Relactation

Relactation reussi
Bonjour,
Donc je vous expiques mon histoire, j'ai accouchee recemment d'une petite fille de 4 mois que j'ai decider brusquement d'interrompre l'alaitement quand elle avait 2 sem! Ca fait 1 mois que je regrette enormement, donc je me suis bieb equipee et j'ai reussi, tire lait avent Confort electrique simple et je prenais 2 co de domperidone 3 fois par jour et je prenais 2 caps de fenugrek 3 fois par jour, au debut j'avais absolument rien meme ca ma prit 3 sem avant de pouvoir tirer 5 ml! Mais je ne baisse pas les bras et aujd je suis rendu a 1 mois d'essaiw et je tire facilement 40 a 60ml chaque jour je sais que ce nest pas enorme mais bon c mieux que rien! Et plus que je tire meme si je tire dans le vide plus que je reussi a obtenir des plus grande quantite, je tire toujiurs et presque tout le temps genre des que jai rien a faire je massoie et je tire mon lait, il faut aussi pendant que je tire mon lait appuiyer un peu sur mes seins pour avoir des reflex d'ejection. Pour toute personne qui veut allaitet son bebe c parfait et jencourage! Mon bebe refuse le sein et c la guerre a chaque fois que je lui presente c pour ca que je dois tirer mon lait exclusivement, la mon bebe prend encore du LA en attendant que je puisses faire tirer des bonnes quantites. Bonne chance 

Merci pour le lien, je vais lire ça pendant mes temps libres  

Après avoir lu tant d'histoires de celles qui ont eu de la difficulté à allaiter, je profite de ton message pour enfin partager la mienne...

J'ai expérimenté la relactation et je ne peux pas dire que je suis entièrement satisfaite pour ce que ça a donné. Cependant, sache que c'est une opinion murie dans ma présente position devant l'allaitement maternel, et surtout, sachant que chaque histoire est différente.

Je tentais tant bien que mal d'allaiter ma file à la naissance et elle continuait de perdre du poids. Sa jaunisse et le fait que la succion n'est pas efficace n'aidaient pas à la cause. J'avais si mal aux mamelons. Rajoutons à ça les hormones qui jouaient aux montagnes russes et la fatigue de la réveiller pour boire. J'ai abdiqué en donnant un premier biberon de préparation à ses 10 jours de naissance tout en continuant de tirer mon lait.

Depuis, j'ai passé du biberon exclusif à l'allaitement mixte, à l'allaitement exclusif (1 mois de temps!) pour revenir à l'allaitement mixte d'un seul sein. J'ai eu recours aux services d'une conseillère en lactation au privé pour relacter. Je devais commencer chaque boire au sein pour le compléter au biberon et tirer mes seins entre les boires (le power-pumping). Dit comme ça ça n'a l'air de rien, mais c'est beaucoup, beaucoup d'efforts. Mes conseils:

- être entourée: tu dois te concentrer sur ta relactation, c'est à dire, manger, boire, dormir, nourrir bébé et te reposer.

- être suivie par une conseillère en lactation

- avoir un bon tire-lait (ceux qu'on loue en pharmacie sont particulièrement efficaces)

- tenter les herbes médicinales comme le fénugrec et le chadon bénit

- avoir des motifs et des objectifs raisonnables. Je m'explique: ma difficulté principale est la douleur aux mamelons. Ne me parlez pas de la prise du sein, depuis la naissance à l'hôpital, on me la vante " ta fille on dirait qu'elle a lu le mieux-vivre, elle sait quoi faire au sein! c'est comme dans les vidéos sur l'allaitement!, etc." mais moi j'avais si mal aux mamelons?J'ai les mamelons invaginés et bébé a un frein de langue que le dentiste n'a pas pu le couper entièrement, on se retrouve à des extrêmes d'une succion optimale.

Avant la relactation, je tirais 1-2 onces deux seins ensemble (j'avais eu une très bonne montée laiteuse mais qui s'est tarie puisque j'avais introduit les biberons de préparation). À noter que je n'avais jamais arrêté de tirer mon lait. Après 2-3 jours de relactation, je tirais à nouveau 8-9 onces en 15-20 minutes, alors c'est assez efficace.

Les difficultés rencontrées: beaucoup, beaucoup de manipulation (stériliser les biberons et les pièces du tire-lait). J'ai eu des hémorroïdes à force de rester en position assise. Au niveau financier: la location du de tire-lait nous coutait 60$/mois, toutes les dépenses reliées à l'allaitement (herbes médicinales: environ 12$ pour le flacon, et à 9 comprimés par jour, il faut en racheter rapidement!), puisque j'avais mal aux mamelons, j'ai également testé la téterelle, toutes les crèmes disponibles sur le marché pour les mamelons douloureux, et enfin, toutes les dépenses reliées aux deux modes d'alimentation, des soutiens-gorges d'allaitement aux biberons "naturels" comme les Calma de Medela (20$/biberon). De plus, le boire devient un drôle de marathon: donner le sein, "couper" le boire, préparer le biberon, tirer ses seins, etc? et tout ça de 8 à 10 fois par jour compte tenu de l'âge de ton bébé.

À ça, je rajouterais comme conseil: écoute ton enfant. Aura-t-il le goût de te suivre dans cette aventure? La mienne est un charme et je n'en reviens tout simplement pas. C'est comme si elle m'avait dit, OK maman tu me donnes le biberon je le prends, OK maman tu veux essayer le sein, je le prends, je te suis, j'embarque. Je suis consciente de cette chance, que ce ne sont pas forcément tous les bébés qui accepteraient ce manège (biberons, préparation, sein, lait maternel). Je pense qu'à la base, il ne faut pas forcer le bébé; s'il est en santé, c'est ce qui compte. Aujourd'hui ma petite fleur a 4 mois, n'a connu aucun (je touche du bois) problème de reflux ou d'intolérance, aucune crise devant le sein ou le biberon et donc jamais de confusion, poids santé, se réveille pour boire, éveillée, fait ses nuits, etc.

Moi je me suis rendu compte que je "touchais le fond" quand j'essayais tant bien que mal de me tirer un sein à la fois tout en m'occupant de ma petite. J'ai rangé et retourné le tire-lait à la pharmacie car je ne le voyais même plus en peinture et j'ai décidé de profiter de chaque moment libre entre les boires pour juste profiter de mon congé avec elle tout en prenant soin de moi. Je lui donne ce que je peux et je complète au biberon de préparation et c'est la première fois que j'ai du plaisir à allaiter. Je suis enseignante de profession et je me rends bien compte que je passerai beaucoup plus de temps à me dévouer avec les enfants des autres qu'avec les miens. C'est ma vocation, c'est certain et j'adore mon métier, mais ça demeure ironique. Alors des fois, il faut prendre du recul devant toutes cette frénésie devant l'allaitement.

Désolée, c'est long, mais fallait que ça sorte, merci de m'en avoir offert l'opportunité Coccinelle! Je te souhaite bonne chance et surtout, d'être en paix avec ce que tu décides de faire Donne-moi des nouvelles !