Sommes-nous solidaires?

Voici deux citations:

On dit que le projet du CHUM éprouve de la difficulté à attirer des fonds privés, alors que celui de McGill nage dans le fric. Remarquez, ce n'est pas très surprenant.

Le mécénat est très fort chez les protestants. Dans la religion protestante, les citoyens doivent s'impliquer dans leur communauté, ils doivent mettre l'épaule à la roue et ouvrir leur portefeuille afin d'alléger les souffrances des plus démunis.

Alors que chez les catholiques, le salut passe d'abord et avant tout par l'Église - c'est-à-dire l'État.

On ne s'aide pas les uns les autres: on demande à l'État de nous venir en aide. On donne une dîme à l'État et l'État en dispose comme bon lui semble.

Je dois vivre sur ta planète alors Gege123!

Pour répondre à ta question, j'en ai fait avant d'avoir les enfants, j'étais membre de l'Association des bénévoles du don de sang, je m'impliquais dans cette cause en faisant la promotion du don de sang et en travaillant lors des collectes mobiles. J'ai arrêté parce que je manquais de temps avec les enfants, et j'ai dû aussi arrêter de donner du sang régulièrement à cause de mes grossesses. Mais lorsque je serai un peu plus libre de mes deux mains (et que ma petite va faire un peu plus ses nuits, donc maman moins zombie!), je compte bien m'y remettre, mais je vais peut-être faire autre chose. Je trouve ça très valorisant!

En effet! Je pense que de trop compter sur l'État pour régler nos problèmes finira par tuer la débrouillardise. Si je prends le prix de l'essence par exemple, les gens ont le réflexe de dire "Le gouvernement doit faire quequ'chose!", au lieu de se demander comment eux pourraient réduire leur consommation, et ainsi leur vulnérabilité face aux envolées de prix. Ce n'est pas pour rien que JFK disait "Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour votre pays!" En mettant la main à la pâte pour régler un problème qui nous concerne ou concerne notre communauté, on finit tôt ou tard par en bénéficier...

Pour ce qui est de la solidarité sociale, oui, je crois aussi que c'est une question de culture. Un couple dont le mari est libanais habite près de chez nous. On ne se connaît pas tant que ça, mais on se salue quand on se croise sur la rue et on échange quelques mots. Lors de la naissance de mon 2e enfant, ils ont sonné chez nous à 3 reprises: la première fois pour nous donner une bouteille de mousseux, la 2e fois pour nous donner un sac rempli de fruits et la 3e fois pour nous donner un gâteau. Pourtant, on les connaît à peine! Mais c'est comme ça dans leur culture: ils apportent de la nourriture lors de la naissance d'un enfant dans le voisinage (bon, je n'ai pas profité du mousseux, mais quand même... ). On devrait davantage s'inspirer d'eux parfois...Comme quoi il y a du bon à côtoyer d'autres cultures!