Nos créations littéraires!!!

Je me permets encore une petite fois...

La baby-sitter

Je vais te conter l'histoire de Charlotte

Charlotte aux fraises?

Non, non, ce n'est pas une histoire très connue... Sois gentil, allonge toi... Voilà. On est prêts... Alors:

Ohhhhhhh, quelle belle couverture!

Chuuuuut...

Dans une ville coloriée de beige,
Il était une fois ou il fut à minuit
Noël, pétillant de neige...
Un soir aux étoiles chantilly...

Ou chante-t-il, y est-il allé?

Oh, mais tu a deviné qu'il y avait un prince charmant... Patience, écoute le récit...

La voie lactée en effervescence
Prêtait un peu de sa crème fouettée
Idéale pour la saveur d'un tiramisu par excellence...

Un tire-rat mis dessus?????

Non, je n'ai pas dit ça, suis un peu plus ce que je dis...

La lune heureuse va ainsi festoyer
Le ciel ainsi garni, distribuait avec délices
Une panoplie aux douces teintes envoûtantes
Accompagnées de senteurs exquises
Grisant même les bulles de champagne piquantes...

Champ-pagne? C'est un mot composé?

Veux-tu arrêter de m'interrompre à tout bout de champ?

Et c'est alors qu'elle sortit, radieuse
Habillée de mille dentelles feuilletées
Attendant son bel-aimé, fiévreuse
Tout en dégustant un apéritif corsé...

C'est quoi un abbé, un rite avec des tifs?

Arrête tes idioties ou je ne continue pas l'histoire!

La douce enfant aperçut ses bottes
Cria de joie et se précipita
A son cou, ses bras en papillote ...

Papie yoyotte?

Mais non! Bon sang mais lave toi les oreilles le soir!

D'une voix caramélisée s'écria:
"J'ai préparé ton mets sacré
Une sublime ratatouille..."

Mais pourquoi tu me parles de rat, t'as touillé le vin aujourd'hui?

Un peu plus de respect envers les personnes plus âgées que toi! Je vais le dire à ta mère...

"Merci mon petit crustacé..."

T'as cru c'te Acé? Mais il dit n'importe quoi...

C'est toi qui entends mal, je n'ai pas parlé de tonton Assen...

Elle déposa un baiser sur ses lèvres cerises
D'un pas léger l'amena à la table couleur chocolatée
où étaient servis martini et caviar, d'une bise...

Martine, y a une cave à lard?

Non!!!!!

De rage, la conteuse se leva,
Complètement désespérée
Et finalement s'écria:

Pourquoi j'ai écrit cette histoire gastronomique!

La morale de cette histoire non terminée:

Je ne veux plus faire carrière dans la cuisine!!!

Kiks
xxx

 

Je suis certaine que plus de filles ont des écrits...Allez, on est là pour ça!!!

JE veux lire des textes!!!!!!! 

Je saute pieds joints
Dans la flaque du noir de tes yeux
Oui. Un bonheur noir.
Le plus profond.

Je n'ai pas peur dans ce noir,
J'y vois toutes les couleurs qui manquaient à ma vie ::
Bleu nuit
Vert pomme
Maron glacé
Rose barbe-à-papa
Rouge (fruit de la) passion.
...

J'ai même repeint ma chambre de toutes ces couleurs.
Parfois,
Je croque un morceau d'arc-en-ciel au plafond
Et le sucre-glace se répand en nuages sur mes joues.
... ... ... ...

Tu joues?

Je sais bien que c'est toi qui a volé mon coeur
(Un petit doigt me l'a dit...)
Je n'appellerai pas la police
Mon coeur est bien mieux à volé sur nos rêves,
Qu'à l'étroit de ma cage thoracique.

Le mercredi,
J'aime laissé mes doigts
Jouer à cache-cache dans ta chevelure brillante...
***

Parfois,
Je l'avoue,
Tu m'égratignes (le je-nous)
Me chiffonnes (comme une poupée)
Mais...
Tu es mon petit prince charmant.

Ces qualités qui te font défaut
Ou ces défauts qui te font qu'aliter
Peu importe !
Je t'aime à l'imparfait.

Et aujourd'hui,
Seul le présent compte !

Tu sais,
Avant, je savais à peine compter sur mes doigts.
Aujourd'hui je sais compter jusqu'à l'infini,
Je sais compter jusqu'à nous...

Et les mois passent,
Et le "toi et moi" surpasse...

Pince moi l'ciel !

Que je vérifie si le soleil est aussi chaud
Que celui qui bat dans ma poitrine.

Que je décroche la lune,
Pour nous en faire une balançoire.

Et tant et tant de choses encore...

Je t'aime.
Et c'est comme un jeu d'enfant...

Kiks
Maman de Damien
Mon sujet principal ces temps ci, eh ben, c'est mon petit prince Doudou ^^  

Mini-fé...je n'ai pas toute ma tête ce matin! 

Merci !!! J'ai écris un autre bout durant la sieste des filles !

Lotussia J'aime c'est profond Et TinkerBelle comme toujours j'adore !!!

Sauvageonne je vais prendre le compliment que tu adresse a Fraisinette, n'ayant pas trouver son texte j'imagine que tu parlais de moi !!!

Bon voici ma suite !!! (Annama sans briser le punch, elle n'est pas venu, mais notre prise de bec ne fait que commencer)

Comment peut-on dire à une mère une chose pareille, j'ai le sentiment, qu'il y a un volcan prêt à tout dévaster sur sa route.

Mais un son me sort de cette rage me ramenant dans cette chambre d'hôpital qui me sert de maison depuis deux jours.

Ma mère a répondu, c'est mon amoureux. Il me demande pourquoi je ne lui ai pas téléphoner après avoir eu les photos.

Moi : Je ne t'ai pas téléphoné pour la simple raison que je n'ai pas eu les photos, ta s?ur, ma très bien fait comprendre que je ne suis pas importante.

Pauvre amour, le voilà prit dans une guerre, une guerre qui le met en conflit d'intérêt.

John: Je lui téléphone et je te rappel tout de suite après !

Je me suis même pas rendu compte que des invitées sont debout dans l'embrasure de la porte. Une collègue de travail tiens des roses à la main, une copine de longue date a un sourire de malaise, une autre copine qui n'est pas sur si elle doit entrée.

Honteusement je m'excuse du démon qu'elles ont vu. Elles me demandent des nouvelles de ma petite fée Azalée.

Moi : Tout semble stable pour le moment, mais les médecins ne peuvent dire si elle survivra.

C'est plus fort que moi, j'ai le mottons dans la gorge, comment une chose aussi dur puissent ce jouer à l'autre bout du monde et ne pouvoir la prendre dans mes bras et lui dire que tout ira bien, de ne pouvoir la protégée de cette vie qui joue si durement avec elle.

J'excuse mes invitées et leurs demandent quelque minutes. JE saute sur le téléphone comme si ma vie en dépendait.

Infirmière : 9c bonjour, puis-je vous aider ?

Moi : Oui ! Je suis la maman d'Azalée ! (avec le sanglot dans la voix)
Comment va ma fille ?

Infirmière : Bonjour Mme Smith, Azalée va très bien, vous savez elle est très forte, la plus forte qu'on ai vu jusqu'à ce jour !

Moi : Ah oui ! Pour vrai ! (La fierté au c?ur).

Infirmière : Oui ! Elle bouge tellement qu'elle a réussi à enlevée sa couche sans la défaire, elle essaie constamment d'enlevé son CPAP, elle sait qu'Elle est capable de respirez seule mais on doit lui laisser par mesure préventive.

Moi : Wow ! Vous me faite tellement de bien présentement ! Elle est forte ma petite fée|!

Infirmière : Oui et elle est belle !

Moi : Non sa je sais qu'Elle ne l'est pas, je l'ai vue, donc pas besoin de me mentir hypocritement !

Infirmière : Non Mme Smith, Azalée est très belle, on peut déjà voir la petite beauté qu'elle sera en vieillissant. Elle est toute délicate.

Moi : Délicate ! Difficile de faire autrement quand on pèse 1 Lb et qu'on mesure 29 centimètre et demi.

Infirmière : Oui en effet ! Mais moi je vous le dit elle est très belle !

Moi : Merci ! Dites lui que je l'aime et que je serai bientôt avec elle?.ah et pouvez vous lui dire ceci?.Qu'elle est la petite fille la plus forte de la terre et que je suis très fière d'elle !

Infirmière : Oui je vais lui dire soyez-en sur !

Je la remercie et raccroche le téléphone. Je m'empresse de tout raconter a mes invitées, qui sont aussi fière que moi.

Puis d'autres invités arrivent à l' instant, Mon beau-frère (le parrain d'Azalée) et sa femme, elle tient à la main un cadeau qu'elle me tend. Elle me dit également que je saurai plus que contente de ce cadeau.

Moi : Un cadeau pour moi ?

J(pour taire son nom) : Oui c'est pour toi !

Je plonge mes yeux à l'intérieur, non ce n'est pas vrai, un petit album photo et un petit cadre, j'ouvre l'Album pour y découvrir?..DES PHOTOS DE MA PETITE AZALÉE !!!!

Moi : MERCI ! MERCI ! MERCI ! C'est le plus beau cadeau de ma vie !

Sa y est je pleur a torrent, un torrent d'émotion aussi bonne que mauvaise. Si seulement ils savaient a quel point ce cadeau me fait du bien et a quel point je leurs en serai éternellement reconnaissante, je vole de bonheur.

Photo en main je ne peux faire autrement que de tombée amoureuse de ce que je vois, c'est ma fille, c'est vrai qu'elle est belle, mon dieu, c'est moi qui l'ai fait, wow ! Comment ai-je pu douter de sa beauté, c'est la plus belle, regarder tout le monde c'est ma fille ! Elle est belle hein ? Mais le regard des invités ne semble pas approuver, baissant les yeux et cherchant un coin ou ce cacher.

Pas grave je ne suis aucunement atteint par leurs inconfort a regarder ma fille, même si elle est maigre comme une Barbie, même si les côtes lui saille sous la peau, qu'un immense bandeau de photothérapie et un CPAP lui cache le visage, c'est la plus belle, parce qu'elle est ma fille, parce qu'elle vient de moi, de mon être, de ma chair et de mon sang. Elle est ma nouvelle vie !

Suite à venir !!! 

Ah et puis zut! J'en ai quand même choisi un que j'aime particulièrement, car c'est l'histoire d'amour qui a changée ma vie!

Le chemin

Sur mon chemin, il y avait des pas...
Des milliers de pas sillonaient ma route, quelques uns ne m'appartenant même pas...
Certains allaient de l'avant, puis retournaient vers l'arrière.
D'autres semblaient aller de tous côtés.
D'autres encore étaient si profonds qu'on pouvait en deviner la longue immobilité.

Puis, un jour, le déclic vient.
Je cours.
Je cours.
Je cours encore.
En ligne droite.
Toujours en ligne droite.
Je ne m'arrête jamais.
Je parcours un chemin incroyable.
La moitié de ma route est derrière moi déjà.
Et puis stop.
J'arrête. Je respire. Je regarde.

Tu es là.
Nos pas, sur un même battement.
Nous avançons.
Nous marchons.
Et puis j'arrête à nouveau.
J'ai trop courru...
Je suis épuisée...
Je tente de respirer.
Je n'arrive à rien, je panique.
À nouveau, mes pas s'enfoncent...

Tu me regardes.
Encore.
La Terre se tait.
Tout est silence.
L'air revient et je respire.
Je comprends et je te tends la main.
Nous restons ainsi, immobile, humant l'air.
Puis, ensemble, un pas.
Un temps...
Deux pas.
Un temps...
Un troisième pas.
Et nous avançons à nouveau, doucement.
Nos pas sont synchronisés, nos mains se parlent.

Ainsi nous marcheront, ainsi nous arrêteront.
Nos yeux se croiseront à nouveau.
Puis un pas, deux pas, trois pas...
C'est la vie que j'ai choisi.  

Tinker-Bell: C'est l'effort qui compte! Mais c'est sûre que si jamais tu décide de tout réécrire eh bien moi j'adorerais recevoir tes commentaires! Ah et j'aime ton poème, il va au coeur! Dans un futur moment plus down je penserai à venir le relire. Je pense que moi aussi je vais imprimer tes textes... je suis aussi au nombre de tes fans! :wink:

Sauvageonne: Ton texte est plein d'honnêteté, et c'est toute une qualité je trouve. Quand j'ai fini de le lire, j'avais de l'eau dans les yeux mais aussi je me sentais légère : je crois qu'on a toutes fais des choses dont on est plus ou moins fière et qu'on n'a pas envie de dévoiler à nos amoureux. Un texte comme le tiens vient mettre un baume sur ces petits bobos, qu'ils soient d'avant ou de pendant nos relations...

Mini-Fée: elle rentre dedans cette partie là! J'ai hâte de voir si la belle soeur s'est pointé!   

Je suis super dégoutée....
Je viens tout juste d'écrire mes appréciations à toutes celles qui ont écrit ici et, pour une raison qui m'échappe -et m'.énerrrrrve- ça a tout simplement.
pas.
macher.

Et je suis pas une vaillante.
Mais vraiment les filles, sachez que j'ai FRANCHEMENT appréciée lire vos créations!!!! Vos petits -et grands bouts- de vous même !!!

Tinker, soufflée et fru de la vie XxxxxxxxxxxX 

Le Jardin d'Azalée ! (si j'arrive a tout l'écrire, je promet de le faire publier)

Ce matin on a rendez-vous au parc. On doit rencontrer un journaliste, pour lui parler de notre vie, pour lui parler de sa vie à elle.

Il me regarde et me demande : DITES MOI QUI VOUS ETES ???

Qui je suis ??? Je suis une inconnue à la face du monde, mais je suis tout sont univers a elle.

Mais je me lance, pour la première fois depuis 1 an on me pose cette question, cette question à laquelle j'avais si souvent pensé sans trouver de réponse. Et voilà qu'aujourd'hui elle est la au fond de moi, je sais maintenant qui je suis.

Moi : AVANT J'ÉTAIS MARIE ÈVE, PRÉPOSÉE AUX BÉNÉFICIAIRES, DEPUIS LE 16 AVRIL 2005, JE SUIS DEVENUE TOUT SIMPLEMENT LA MAMAN DE AZALÉE?

Maman, pour plusieurs ce titre n'a rien de prestigieux, il est au même rang que celui de papa. Mais pour moi ce titre représente ma vie, tout ce que je suis devenu depuis 1 an.
Et ce titre si incroyable a bien failli s'échapper de moi et me faire vivre l'orphelinat d'un enfant.

Sans crier gare mes yeux fondit en larmes.

Moi qui croyais que ce déchirement était loin derrière moi, moi qui croyais que depuis peu ce jour en était maintenant un jour de fête.

Que c'est-il passer le 16 avril 2005 pour que les joies de la maternité explose en un milliard d'éclat de verre, que c'est-il passer pour que le début de ma vie de maman devienne un cauchemardesque combat pour la vie.

Que c'est-il passé ???

16 avril 2005?.

Aujourd'hui est une journée de printemps magnifique et très chaude, mais je suis inquiète car depuis jeudi (14 avril 2005) je perds du liquide, le docteur ma dit que je fessais pipi dans ma culotte, sa ma un peu rassurée (puisque comme tu le sais depuis ma 11e semaines de grossesse je fais de très grosses hémorragies, cette situation mets tout le mondes à l'envers) mais le plus important c'est que toi tu vas bien dans mon ventre. J'ai très hâte de te tenir dans mes bras mais pas avant le 16 juillet (ta date prévu de naissance).

Ton c?ur dans mon ventre bat à 145 ce qui est bien et moi bien je suis effacée à 30% à cause de tout le sang que j'ai perdu, mais je tiens le coup. Aujourd'hui je suis rendue à 27 semaines ce qui fait 6 mois et 3 semaines.

Ce matin j'ai discuté durant une grosse 1hr avec la voisine Lucie (on parlait de toi, tu es mon sujet favoris) et j'ai été acheté un cadeau pour ta futur copine Aïsha.

Mais après le dîner j'ai senti un inconfort donc j'ai été vérifiée au toilette, oh Azalée je ne sais pas comment réagir, il y a une bosse qui sort de mon vagin, je ne peux m'empêcher de paniquer. Grand-maman Monique regarde ce que c'est et toutes deux sommes convaincues que c'est ton cordon ombilicale.

On part pour l'hôpital, devant la porte grand-maman me dit que s'il y a quoique ce soit de l'appeler sur son cellulaire, je lui dis ok et je pars seule dans les couloirs avec ton cordon entre les deux jambes!

Arriver à la maternité, je dis à l'infirmière que je suis à 27 semaines de grossesse et qu'il y a quelque chose d'anormal qui pend entre mes jambes. Tout de suite elle ainsi que le docteur m'examine et constate qu'il y a une procidence du cordon et qu'ils doivent faire une césarienne d'urgence.

J'ai tellement peur que tu sois morte Azalée d'amour. L'infirmière écoute ton c?ur et il bat toujours entre 145-155, mais ils disent que tu es en détresse donc il faut faire vite. Je pleure, j'ai peur et je suis toute seule car papa est chez un ami et je n'ai pas le téléphone par c?ur. Je demande à l'infirmière de téléphoner immédiatement à grand-maman, et voilà que le convoi part pour la salle d'opération. Tout un escorte que nous avons ma princesse, il y a 4 infirmières qui poussent la civière, une infirmière sur moi avec sa main complètement dans mon vagin pour empêcher que tu sortes, ainsi que le docteur et sa s?ur la pédiatre qui ouvre la course et sans oublier tout les gens dans les corridors qui me regarde passer et moi qui pleur et qui pleur, oh Azalée il faut que tu vives bébé d'amour. J'ai tellement mal à l'âme en ce moment, je t'attends depuis si longtemps dans mon c?ur, il faut que tu vives Azalée, tu dois vivre il le faut. Les infirmières me parlent mais moi je me bats contre cette peur qui me fait mal.

Sa y est on m'endort, à mon réveille ils m'annonceront peut être le pire, à mon réveille tu seras peut être morte, si c'est le cas je ne veux plus jamais me réveiller, parce que pour moi vivre sans te connaitre, sans te prendre dans mes bras, sans te voir courir dans un parc avec d'autres enfants, sans jamais entendre de ta petite voix JE T'AIME MAMAN, me tuerais de chagrin, je m'endors, d'ici quelques heures tout sera fini.

J'entends les rires d'un enfant, je connais cette enfant puisque c'est mon premier enfant celle ou celui que je ne connaitrai jamais de son vivant, tout prés de cette enfant il y a mes grand-mères et mon grand-père, Sa y est ils viennent me chercher mais toi Azalée d'amour ou es-tu je ne te vois pas, je ne t'entends pas ????

J'entends une voix qui m'appelle : MARIE ÈVE...MARIE ÈVE ....TOUT C'EST BIEN PASSÉ !
Je reprends conscience et l'infirmière me dit encore une fois MARIE ÈVE TOUT C'EST BIEN PASSÉ !! Mais moi je veux savoir qu'une seule chose: MA FILLE...MA FILLE ELLE EST OU ???
L'infirmière me regarde et me dit: ELLE EST VIVANTE ET LES DOCTEURS FONT TOUT POUR QU'ELLE RESTE EN VIE, ET IL Y A DE TRÈS BONNE CHANCE PUISQU'ELLE RESPIRE SEULE !

Azalée tu vie et tu respire, les cieux mon entendu ! Je demande à te voir mais hélas je dois attendre que les docteurs est terminés et que l'équipe médicale du Children arrivent pour te prendre en charge.

On me transfère dans la salle de réveille et je demande s'il y a QUELQU'UN POUR MOI QUI ATTEND ! J'ai tellement peur d'être encore seule. Mais Grand-maman Monique est là et elle a rejoins tout le monde pour leur dire et Papa aussi, il arrive en moins de temps que pour le dire.

Papa et moi attendons toujours pour te voir on a de plus en plus peur car tu es très petite tu pèse tout juste 1 lb et 8 oz. Le docteur vient nous voir, il dit que tout est beau que tu as un agar de 6-7-8 ce qui est très bon vue ta grand prématurité et aussi que tu respire toujours seule et que tu n'as pas manquée d'oxygène, c'est tellement une bonne nouvelle.

Il est maintenant 16hr39 et on attend toujours pour te voir, la peur me reprend, mais te voilà tu arrive dans ton incubateur de transport, tu es si minuscule et toute rouge, je me retiens pour ne pas pleurer car je veux que tu me vois forte. Mélanie l'infirmière du Children me dit que je peux te toucher et parler, wow !!! Je te dis MAMAN VAS BIEN MA PRINCESS, MAIS TOI TU DOIS ETRE FORTE ET JE SUIS FIÈRE DE TOI!!!

Tu pars pour l'autre hôpital, papa et mon oncle Jean-Philippe vont avec toi moi on me transfère dans ma chambre. En soirée papa me téléphone pour me dire que tout est beau et que tes docteurs n'en reviennent pas de la volonté que tu as pour vivre.

Mon infirmière a reçu un fax, tu mesure 29.5 cm ce qui fait que tu es le 4 e plus petit bébé du Québec, tu as à peine quelques heures et tu bats déjà des records. Tu utilise tes poumons à 85% ce qui est très bon.

Maintenant mon défis sera de tirée mon lait tout les 3hrs et de guérir le plus vite possible pour te rejoindre à ton chevet.

Il est maintenant 1hr30 du matin, je m'endors de nouveau mais cette fois c'est pour rêvée à toi ma belle Azalée d'amour, Azalée ma petite fée.

Ce matin c'est l'angoisse, moi qui croyais être forte, il en est rien. Je ne sais plus trop ou je suis, je sais plus trop si ce qui c'est passer est un affreux rêve. Je flatte mon ventre avec toute la tendresse et l'amour que j'y porte, mais une douleur indescriptible rejailli, cette douleur qui me ramène très vite a ma nouvelle réalité.

Je voudrais tellement crier de rage, mais cela m'est impossible il ne faudrait pas que je brise la joyeuse bulle maternelle qui entoure toute ces mères autour de moi tenant fièrement leurs chef d'?uvre de bébés, qui eux crient a pleins poumon leurs nouvelles existence pour faire leurs places. Alors que moi je suis seule, complètement absente, le regard vide mais les yeux remplis d'une rivière torrentielle qui cherche à tout inonder sur son passage.

L'infirmière m'annonce que je suis dans l'étape de la rage, voyez vous sa, je la crois volontiers. Je suis prête à mordre le premier venu, même la chaise berçante me provoque. Alors que moi je suis coincée dans mon lit, n'ayant droit qu'à de l'eau. Un panier de fruits laisser sur ma table me fait de beaux yeux mais l'infirmière m'annonce qu'il m'est interdit. J'ai le sentiment que tout mets interdit, mon bébé, mon corps, la nourriture et même mes propres pensées.

Et voilà qu'une autre infirmière arrive dans ma chambre poussant un amas de ferraille qu'ont croirait tout droit sorti des années 40.

Elle me demande si je suis prête ?

Moi : Prête pourquoi ?

Infirmière: Prête pour tirer ton lait ?

Moi : AVEC SA !?!?!?!

Infirmière : Bien oui, c'est un tire-lait électrique !

Moi : Non, non, non, non, non, non, moi je veux allaitée mon bébé aux seins, pas avec SA !!!

Infirmière : Je sais Marie Ève que ce que tu vois te fais peur, mais tu ne pourras pas mettre ton bébé aux seins avant plusieurs semaines et que d'ici là tu devras tirer ton lait pour garder ta production de lait, tu comprends ?

Moi : Non je ne comprends pas, pourquoi moi je ne peux pas avoir un bébé comme toute les autres ? Pourquoi moi je dois vivre tout ce cauchemar ? POURQUOI MOI ?

Hélas personne na de réponse a CETTE question et jamais personne ne la trouvera.

Je m'installe donc avec mon tire-lait des années 40 et l'infirmière place devant moi un miroir afin que je puisse voir comment me placer ne pouvant bouger comme je le souhaiterais.

Je réalise lentement que celle qui est devant moi dans le miroir et bien c'est moi.
Quel horreur ! Je suis horrifier de moi-même, j'ai le teint blanchâtre, non, vert-gris comme un mort, les yeux tellement vitreux qu'on peut voir mon âme noir, qui pas plus tard qu'hier était encore rose, ca y est je vois sur mon front une phrase, JE SUIS UNE EXTRATERRESTE. Et regardant mes seins les yeux on bien failli sortir de leurs orbites, 2 entonnoirs gobes mes seins, ils sont relier par de fin tuyau menant jusqu'à l'amas de ferraille. Je suis maintenant UNE VACHE LAITIÈRE EXTRATERRESTE, que c'est horrible ! Je me surprends même a beuglée, mais qu'est-ce que je suis devenue ?

Infirmière : Ca va Allez ?

Non plus rien ne va, qu'ai-je fais pour mérité tout ceci, moi qui ai toujours été là pour tout le monde, moi qui remuait ciel et terre pour venir en aide à ceux qui m'était chère, et moi ? Qui est-là pour moi ? Qui remue ciel et terre pour venir a mon aide ? PERSONNE !

Personne car je ne vaux rien, je suis sans importance, une vulgaire petite bibitte insignifiante, voilà ce que je suis, rien !

La Marie Ève optimiste que j'étais, tellement que j'éc?urais tout le monde par mon positivisme, je suis devenue une épave humaine pessimiste échoué dans un lit d'hôpital.

Mon être tout entier dégringole, je suis le world traide center à moi seule, je suis une ruine fumante, que le monde regarde avec désolation et frayeur. Personne ne comprend ce que je vie, personne ne sais ce que je vie, personne ne trouve de mot pour me réconforter, je suis une tornade meurtrière qui a pour mission de me détruire moi-même, adieu la confiance en soi, adieu la raison, adieu la moral, adieu, adieu, adieu atout ce qui fait la base d'un être humain, je suis une enveloppe charnel dépourvue de moi-même.

Les infirmières sont tellement impuissantes de me voir ainsi qu'elles demandent à la psychologue de l'hôpital à venir me rencontrer.

Entre temps j'ai un appel du Children, mon amoureux, pour me dire que toi ma petite fée tu as passé tout les testes au la main et que tu es la plus belle.

Moi : Non John tu ment je les vue et elle n'est pas jolie. Ce n'est pas la peine de me mentir.

Je lui demande par contre de prendre des photos de toi, afin de pouvoir te contempler, te parler.

Il me dit qu'il n'y a aucun problème, qu'il allait prendre les photos et que sa s?ur va passer me les porter.

Je m'accroche a ce petit espoir, peut être que de te regarder, bisouté ta photo à tout les microsecondes m'aiderons à passer au travers. A faire en sorte que je ne me perde pas, pourquoi si toi tu te bats pour vivre que moi je me laisse emporter dans le néant, je dois me battre moi aussi, je dois te faire honneur, toi qui est si forte et petite et moi qui suis si grande et accrocher a mon nombril.

Les heures passent et toujours aucune nouvelles de ta tante, que fait-elle ? Pourquoi est-ce si long ?

Grand-maman Monique arrive a l'instant et comme a son habitude elle me demande comment je vais.

Moi : Comment je vais ? Comment veux-tu que j'aille ? Je me suis fait charcuter le ventre et mon bébé est dans un hôpital à l'autre bout du monde ! Donc j'imagine que je vais bien puisque je ne suis pas morte !

Quel désarroi pour ma mère de me voir ainsi, elle demande à l'infirmière s'il serait possible pour moi de me levée, l'infirmière lui répond qu'il n'en tenait qu'à moi.

Ayant l'air d'être dans un notre monde, le regard ailleurs, quelque part a Montréal cherchant ma fille, j'écoutais en faite tout ce qui ce passait autour de moi.

Ai-je envie de me levée et si une fois quittant mon lit ce qui m'attend soit pire que ce que je viens de vivre, non je veux rester dans mon lit, mais si au contraire, le pire est derrière moi et que le plus beau est devant moi, alors si je reste dans mon lit jamais je ne le saurai.

Ma mère pose sa main sur mon bras et me demande : VEUX-TU TE LEVÉE ?

Moi : Oui ! Oui maman je veux me levée !

Alors avec l'aide de ma mère et de l'infirmière je me lève enfin, de ce lit qui fut ma barrière de protection. Passant au coté de la chaise berçante je lui fis une grimace, elle qui m'avait provoqué toute la matinée, le regard fière je lui dis?

Moi : Tu vois la chaise, je suis debout, je ne suis plus prisonnière du lit a qui tu enviais ma présence, je suis enfin libre d'allez ou je veux?

Aïe !!! Mais sa fais mal, j'Ai le bas ventre en feu, pourquoi ? L'infirmière m'explique que c'est normal, c'est sa avoir une césarienne d'urgence, qu'il faut que j'apprenne à me déplier, me tenir droite. A misère, moi qui durant ma grossesse, je savais déjà quel genre d'accouchement que je voulais, je voulais un accouchement naturel, pas d'épidural, rien, ou au pire le bloc honteux et je voulais plus que tout au monde allez chercher moi-même mon bébé, c'était pour moi, mon accouchement de rêve.

En plus de ma confiance en moi, mon intégrité et ma raison complètement détruite voilà que je vis mon accouchement comme un échec, moi qui n'avais aucunement peur de l'accouchement, voilà que je n'y avais plus droit.

Mais bon pour le moment je préfère me concentrer sur ce que j'ai à faire pour sortir d'ici.

Comme je semble assez stable, l'infirmière donne sa permission pour que je puisse allez marcher avec ma mère, sa me fais beaucoup plus de bien que je ne l'aurais imaginé. En passant devant la boutique de l'hôpital je m'achète un petit journal, écrire me fera sans aucun doute un bien immense.

 

Je peux?

Je me lance...

Petit nuage sur la grève. Petit tourment dans les tropiques. Je te sens, je te vois. je te perçois.

Comme si tout nous était dû, nous sommes parti le coeur léger de notre amour naissant, nous avons pris les ailes de l'ange mais pas pour aller a Québec! On s'est fait l'amour, fait la peine, fait la joie. On se connait sous toutes les couture mais sommes toujours étrangers, on s'est fait un bébé qui nous prend tout et qu'on aime tellement que ça fais mal.

Je suis là. Je ne sais plus t'aimer, sais pas, veux pas...L'angoisse de la page blanche, l'envie d'une cigarette, l'idée d'un verre de vin. L'envie, envers et contre tous, de faire différent de tous les pseudo-modèles qui se sont mis a ma portée, l'envie d'être celle que j'ai toujours été qui est tellement différente de celle que tu as connue. Nous sommes comme UN. Nous somme comme personne...

Tu m'as dis un jours: " je ne veux pas tomber en amour avec toi", tu l'as fait quand même. Tu dis que tu me trouvais belle, tu me dis "you ARE the most beautiful woman on earth". J'essaie de croire, essaie de vivre avec tout...

Chéri, j'ai embrassé mon meilleur ami. Enceinte de toi. Tu ne le sais pas, ne le sauras jamais. Tout simplement parce que le même jour, je perdais un enfant de toi.

Taé, maé, comme tu dis avec ton accent.

Taé, maé et l'autre.