Famille

7 pièges dans lesquels tout parent devrait éviter de tomber

On a beau faire de notre mieux en tout temps - et c’est super comme ça! -, mais il existe certains pièges qu’il vaut mieux éviter quand on est parents.

Oublier que vous êtes un couple avant d’être parents

De nombreux parents culpabilisent à l’idée de faire garder leur enfant quelques jours d’affilée. Cette petite pause est non seulement salutaire pour les parents, mais l’est tout autant pour l’enfant. Ce dernier a besoin de vous voir heureux et amoureux l’un de l’autre. Bien que la première année avec votre poupon soit éprouvante, il importe de vous réserver des moments en tête-à-tête. Allez-y graduellement et ne vous découragez pas dès la première crise. La personne que vous aurez choisie pour prendre soin de votre enfant trouvera sans doute le moyen de le rassurer et de le divertir pendant votre absence.

Comparer vos enfants entre eux

Chaque enfant a un tempérament ainsi que des aptitudes qui lui sont propres. Par ailleurs, les enfants ne se développent pas tous de la même façon. Certains apprennent à parler ou à marcher plus tard, mais cela ne signifie guère la présence d’un problème et qu’il y a matière à s’inquiéter. Si vous constatez que le retard est important, votre pédiatre est la première ressource vers laquelle vous devriez vous tourner. Ce dernier saura vous rassurer et vous diriger vers le professionnel adapté aux besoins de votre enfant, le cas échéant.

Vivre vos passions à travers vos enfants

Vous avez toujours souhaité exceller au hockey ou en musique, mais ce désir ne s’est jamais concrétisé? Vous êtes sans doute déçue, voire aigrie par moments de n’avoir pu réaliser ce rêve. Par contre, n’oubliez pas que votre progéniture n’a pas à subir votre déception et à porter le fardeau de vivre un fantasme qui vous appartient. L’important, c’est d’encourager votre enfant à développer ses propres passions et de l’aider à s’épanouir à travers l’activité qu’IL aura choisie.

Plier au chantage de votre enfant

Il suffit d’une seule fois pour donner un mauvais pli à votre enfant. C’est tellement plus facile d’acheter la paix, me direz-vous! Cette petite entorse à votre habitude de rester constante dans vos règles risque d’inciter votre enfant à user de différentes stratégies pour obtenir ce qu’il veut à l’avenir, sachant qu’il a déjà réussi à vous faire craquer. Dans son esprit, il se dira « si ça a fonctionné hier, pourquoi pas aujourd’hui! ». Ceci devient alors le début d’un cycle qui peut devenir infernal si vous n’y mettez pas un frein rapidement. Lorsque votre enfant fait une crise, pensez aux conséquences à long terme. Vous devez lui démontrer que vous êtes maître chez vous et qu’il n’a aucun pouvoir décisionnel en ce qui a trait à son éducation. Si vous maintenez cette ligne directrice, votre enfant se découragera rapidement, car il saura que peu importe les stratégies utilisées, vous ne cèderez pas à ses caprices.

Négliger le renforcement positif

Lorsque votre enfant est calme et s’occupe seul, profitez-en pour vous intéresser à ce qu’il est en train de faire. La majorité des parents dont les enfants ont un TDA(H) ou un trouble d’opposition, par exemple, sont portés à éviter d’interagir avec eux pendant qu’ils sont tranquilles par crainte de rompre ce moment de quiétude tant attendu. Or, si vous renforcez les comportements positifs de votre enfant, celui-ci deviendra plus enclin à attirer l’attention de manière adéquate. À l’inverse, si vous lui accordez uniquement de l’attention pour le réprimander, il déploiera tous les moyens nécessaires pour vous faire sortir de vos gonds. Cependant, lorsque vous êtes fière de la conduite de votre enfant, évitez toute phrase du genre « si tu te comportais toujours ainsi, je serais tellement heureuse! ». Bien que ce commentaire parte d’une bonne intention, il risque d’être mal perçu par votre enfant, notamment s’il a un trouble d’opposition.

Surstimuler votre enfant

Pour se développer, un enfant a besoin de moments où il n’est pas sollicité. Apprendre à côtoyer l’ennui lui permet de mettre à profit sa créativité afin de trouver une activité qui lui plaît. Bien entendu, le parent doit tenter d’éveiller la curiosité de son enfant et favoriser son apprentissage, mais le faire d’une manière excessive n’aura pas l’effet escompté. Apprenez à équilibrer les activités dirigées et les jeux libres. D’ailleurs, un enfant à qui on impose un rythme effréné tendrait à être plus agressif.

Rester en couple uniquement pour les enfants

Bien que l’idéal soit de vivre avec ses deux parents, une séparation s’avère parfois la meilleure solution lorsque les conjoints se disputent continuellement ou n’éprouvent plus d’amour l’un pour l’autre. L’important pour un enfant, c’est de se sentir aimé de ses parents, soit recevoir leur affection et savoir qu’il peut avoir confiance en eux pour répondre à ses besoins. Vivre dans un milieu conflictuel est anxiogène pour l’enfant, surtout lorsque ce dernier devient un témoin privilégié des disputes entre les deux personnes qu’il aime le plus au monde. Si vous prenez la décision de rompre, il s’agit de rassurer votre enfant sur l’amour que vous éprouvez à son égard, d’insister sur le fait qu’il n’est pas du tout responsable de ce qui vous arrive et de lui exposer votre plan de match pour la suite. Les deux parents doivent s’entendre préalablement sur un plan défini avant de l’imposer à l’enfant. Ce dernier n’a pas à se sentir pris entre l’arbre et l’écorce lorsque viendra le temps de déterminer le partage de la garde. En somme, toute discussion au sujet de la logistique doit se faire entre parents d’abord et une fois que tous deux s’entendent parfaitement sur la marche à suivre, on peut la soumettre à l’enfant.

Annie Dufresne
Coach parental, familial et conjugal

Détentrice d’un baccalauréat en psychoéducation, ayant une formation en sexologie et étant en voie de compléter un DESS en santé mentale, Annie offre un service de coaching personnel, parental et conjugal aux résidents de la Rive-Sud de Montréal et de Montréal. Voici en quoi elle peut vous aider: Aide pour enfants/adolescents ayant un trouble d'opposition, TDA/H, TSA ou vivant une période difficile; Aide pour couples en difficulté : séparation, garde partagée, vie sexuelle et/ou relation de couple houleuse; Aide sur le plan personnel : dépression, anxiété, estime de soi, trouble d'adaptation. Pour plus de renseignements au sujet d’Annie Dufresne, vous pouvez consulter son site Web ou lui téléphoner au 514 660-2705.


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