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EuphroisineInscrit le : |
Désolée, le lien est en anglais :
http://pysih.com/2007/11/19/lori-drew/ Connaissiez-vous cette histoire ? Je ne l'ai apprise qu'aujourd'hui et elle me trouble profondément. Et vous, qu'en pensez-vous ? Que pourrions-nous faire pour contrer le cyber-harcèlement ? |
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LotussiaInscrit le : |
Heureusement que ça se poursuivra en justice cette histoire. C'est une folle finie, point à la ligne!
Euphroisine: Je comprends ton intervention plus haut sur le jugement porté sur les personnes atteintes de troubles mentaux. Ces personnes souffrent réellement, ça c'est clair. Par contre, là je risque de me faire lancer des roches, ces personnes sont comme des trous noirs. J'ai moi-même souffert de dépression et dans mon entourage, j'ai eu un nombre incroyable de gens qui souffrait de différentes maladies mentales (dépression, bipolarité, personnalité limite). J'ai aussi travaillé en tant que massothérapeute avec des gens souffrant de ces maladies. Ce n'est pas évident pour la personne, mais ce n'est pas évident pour l'entourage. Je suis de nature très empathique et je me dirige vers cette voie (santé mentale), mais j'ai pris un break, parce que avec ma soeur je me suis pousser à bout jusqu'à ne plus avoir d'empathie, la détester. Elle me bouffait carrément toute mon énergie. Je sais qu'elle n'est pas folle, mais elle avait l'air de l'être souvent. J'ai pris soin d'elle jusqu'à ce que je me sente basculer et m'enfoncer. Si je me mets dans la peau de quelqu'un qui ne la connait pas vraiment, je comprends qu'elle puisse être pris pour une folle. C'est triste à dire, mais c'est vrai. Moi, sa soeur, qui a pris soin d'elle depuis 16 années, qui l'aime comme sa propre fille, je n'étais plus capable de la supporter. En plus, moi aussi j'ai eu des passes sombres. Ceux qui n'ont jamais vécus ça ne peuvent pas comprendre. C'est sûr que c'est une bonne chose d'informer les gens. Mais on ne peut pas mettre la maladie mentale dans le même panier que les maladies physiques. Ça ne se compare pas. Ça n'excuse évidemment pas les préjugés! PS: Je n'ai pas oublié ton courriel, mais ta question est assez complexe à répondre, ça vient!!!  |
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LiliemmaInscrit le : |
Ouf, c'est triste et a la fois cela peur faire peur, surtout quand nous sommes a notre parents. Meme si nous donnons le meilleur de nous-memes a nos enfants, meme si nous les couvons et a la fois les laissons explorer le monde, meme si nous leur enseignons toutes les regles en matiere de sécurite, en matiere de prévention, il reste que chaque enfant est unique, avec leur propre caractere et malheureusement, malgre tout nos efforts pour les rendres le plus sécure possible, il y en aura toujours qui seront un peu plus faible (la loi de la nature, non?? meme si je trouve cela vraiment désolant!
 ). Ouf, désolée pour cette loooonnnnngggue phrase, mais j'étais sur une lancée!MC, un peu sans voix |
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EuphroisineInscrit le : |
Sais-tu le pire ? Elle dit ne ressentir aucune culpabilité, étant donné que la petite était déjà suicidaire.
Autrement dit, c'est comme si je roulais en voiture sur un gars qui est tombé par terre en disant : "Ben quoi ? C'est pas de ma faute ! De toute façon, il était déjà par terre !" Pourquoi penser à le relever ? De toute façon, il se fera rouler dessus par un autre automobile !  |
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EuphroisineInscrit le : |
Il y en a une, finalement !
Et elle risque 20 ans de prison ! |
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EuphroisineInscrit le : |
Eh bien ça ne me dérange pas que tu dérapes quand c'est aussi intéressant. De plus, tu ne dérapes pas tant que ça puisque le sujet reste le suicide !
 Tu dis que la maladie mentale n'est plus aussi tabou qu'auparavant. Certes, mais elle l'est encore beaucoup trop. Encore aujourd'hui, on entend dire "C't'une ostie d'folle !" ou "Oh ! Elle, elle est complètement (névrosée, hystérique, obsessionnelle...) Comme si la personne était responsable de son état. Me vois-tu en train de rejeter et d'exclure quelqu'un en disant quelque chose comme : "J'te dis pas ! Lui, c't'un câlisse de (cancereux, diabétique, asthmatique) !" ? Depuis le début de l'humanité, on a certainement fait des progès côté compassion. Mais je crois qu'il nous en reste encore BEAUCOUP à faire. Euphroi-phroi-qui-aime-toujours-autant-te-lire.  |
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LotussiaInscrit le : |
Ouf, quelle histoire!!!
J'ai été très persécutée à l'école aussi à la fin du primaire et tout le secondaire. Heureusement, à l'époque, pas d'internet, donc dès que j'arrivais à la maison, c'était un autre univers. Je n'aurais JAMAIS survécu si j'avais eu internet à cet époque. J'étais déjà très dépressive et suicidaire. Je n'ose même pas imaginer ce que cette jeune fille a du ressentir. Euphroisine: Je ne suis pas sûre que ce soit réaliste d'espérer plus d'implication des psycho-éducateurs... Il y a deux ans, ma soeur qui avait 15 ans s'est fait jeté dehors de l'école peut de temps après avoir fait une tentative de suicide. La direction a préféré se débarrasser d'elle plutôt que de l'aider. Je suis un peu désillusionnée face à l'école et à ses services. J'ai pris la garde de ma soeur pour l'aider, car chez ma mère elle ne pouvait avoir le support et elle n'allait plus à l'école. Au moins l'école près de chez moi où elle est allé l'an dernier était mieux. Elle n'y avait pas de personne compétente sur place pour lui venir en aide, mais ils ont collaboré avec le CLSC et une psy venait la voir à l'école. Il a quand même fallu qu'on pète une coche à l'hopital pour avoir des soins pour elle. Si t'a pas la corde autour du cou, il n'y a pas grand monde qui font de quoi. Les troubles psychologiques ne sont plus aussi tabous, mais ça ne veut pas dire que les gens savent comment agir. J'étais assomée quand j'ai su qu'il y avait un mois et demi d'attente avant le premier rendez-vous à l'hopital pour une ado qui menace de se suicider!!! Mais je dérape du sujet... Désolée, j'en ai encore gros sur le coeur après l'année que je viens de passer... |
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EuphroisineInscrit le : |
En ce qui me concerne, j'ai vécu beaucoup de rejet à l'école. Mais avec le recul, je me rends compte que la première personne qui m'a fait sentir rejetée, c'est mon père. Donc, je me demande si, inconsciemment, je ne faisais pas exprès pour me faire rejeter, question de justifier l'attitude de mon père envers moi.
Je ne dis pas ça pour justifier l'attitude des mes agresseurs. Au contraire ! Je dis ça davantage pour démontrer qu'un enfant qui présente un tempérament de souffre-douleur a peut-être déjà des difficultés à la maison. Donc, plutôt que de le laisser se faire frapper dessus émotionnellement et même parfois physiquement, ce serait peut-être bon que certains éducateurs s'impliquent plus. Si un enfant est dyslexique, on le réfèrera à un orthophoniste (souvent en milieu scolaire, si je ne m'abuse). Pourquoi, si un enfant est rejeté ne le réfère-t-on pas à un psycho-éducateur, en milieu scolaire ? J'aimerais avoir l'avis des enseignants à ce sujet. |
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HochiInscrit le : |
de ce que j'ai crue comprendre (je comprend bien l'anglais mais il me manque encore quelque notion...) la surveillance parentale et la communication parents-enfants etait bonne... Mais la petite etait deja depressive et on lui a taper dessus juste un peu trop...
Pour prevenir le cyber-harcellement... c'est bien plate mais surveiller tout les acount de nos enfants, pas pour espionner mais pour prevenir... Et encore la mere avait autoriser sa fille a accepter ce "garcon" dans ses amis elle avait un bon controle et avait acces au site... Mais quand tout va bien dans les conversation, une mere ne s'inquiete pas outre mesure... C'est aussi difficile a controler que le taxages et les jeunes qui s'acharnent a ecoeurer un des leurs. t'a beau en tant que parents dire a ton enfants "fais-en pas de cas..." le jeune est en pleine recherche de son identiter et sa passe, avant tout, par le regard que ses pairs porte sur lui, alors si il se fait traiter de gros et stupide meme si il pese 110lvs mouiller pour 6' 1" et qu'il est le meilleur dans toutes ses classe... Le jeune va finir pas se trouver gros et stupide et vouloir abandonner la partit. Et le jeune aura beaux en parler a ses parents et essayer de se defendre il finira pas se lasser de se battre pour rien et c'est la que ca devient catastrophique... On a tous subi ce genre d'harcellement y'en a qui reste marquer plus que d'autre, que l'estime d'eux meme reste basse toutes leurs vie a cause de ca... y'en a qui se suicide... quoi faire? de notre mieux tout simplement on ne pourra peut etre pas eviter le pire mais si on a tout fait pour valoriser et supporter notre enfants la dedans... La mere de celle qui c'est suicider (j'ai de la misere avec les noms...) ne pouvais pas savoir que ca irait si vite... Elle ne se doutait pas qu'en preparant le souper le pire se passait dans la chambre de sa fille meme si elle a ete tres vigilante sur les relations avec ses amis su son Myspace c'est pas evident... |
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AnonymeInscrit le : |
Ce sont des situations très tristes.
Malheureusement, lorsqu'il s'agit du net, je crois que les solutions sont rares. Je crois qu'il faut miser sur l'éducation et surtout la communication avec les jeunes. On ne peut pas commencer à dialoguer avec notre enfant lorsqu'il a 15 ans, ça doit commencer tôt. C'est important d'établir un lien de confiance avec son enfant et sinon, de s'assurer qu'il ait quelqu'un pour se confier... Tout part de là. |
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