Vaccination quand tu nous tiens!

Poliomyélite: en dehors de la vaccination...pas de traitement curatif. Maladie infectieuse grave. La vaccination me semblait la seule alternative, mais aujourd'hui, je pense que j'aurais pu repousser les injections car la maladie n'est plus présente sur le territoire américain et je ne comptais pas voyager sur d'autres continents avec mes jeunes enfants, en dehors de l'Europe.

Diphtérie, selon le livre Qui aime bien vaccine peu, semble être aussi bien contrôlée par la vaccination: en dehors d'une sérothérapie, les antibios sont inefficaces et la prise en charge doit se faire au 1er jour de l'infection. Donc les risques sont quand même plus élevés que pour d'autres maladies bénignes.

Rougeole, rubéole, varicelle: les risques liés aux vaccins l'emportent selon moi nettement sur les avantages, donc pas de vaccination. On reverra notre point de vue lorsque mes filles seront adolescentes et si elles ne l'ont tjrs pas attrapé.

Et j'ai fait le même cheminement pour chacun des vaccins, individuellement.
J'ai également discuté avec un pédiatre en France qui m'a bcp éclairé sur le Prevnar par ex, et qui m'a fortement déconseillé de le donner. Pas assez fiable, peu de protection.

Pas de vaccins avant au moins 8 mois pour ma part, le temps que le système immunitaire puisse se développer un tant soit peu. On laisse une chance au coureur.

C'est ainsi que j'ai fait mes choix. Ça et celui de donner le premier vaccin liquide: mon lait.
     

Mari Piti, je suis européenne, toute ma famille est là bas, l'histoire de la H1N1 fut fort différente de l'autre côté de l'Atlantique. La Pologne qui a refusé de commander des vaccins a eu moins de morts sur son territoire que le Canada avec sa campagne de vaccination, pour une population identique en nombre...Est-ce que les polonais ont un super pouvoir? Ou sont-ils moins sujet à la désinformation?
Quand on travaille dans un hôpital, il est normal de voir beaucoup de cas les plus graves, ce qui ne signifie aucunement que le virus est plus mortel. Globalement, ce ne furent pas les jeunes qui ont subi le plus de perte, comme on nous l'a fait croire. J'ai suivi ce dossier de très très près, et j'ai épluché toutes les statistiques. Cette vaccination massive n'a rien changé aux chiffres de la mortalité, autrement, ils seraient nettement en dessous des pays qui ont adopté une politique de non vaccination. Ce qui ne fut pas le cas. D'ailleurs, je serais très curieuse de connaitre le pourcentage des personnes vaccinées qui se sont retrouvées aux Urgences, soins intensifs etc... Personne ne l'a jamais évoqué ce détail, pourtant, cela biaiserait énormément les statistiques. Quelqu'un l'a-t-il compilé quelque part?

Pour ce qui est de la variole, voici ce qu'on a écrit dans le journal le Monde en 1977:
« Sur le plan stratégique, l'abandon de la vaccination de masse en faveur de l'approche dite de « Surveillance Endiguement » revêtit une importance capitale. Avec ce type d'approche, on parvenait à faire échec à la transmission, même lorsque l'incidence variolique était élevée et les taux d'immunisation faible.
La méthode consiste en la prompte détection des nouveaux cas, suivie de la recherche de tous les contacts possibles et leur isolement afin d'arrêter la transmission ».

On a tendance à changer quelque peu les événements de l'histoire pour donner plus de crédit à la vaccination qu'elle n'en a réellement mérité. Mais il y a sans doute des raisons à cela, tout comme l'OMS avait ses raisons de modifier les critères d'appellation d'une pandémie. Mais ce qui se trame dans les coulisses, nous ne le savons pas toujours. Nous nous contentons du spectacle. En passant j'attends encore la 3eme vague de la pandémie.

Chacun des choix que nous faisons sont éminament personnels. Je n'irai jamais critiquer celui qu'une mère décide de faire pour son enfant, si cela doit passer par la vaccination à ses yeux. Je sais qu'elle le fait pour son bien. Tout comme j'ai pris mes décisions pour le bien des miens.
Mais avant toute chose, il est important que ce choix repose sur des faits tangibles et non sur le mensonge et la peur. Après le choix leur appartient.
Mes filles ont reçu certains vaccins, d'autres pas. J'ai bcp lu sur la question et évalué tous les bénéfices vs risques, compte tenu de notre historique familial, de notre lieu de vie, de ma propre immunisation que j'ai transmise via le placenta etc etc...Ce fut mûrement réfléchi, tout comme ta décision de donner les vaccins j'imagine.
       

Pour tout plein de raisons que tu peux retrouver ici:

http://www.mamanpourlavie.com/forum/sujet/des-parents-qui-ne-vaccinent-pas

Déjà, pourrais-tu me nommer ne serait-ce qu'une seule maladie 'radiée' par la vaccination?

La variole ne l'a pas été par la vaccination uniquement. Des documents publiés par l'OMS elle-même en sont la preuve. La vaccination de masse seule a été un échec. Il a fallu de nonbreuses autres mesures préventives pour en venir à bout.
Tant que l'hygiène et la salubrité, ainsi que la malnutrition resteront un problème dans les pays en voie de développement, les enfants continueront de mourir de la rougeole. Je ne dis pas que dans ces pays la vaccination ne sauvent pas des vies. Elle en sauve certainement. Mais elle n'éradiquera jamais aucune maladie si d'autres mesures ne l'accompagnent pas. C'est une erreur de croire cela. Les hommes ne sont pas des dieux. A part des espèces menacées, ils n'éradiquent pas grand chose et surtout pas la peur. Car celle-ci nous fait agir parfois sans beaucoup réfléchir, j'en veux pour preuve la terrible 'pandémie' que nous avons traversé l'hiver passé (contre laquelle personne de ma famille ne s'est fait vacciner...et vous savez quoi? Personne ne l'a attrapé, tellement elle était contagieuse.)
Maintenant, quelles sont les conséquences à long terme sur le fait de jouer avec notre immunité. Nous le découvrirons peut-être un jour. En attendant, moi j'applique le principe de précaution: limitation au strict minimum, allaitement exclusif et à volonté, et vaccination si nécessaire lorsque le système immunitaire de mes enfants aura atteint sa maturité, soit autour de 6 ans.
Et tout le monde chez nous fréquente des lieux publics, y compris la garderie, et se porte très bien merci.     

Il est vrai que la vaccination ne protège pas contre toutes les formes de méningites mais contre les plus dangereuses (potentiellement mortelles) le pneumocoque et le méningocoque.

Il est probablement vrai aussi que les enfant qui ne fréquentent pas la garderie sont moins à risque d'attraper certaines maladies. Moi, mes enfants fréquentent un CPE et nous voyageons aussi dans certains pays où des maladies qui n'existent pratiquement plus ici sont toujours présentes. C'est une partie des raisons qui nous ont motivés à les faire vacciner. 

Justement, ou est l'urgence? Ils pourront recevoir la plupart des vaccins en tant qu'adultes lorsque ce sera nécessaire, non?
La rubéole n'est absolument pas dangereuse pour l'enfant, la plupart du temps même, on l'attrape sans s'en apercevoir, il n'y a aucun symptôme. Je suis immunisée contre la rubéole naturellement. Personne ne sait quand je l'ai eu.

Nos filles vont-elles tomber enceintes à 2 ans?

D'autre part, il faut être conscient que l'on vaccine sans réellement en connaitre l'impact à long terme. La preuve est que l'on se rend compte aujourd'hui que l'immunité de certains vaccins aurait une limite dans le temps et ne serait pas permanente, contrairement à l'immunité naturelle. Ex, les nombreux cas de rougeole à l'âge adulte qui nécessite souvent l'hospitalisation. Parce que le vaccin reçu n'a pas permis de faire la maladie au moment ou celle-ci était bénigne (c'est pour cela qu'elle porte le nom de maladie infantile d'ailleurs). Ma mère a fait une rougeole à 32 ans. Je peux assurer qu'elle n'était pas belle à voir, alors que moi, je pétais le feu. C'est moi qui lui ai refilé

Voilà d'autres pistes de réflexion à rajouter.  

Salut! C'est moi qui ai parti le "post" sur les parents qui ne font pas vacciner leurs enfants. Tu comprendras donc que mon idée est faite (ou du moins que je continue de me la faire, mais avec une certaine conviction maintenant). Je peux simplement te parler de mon expérience à moi, en tant que maman qui a décidé de refuser la vaccination.

Au début, avant et suite à a la naissance de mon fils, je n'étais pas certaine de faire le bon choix. Je ne le suis toujours pas, parce qu'on ne peut jamais être sûr de rien dans la vie. Par contre, au fur et à mesure de mes lectures et réflexions, ce qui revenait toujours, c'est que la vaccination n'est pas logique pour moi , en tous cas, pas comme elle est pratiquée aujourd'hui.

Alors au début, j'avais peur de faire erreur. Puis les jours, les mois ont passés. Et mon fils n'était JAMAIS malade, bien que je ne sois absolument pas maniaque de propreté (du tout, en fait!). J'ai fréquenté les centres communautaires, les activités mamans-enfants, les parcs, etc. Mon fils n'a eu que 3 fois le rhume et il a plus de 2 ans. Il n'est JAMAIS malade, ou si peu. Le truc, en fait, c'est que dès que je vois qu'il ne file pas, ou qu'un symptôme apparaît, je réagis rapidement. J'utilise des produits naturels (pas grand chose en fait, juste des trucs qui stimulent son système immunitaire) et j'ai rarement besoin de m'inquiéter. Je te dirais qu'en faisant le choix de ne pas vacciner mon enfant, j'ai aussi pris sur moi d'être plus attentive à sa santé, afin de réagir rapidement si jamais je vois quelque chose se pointer (en fait je veux éviter tout ce qui est antibios et cie, alors c'est pour ça que je réagis vite). Et la vie me montre que je fais les bons choix, puisqu'il est en super santé.

Je suis enceinte du 2ème, et je n'ai pas l'intention de le faire vacciner. J'ai encore des craintes, mais je me dis que pour moi, c'est plus logique de faire confiance en sa santé que de faire les vaccins. Tu verras en lisant ce qui pour toi est logique et sensé. Mais une chose est importante: ne pas prendre une décision par peur. La peur, ce n'est pas logique. Et puis de faire la démarche de se renseigner, c'est déjà un très bon pas. Ensuite, chacun son point de vue!

Ah! Et pour la méningite, je te dirais que ça entre dans ce que je disais au sujet de l'attention portée aux symptômes. Il y a une fois où je me suis inquiétée, mais en étant bien attentive, j'ai vite réalisé qu'il ne présentait pas les symptômes clés d'une méningite. Et puis, la vaccination, ça ne garanti rien! Je pourrais te citer des tonnes de sources qui parlent des différentes épidémies de telle ou telle maladie où les enfants vaccinés étaient plus souvent atteints que les non-vaccinés. Alors...

Je te laisse faire tes lectures et te faire une idée. Chacun son point de vue, mais n'oublie pas d'avoir confiance en ton jugement, et surtout en ta santé et celle de tes enfants. On oublie ça souvent, de nos jours...

Bonne chance, je sais ce que c'est cette démarche!