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Le jugement des autres ...

En fait ils sont qui ces autres ? J'ai réalisé qu'en parlant toujours « des autres » j'étais renvoyée à un concept flou et anxiogène. 

Pas de balises, pas de contrôle, pas de capacité à me positionner. Ces autres prenaient toute la place; et s'il s'agissait de leur rendre leur juste place?

J'ai alors décidé de me questionner à savoir qui sont ces autres dont le jugement me fait si peur. Ainsi, j’ai réalisé que ces personnes sont peu nombreuses et qu’elles portent un nom, ont un statut ou même une histoire liée à mes inquiétudes personnelles...

Quel soulagement de réaliser qu’enfin je n'étais pas seule contre tous, mais bien que seules certaines personnes font partie de mes craintes, exagérées et altérées la plupart du temps par mon propre jugement.

J'ai décidé ensuite de m’interroger pour comprendre en quoi la peur ou le jugement de ces personnes spécifiques me rendait si inconfortable, si anxieuse ou si morose.

Il en est ressorti une évidence assez flagrante : je refusais d’être jugée par ceux que je considère et qui m'inspirent, bref ceux du « clan » que je reconnais comme le mien tels que les amis, la famille ou les influences positives.

- Je refuse d’être jugée par ceux qui pourraient déranger ma quiétude de vie (voisins, patrons ou professeurs à qui je devrais rendre des comptes ou justifier ma position);

- Je refuse d’être jugée quand je me sens vulnérable et donc susceptible d’éprouver une estime fragile, un sentiment d'infériorité, un constat de déséquilibre face à l'autre (Ne pas se sentir à la hauteur, faire une comparaison subjective ou avoir besoin de validation ou de reconnaissance);

- Je refuse d’être jugée car cela me renvoie une dissonance cognitive (En psychologie sociale, la dissonance cognitive est la tension interne propre au système de pensées, croyances, émotions et attitudes (cognitions) d'une personne lorsque plusieurs d'entre elles entrent en contradiction l'une avec l'autre). Le terme désigne également la tension qu'une personne ressent lorsqu'un comportement entre en contradiction avec ses idées ou ses croyances. Ce concept a été formulé pour la première fois par le psychologue Leon Festinger dans son ouvrage A theory of cognitive dissonance (1957)[1]. Festinger étudie les stratégies de réduction de la tension psychologique induite et le maintien de la cohérence personnelle, y compris les stratégies d'évitement des circonstances identifiées comme source de dissonance. Extrait tiré de Wikipedia).

Cette dissonance m'éloigne de ce qui a du sens et obstrue ainsi mon mode de pensée au détriment de celui que je convoite pour me valider.

Afin de minimiser au mieux cette peur implacable d'être jugé, il est possible de redéfinir sa propre norme pour lui accorder toute sa valeur et ainsi sa propre acceptation, expérimentée par ses propres connaissances, intuitions ou influences positives.

Il est très difficile de se fier à l'humanité de celui qui juge, car le manque de bonne foi, d'introspection ou d'ouverture pourrait sérieusement affecter notre insouciance à accorder du sérieux limité au jugement.

Nous ne contrôlons pour autant que les éléments que nous avons pour faire évoluer sa conscience de faire ce qui nous semble approprié.

Nous nous sentons jugés lorsque nous doutons, c'est exactement dans cette brèche-là que s'installe le manque de confiance en soi ou une estime altérée.

Se recentrer permet de relativiser ses sensations afin d'équilibrer les relations : Accorder à l'autre une portée limitée axée sur son propre système de valeurs.

Références bibliographiques :
Le courage d’être soi de Jacques Salomé
Cessez d’être gentils, soyez vrais de Thomas D’ansembourg

Chloé Finiels
Accompagnement Émotionnel et Relationnel

Chloé Finiels, s’est tournée vers l’accompagnement émotionnel et relationnel en 2011. Ayant un profil neuro-atypique et étant hypersensible, elle s’est intéressée à offrir des ressources alternatives. Elle a fait un parcours académique universitaire et est diplômée depuis 2006 en psychologie clinique. Elle a étudié en biologie, psychologie et embryologie. Elle s’est faite connaître via les réseaux sociaux grâce à ses billets et chroniques sur les éducations alternatives, la normalisation des difficultés parentales, mais surtout sa vision très moderne de la parentalité : comprendre en profondeur nos émotions, ce qui les réactivent, nos déclencheurs et comment accepter nos fluctuations émotionnelles. Elle est chroniqueuse pour plusieurs médias, superviseure dans l’accompagnement relationnel et émotionnel et formatrice pour les familles et professionnels qui souhaitent comprendre la famille neuro-atypique, la parentalité créative. Elle est passionnée et se forme en continu dans divers domaines : la périnatalité, les éducations alternatives, les neuro-sciences, le deuil périnatal, la communication efficace, la neuro-psychologie, la neuro-biologie, la psychothérapie d'engagement et d'acceptation, l’endocrinologie.


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