Le sucre à l'école

Je suis désolée...

Ce que je vous ai raconté les filles, ce ne sont pas des visions de l'esprit, ni des spéculations...Ces affirmations sont recensées et très bien documentées...

Ce sucre serait actuellement l'une des première explications plausible de l'épidémie d'obésité. Beaucoup de nutritionnistes ne le connaissent pas..C'est un sale secret bien gardé mais les choses vont changés..

Encore une fois, je vous encourage à vous procurez cet ouvrage ! L'auteur à d'ailleur été invité à tout le monde en parle l'année passé..

Les réactions étaient frileuse..Le monde est tellement "addict" au sucre..L'agressivité que cela provoque démontre bien le niveau de dépendance..On n'est prêt à aller loin dans le déni pour ne pas avoir à changer nos habitudes..Mais qui paiera la note ? Les enfants.

J'en parle, encore et encore..Je mets de l'énergie car je crois que c'est en informant que nous changerons les choses. Il faut que je sois persuadé car croyez moi, mes révélations me valent bien des remarques acerbes...

Le jus de fruit coco26 , tout comme les fruits en général sont très sucré..Nous devrions manger des fruits frais et en boire moins de 4 onces par jours sous forme de jus le matin au lever..L'eau devrait constituer 90 % des liquide ingurgité dans une journée. Non, le corps ne sait pas quoi faire de ce sucre..Il l'emmagasine tout simplement et le monde grossit, encore et encore...

Coco26 a écrit : " plusieurs deviennent obsedés!!!anorexique!!!boulimique!!!voir même fou!!!"

Une partie des problèmes que tu énumère proviennent de désordres mentales qui sont complexes et proviennent de nombreux facteurs qui peuvent affecter leurs relation avec la nourriture. Ce n'est pas la nourriture en soi le problème, c'est notre façon de la consommer.

Encore une fois, je le répète, notre problème provient de notre conception de la modération et ce que la pub et notre style de vie tente de nous faire croire comme étant raisonnable...

Il y a longtemps que j'ai changé mon alimentaiotn et JAMAIS je ne pourrais revenir en arrière..Les bienfaits sont immense tant sur le plan physique que psychologique, j'ai perdu ma dépendance au sucre, j'ai réhabitué mes papilles à apprécier d'autres saveurs.

Il n'est jamais trop tard ni trop tôt pour changer !!

Gala

comme tu dis...les frites congelés..les pizza...les congélateurs sont pleins de cochonneries...les mets préparés ils y en a beaucoup en effet...mais est-ce que tout le monde en mange asser pour devenir obèse???je connais bien peu de gens qui mangent de ces cochonneries !!!

qui consomme le plus cette nourriture...sans vouloir juger ...regardez dans les paniers d'épicerie le premier du mois...cest dégeulasse!!!(je ne veux blessé personne cest une constatation cest tout)
des petits gateaux vachon,des pizza pochette des sous-marins tout fait d'avance...cest a n'y rien comprendre!!!toute cette mer... coute plus cher que des aliments non transformés!!!

un petit plat congelé reviens plus cher que de le préparer toi même...les frites cest pareil...la pizza je dirais que cest comparable tout dépends de ce que tu y mets...


il y a aussi les gens sont très souvent dépassé par leur propre vie...

ils ne prennent plus le temps de cuisiner...cest si facile de manger un petit plat congelé...ils travaillent tellement!!!
ils travaille trop!!!

et hop!! terminé on passe a autre chose!!!on retourne faire de l'over time!!!encore!!!
les gens ne veulent plus faire a manger faute de temps!!!

ce qui a fait empirer les choses cest le micro-ondes a mon avis...
les petits plats stouffer's sont dont bon pour la santé!!!cest écrit moins de 100 calories sur l'embalage(je ne sais pas exactement mais bon...cest un exemple)alors les gens penses que cest bon pour eux!!!

les gens ne prennent plus le temps d'apprécié la vie!!!

prendre le temps de cuisiner un bon repas en famille....le dégusté ensemble sans être stressé...pfff cest une chose rare pour pleins de monde!!!

faire une longue promenade en forêt avec les petits...la forêt est bien trop loin...
prendre plaisir a faire l'épicerie ...ca coute tellement cher que cest devenu désagréable...
quoi mettre dans la boite a lunch est un casse-tête pour plusieurs parents...
aller manger au resto sans se sentir coupable un peu ca ce peut pas...
manger un cornet de crème glacé cest dont devenu une grosse gâterie...

tout ce qui est en relation avec la nourriture est devenu un facteur de stress!!!!!

moi j'ai peur du résultat que ca va donner...a force de sentir coupable ou de se privé de tout ce qu'on a été habitué de manger...

plusieurs deviennent obsedés!!!anorexique!!!boulimique!!!voir même fou!!!

il ya de quoi ne plus avoir le gout de faire a manger!!!on a été éduquer d'une facon mais la tout ce que nous connaisons ne fonctionne plus ou est très dangeureux pour la santé....
il faut rééduquer tout le monde!!!ou presque...ils ne sont pas tous nécéssairement prêts pour ce changement de vie!!!

je sais que plusieurs ne serons pas daccord....mais....
je préfere quelqu'un avec un surplus de poids heureux qu'une personne mince et malheureuse!!!
la vie est trop courte pour devenir fou avec ca!!!il y a des choses beaucoup plus grave a mon avis!!!

au lieux de se concentré sur des petits jus a l'école...plus de sport seraient beaucoup plus bénéfique sur les enfants a long terme qu'un petit jus de moins par jour!!!

désolé du roman!!!

Coco26,

tu apportes un point très intéressant que Gala et moi. emportées dans notre discussion, avions oublié.

C'est vrai que l'alimentation a beaucoup changé depuis je dirais 30 ans. Moi j'ai 50 ans et je me souviens la première fois que j'ai mangé des brocolis frais. Des artichauts, des poireaux, des betteraves rayées...... Le marché Jean-Talon regorgent de bonnes choses qu'on ne connaissaient pas quand j'étais jeune.

Les livres de recettes représente le plus gros pourcentage des ventes en librairie.

Mais parallèlement à ça, on a jamais vu autant de plats prêts à emporter dans les épiceries, le bon vieux TV dinner a cédé sa place à des congélateurs géants remplis à ras-bord de repas congelés, de frites, de pizzas....

Pendant que certains se prennent pour Ricardo ou Josée di Stasio, d'autres ont désappris à cuisiner au point d'être à peine capable de se faire cuire un oeuf.

La sédentarité est vraiment, je suis d'accord, le problème principal. Combiné à la bouffe industrielle, ça prend des proportions catastrophiques.

oui c'est un sujet hot!

au plaisir de discuter à nouveau.

Bonne journée!

Bien sûr,

je suis tout à fait d'accord. Manger de manière équilibrée et tout.

Tu parles que tu es loin de la perfection. Mais la perfection est-elle un idéal à atteindre?

Moi je ne suis pas une mangeuse de dessert. j'en fait et j'en mange "à l'occasion" . Un repas pour moi est rarement conclus avec un dessert. Même pas de fruit.

Mais ça c'est moi. Et je ne cherche pas à reprocher aux membres de ma famille d'aimer le dessert. S'ils voualient seulement les aliments bourrés de sucre et de gras, là ça serait un problème. Mais ce n'est pas le cas.

Il y a les macro-biotiques, les bio-éthiques, les adeptes du slow-food...... j'ai rien contre au contraire. Chacun fait sa démarche.

Allo Gala,

tu as tes convictions et je les respecte. On ne peut être contre la vertu.

En matière d'alimentation, beaucoup de gens ont aussi leur propres convictions.

Je n'aime pas les généralisations qui disent: les enfants ne mangent que du mauvais gras. Car ce n'est pas vrai. Il y a beaucoup d'enfants qui mangent du mauvais gras, parmi ceux-ci il y en a qui en mangent souvent et d'autres à l'occasion.

À mon avis, il y a un danger à vouloir imposer à la majorité, la "pure" alimentation, que je distingue de la "bonne" alimentation. Il ressort de certains propos, enfin je le ressens ainsi mais peut-être est-ce que je me trompe, comme une sorte de fanatisme qui m'agace.

L'acte de manger va plus loin chez l'être humain que le simple fait de nourrir le corps. Il y a les notions de partage et de plaisir qui est une dimension tout aussi importante car on nourrit aussi son âme.

Déguster une belle pomme croquante et juteuse est aussi plaisant que de savourer une belle part de croustade de pommes parfumée à la cannelle. Apprécier l'un n'empêche pas d'apprécier l'autre.

La santé publique c'est bien de s'en préoccuper, éduquer, sensibiliser, amorcer une réflexion: oui. Mais il y a une limite à l'ingérence des services scolaires dans le menu que les enfants apportent de la maison. Si l'école veut contrôler la boîte à lunch, il faudra sans doute qu'elle fournisse elle-même les aliments qu'elle valorise comme le font les services de garde.

Gala,


Je ne suis pas une ignorante et je connais les effets de l'alimentation saine et de celle qui l'est moins sur la santé.

Le problème n'est pas tant les sucres, le gras et le sel car ce sont tous des éléments dont notre corps a besoin de toutes façons. Le vrai problème ce sont les aliments industriels transformés par ceux qui ne pensent qu'à faire plus d'argent et qui ne respectent pas la nature de chaque aliment.

Le gras? Bien parlons du gras. Il n'est pas l'ennemi numéro un. D'abord c'est un excellent conducteur de goût. Mon ragoût de boeuf est bien meilleur avec un bon morceau de rôti de palette qu'avec une pièce plus maigre. Et ensuite les enfants ont besoin de gras pour que leur cerveau, composé essentiellement de gras, puisse se développer.

Des plats cuisinés maison, des repas pris en famille.... pour moi je lègue quelque chose de précieux à mes enfants. Et c'est bien assez.

Je suis une éducatrice et j'éduque les enfants mais je ne me substitue pas à la responsabilité des parents en ce qui concerne leurs enfants.

Ne te méprend pas, je déplore l'obésité et la malbouffe chez les enfants et les adolescents. Mais je ne suis pas d'accord pour se servir de ce prétexte pour détecter et déloger la moindre parcelle de pépites de chocolat dans les boîtes à lunch.

La maman qui fait des muffins pour ses enfants, s'occupe bien d'eux et en est fière. Elle devrait être encouragée et félicitée. Les petites biscottes et les bâtons de céleri ont des limites eux aussi.

Mes enfants travaillent dur à l'école, ils partent vers 7 heures, arrivent à la maison vers 5 heures et ils dévoreraient n'importe quoi. Je les fait patienter avec des crudités, du fromage et des biscottes. Là c'est le temps de les sortir. Faut-il que je revienne sans cesse à moi et mes enfants pour faire comprendre l'inutilité de cette croisade infantilisante des écoles contre les parents?

Je lis les journaux également et ce matin, on parlait beaucoup de la pauvreté du régime alimentaire des jeunes à partir de 9-10 ans. Donc à l'âge où ils commencent à faire eux-mêmes leur lunch ou à se sauver au snack du coin sur l'heure du dîner. C'est peut-être que de manière générale, la boîte à lunch des plus jeunes n'est pas si mal?

Je crois qu'il faut également penser à l'effet de masse. Lorsqu'un enfant apporte un biscuit aux pépites de chocolat comme collation à la récréation, au moins 10 enfants le voient en manger. Ils désirent alors en manger eux aussi. Ce n'est pas dramatique de manger quelques biscuits parfois, mais ce n'est pas non plus essentiel. L'école vous encourage donc dans votre processus pour aider vos enfants à manger santé. Je peux concevoir que certaines interventions vous semblent trop drastiques, mais en donnant des sucreries comme récompenses aux enfants, on les encourage à manger pour le réconfort. En plus, c'est une belle philosophie à la Pavlov, viens chercher ton nanane.

Donc, les bonbons même dans les occasions spéciales ne sont pas nécessaires au développement de l'enfant, pourquoi lui mettre en tête que les jours de fêtes doivent être accompagnés de cochonneries?

Je voudrais aussi revenir sur une intervention proposant aux enfants de suivre des cours de cuisine, faire des listes d'épicerie santé... si je comprends bien, d'un côté vous ne voulez pas que l'école gère l'alimentation de vos enfants en imposant des limites, mais vous voulez qu'elle offre des moyens de faire des choix éclairés? Ce n'est pas un peu contradictoire?

Pour terminer je vais être totalement honnête, j'ai de la difficulté à manger santé. J'aime le sucre, je ne sais pas quand manger des fruits et je trouve facile d'aller au restaurant. Mais, lorsque je dîne à l'école, je m'efforce de me faire un dîner sain, d'abord pour les apparences et ensuite parce que je n'ai rien d'autre donc je ne suis pas tenté de manger tout croche. Donc l'école impose des limites: Super, c'est une bonne occasion d'enseigner à vos enfants à faire des choix santé!

Véro qui trouve ses idées un peu décousues...

Je met ici la référence pour un livre qui vient de sortir pour promouvoir les bonnes habitudes alimentaires.

http://www.cyberpresse.ca/vivre/famille/alimentation/200810/05/01-26512-comment-elever-de-petits-mangeurs.php

Pour vous allécher, je met ici un petit extrait qui traite justement de ce que nous sommes en train de discuter:

"Ce qui nous amène à parler de la très délicate question de l'obésité chez les enfants. Selon les dernières données de Statistique Canada, qui remontent à 2004, 26% des enfants et des adolescents canadiens souffrent d'embonpoint, parmi lesquels 8% sont carrément obèses. Les auteures montrent du doigt les messages de santé publique et la pensée «diététiquement correcte» qui séparent les aliments en deux catégories: bons et mauvais. Pourtant, c'est précisément en interdisant une chose qu'on la rend attrayante. On attend toujours les effets pervers du bannissement de la malbouffe dans les écoles..."

ALOUETTE, je pense que le chocolat sous toute ses formes n'a pas sa place à l'école en pépite ou dans le lait au soya de chocolat (ce lait est plus sucré que tu ne le crois..)

Les enfants mangent au 4 heures..Entre les repas, des crudités, une pomme ou 2-3 craquelins devraient suffirent..

Pour le liquide, de l'eau tout simplement...

Les parents se plaignent souvent que leurs enfants ne mangeant pas assez au repas mais compensent trop entre les repas..Beaucoup d'enfant prennent trop de liquide ( sucré) et pas assez de solide..Le jus, 4 onces le matin devrait suffire dans une journée.

Je vais peut-être en choqué quelque une mais beaucoup ne savent pas lire correctement les étiquettes. Dès qu'un produit subit une transformation quelconque, il devient le plus souvent, plus sucré...

Ce matin à radio-canada, il y avait un reportage sur la malbouffe et la fameuse réforme alimentaire dans les écoles vous sembles peut-être agressive mais malheureusement, on n'a plus d'autre choix si l'on veut diminuer les problèmes d'obésité infantile que nous connaissons actuellement...Offrons à nos enfants des aliments riche en nutriments et pauvre en calorie. Des aliments non-transformés.