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poèmes, chansons et autres textes

Auteur Message

Vigeou

Inscrit le :
12 sept. 2008

Posté le: 28 septembre 2008 03:45:56 EDT  
Bonjour à toutes,

J'ai envie de partager avec vous des textes que je trouve particulièrement beaux. Les voici.

PUISQUE TU PARS

Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il"

Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton c?ur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir

Puisque tu pars

Que les vents te mènent
Où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque l'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu

Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile

Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison
Aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir

Mais pas trop tard

Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars

T'aurais pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait
J'aurai pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez

Dans ton histoire (dans ton histoire)
Garde en mémoire (garde en mémoire)
Notre au revoir (notre au revoir)
Puisque tu pars (puisque tu pars)

Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1987 "Entre gris clair et gris foncé"


CA N'ARRIVE QU'AUX AUTRES

La petite bête jouait au jardin
Et j'avais sa tête au creux de ma main
Un oiseau de plus
Un oiseau de moins
Tu sais la différence, c'est le chagrin

Il n'y a pas eu école ce matin
Il n'y aura plus d'enfance au jardin
Un oiseau de plus
Un oiseau de moins
tu sais la différence, c'est le chagrin

La petit bête jouait au jardin
C'était une fête comme tous les matins
Un oiseau de toi
Un oiseau de moi
Venait ici manger dans notre main

Ca n'arrive qu'aux autres
Mais c'était le notre
Tu sais la différence, c'est le chagrin...

Michel Polnareff

PLEURE

Pleure
Toutes les larmes de ton corps
Et dors
Tu n'es pas prêt encore
Oui, pleure
Le bonheur évanoui
Et meurs
Pour renaître à la vie

Car aussi lourd le sommeil comme le soleil
Aussi bas que l'on soit, on se relèvera
Aussi dure est la vie, elle est belle aussi
Car autant un C?ur est lourd
Autant qu'il bat toujours

Ton c?ur
Nos paradis perdus
Douceur
A nos corps défendus
On laisse
Nos ivresses à la casse
On plonge
Pour refaire surface

Car aussi lourd le sommeil comme le soleil
Aussi bas que l'on soit, on se relèvera
Aussi dure est la vie, elle est belle aussi
Car autant un c?ur est lourd
Autant qu'il bat toujours

Oh, ouvre les yeux
Oh, ouvre les yeux
Et vois le temps après la pluie
Tu vois, on se remet de tout
Crois-moi, si l'amour est parti
Dis-toi que l'amour est partout

Paroles et musique : Zazie, Philippe Paradis, Jean-Pierre Pilot 2007 « Totem »

LA BIENVENUE

Tu t'es invitée
Ne demande jamais pardon
Quelle belle arrivée
J'ai trouvé le temps long
Et te voilà en face de moi
Ca fait des mois que j'attends ça
Voir ce regard indispensable
Qui me connaît
Qui m'aime quand même
Mon Amour
Bienvenue

L'amour t'a portée
Tu vas porter mon nom
Je caresse un rêve
Et j'y crois pour de bon
Il nous en reste
Et c'est tant mieux
Du temps des gestes et des adieux
Et ce regard indéchiffrable
Qui me connaît
Me veut du bien
Mon Amour
Bienvenue

Calogero, extrait de l'album "3"

NE RETIENS PAS TES LARMES

Une histoire qui tombe à l'eau
Quelques mots sur ton piano
C'est fini
C'est toute une vie qui s'assombrit

Je l'ai vu dans ton regard
J'ai senti ton désespoir
A quoi bon
Faire semblant d'y croire

Ne retiens pas tes larmes
Laisse aller ton chagrin
C'et une page qui se tourne
Et tu n'y peux rien
Ne retiens pas tes larmes
Pleurer ça fait du bien
Si tu as de la peine
Souviens toi que je t'aime
Je ne serais jamais loin

Tu t'accroches à ton passé
Comme si tout s'était figé
Aujourd'hui
Il faut céder, abandonner

La douleur qui s'installe
Cette absence qui fait si mal
N'aie pas peur
Ecoute ton c?ur

Ne retiens pas tes larmes
Laisse aller ton chagrin
C'est une page qui se tourne
Et tu n'y peux rien
Ne retiens pas tes larmes
Pleurer ça fait du bien
Si tu as de la peine
N'oublie pas que je t'aime
Je ne serais jamais loin...

Amel Bent

MA REVOLUTION

Ma révolution porte ton nom
Ma révolution n'a qu'une seule façon
De tourner le monde
De le changer
Pour toi je ne cesserai jamais de marcher
Ma révolution porte ton nom

J'étais à peu près
Je suis exactement
La femme que j'espérais
Le c?ur enfin vivant
Pour toi j'ai soulevé
Un amour de géant
J'ai fait ma guerre
Marqué la terre

Je me suis battue
En ton nom j'ai crié
Sur les toits ma venue
Ma raison d'exister
Je t'aurais voulu
Depuis tellement d'années
Que le temps vienne
Je serais tiennE

La nuit mon amour
Je te rêve à côté
A côté de moi
Pour au moins l'éternité
Que ta vie me parcourt
Mais je rêve éveillée
Je suis aux anges
A toi mon ange

Jenifer

LONGTEMPS

Longtemps j'ai promené
Mon c?ur et sa blessure
Au long du long, si long chemin
Que sont les jours de deuil.
Longtemps j'ai bercé ma douleur
Cet enfant arraché,
Cet enfant invisible,
Lové, tel un f?tus au plus creux de mon être
Aux vagues de la place.
Longtemps j'ai caché mes sanglots
Comme une chose honteuse
Dans les bruits de la ville
Longtemps, longtemps.
Sur la pointe des pieds,
Discret comme un voleur
Timidement, il revient.
Il est revenu, il est là,
Le vieux rire qui libère.
Je lisse mon visage aux caresses du vent,
Et je lave mon âme
Aux chansons de la vie.
Je goûte sur mes lèvres
Le sel des embruns
Et le sel est si bon.
Et puis, j'ouvre les mains,
Moi qui ne savais plus,
Moi qui ne voulais plus,
Je les emplis de sable
Et il me semble beau
Comme au premier matin
Même si je n'oublie rien
Et garde en mon c?ur toutes choses.

Anonyme

LA PETITE PLANTE

Un jour le Grand Jardinier me confia
Une plante d'une qualité très rare, et très belle ;
Je reviendrai la chercher, dit-il en souriant ;
Soigne-la bien, en la gardant pour moi.
J'en ai pris soin, et la plante a grandi,
Elle a donné une fleur aux couleurs rayonnantes,
Belle et fraîche, comme l'aurore au printemps.
Mon âme était radieuse, mon bonheur sans égal.
De toutes mes fleurs, elle était la plus glorieuse,
Son parfum, son aspect étaient merveilleux;
J'aurais voulu la garder, tant mon c?ur s'y était attaché
Pourtant, je savais qu'Il reviendrait la chercher.
Et voici, Il est venu un jour me demander
La jolie plante qu'Il m'avait prêtée...
Je tremblais ! Mais c'est vrai qu'Il m'avait dit
Qu'un jour Il reviendrait pour me la réclamer.
"C'est parfait", dit-Il en respirant son parfum
Alors, en se penchant, Il a parlé doucement :
"Si elle reste dans ce sol, elle va perdre sa splendeur,
Je veux la transplanter dans mon jardin Là-haut".
Avec tendresse, il la prit et s'envola
Pour la planter Là-haut où les fleurs ne se fanent pas :
Et un jour futur, dans ce Jardin de Gloire,
Je la retrouverai épanouie, et elle sera mienne.

Poète anonyme, traduit de l'anglais par Mme J.C de FERRIÈRES.


TU PEUX PARTIR

Tu peux partir
Tu resteras toujours présent dans ma vie
avec tout ce que tu m'as donné, enseigné, témoigné...
L'avenir a le pouvoir
de nous éloigner physiquement,
mais il n'a pas la force de me priver
de ce que j'ai reçu de toi.
Peut-être m'obligera-t-il à t'apprivoiser
dans une nouvelle présence,
mais jamais il ne m'interdira de me réjouir
de ce que je conserve de nous.
Rien, non rien ne peut altérer ce que nous avons vécu
de beau ensemble.
Les relations sont comme des rêves: elles meurent
seulement le jour où on les abandonne.
Tu es parti, mais tu habites ce que je suis devenue...
Et je garde au fond de mon c?ur l'espérance de tes bras
dans notre ultime rencontre.

Anonyme


JE VOUS EN PRIE

Je vous en prie, ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter,
Je ne le surmonterai jamais.
Je vous en prie, ne me dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant,
Il n'est pas ici auprès de moi.
Je vous en prie, ne me dites pas qu'il ne souffre plus,
Je n'ai toujours pas accepté qu'il ait dû souffrir.
Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens,
A moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant.
Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir,
Le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarrasser.
Je vous en prie, ne me dites pas "Au moins vous l'avez eu pendant tel nombre d'années",
Selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ?
Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu n'inflige pas plus que ce que l'homme peut supporter.
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous êtes désolés.
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous vous souvenez de mon enfant, si vous vous rappelez de lui.
Je vous en prie, laissez-moi simplement parler de mon enfant.
Je vous en prie, mentionnez le nom de mon enfant.
Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer.

Rita Moran.

T'ES BEAU

T'es beau,
T'es beau parce que t'es courageux,
De regarder dans le fond des yeux,
Celui qui te défie d'être heureux.

T'es beau,
T'es beau comme un cri silencieux,
Vaillant comme un métal précieux,
Qui se bat pour guérir de ses bleus.

C'est comme une rengaine,
Quelques notes en peine,
Qui forcent mon coeur,
Qui forcent ma joie,
Quand je pense a toi,
A présent.

J'ai beau,
J'ai beau me dire qu'au fond c'est mieux,
Même si c'est encore douloureux,
Je n'ai pas de recoin silencieux.

C'est beau,
C'est beau parce que c'est orageux,
Avec ce temps je connais peu,
Les mots qui traînent au coin de mes yeux.

C'est comme une rengaine,
Quelques notes en peine,
Qui forcent mon coeur,
Qui forcent ma joie
Quand je pense à toi,

Toi qui sors de scène,
Sans armes et sans haine,
J'ai peur d'oublier,
J'ai peur d'accepter,
J'ai peur des vivants,
A présent.

T'es beau...

Pauline Croze

Dis-moi pourquoi
Ou bien pour qui, dis...
Pour quel faux-pas
Pour quelle folie
Tu es parti
Dis-moi ce que j'ai fait
Ou j'ai pas fait
Pourquoi j'ai mal

Ca m'est bien égal
De prendre un nouveau chemin
Ca m'est bien égal
De changer de vie demain
Dis-moi que c'est rien
Dis-moi je te reviens

Dis-moi comment
Vivre sans toi, dis...
Par quel talent
Par quelle magie
Vivre sans vie
Comment défaire
Comment refaire
Pourquoi j'ai mal

Ca m'est bien égal
De prendre un nouveau chemin
Ca m'est bien égal
De changer de vie demain
Dis-moi que c'est rien
Dis-moi je te reviens

J'ai mon âme à genoux et mon c?ur en dessous
Je t'attends en silence et j'apprends l'absence
On ne choisit pas, non, son enfer... Ni ses fers.

Dis-moi je reviens, c'est rien...
Je reviens... Je reviens, c'est rien

Christophe Willem

Et j'ai suivi le vol d'un ange
Il m'a emmené jusqu'à toi
Un battement de cil
Et tu es là
La nuit plus rien ne nous dérange
La raison est un fil de soie
On la sent plus fragile
C'est bien comme ça
Mais dis-moi...

{Refrain:}
Toi, est-ce que tu rêves encore ?
Toi, est-ce que tu vas toujours caresser le ciel ?
Toi, est-ce que tu cherches encore ?
Toi, est-ce que tu veux toujours effleurer le soleil ?

Et j'ai suivi le vol d'un ange
Comme un voyage au fond de moi
Juste en fermant les yeux
Et tu es là
La nuit à ce pouvoir étrange
De nous faire aller jusque là
Où même les oiseaux
N'arrivent pas

{au Refrain}

On frôlait l'océan
Est-ce que tu te rappelles ?
On partait droit devant
On rêvait
De voler là-bas
A l'autre bout du ciel, à l'autre bout du ciel

{au Refrain}

Et j'ai suivi le vol d'un ange
Il m'a emmené jusqu'à toi
Un battement de cil
Et tu es là

Céline Dion

QUELQUES MOTS D'AMOUR

Quelques mots d'amour,
en souvenir de toi
envolée pour toujours
vers le ciel étoilé

Quelques mots d'amour,
en souvenir de toi
et d'un bisou tout doux
sur ta joue déposé

Noëlle

PLUS HAUT QUE LES ETOILES

Elle m'a pris la main,
doucement dans mon sommeil.
Je la sentais à peine,
juste une caresse,
un souffle plein de tendresse...

Elle m'a dit "viens, suis moi,
n'ais plus peur pour moi ?
vois où je vis, où je suis bien,
là entourée de copains"...

Elle m'a emmenée dans son pays,
monde féérique plein de magie.
Je sais qu'elle y est bien.
Et mon c?ur est plus léger
de l'avoir visitée...

Quoi qu'il arrive,
et quoi qu'il advienne,
tu as été, et tu seras ma fille
pour l'éternité...

Je t'aime plus haut que les étoiles...

Annabelle pour Daria



DARIA MA FILLE

Il est des mots qui se taisent...
Il est des douleurs qui crient en silence...
Il est des malheurs qui changent la vie...
Il est des douceurs qu'on oublie...

Ma fille, mon aimée...
Un jour, tu m'as quittée...
Pas de mots d'excuse,
juste un baiser.

Il est des anges au ciel
ou ailleurs...
Il est des caresses si infimes
qu'on ne peut que les rêver...
Daria, ma fille,
Chaque nuit, je sais que tu es là,
Que tu veilles sur moi...
Que tu murmures à mes oreilles
les douces paroles d'un rêve...

Et dans mes pleurs, mes cris et mes douleurs
je vois la lumière de ton c?ur
et je te dis, je t'aime
pour toujours, à jamais,
aussi loin que je vivrai...

Annabelle

GABRIELLE

Mon ange, ma douceur,
Ma joie, ma tristesse,
Mon bonheur, mon malheur,
Ma force, ma faiblesse.

Bref, mon enfant, ma fille, la première, l'inoubliable, l'incomparable.

Je t'aime tant qu'aucun mot ne peut décrire ce sentiment si fort qui m'envahit.
Je t'aime tant que je pourrai gravir une montagne pour être plus près de toi.
Je t'aime tant que j'ai voulu te rejoindre mais finalement suis restée pour te faire exister.
Je t'aime tant que tu es gravée dans mon c?ur et sur mon corps à jamais.

Tu me donnes la force d'avancer, de me battre, d'apprécier chaque instant de vie
Tu me donnes la force d'aimer encore plus fort ceux que j'aime et de ne plus m'embêter avec les autres.

Tu existes car tu es ma fille et j'existe car je suis ta maman.
Tu fais partie de moi et j'ai besoin de toi.

Pas un jour ne passe sans que je pense à toi.
Pas une nuit ne passe sans que je regarde les étoiles et souris.

Tu m'as déjà fait des clins d'?il et je t'en remercie.

J'aime penser que tu vas bien et que tu es heureuse.
J'aime penser que tu me protèges.
N'est-ce pas ton rôle ?
Tu veilles sur moi alors que c'est moi qui devrais le faire.
Je ne crois pas que tu m'en veuilles, en tout cas j'aime penser cela.

Alors, ma fille je n'ai que deux choses à te dire :
Je t'aime et Merci.

Ta maman qui t'aime,
Christine

TU VIS

Tu vis...

dans le fond de mes yeux,
Couleur de l'océan,
Couleur des cieux,
Couleur de firmament...

Tu vois à travers moi.

Tu vis dans mon âme,
dans la chaleur de mon c?ur.
Tu vis dans mes larmes,
et dans toute ma douceur.

Tu vis à travers moi.

Tu vis dans ma voix,
quand je chante pour toi,
tu vis dans ces mots,
que j'écris pour toi...

Tu parles à travers moi.

Tu vis, simplement, chaque jour,
dans cet immense amour,
que j'ai pour toi ma fille.
Je t'aime à l'infini...

Annabelle


TOI LE FRERE QUE JE N'AI JAMAIS EU

Toi le frère que je n'ai jamais eu
Sais-tu si tu avais vécu
Ce que nous aurions fait ensemble
Un an après moi, tu serais né
Alors on n'se s'rait plus quittés
Comme des amis qui se ressemblent
On aurait appris l'argot par c?ur
J'aurais été ton professeur
A mon école buissonnière
Sur qu'un jour on se serait battu
Pour peu qu'alors on ait connu
Ensemble la même première

{Refrain:}
Mais tu n'es pas là
A qui la faute ?
Pas à mon père
Pas à ma mère
Tu aurais pu chanter cela

Toi le frère que je n'ai jamais eu
Si tu savais ce que j'ai bu
De mes chagrins en solitaire
Si tu m'avais pas fait faux bond
Tu aurais fini mes chansons
Je t'aurais appris à en faire
Si la vie s'était comportée mieux
Elle aurait divisé en deux
Les paires de gants, les paires de claques
Elle aurait sûrement partagé
Les mots d'amour et les pavés
Les filles et les coups de matraque

{Refrain}

Toi le frère que je n'aurai jamais
Je suis moins seul de t'avoir fait
Pour un instant, pour une fille
Je t'ai dérangé, tu me pardonnes
Ici quand tout vous abandonne
On se fabrique une famille

Maxime Le Forestier


LA COULEUR DE TES YEUX...

Je ne verrai jamais la couleur de tes yeux
et ça me fera mal jusque dans mes vieux jours
Je n'entendrai jamais ton rire malicieux
et je resterai triste malgré les mots d'amour
La vie continuera, et tu n'en seras pas
mais au fond de mon c?ur tu vivras avec moi...

Mon enfant, mon petit, le fruit de mes entrailles
tu as dit non à la vie.
Mon trésor, mon regret, la plus belle des semailles
tu es parti sans bruit...

Tu resteras seulement un très doux souvenir
un peu comme une chaleur au fond de ma vieillesse
Ton petit corps si frêle que j'ai laissé mourir
Pourquoi faut-il que Dieu inflige tant de tristesse
Ta joue contre la mienne lors de ton grand départ
me brûle comme une empreinte
lorsque descend le soir...

Mon enfant, mon petit, le fruits de mes entrailles
tu as dit non à la vie.
Mon trésor, mon regret, la plus belle des semailles
tu es parti sans bruit...

Nous restons là sans toi mais avec tant d'envies
unis devant les hommes pour conjurer le sort
Nous t'avons fait grand frère mais tu restes petit
une mère et un père pour deux princesses en or
et qui demain, plus tard, nous demanderons pourquoi
Pourquoi sous le sapin manque un présent pour toi...

Mon enfant, mon petit, le fruit de mes entrailles
tu as dit non à la vie.
Mon trésor, mon regret, la plus belle des semailles
tu es parti sans bruit...

un jour viendra sans doute où nous nous reverrons
je serai sûrement vieille, mais tu t'en ficheras
nous aurons pour toujours nos voix à l'unisson
les remords, les questions enfin tout s'arrêtera
Mon c?ur ne battra plus mais brûlera d'aimer
tout ce qu'on n'a pas eu d'instants d'éternité...

Mon enfant, mon petit, le fruit de mes entrailles
tu as dit non à la vie.
Mon trésor, mon regret, la plus belle des semailles
tu es parti sans bruit...



Mamanours septembre 99
En mémoire de Guillaume ( 20 08 99)

DORS MON ENFANT

Dors dans les bras du vent,
Mon enfant...
Dors doucement...

Je veillerai sur ton sommeil,
Même s'il est éternel.
Rien ne viendra te déranger,
sauf la douceur de mes baisers...

Dors dans les bras du vent,
Mon enfant...
Dors doucement...

Annabelle pour Daria


QUE ME RESTE-T-IL ?

Que me reste-t-il de toi,
mon enfant, mon amour?

Une mèche de tes cheveux
que je t'ai chipée, pour te garder un peu,
nous t'avons tant aimé.
Ton bracelet de naissance
caressé, embrassé,
pour combler ton absence,
et quelques papiers.
Quelques photos de toi,
quelques photos de nous
et ces milliers de pourquoi...
Pourquoi toi et pourquoi nous?

Que me reste-t-il de toi,
mon enfant, mon amour?

Une blessure intense,
un chagrin immense,
et c'est à peu près tout...

Qu'avec lenteur
le temps apaise notre douleur
pour ne garder de toi que le meilleur

Noëlle

NULLE PART AILLEURS QUE PARTOUT

Nulle part ailleurs que partout
"Toi la présence dans l'absence
Toi la parole dans le silence
Je ne te trouve nulle part
Nulle part ailleurs que partout
Tu es la saveur et le sens
De ce qui jamais ne finit
Dans les moments de soif intense
Tu m'as abreuvée d'infini

Mon bonheur d'être, ma source vive
Le beau poème de mes jours
Je te rejoins sur l'autre rive
Là où patiente ton amour
Je t'ai rêvée de part en part
Dans des instants de rien du tout
Je ne te trouve nulle part
Nulle part ailleurs...que partout.

Tu donnes sens à mon existence
Je ne peux oublier ce jour
Où frôlée d'un amour immense
Je t'ai sentie là tout autour
Comme le doux murmure du vent
Fredonne une chanson de ciel
Rien ne paraît plus comme avant
Je ne vis plus que d'essentiel

Mon bonheur d'être, ma source vive
Le baume à mes peines d'avant
Tu ensoleilles ce qui m'arrive
Autour de moi et au-dedans
Je t'ai rêvée de part en part
Dans des instants de rien du tout
Je ne te trouve nulle part
Nulle part ailleurs...que partout.

Longtemps c'est vrai je t'ai cherchée
Sans voir que tu étais toujours
Tout près de moi, à peine cachée
Dans les recoins de mon amour.
Toi la présence dans l'absence
Toi la parole dans le silence
Je ne t'ai trouvée nulle part...
Nulle part ailleurs...que partout".

Fabienne Marsaudon, extrait du cd "La petite musique de Jade" ( pour info: http://www.fabienne-marsaudon.com/new/CIjade.html )

TU ME MANQUES...

Au creux de moi
au creux de mes bras...

Au creux de mon amour
au creux de mes toujours...

Tu me manques.

Au bout de mes doigts
au bout de ma voix...

Au bout de la joie
au bout de moi...

Tu me manques...

Dans le son de tes pas
dans le son de ta voix...

Dans l'ombre que tu n'as pas
dans l'ombre de toi...

Tu me manques...

Dans les jours de joie
jusqu'au jour des rois?

dans les jours tristesse
dans les jours tendresse...

Tu me manques...

Dans le temps du temps
dans le temps du vent...

dans moi, dans toi
dans ce que tu n'es pas...

TU ME MANQUES...

Annabelle


Maman

J'entends au-dessus de moi dans les cieux

Les anges qui murmurent entre eux

Ils ne peuvent trouver de mot d'amour plus grand

Que celui-ci : Maman

Edgar Poe

VA MON ANGE

Va mon petit ange, déplie tes douces ailes.
Puisque la vie ici te quitte,
envole-toi vers le grand ciel,
et tant pis si mes yeux me piquent.

Tu as bien assez souffert ici-bas,
envole-toi vers l'au-delà.
Même si cette douloureuse absence
restera pour moi ici souffrance.

Tu seras toujours au fond de moi,
dans le creux de mon c?ur tu dormiras,
et dans mes heures de grand combat
ta douce présence me réchauffera.

Va mon petit ange, va
ne te retiens pas pour moi.
Je resterai debout, ne t'inquiète pas
je garderai pour que rien ne change
le bonheur en moi d'avoir ici-bas
rencontré un ange ....

Et dans mon c?ur à jamais et pour toujours
je saurai ce que signifie le mot
AMOUR ...

Anonyme

De ce temps là, je n'entends plus ma voix
De ce temps là, je ne guide plus mes pas
De ce temps là, je sais que je vais mais ne marche pas...

Sans aucun repos, j'avance puisqu'il le faut

De là haut
Peux-tu me dire si les mots sont plus beaux?
Peux-tu me dire si l'air est aussi chaud ?
Est-ce que tu le sens, est-ce que tu m'entends?

Désormais, s'il fait un peu plus frais
Ce n'est pas que le temps soit mauvais
Mais il est vrai que je me perds dans ce monde imparfait

Ni meilleur, ni plus laid, mais juste un pâle reflet

De là-haut
Peux-tu me dire si les mots sont plus beaux?
Peux-tu me dire si l'air est aussi chaud ?
Est-ce que tu le sens, est-ce que tu entends ? Tous mes mots?

Peux-tu me dire si leur sens est plus beau?
Peux-tu me dire si leur souffle est plus chaud?
Et s'ils te réconfortent, là où ils t'emportent.

Je ne rêve qu'en noir et blanc
Mes souvenirs se mêlent de sang
Et pourtant, je me lève pour faire semblant
De vivre comme un vivant.

De là haut
Peux-tu me dire si les mots sont plus beaux?
Peux-tu me dire si l'air est aussi chaud ?
Est-ce que tu le sens, est-ce que tu entends? Tous mes mots?

Peux-tu me dire si leur sens est plus beau?
Peux-tu me dire si leur souffle est plus chaud?
S'ils te réconfortent, là où ils t'emportent.

De là haut, est-ce que tu le sens, est-ce que tu m'entends?
De là-haut...

Thierry Amiel

Il existe un paradis quelque part
Un monde à l'abri du monde
Où il ne pleut jamais dans les regards
Où il n'y a jamais de voix qui gronde

Un monde à part que je trouverai
Peut-être à force d'en rêver
Une belle histoire que je raconterai
A mes enfants, à l'heure de les border

Il existe un paradis quelque part
Un monde à l'abri de l'âge
Un lieu béni où plus rien ne sépare
Les jeunes fous et les vieux sages

Un monde à part que je forgerai
A force de l'imaginer
Une belle histoire que je ferai durer
Pendant d'éternelles éternités

Il existe un paradis et je veux t'y voir
Avec tes cheveux d'ébène et ton sourire d'ivoire
Je serais musicienne et je jouerais sur toi
Tu serais un poème en chantier sous mes doigts

Il existe un paradis quelque part
Un monde à l'abri du temps
Où la fatigue ne vient pas le soir
Séparer les vieux amants

Un monde à part que je trouverai
Peut-être à force d'en rêver
Une belle histoire où je plongerais
Tête première et les yeux fermés

Il existe un paradis, et tu m'y attends
Tu me trouveras jolie, tu me diras comment
On fait des moutons blancs avec des nuages gris
On fait de bons enfants avec nos restants de vie

Un éden à l'abri des moqueries, des jugements
Il n'y aura rien d'interdit il n'y aura rien de gênant
Tu me diras je t'aime et je ferai comme toi
Tu seras un poème en chantier sous mes doigts

Il existe un paradis quelque part
Quelque part dans mon cerveau
Si tu venais faire un tour dans mon espoir
Tu verrais comme on est beau

Il existe un paradis et je veux t'y voir
Avec tes cheveux d'ébène et ton sourire d'ivoire
Je serais musicienne et je jouerais sur toi
Tu serais un poème en chantier sous mes doigts

Il existe un paradis comme dans les romans
Où tu serais gentil, où tu serais charmant
Il existe un paradis mais c'est un secret
T'en fait partie mais tu ne le saura jamais

Il existe un paradis quelque part

Lynda Lemay


J'T'AI PAS ENTENDU

J'avais déjà gonflé mes seins
Pour ta p't'ite bouche à nourrir
Moi j'étais sûre que t'étais bien
Qu't'avais pas envie d'partir

J'avais déjà gonflé mon corp
Pour qu't'aies pas d'mal à grandir
Moi j'étais sure que t'étais fort
j't'ai pas entendu mourir

Moi j'étais sûre que mes enfants
N'auraient ni faim, ni mal, ni froid
Même pas l'temps de crier "maman"
Que j'les aurais eu dans mes bras

Je sais même pas si t'as eu peur
J't'ai laissé tout seul souffrir
Est-ce que c'est parce que j'ai pas d'coeur
Qu'j'tai pas entendu mourir
Lynda Lemay

LE COURAGE D'ETRE SOI

Il est venu au monde
et je l'ai perdu avant même de le rencontrer,
s'est lamenté cette femme.
Je n'ai pas su lui répondre, à cette époque,
ce que j'ai découvert depuis et que je sais aujourd'hui.

Que certains bébés, certains enfants se "donnent la liberté" d'apparaître,
de seulement apparaître dans la vie,
pour insuffler l'envie à l'un de leurs parents
de naître enfin ou d'accéder à plus de vie dans leur existence.

Certains enfants sont de passage
pour montrer à l'un ou à l'autre de leurs géniteurs un chemin,
pour témoigner d'un choix de vie à faire.

Certains enfants, par leur mort subite, invitent...
leurs parents à oser un changement qu'ils n'avaient pu envisager jusqu'alors.
Certains enfants ont ce pouvoir de dire
par leur présence furtive et fugitive et leur disparition brutale :
"Ose ta vie, toi seul la vivra"

Nous pouvons ainsi écouter et entendre le message secret
envoyé par ces enfants dont la présence éphémère nous blesse à jamais
si nous restons sourds à leur message d'espoir et d'amour.

Jacques SALOME



Gros bisous à vous.
Tendres pensées pour vos anges.
Edwige

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mélan25

Inscrit le :
07 mai 2009

Posté le: 21 mai 2009 15:09:34 EDT  
très beau texte
salut a tous les mamans
j'ai trouvé un beau texte que je veux partager avec les mamans qui ont perdu leurs bébé
le voici:

Je vous en prie,
ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter, je ne le surmonterai jamais.

Je vous en prie,
ne me dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant, il n'est pas ici auprès de moi.

Je vous en prie,
ne me dites pas qu'il ne souffre plus, je n'ai jamais accepté qu'il ait dût souffir.

Je vous en prie,
ne me dites pas que vous savez ce que je ressens, à moins que vous ayez aussi perdu un enfant.

Je vous en prie,
ne me demandez pas de guérir, le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarasser.

Je vous en prie,
ne me dites pas "au moins vous l'avez eu pendant tant de temps".
Selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ?

Je vous en prie,
ne me dites pas que Dieu n'infliges pas plus que ce que l'homme peut supporter.

Je vous en prie,
dites-moi simplement que vous êtes désolés.

Je vous en prie,
dites-moi simplement que vous vous souvenez de mon enfant, si vous vous rappelez de lui.

Je vous en prie,
laissez-moi simplement parler de mon enfant.

Je vous en prie,
mentionnez le nom de mon enfant.

Je vous en prie,
laissez-moi simplement pleurer.


je crois que c'est vraiment ce qu'on ressens quand on a des commentaires des gens pour essayer de nous encourager, rien peut nous remonter le morale, on a perdu notre bébé et personne ne peut nous comprendre a part les mamans qui ont vécu le deuil de leurs bébé, tant voulu.
bon courage les filles, on est dans le même bateau
mélan xxx 

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