’une fille lave les planchers à quatre pattes, son accouchement est imminent, je crois davantage que c’est lorsqu’elle « aperçoit » sa bulle que le signal est donné. Suite la semaine prochaine…

On arrête
C’est vraiment, vraiment, vraiment la fin. Mes contrats sont terminés : je peux commencer à respirer par le nez. Les rénos sont finalisées; je peux commencer à en profiter. Étrangement, alors que je pourrais mettre la pédale douce, on dirait que je ne sais plus comment m’y autoriser à le faire librement. Société de vitesse, de consommation et de production : on a dans le sang une urgence à « faire » quelque chose. C’est fou! On dirait qu’on a absolument besoin d’une raison pour s’arrêter. Si vous voulez lire un livre sur le sujet, plongez dans Vivement mon burnout. Aucun lien avec la grossesse et la maternité. Mais fortement lié à notre dépendance au travail et à notre besoin de lâcher-prise.

Puisqu’il est encore temps, au cours de ces dernières semaines, je dois en profiter pour m’accorder des petits plaisirs personnels. Alors pour m’aider à arrêter, je projette la semaine prochaine d’aller me promener, sans but précis, à deux endroits près de chez moi : le Jardin botanique et le marché Jean-Talon. Par simple plaisir. Sans hâte, contrainte ni raison particulière.

Bonne nouvelle!
Une petite nouvelle publiée il y a quelques semaines annonçait que les parents d’un gars et d’une fille divorcent moins que les couples dont les deux enfants sont de même sexe. C’est la conclusion à laquelle en est venu un chercheur australien après avoir analysé les recensements du pays. Eh bien, chéri, que m’offriras-tu pour nos cinquante ans de vie commune… en 2048?

Meilleur avant…
Je sais, j’avais promis de ne pas focaliser sur ma date prévue d’accouchement! Mais c’est quand même difficile de le faire. Là, j’ai tourné la dernière page du calendrier (du moins, je l’espère!). Peut-être êtes-vous comme moi. Par exemple, quand j’achète du yogourt, je vérifie la date suivant le "meilleur avant" et... Surprise! Les derniers achetés indiquent 22 juillet. Qui sait, j’aurai peut-être accouché? Mes derniers emprunts à la bibliothèque devront être remis avant le 24 juillet. Peut-être que serai-je en train d’accoucher? Je vois des comptes à rebours partout.

Bonne semaine! À moins que… qui sait?


38e semaine

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