Désir d'enfant

Grossesse tardive

Âge et conception

Les grossesses tardives présentent un peu plus de risques que les autres, mais généralement, si les femmes suivent bien les recommandations de leur médecin ou leur sage-femme, elles connaissent des grossesses normales. Une fois enceinte, le déroulement se ressemble. Là, où les femmes rencontrent le plus d’embûches, c'est au moment de la préconception.

Plus de doute, le taux de fécondité diminue avec l’âge. En effet, après 35 ans, le vieillissement des tissus et la baisse de production d’ovocytes influencent le taux de fécondité, sans pour autant l’anéantir. Beaucoup de femmes décident de devenir mère pour la première fois ou pour agrandir la famille après 35 ans et même une fois la quarantaine bien amorcée. Au Québec, selon l’Institut de la Statistique, l’âge moyen des nouvelles mamans était de 29 ans. Beaucoup de premières grossesses se déroulent donc lorsque la mère a plus de 30 ans. Phénomène nouveau, sûrement attribuable en partie aux progrès de l’obstétrique et aux nouvelles conditions sociales, qui s’observe un peu partout dans le monde.

Sur l’ensemble des 74 200 nouveaux bébés nés au Québec en 2004, 10771 d’entre eux (14,5 %) ont une maman âgée de 35 ans ou plus. Même si les possibilités sont là, il n'en demeure pas moins que l’horloge biologique fait entendre son tintement plus fortement et que les données médicales sont fermes : les chances de tomber enceinte sont plus faibles plus la mère est âgée. En fait, une femme plus âgée peut attendre plusieurs cycles avant d’être enceinte comparativement à une femme dans la vingtaine.

Selon le réseau Femmes en Santé, la possibilité de devenir enceinte après un an de rapports sexuels non protégés réguliers est de 52 % à 35 ans. À partir de 40 ans, le taux de fécondité n’est que de 35 % et à 45 ans, 5 %.

La qualité des ovules est un aspect non négligeable de l’aventure de la fécondité. Une femme naît avec environ 400 000 ovules nécessaires pour toute sa vie. Donc, à 40 ans, elle produit des ovules qui ont exactement le même âge qu’elle… soit 40 ans. De plus, chaque mois, un ovule arrive à la maturation. L’ovulation est responsable de la baisse d'ovules, mais sachez que la majorité des ovules sont absorbés par l’organisme, faisant en sorte qu’autour de 50 ou 60 ans, la quantité d’ovules est à sec.

Aussi, même si le cycle menstruel continue d’être régulier dans la quarantaine, il est possible d’observer que sa durée raccourcisse, ce qui contribue à diluer les chances de fécondation.

Parcours et perceptions

Il n’y a pas d’âge idéal pour avoir un enfant. Et il existe plusieurs raisons d’attendre ou de repousser. Claudine n’avait pas de conjoint sérieux et stable avant la mi-trentaine. Tandis que celui de Vicky hésitait devant les responsabilités d’une future paternité. La stabilité financière d’Isabelle n’était pas stable pendant que Julie s’est intensément investie dans sa carrière pendant plus de dix ans avant d’émerger et de songer à avoir des enfants. Et comme Mélanie, certaines femmes ont découvert la fibre de l’instinct maternel sur le tard ou comme Sophie, d’autres hésitent depuis des années.

Environ une femme sur cinq attend après la mi-trentaine avant de commencer sérieusement les essais pour un bébé. Même s’il n’est pas trop tard, il se peut que le parcours soit différent de celui d’une femme au début de la vingtaine. Les risques de fausses couches sont accrus et le suivi médical plus serré. Et plusieurs femmes se demandent si à force d’hésiter, de remettre à plus tard ou d’espoirs déçus elles n’ont pas manqué le bateau. Les grands questionnements sont là, mais le désir intense aussi.

Avoir un enfant tout près de la quarantaine, on dit que la femme a eu le temps de se connaître soi-même, de se réaliser pleinement et de savoir ce qu’elle veut véritablement. 40 ans c’est l’âge de raison, l’âge des décisions et l’âge où nos priorités sont bien établies. Souvent, ces futures mamans sont prêtes à s’investir à fond, à freiner un peu plus leur course ayant eu le temps de s’établir financièrement et affectivement.

Toutefois, il demeure que les questionnements tournent peut-être davantage autour de l’âge. « À 50 ans, avec un pré-ado, y arriverais-je? », « Et si je n’arrivais pas à être enceinte? », « Suis-je prête à aller en clinique de fertilité si mon test de grossesse n’affiche jamais un petit + tant attendu? », « L’adoption est-elle une alternative pour nous? » On dirait un enfant à tout prix ou un enfant longtemps désiré?

Malgré tous les détours sur votre parcours et les embûches, faites-vous confiance et discutez de la situation avec votre conjoint. Lisez et informez-vous! Un jour, peut-être bientôt, vous aurez votre petit poupon à cajoler!

Les risques d'une grossesse tardive

Aucune grossesse n’est sûre à 100 % pour la mère et l’enfant, mais plus la future mère est âgée, plus les risques de complications augmentent. Un bon suivi médical permettra de réduire les risques au minimum.

Tous les risques doivent être évalués en fonction de la santé générale de la future mère, ses antécédents familiaux, son environnement et bien sûr, son âge.

L'hypertension chez les femmes enceintes de 35 ans et plus

Après 35 ans, les risques d’hypertension sont deux fois plus grands qu’à 20 ans. Elle peut conduire à la prééclampsie et mettre en danger la vie de la mère et de l’enfant. Quand l’hypertension est bien diagnostiquée et traitée, les risques sont réduits au minimum.

Le diabète de grossesse plus élevé chez les femmes de 35 ans et plus

Tout comme pour l’hypertension, les risques de développer un diabète de grossesse sont deux fois plus élevés après l’âge de 35 ans. Les risques pour la santé de la mère et de l’enfant diminuent si le diabète est diagnostiqué et traité.

Les fausses couches plus fréquentes chez les femmes enceintes de 40 ans et plus

Après 40 ans, une grossesse sur 4 se solde par une fausse couche au cours des trois premiers mois.

Anomalies chromosomiques

Les risques que le fœtus présente une anomalie des chromosomes sont plus grands après 35 ans, mais ils sont quand même de moins de 1 %. La plus courante des anomalies est la trisomie 21, mais elle n’est pas la seule. Deux tests permettent de les dépister : le test de dépistage prénatal et l’amniocentèse.

Tests prénataux

Même si la majorité des grossesses tardives se déroulent tout à fait normalement, les risques pour la santé de la mère et l’enfant sont plus élevés.

Toute femme qui désire devenir enceinte ou qui attend un bébé devrait être suivie par un médecin. Plus la future mère est âgée, plus le suivi médical est important.

D’abord, le médecin vous fera un bilan de santé complet, entre autres pour vérifier votre tension artérielle (danger de prééclampsie) et pour s’assurer que vous ne souffrez pas de diabète.

Ensuite, on vous proposera un test de dépistage prénatal qui vise à calculer les risques que le fœtus souffre de trisomie 21. Ce test coûte entre 200 $ et 400 $ et plusieurs compagnies d’assurances le remboursent. En fonction des résultats, on vous recommandera peut-être une amniocentèse. Cet examen qui est gratuit pour les femmes de plus de 35 ans est plus précis que le test de dépistage prénatal, mais dans moins de 1 % des cas il provoque une fausse couche.

L'accouchement à risque

Il est démontré que les risques d’accouchement prématuré et de césarienne augmentent avec l’âge, tout comme les saignements en cours de grossesse et les problèmes reliés au placenta.

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