C'est ce que révèle une étude portoricaine et américaine publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.
Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont comparé les flores microbiennes de quatre nourrissons nés de façon naturelle, à celles de cinq autres nés par césarienne. Résultat : la flore des bébés issus de la voie vaginale présentait des bactéries non pathogènes pour l'homme. Celle des autres tout-petits, en revanche, présentait des microbes comme le staphylocoque, responsable de maladies infectieuses. Selon les chercheurs, la flore bactérienne vaginale de la mère fournirait en effet une première exposition bactérienne au nouveau-né, le protégeant ainsi des autres bactéries.
Les auteurs de l'étude ont également rappelé que les enfants nés par césarienne avaient plus de risques que les autres d'être allergiques ou asthmatiques.
Source : Le Point