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fessée: violence ou autorité?

Auteur Message

Elise25

Inscrit le :
31 mars 2005

Posté le: 22 septembre 2008 15:19:25 EDT  
Bonjour!

Suite au post "enfermer un enfant dans sa chambre" dans lequel le sujet de la fessée à été mentionné, j'aimerais connaître vos opinion sur cette fessée.

Est-ce que pour c'est:

-quand c'est fait par un parent en plein contrôle de ses moyens, sans abus, par choix réfléchit, on ne peut appeler ca de la violence, c'est faire preuve de fermeté et d'autorité

ou

-frapper c'est frapper, c'est de la violence physique, peu importe les circonstances

Si vous avez une toute autre opinion, n'hésitez pas à en faire part!

Pour ce qui est de mon opinion, je penche plus vers le deuxième choix.

Voilà! Bon débat!

Élise

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Isis

Inscrit le :
11 sept. 2007

Posté le: 8 juin 2009 18:43:27 EDT  
un monsieur me dit, très sérieux, tu devrais lui donner une tappe sur les fesses quand il pleure de même. Tu vas voir, il vas comprendre assez vite qu'il ne faut pas pleurer de même!!!


PARDON???? Mais il sort d'où, cet espèce d'imbécile! Taper un bébé de sept semaines? J'y laisserais jamais un enfant, à lui! Au secours!  

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Mamamialala

Inscrit le :
24 mars 2009

Posté le: 7 juin 2009 12:13:14 EDT  
Je ne suis pas contre la fessée (dans le sens une tape sur les fesses ou sur la main) quand on enfant est histérique par exemple. Je crois que la danger est de taper parce qu'on a perdu patience, qu'on ne se contrôle plus. je comprends qu'on ait du mettre des lois et des limites à ce sujet parce que la ligne est mince entre une tape "controlée" et de la violence. Ma fille en a eu 2 ou 3 entre 2 et 4 ans, je ne crois pas avoir pris la mauvaise décision sur le coup, mais c'est loin d'être un automatisme.

Pour ce qui est de taper un bébé, il faut être malade pour ne serait-ce qu'y penser Surprised    

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Anonyme

Inscrit le :
01 juil. 2007

Posté le: 7 juin 2009 12:00:49 EDT  
Je suis contre la fessée. Pour moi (je répète POUR MOI) ce n'est pas moyen d'éducation car mes enfants apprennent par l'exemple. Si l' exemple c'est moi qui donne une tape quand je ne suis pas d'accord avec mon enfant, je lui donne comme exemple:''si tu n'es pas d'accord avec quelqu'un, avec ses agissements, tu peux le taper''. Et c'est un moyen qui touche physiquement sur une partie de son corps intime....Je travaille dans un organisme ESPACE es prévention de la violence chez les enfants et nous nous exposons contre la fessée.

en plus je trouve que mes enfants se font assez répéter de ne jamais taper, être violent avec les autres enfants de la garderie ou à l'école alors je crois qu'en laissant de côté la fessée, j'aide un peu à ce que mes enfants n'utilise pas ce mode de fonctionnement avec leurs pairs.  

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t_tournesol

Inscrit le :
02 août 2008

Posté le: 6 juin 2009 12:30:10 EDT  
Petite anecdote. La semaine passé, je vais à la clinique avec mon fils de 7 SEMAINES!!!
Dans la salle d'attente, il se met à pleurer. Je le sors de sa coquille, là on me dit, ouin pas vieux de bébé là... bla bla bla et un monsieur me dit, très sérieux, tu devrais lui donner une tappe sur les fesses quand il pleure de même. Tu vas voir, il vas comprendre assez vite qu'il ne faut pas pleurer de même!!! Surprised Surprised et re Surprised Je l'ai regardé et laissez-moi vous dire que mon regard disait tout ce que j'avais à dire mais au cas ou il n'aurait pas comprit, je lui ai dit; Si ça vous dérange pas, je vais l'élever à ma manière, la fessé n'en fait pas partie! Non mais quel imbécile! J'en parle et ça me choque encore!!! Mad  

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Isis

Inscrit le :
11 sept. 2007

Posté le: 4 juin 2009 09:26:49 EDT  
J'aime les idées qui sont échangées ici, mais effectivement, personne n'a la même définition de la tape ou claque. En ce qui me concerne, la tape est un élément unique, inoffensif, donnée par-dessus les vêtements ou sur une main, jamais ailleurs, visant à saisir et non à faire mal. C'est davantage l'effet de surprise venant avec que l'idée d'infliger une douleur. D'ailleurs, elle n'est jamais donnée avec force mais avec précision. Un peu comme une piqûre de maringouin...Parce que je ne tolèrerais pas tout geste visant à faire mal. Donc, en ce qui me concerne, j'utilise la tape de la façon expliquée ci-haut quand les gestes de fiston dépasse les bornes et, à date, il n'a jamais pleuré pour aucune claque mais il nous regardait par surprise en titi, par exemple. Et il ne recommençait plus!

Là où je trouve ça inacceptable, c'est la fessée proprement dite. Celle donnée à répétition, souvent avec violence. J'en ai eu des comme ça et je sais ce que ça fait et jamais je ne tolèrerais de tels écarts avec mes enfants! J'en ai vu utiliser cette méthode avec leurs enfants et je bouille littéralement quand je les vois faire. Je trouve ça humiliant et à la limite de la cruauté. Dans le cas dont je vous parle, la maman mets son fils à genoux, il se relève deux minutes après. Elle lui donne la fessée, il braille parce que ça fait mal et elle lui en redonne une autre pour qu'il se la boucle! Ça, je ne suis pas capable! Et je le dis ouvertement! Des fois, c'est aux parents qu'on collerait une fessée, pas aux enfants! Enfin, c'est mon point de vue... 

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Anonyme

Inscrit le :
29 juil. 2008

Posté le: 12 janvier 2009 11:45:08 EST  
Bien sûr, il y a des nuances entre une petite tape, une fessée et une "volée". Mais je vous rappelle qu'à l'origine le titre du post c'est fessée: violence ou autorité? Hors, une fessée c'est : Châtiment corporel consistant en une série de claques ou de coups administrés sur les fesses à main nue ou à l'aide d'un instrument.
- Fessée, Wiktionnaire (je n'arrive pas à mettre le lien, ça fait un bug à cause de l'accent je crois)

Je ne crois pas à la fessée comme méthode d'éducation. Par contre, je ne juge pas ceux qui utilise une petite tape occasionnellement , même si moi je m'abstiens.

Mes parents n'ont jamais utilisé la force physique, du moins pas que je me souvienne, je n'ai jamais eu de tape ni rien du genre. Ils élevaient également rarement la voix. La fois où je me suis sentie la plus honteuse de mon comportement, mon père n'a pourtant rien dit. J'avais 5 ans, je jouais avec deux amies qui voulaient aller rejoindre leur mère chez la voisine qui faisait une fête d'enfants pour l'anniversaire de sa fille. J'ai demandé à mon père la permission d'y aller, et il m'a dit non, tu n'as pas été invitée, tu n'y vas pas. J'y suis allée quand même. Mon père est venue me chercher quand il s'est aperçu que j'étais partie. Il est entré et n'a rien dit. J'ai vu son regard désapprobateur et je l'ai suivie sans dire un mot, honteuse. J'ai embarqué dans la voiture et il a conservé un silence de plomb qui disait tout. Son silence était la meilleure punition: je savais que j'avais mal agi et il n'avait rien à ajouter. Je respectais mes parents et ils n'ont pas eu besoin de recourir à des punitions pour m'enseigner que j'avais mal agi: je le savais déjà. 

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Anonyme

Inscrit le :
15 août 2007

Posté le: 12 janvier 2009 09:48:38 EST  
Encore une fois, je pense, comme l'a dit Tipoune (qui, en passant, n'essaie pas de nous embarquer dans sa secte Laughing ) que les nuances sont extrêmement importantes.

Je trouve que trop souvent, les articles et arguments contre le châtiment corporel n'ont pas rapport avec le chatîment corporel , justement. Ils font plutôt référence à l'abus, la violence, les coups gratuits, la méchanceté, l'humiliation, une force déraisonnable, les giffles, les mauvais traitements, les menaces, les traitements inhumains. Ces comportements ne font pas partie du châtiment corporel, selon moi: ce sont des actes criminels! ÉVIDEMMENT, les enfants victimes de tels gestes en garderont des séquelles graves!

Mais lorsque l'on parle de "punition corporelle" ou de "châtiment corporel", c'est autre chose!

Je trouve dommage qu'on ne fasse pas la distinction et qu'on se laisse embarquer dans ce discours plein de sophismes.  

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Baboosha

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 12 janvier 2009 06:58:38 EST  
Liliemma, je l'ai écouter moi aussi et j'ai trouvé ça très intéressant. J'ajoute qu'il y avait des spécialistes invités à répondre à ces concepts et pour eux, donner des tapes étaient une question de culture. Et sur ce sujet, aucun n'a parlé de violence, de séquelles psychologiques ou de manque d'outils. Il y en a même un qui a dit qu'un gros pourcentage de parents (70 ou 90%?) avait utilisé la tape à un moment ou un autre et que c'était normal de perdre patience. Que c'était normal d'être imparfait.

Et comme toi, j'ai bien aimé la comparaison avec les autres ethnies qui utilise souvent la tape comme méthode, mais qui sont aussi très calineux. Ils sont plus couveaux que nous et ils ont, contrairement à nous, un bon réseau social. Il semble même que de ne pas l'utiliser et de croire que c'est violent, soit unique à l'Amérique.

Vous savez, je connais des parents qui sont anti-violence; pas de jeu de guerre, pas de tapes. Pourtant, des tits mots méchants (ou qui ne se disent pas aux enfants), ils en ont plein la bouche...

La violence, c'est autre chose. Ce n'est pas une tape. Ça vient avec du mépris, de l'abus de pouvoir, des mots méchants. C'est garantie que les parents qui donnent des tites tapes et laissent des séquelles à leurs enfants n'ont pas fait que taper.

 

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Liliemma

Inscrit le :
30 oct. 2006

Posté le: 12 janvier 2009 00:30:25 EST  
Vous auriez due écouter la semaine derniere a TéléQuébec le reportage sur ''Sommes nous de bons parents''??. C'était vraiment intéressant et surtout, c'était intéressant de voir les facons de faires des autres ethnies (mais établies au Québec depuis plus de 25 ans). Ex: Pour les Italiens, il n'y a riens de plus imporant que la ''familia''. Les enfants sont une source de joie, ils les touchent, leur donnent des calins a toutes les minutes, les enfants ne quittent pas le nid familia sauf si ils sont prets a se marier, MAIS, si le parent en sent le besoin, une petite giffle de temps en temps est de mise. Tout cela pour vous dire que ce n'est pas parceque un parent n'aime pas son enfant qu'il lui donne une petite tappe. Bien sur, je me répete, mais il y a une différence entre petite tape, giffle et une ''méchante volée''!!!

MC 

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Anonyme

Inscrit le :
29 juil. 2008

Posté le: 11 janvier 2009 23:28:46 EST  
misscat a écrit
Même anodine, la tape demeure pour moi, une punition corporelle. Je n'ai jamais tapé mon chat, ni mon amoureux, alors je ne taperai pas mon garçon sous prétexte que je suis en position d'autorité et que c'est pour l'éduquer, le punir ou me défouler.

Je me reconnais dans ce que tu dis! Smile On ne devrait jamais faire à son enfant ce qu'on ne veut pas qu'il nous fasse.

Cet article ne parle pas de petite tape, mais bien de violence, mais je le trouve quand même intéressant car il répond à certains arguments que j'ai lu ici: http://www.awareparenting.com/mauvais.htm

L'idée que les êtres humains naissent avec un fond mauvais influence le jugement que notre société occidentale porte à l'égard des enfants. Certains pensent qu'à la naissance, les enfants ont des pulsions et tendances inacceptables qui ne disparaîtront pas à moins qu'on ne leur apprenne à maîtriser leur propre nature. Pour ces gens-là, le rôle des parents est justement de dompter et de civiliser cet instinct barbare.

Selon eux, les enfants auraient une propension naturelle à frapper et à mordre, à fuir la propreté, à refuser de partager, de coopérer avec d'autres ou de les aider, à mentir, à voler ou détruire, à moins qu'ils n'aient reçu une éducation disciplinaire et appris les valeurs morales et règles sociales. On invite les parents à punir les enfants qui se conduisent mal pour qu'ils se sentent coupables. La culpabilité est censée être la motivation à la base du comportement socialement acceptable. Parce qu'ils aiment leurs parents et qu'ils veulent leur plaire autant qu'être aimés, les enfants abandonnent leurs mauvaises manières.

Cette façon de penser a fait plus de mal que n'importe quelle autre croyance dans le monde. Elle est entre autres à l'origine d'un réel gâchis, car elle justifie la violence, la coercition, un manque d'amour, l'isolement, les menaces et l'humiliation au nom de la dite "discipline". Elle a entraîné des populations entières à obéir aveuglément à des formes d'autorité et les a rendues incapables de réfléchir ou d'agir avec discernement. Elle a engendré des générations accablées par des sentiments de culpabilité, de crainte et de honte. Elle a produit des besoins insatisfaits chez les enfants, qui sont devenus des adultes cherchant, désespérément et en vain, à satisfaire leurs besoins fondamentaux ou quelqu'un qui pourrait les aimer, les accepter et les comprendre.

Si nous pouvions nous débarrasser de ce préjugé tenace et si nous pouvions traiter un bébé avec l'esprit ouvert et tolérant, nous réussirions à entrevoir le grand potentiel de bonté résidant dans chaque être humain, à percevoir sa capacité naturelle à se développer physiquement, mentalement et émotionnellement, à comprendre le monde, à donner de l'amour et à en recevoir, à coopérer avec ses semblables et à assimiler de nouvelles connaissances et compétences, c'est-à-dire à aller au bout de ses potentialités.

Si nous étions capables d'assouvir tous les besoins d'amour, de compréhension, de stimulation, d'intimité et de nourriture des bébés et si nous les traitions avec respect et confiance, nous les verrions grandir et devenir des adultes réfléchis, intelligents, solidaires et affectueux, plutôt que des monstres ravageurs et égoïstes.

Lorsque des adultes réagissent de manière violente et destructrice, il est fort à parier qu'ils ont été maltraités dans leur enfance. Ils deviennent méchants, stupides ou blessants, quand ils ont eux-mêmes souffert dans la petite enfance ou bien si leurs besoins sont restés insatisfaits. Des recherches portant sur des criminels ont révélé à plusieurs reprises qu'ils avaient subi de mauvais traitements étant petits, qu'ils avaient manqué d'attention à l'endroit de leurs propres sentiments et besoins.
 

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Anonyme

Inscrit le :
15 août 2007

Posté le: 11 janvier 2009 21:05:34 EST  
Il y a eu un débat semblable il y a quelques mois, si ça vous intéresse de le lire! C'était pas mal chaud et polarisé, ça aussi!

http://www.mamanpourlavie.com/forum/sujet/infligez-vous-des-punitions-corporelles-a-vos-enfants/page/1 

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balou78

Inscrit le :
15 juin 2007

Posté le: 8 janvier 2009 10:15:32 EST  
Je partage entièrement l'opinion de Tipoune. Je n'ai pas eu beaucoup de raisons de taper ma fille depuis sa naissance (elle a 2 ans). Lorsqu'elle essaie de me taper (ce qui est râre), elle va en punition dans le coin et le ratrait est aussi utilisé à 99.9 % des cas.

Mais des fois y a des limites de ce qui est endurable comme parent (le 0.01% qui reste). Les 2 seules fois où elle a eu une tape, sur la cuisse (cul nu Embarassed parce que j'étais en train de changer sa couche), c'est qu'elle me donnait des coups de pieds au ventre alors que j'étais enceinte de 8 mois et ça faisait plusieures fois qu'elle allait en punition pour cette raison. Elle a compris, a été insultée et ne l'a plus jamais refait....

En général je suis contre la tape et elle n'en a jamais eu d'autres. Parcontre, je ne me sens pas du tout coupable car son comportement aurait pu être potentiellement dangereux pour le bébé et si c'était à recommencer, elle aurait encore une tape.

 

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Annso

Inscrit le :
27 mars 2008

Posté le: 8 janvier 2009 09:34:23 EST  
Je crois que de donner la fessé à son enfant, c'est de lui montrer (et bien mal) comment réagir avec les autres. Sa socialisation en serait affectée je crois puisqu'il assimilera ce geste à la solution à un conflit. 

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Babsi

Inscrit le :
24 sept. 2007

Posté le: 24 septembre 2008 13:19:38 EDT  
Mes parents ne sont pas parfaits (oh non!) mais ils n'ont jamais donnés de punition ou de fessée et ont su élever à l'ordre 2 petits garçons pleins de vie et une petite coquine (moi).

J'ignore comment ils ont fait, ce que je sais c'est qu'ils étaient des hippies à 100% et ce n'étais pas dans leur conception de l'éducation. Chez nous, c'étais l'auto-suffisance et la quasi simplicité volontaire.

Je leur leve mon chapeau car ils ont su mettre dans le droit chemin 3 enfants qui auraient tres bien pu repousser les limites de l'acceptable de nombreuses fois ( surtout à l'adolescence).

On a tous commencés à travailler vers l'âge de 12-13 ans et nous étions autonomes. De plus, nous sommes des éternels optimistes.

J'espere pouvoir élever ma fille comme ils l'ont fait avec moi et mes freres!

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 24 septembre 2008 12:53:24 EDT  
Petite parenthèse ici !

Félicitation pour bébé numéros 2 tipoune ! Wink

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Euphroisine

Inscrit le :
26 févr. 2008

Posté le: 23 septembre 2008 21:09:55 EDT  
En tous cas, je trouve très noble que tu cherches à réformer le système lacunaire qui t'a lésée afin que d'autres ne le soient pas aussi.
Smile  

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minounic

Inscrit le :
15 juil. 2008

Posté le: 23 septembre 2008 20:57:53 EDT  
euprhoisine: c'est très gentil ce que tu as écris..merci! Quoique le don de toujours croire au positif tape sur les nerfs de mon mari...J'ai été très découragé parfois, j'ai même attenté à mes jours mais j'ai été chanceuse de toujours avoir une bouée pas trop loin...Et depuis que j'ai 14 ans, soit presque la moitié de ma vie, j'ai un homme merveilleux qui croit en moi et qui sait être ferme quand j'exagère et ses parents qui m'ont aidé...À qui le veut, il y a toujours un moyen.

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Euphroisine

Inscrit le :
26 févr. 2008

Posté le: 23 septembre 2008 20:46:29 EDT  
juliejulia222 a écrit
En plus d'être contre les fessés ''traditionnelles'' comme punition en tant que tel, ce qui me bugue en plus, c'est l'humiliation.
Il y a une prise de pouvoir malsaine A MON AVIS.
Pourquoi baisser les culottes?
Parce que ca claque bien des fesses? ... hum...
Je n'ai jamais reçu de fessées mais je peux vous dire que j'en aurais encore honte aujourd'hui, du moins, j'en ressentirais un profond malaise face à mon intimité si je me souvenais que mon père m'ai baissé les culottes pour me taper...
Pour moi, c'est une raison de plus qui rend cette pratique dépassé et un peu ''colonne'', je m'excuse!


Je n'étais pas une enfant battue.

Mais mon père, régulièrement et sous des prétextes souvent très futiles et injustes, me saisissait par le derrière du crâne (juste en haut du cou, avant le cervelet), appuyait très fort et me levait de terre. La douleur était telle que les yeux me sortaient littéralement de la tête.

Hors, ce qui m'a le plus marquée, ce n'est pas la douleur, mais plutôt l'injustice et surtout l 'humiliation . Pas besoin de baisser les culottes d'un enfant pour l'humilier. Juste lui montrer qu'on le domine totalement et à sa guise, c'est suffisant.

***

J'ai beaucoup de respect pour Minounic , qui a vécu 100 fois pire que moi et qui s'en est si bien sortie. Ce que j'ai traversé est bien moins pire et pourtant, j'ai tendance à me décourager facilement et à déprimer... Elle est pour moi une source d'inspiration.

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Anonyme

Inscrit le :
05 févr. 2006

Posté le: 23 septembre 2008 20:17:46 EDT  
Ouf ! Il fait chaud ici ! hihihi !
Alors je me lance ! Wink

Sérieusement, j'en ai parlé avec mon chum... Je ne savais pas où me placer. Ça m'a même surpris ! Smile
Je comprends l'impulsivité qui peut monter et la petite "tapette" partir sur une fesse... Mais en même temps...
Je ne comprends pas le geste en tant que tel. Je me demande vraiment si on peut apprendre avec une tape au lieu d'une autre punition. Une tape, ça dure une seconde après tout.

C'est donc en discutant avec mon chum que j'ai conclu que moi je suis plutôt du genre à saisir par un bras, pas avec de la force (le but n'est pas de faire mal), juste pour détourner l'enfant... Je parle plus (+) que je "bouge" Wink

Je sais que j'ai reçu quelques tapes quand j'étais petite. Je ne me souviens d'aucune, mais je sais quand même... Je ne suis pas marquée du tout et m'en inquiète pas. Je respecte celles qui l'utilisent MAIS j'espère vraiment que vous pouvez compter les tapes données sur les doigts d'une seule main... Wink

Voilà, je crois, pour moi ! Smile

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minounic

Inscrit le :
15 juil. 2008

Posté le: 23 septembre 2008 19:56:36 EDT  
Bonjour!

Bon, ma crise d'hormones passés, je vais répliquer plus posément.. Wink

Du côté droit du ring, les pros-fessés...Il y en a de toutes les sortes: la fessée unique, avec ou sans les vêtements (toujours avec les pantalons pour moi car je suis d'accord qu'il y a une certaine humiliation dans le fait de baisser les culottes selon mon expérience personnelle de victime), la fessée en tant que telle, moyen utilisé plus rapidement, après gradation (donc avertissements et autres interventions utilisés avant), etc...

Du côté gauche du ring, les contres. Parmi elles, les tolérantes des pros, d'autres qui les mettent au bûcher..(ok, j'exagère là...).

Les deux ont raisons et les deux ont torts. La discussion m'a fait avouer que c'est en effet une punition utilisé en dernier recours, du moins par moi. Non par ignorance (ce qui suggèrais que je n'ai pas fait de recherche intensive avant et plusieurs essais) mais par manque d'idées (qui ont pourtant été nombreuse). Effectivement, je donnerais la lune pour ne jamais avoir à le faire car ça me fait plus mal à moi qu'à lui en me faisant revivre des choses bien pires que sa tape unique. Toutefois, celles qui ne croient pas qu'on peut le faire en pleins contrôle ont également tort. Parce que je n'ai jamais frappé mon enfant sans y avoir réfléchi avant. Parce qu'avant, j'ai ce flash du pire que moi j'ai vécu. Ça me rappelle d'où je viens et surtout, quoi ne pas répéter. Si j'aurais eu un enfant plus collaborateur, je n'aurais jamais eu le besoin de la taper le 4 ou 5 fois...Et j'aurais jugé avec fermeté et j'aurais littéralement brandi la pancarte ABUSEUR! et appellons la DPJ! Puis, c'est vvenu à cela malgré toute mes recherches. Et j'ai dû avouer que parfois...

Je ne crois pas qu'on peut dire un oui ferme ou un non ferme. Là où on peut dire un non ferme, c'est l'abus carrément. L'abus ou l'enfant se fait blesser, ou l'acte est incontrôlé, où la vie de l'enfant est parfois mise en danger...Tout comme le parent qui a un certain laissé-aller fait autant de dommage à l'enfant que le parent abusif.

Je suis encore à la recherche d'une meilleure solution. Écoutez. C'est arrivé à de rares occasions parce que habituellement, mon fils m'écoute très bien. Suffit de hausser le ton et il est très rapide à s'excuser afin de ne pas subir la conséquence qu'il sait que je vais appliquer (enlèvement du jus qu'il niaise avec, pas de dessert parce qu'il picossait dans son assiette (coudonc! G tu faim-là? lol), retrait des ciseaux parce qu'il marche avec alors qu'il sait qu'il doit demeurer assis, pas d'achat du bien promis quand on est au magasin et qu'il se comporte mal, etc)). J'applique BEAUCOUP le renforcement positif car je reviens toujours sur sa journée à la garderie et les commentaires de l'agenda..Il a droit à des jeux vidéos par exemple certains soirs quand ça peut faire 3 jours qu'il est très gentil (mon mari lui a transmis sa passion, moi, je suis pas tripeuse sur ça mais on est deux à l'avoir fait, non?), deux histoires le soir au lieu d'une, sortie au parc un soir de semaine (il se couche quand même à une heure raisonnable mais on peut aller pique-niquer par exemple), sans oublier les félicitations, les calins, etc..Bref, c'est la fête quand il est bien. Quand ça va mal, on en reparle, discute des alternatives qu'il aurait pu utiliser puis on regarde ce qu'il a bien fait (en parler à l'éducatrice par exemple) et on le félicite fortement.

concernant les profs qui m'ont abusé:
Je crois que les profs, en cours de route, deviennent désillusionné. Ils s'habituent à voir des jeunes qui ne veulent pas s'aider et finissent par être aveugle à ceux qui veulent. La seule chose qui me fait vraiment peur , c'est que un directeur adjoint, un directeur et au moins 2 responsables à la commission scolaire ont agit de concert. Je trouve que c'est beaucoup de gens pour qu'aucun ait une lumière d'allumé sur l'urgence de la situation. Ce qui fait encore plus peur, la DPJ m'a dit qu'elle pourrait forcer la poly à me reprendre mais qu'elle aurait le droit de m'expulser dès le 12 mai (ma fête de 16 ans) et qu'elle le ferait. Je ne terminerais donc pas mon sec 4...Si l'organisme de défense des enfants ne pouvait pas aider l'enfant qui voulait s'aider, alors qui est là pour défendre nos enfants? Mais c'est un tout autre sujet que très peu de gens connaissent ou veulent voir. Des fois, l'ignorance est préférable à la connaissance.

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