J'ai besoin de vous la raconter

J'ai tant besoin de vous raconter mon histoire que je la poste aujourd'hui pour la troisieme fois sur le site.

Mon histoire, à moi.

Le 10 avril 2008, J'ai appris que j'étais enceinte en faisant un test à la maison. Je me suis effondré dans ma cuisine et j'ai pleurer. De surprise. ensuite de joie , d'étonnement, de stupefaction, vous savez ce qu'on ressent quand on l'apprend. J'ai a peu près aviser mon cercle social au complet. Je prenais la la pillule, j'avais 21 ans, j'étais avec mon chum depuis presque 2 ans, on habitais ensemble depuis 2 mois, je venais de m'acheter une nouvelle voiture et j'avais une job stressante. La premiere chose que j'ai dite a mon chum c'est :Je ne veux pas me faire avorter.

J'ai eu 3 echographie en 4 semaines...La premiere le 15 avril 2008....puisque, pour avoir un rendez vous,j'ai du passer par un controle de date pour l'avortement ( et oui Smile ) Même si je ne voulais aucunement me faire avorter...j'étais donc presser de tout savoir!! J'avais dit que j'étais sur que c'étais au moins 2 mois...On a du, moi et mon chum, faire des air betes a l'échographie.Même si en dedans j'étais Très heureuse...Donc le personel étais bête, inhumain...je doit y retourner 2 semaines plus tard ...bébé trop petit...Mon taux d'ormones indiquait que j'étais bel et bien enceinte...Lâge dite de bébé: 5 semaines. 14 jours se passèrent dans la joie. On est plus la même, on se sent forte comme une montagne.

Vaint le 29 avril 2008.Je m'y rendit seule. Je me sentais confiante! tout se passa bien, parcontre, l'age dite du bébé étais 6 semaines...Ils parlaient derreur de date, le taux d'ormones étais ok. je devait y retourner le 6 mai, sois une semaine plus tard. J'y allai seule cette fois encore, j'avais même avertis personnes. Le rendez vous se passa dans la plus grande froideure.J'étais comme un numéro, un dossier, une autre pauvre fille ... Le medecin faisait le pire air bête et me faisait mal (j'ai eu un echographie intra vaginalle)

J'ai eu donc le rappport, qui disait qu'il n'y avait pas eu de changement depuis le dernier rendez-vous. Le taux d'ormones indiquait que ma grossesse était bel et bien arrêter. J'ai quittert l'hopitale, j'ai appeler mon chum et envoyer un message text a tout le monde...J'ai fais une fausse couche je veux plus en parler... J'ai vomis pendant le traget du retour. J'ai ensuite dormis.... Chaque fois que j'ouvrais les yeux, la triste réalité revenait. J'ai eu le choix d'attendre que nature se fasse, ou de vivre un curetage. J'ai pris la deuxieme option.J'ai moi aussi du attendre 7 jours. 7 jours a vivres avec mon bébé mort dans mon corp. C'est comme si la vie voulait nous etamper l'épreuve ben comme il faut.

Le 13 mai, a 9 h 30 , j'étais à l'hopitale, et je me faisait enlever, voler, arracher mon bébé. De loin la pire experiences qu'une femme en deuil de son bébé veut vire.Encore une fois, la vie nous donne une bellle claque dans la face.Ca fait aujourd'hui le 13 décembre 2008,8 mois. Et mon bébé serait sois né, ou presque.

Merci d'avoir bien voulu lire mon histoire. 

Ton histoire m'a beaucoup touchée. J'ai eu la chance de tomber enceinte et d'avoir une super belle grossesse.

Mais je n'oublierai jamais lorsque j'étais en salle de réveil et que j'étais dans les vapes après une césarienne délivrante et un long laps de temps en travail, que la fille à côté de moi, elle pleurait parce qu'elle venait de vivre un curetage et qu'elle avait perdu son bébé.

On était elle et moi seulement, et la personne qui veille sur nous. L'infirmière me posait mille questions, me demandait s'il était beau et tout. Je ne voulais pas répondre, je savais que la fille à côté de moi souffrait, elle pleurait tellement. On était aux antipodes dans nos émotions, à ce moment précis. Je rêvais d'aller rencontrer mon fils adoré et de le nourrir, et elle pleurait un bébé qu'elle ne connaitrait jamais.

Cruel.

Je n'ai jamais pris mon bébé pour acquis avant qu'il soit né, je suis restée détachée jusqu'à ce que je le voie. Les gens me trouvaient bizarres et plusieurs amies m'ont confié par la suite qu'elles avaient peur que je ne sois pas une bonne mère à cause de ça. Mais je me disais et j'essaie de me dire encore tous les jours que c'est une chance inouïe que j'ai d'avoir eu cet enfant, de l'avoir porté et qu'il m'ait choisie moi. Même aujourd'hui, j'en reviens juste pas encore et je me pince souvent.

Dans ce temps-là, tout ce qu'on peut dire est convenu, des formules toutes faites, des belles phrases qui, même remplies d'espoir, peuvent blesser.

Mais je te dis quand même bonne chance, que la vie va te donner ce privilège à nouveau, qu'un enfant te choisira et que tu l'aimeras inconditionnellement, par le hasard de la vie.

Courage.