Volet exposé-découverte: Tinker et le boulot.

Et pourquoi ne pas parler de moi, un peu ? HAN?... Puisque je ne le fais jamais Smile

«L'histoire» qui suit peut vous étourdir, si jamais vous vous sentez nauséeuse, mettez votre tête entre vos genoux et maintenez la position jusqu'à ce que les bulles noires qui vous embrouillent la vue soient disparues.


Obtenir un boulot.

C'est à ça que je me suis occupée comme une maniaque (patho) depuis quelques semaines, déjà. En trois mots, je trouve que je résume jusqu'à sa plus simple expression toute l'énergie biochimique et métaphysique qui fût nécessaire au déploiement de l'objectif. Je pourrais bien vous entretenir quelques demi-heures sur ce que mon corps m'a fait vivre en exposant largement les créations de mon cortex cérébrale, mais, c'n'est pas de cette zone particulièrement, dont j'ai envie de parler.

Il se trouve que dans l'occupation obtenir un boulot, j'y ai découvert: changer de boulot.
Et ça.
ÇA.
C'est vivant!

Dans une grimace douleureuse d'accouchement de projet, j'ai écris une lettre de démission à ma patronne et amie pour ensuite prendre la porte et le boulon qui me revenait dans un sourire de grâce presque vicieux.
Presque.

Ma sortie de scène à la Rock Star m'a plongé dans le monde de l'anonymat où le dossier antérieur n'a rien à foutre avec le moment où mon sexie derrière repose sur la chaise (ergonique) à roulettes ( qui ne coincent, grincent pas). FOR.Mi.Da.Ble!! On exige très peu de moi. Sinon que parfois je réponde à l'appellation de mon prénom et à ce que j'accepte ou pas l'offre d'un café. Ça me donne d'ailleurs l'effet de frauder l'état pour recevoir un salaire durant ce temps.
À ce propos, je sens que je m'en remettrai bien vite...

Mais, c'n'est pas encore tellement de ça, dont je voulais parler.
Non, moi, mon cas est plus grâve...

Dans mon monde animisme où les peluches bougent si on les laisse seul dans la chambre et où le détail compte pour une raison valable, un allignement s'est créée.

Avec du bois, vernis.
Du rose.
Une fenêtre.
Une porte avec une serrure comme «avant».
Une pièce.

Je sais que je vais aimer mon nouveau travail. Pas que grâce au patron à la bonne bouille, ni son équipe aux visages-sourires...
Parce que quand on tourne la gauche pour se rendre au vestiaire sur roulette, ça sent l'assouplisseur.
Parce que les planchers sont en bois, pâles, vernis et qu'ils craquent.
Parce que mon bureau est une cathédrale, un loft, un sequoya creusé , pour une Fée.
Parce que mon plafond est loin de ma tête. Qui ne sait plus quand une pièce à pu prendre toute sa grosseur.
Parce que j'ai une table à café, si je veux inviter.
Parce que.

Parce que moi j'trouve des niaiseries belles, tout le temps.

Alors!! Elle est pas belle, la vie! Hein ?!!

Tinker, qui passera un Noël de voeux exaucés XxxxxxxxxxxX