Grossesse/Maternité

Grossesse et culpabilité

C’est de ma faute… Le sentiment de culpabilité habite déjà beaucoup de femmes, mais le lot de responsabilités accompagnant la grossesse lui donne encore plus de pouvoir.

Que vous soyez une nouvelle maman ou une maman expérimentée, toute grossesse est unique. Il peut arriver que l’enchantement espéré d’une grossesse idéale disparaisse, assombri par un quotidien nauséeux interminable, par un départ cahoteux à l’annonce d’une grossesse imprévue, par les fluctuations hormonales mettant votre intériorité émotionnelle sous microscope. Tout votre univers peut basculer.

Vous pouvez être envahie de pensées négatives, de doutes, de remises en question. Vous pouvez avoir le sentiment de perdre le contrôle de vos émotions en devenant hypersensible à toutes contrariétés. Vous pouvez aussi réaliser la répétition d’une détresse ou de sentiments que vous reconnaissez être présents dans votre famille. Cette pente descendante peut vous faire glisser vers un état profond de solitude et de culpabilité.

Qu’est-ce que la culpabilité?

La culpabilité est le fait d’être fautive, d’endosser une responsabilité personnelle par rapport à quelque chose, que ce soit justifié ou non. Elle va se manifester par des périodes d’anxiété, d’inquiétude, de dépression qui, elle, sera en lien bien plus avec les perturbations émotionnelles existantes qu’avec les fluctuations hormonales. La culpabilité prend racine, entre autres, dans des sentiments de ne pas être à la hauteur, d’être fautive, de déranger, d’être de trop, de ne pas avoir sa place, dans le désir d’être parfaite, dans un besoin de contrôler, dans des croyances personnelles comme ne jamais être assez bien, assez bonne, assez gentille, dans la peur de ne pas être aimée de son enfant. La culpabilité n’est pas la cause en soi, mais la conséquence de tout ceci.

La culpabilité vs la raison

Il est facile d’être sévère avec soi, de s’attribuer le blâme et de se laisser emporter par les peurs de ne pas être une bonne mère. Il est facile de porter sur ses épaules la quasi-totalité de la réussite de cet enfant, même si vous êtes accompagnée d’un conjoint compréhensif et supporteur. Cependant, pourquoi est-ce si facile aux sentiments de culpabilité de l’emporter sur votre raison? Parce que c’est le reflet de votre propre histoire.

Mes interventions et observations cliniques permettent de mettre en lumière avec éloquence la formation de ce sentiment de culpabilité et d’en comprendre la remise en place lors de la grossesse. Celle-ci est un moment particulièrement favorable pour faire ressortir vos propres histoires enfouies, vécues in utero. Dans ces expériences intra-utérines, l’embryon ou le fœtus attribue systématiquement à sa présence toutes sources de conflit ou de mal-être que sa mère ou son père peuvent vivre. Il vit ce que sa mère vit. Et son objectif premier est de retrouver cet amour inconditionnel auprès de ses parents. Comme il se sent automatiquement responsable, il cherche à réparer ce qui a causé les sentiments de rejet ou d’abandon issus de situations conflictuelles. Comme il est impuissant à le faire, la souffrance vécue s’imprègne et s’enfouit dans l’inconscient à l’affût du moindre indice pouvant lui permettre enfin de réussir cette réparation manquée. C’est en partie de cette façon que les mémoires intra-utérines traversent le temps, qu’elles influencent la majeure partie de ce que nous sommes en tant qu’adultes et qu’elles peuvent se transmettre à l’enfant que vous portez.

Voici, à titre d’exemple, une synthèse d’histoires de cas.

Une jeune femme est à sa troisième grossesse. Elle vit un sentiment profond de culpabilité parce qu’elle éprouve du rejet pour cette grossesse. Ce sentiment perdure malgré tous ses efforts pour le transformer. Cette grossesse, d’un commun accord avec le conjoint, n’était pas prévue. La famille devait s’arrêter à deux. Elle voit cela comme une montagne. Elle est fatiguée et n’a pas beaucoup de patience avec les autres enfants. Elle a l’impression de les abandonner.

Ce qui était plus profondément en jeu, c’est qu’elle ne se voyait pas aller jusqu’au bout, elle avait peur de ce que son entourage familial penserait de cette grossesse. Elle n’avait pas hâte d’accoucher. Et elle était profondément affectée par des souvenirs de chicane de ses parents.Le sentiment de culpabilité pour cette jeune femme était associé à des peurs du jugement, de la chicane, et de ne pas être à la hauteur. En travaillant à la source de ces peurs, différentes expériences de sa propre vie intra-utérine se sont révélées :

  • à 2 mois intra-utérin, une peur profonde de ne pas être aimée de sa mère parce qu’à l’annonce de sa venue, son père la dénigre. L’embryon croit que sa mère endure cela à cause d’elle. Pour éviter de revivre cette souffrance, elle croit que ce serait mieux qu’elle ne soit pas là.
  • à 4 mois intra-utérin, elle vit une chicane entre ses parents. Elle se sent impuissante, car elle ne peut rien faire pour l’arrêter. Pour elle, elle a échoué et se sent encore responsable de ce qui arrive et reste avec un profond sentiment de ne pas être à la hauteur.
  • à la naissance, elle ne se sent pas bien. Sa mère a mal. Je la fais souffrir. Elle va m’en vouloir, et ne voudra pas de moi.

Ces mémoires intra-utérines contribuaient fortement à ce sentiment de rejet et les circonstances de la venue de ce troisième enfant ont mis en plan ce qui l’habitait déjà. À la suite des transformations encourues, elle a retrouvé l’amour qui était présent au plus profond d’elle pour cet enfant, mais qui était voilé par ces propres expériences de rejet. Elle a retrouvé aussi l’envie de le mettre au monde. Presque trois ans plus tard, le petit est très épanoui et son entourage familial remarque une différence significative au niveau de son expression, de sa confiance et de son assurance comparativement à une insécurité plus présente chez ses frères et sœur précédents. Selon leur parole, il semble vraiment ne pas avoir de problème, la vie est belle! Et cette mère s’accomplit dans son rôle avec plus d’harmonie et d’assurance.

Brigitte Levesque
Thérapeute en TMIEU

À sa formation de maitre en Programmation Neuro Linguistique (PNL), se greffe des connaissances en relaxation holistique, psychophysiologie, psychogénéalogie et épigénétique qui, par leur assemblage, l’ont amenée à créer une méthode qu’elle nomme la Thérapie des Mémoires Intra et Extra-Utérines (TMIEU). Depuis 18 ans, elle aide les personnes à transformer définitivement leurs structures profondes et fondamentales logées dans l’inconscient et issues, entre autres, de l’espace intra-utérin. Celles-ci sont la source de plus de 90 % des mal-être nous habitant en tant qu’adultes, et transmis de génération en génération. De plus, observant que la majeure partie de ce que nous sommes est un héritage émotionnel transmis lors de la grossesse, elle a compris qu’il était possible pour une femme enceinte de réparer deux êtres à la fois. Il en résulte des parents plus en confiance, plus en mesure de prendre leurs responsabilités avec assurance, moins assujettis à des sentiments de culpabilité, et à des états de stress. Ces transformations imprègnent ce nouvel être et, à son tour, le favorise à devenir plus confiant, plus adapté à la vie et épanoui. Plus de détails sur son site Anxiété-Stress, son blogue, par courriel au brigittelevesquepsy@gmail.com ou par téléphone au 514-369-1359

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