Trop de poids sur les épaules...

Bonjour à toute les mamans! même si je ne suis pas la plus active du forum, je le suis quand même avec les yeux, je suis vos histoires, l'évolution de vos vies, etc! C'est très difficile de demander de l'aide autour de nous lorsque nous en avons besoin, surtout lorsque nous ne savons pas ce dont il nous faudrait pour que ça aille mieux?

Je m'explique:
J'ai un nouveau travaille depuis la fin de mon congé de maternité, donc depuis 4 mois ...
Avant cela, j'étais à un autre endroit similaire mais disons que le patron avait des attentes qui dépassait mes capacités et il m'a a peu déstabilisé avec ses morales ... ( exemple: le chiffres d'affaire a baissé et on se fit sur toi pour quil remonte... ) J'anticipais lorsquil voulait me voir dans le bureau, car je savais ce qui nallait pas, puisque pour cet emploi jai tout donné et au bout du compte même si jai beaucoup gagné avec lsmour de mon métier, une parcelle de ma confiance en moi( qui est relativement instable dis je le plus honnêtement du monde ) s'est littéralement brisé.., je navais pas besoin que, dans ma vie, quelqun me mette un fardeau supplémentaire sur les épaules...
Donc je suis tombé enceinte et j'ai quitté le dit poste pour me retrouver un an et demi plus tard dans un nouvel environnement, avec des gens patients, qui doivent maintenant gérer mon insécurité, ma confiance est totalement à zéro, je suis comme une poule pas de tête, je veux apprendre, je veux tellement réussir enfin et être bien, mais j'angoisse continuellement au sujet de mon emploi ( et si je nétais pas assez bonne? et si on ne m'aimait pas? et si un ou une telle est fâchée? et si ? est ce que je parle trop? (toute des choses quon me reprochais à mon autre emploi )
Je ne me reconnais plus, je suis de bonne humeur à 90% du temps dans la vie de tout les jours... j'ai un merveilleux garçon, un bon chum , financièrement c'est assez moyen mais on ne manque de rien... Mais...
J'ai déjâ été suivis de près et sous anti-dépresseur suite à la maladie de ma mère, j'ai pris des médicaments aussi pour le TAS : Trouble affectif saisonnier, qui était à mon avis disparu de ma vie...
Je remus mon environnement, mes journées, de tout bord tout côté pour essayé de comprendre comment je me sens, je ne parle pas de cela a personne, jamais... je me sens seule avec mes maux, et consulté ne mintéresse pas plus que ça... au début je pensais que tout ça était en lien avec un manque de sommeil, mais je dors bien, sauf quune fois par une ou deux semaines c'est linsomnie totale, allez voir combien de temps après je récupère, cest toujours à recommencé ...
J'ai limpression qu'une coquille sur moi est impénétrable, et moi même jai de la difficulté à connaitre ce que je veux, ne veux pas, mes gouts, mes choix, c'est comme si j'étais neutre avec mes décisions, mais je stress à chaque secondes de ma vie en pensant continuellement à tout ça... et plus je pense à mon insécurité, plus je suis angoissée, et plus jangoisse, moins je suis fonctionnelle, et cest loin dêtre mon but, je suis loin davoir des mauvaises intention, mais jai toujours un feeling intérieur, une genre de petite voix paranoiaque...
Je sais pas si c'est à cause du manque d'estime qui s'est envolé, à cause que je suis une nouvelle maman depuis 15 mois, si la vie essaie de menseigner quelque chose de nouveau, mais jai limpression que y'a quelque chose qui m'échappe... Est ce parce que javais perdu beaucoup de poids et que ma grossesse ma fait tout reprendre? je me suis battu pour être heureuse avec mon corps et je suis très en aversion avec limage de mon nouveau moi extérieur, est-ce ca qui aurait des répercussions sur mes voix intérieurs? je ne saurais dire...
Je suis confiante que ma vie est sur la bonne voie, jai juste de la difficulté à rester sur les rails, et javais besoin de me vider... 

Bonjour,
Il y a plusieurs choses dans ton message. Je vais te parler selon mon expérience, car les questionnements que tu as, je les ai eus jusqu'à m'en rendre malade d'anxiété, la vraie, celle qui s'accompagne d'attaques de paniques, de troubles d'adaptation et tout. La classe mondiale de l'anxiété, quoi.

Premièrement, il faut que tu considères ceci. Plus longtemps on est éloigné de son milieu de travail (par exemple pour un congé de maternité ou autre), plus le retour peut être perçu difficile. Donc, dans tout ce que tu vis, il faut que tu mettes les choses au relatif. Tu es en phase de réadaptation au monde du travail et d'adaptation à la conciliation travail-famille. Ce n'est pas le temps de te "mutiler" psychologiquement par la pensée et de chercher à être parfaite en tout. Bloque ces pensées négatives, ça urge! Tu es là pour faire de ton mieux. Donne-toi du temps et ne te mets pas de pression supplémentaire sur les épaules. Juste ton adaptation à ton nouveau travail suffit. Vas-y ensuite par petits succès. Au lieu de remarquer ce qui n'est pas fait, de constater l'ampleur du décalage et de t'en désoler, apprécie plutôt ce que tu fais, souligne tes progrès et sois bienveillante envers toi. C'est important.

Ensuite, il faut que tu arrives à décompresser. Pour cela, il faut que tu penses à toi et que tu trouves des choses qui te font profondément plaisir. Il faut que tu arrives à avoir une dose égale ou supérieure de plaisir pour compenser les épreuves et ce qui peut te stresser.

Quand on ne sait plus ce qu'on veut, qui on est, c'est le temps de prendre une pause des questions existentielles et des pensées négatives. C'est le signe qu'on s'est oublié durant trop longtemps. Fais attention. C'est un signe clair que quelque chose ne va pas et c'est le temps de réagir.

Sors marcher et vide-toi la tête en fixant ton attention sur ce que les sens perçoivent (vue, odorat, toucher, ouîe...). Parle de cette période d'adaptation à ton conjoint et tu peux aussi rencontrer un psychologue pour te donner des trucs et t'aider à décompresser.

Surtout, bloque toute idée négative dès maintenant. Ça alimente ton malaise et ça mine ton estime et ta confiance.

Par dessus tout, recadre tes pensées et diminue tes exigemces trop élevées envers toi-même. Si une amie vivait la même chose que toi, exigerais-tu la même performance? Probablement pas. Donc, il faut te donner du temps et être indulgente envers toi. Vas-y graduellement et laisse-toi le temps de t'adapter.