manque de connaissance ou je m'enfoutisme

Je comprends très bien les 2 points de vue: mon neveu est allergique aux amandes et j'ai vu ma soeur surveiller les listes quand on allait manger chez mes parents.

Mes enfants n'ont pas d'allergie et la première année, comme il n'y avait pas d'enfant allergique, il n'y avait pas d'interdiction à l'école de mon fils. Cette année oui: pas de noix ni arachides, pas non plus de substitue comme le beurre d'arachide wow parce que les enseignantes ne peuvent pas savoir si c'est un substitut ou du vrai donc pas de risque.

Quand je l'ai su, j'étais fâchée... bon, on s'entend, je n'ai pas fait une crise mais je trouvais ça plate que moi qui avais la chance d'avoir des enfants sans allergie, je me retrouve à devoir vérifier les listes d'ingrédients, à faire attention pour éviter la contamination croisée comme eux. Puis, je me suis dit que c'était toujours bien juste 4 repas sur les 21 de la semaine (il vient dîner à la maison un midi) et pour la collation, c'est fruit, légume, fromage. C'était quand même pas la mère à boire! Je me suis mise à la place de ces parents: si mes enfants avaient une allergie, je me demanderais sans doute chaque matin si le lunch d'un ami n'allait pas être trop proche et contaminer celui de mon enfant.

Moi qui aime cuisine les desserts avec des noix et des graines et bien j'ai trouver une façon de faire qui n'est pas plus compliqué: je fais sans, je fais cuire une partie à part tout de suite, je l'emballe et l'identifie à part pour savoir que ça peut être envoyé à l'école et ensuite j'ajoute des noix dans le reste qu'on mange à la maison.

Notre fils est ultra sensibilisé: il se brosse les dents consciencieusement chaque matin et se lave bien comme il faut avant de partir parce qu'il mange une toast au beurre d'arachide et il sait que ça peut être dangereux pour l'ami en question. Chaque fois que je cuisine un dessert qu'il veut apporter à l'école, il me demande systématiquement s'il y a des noix!
 

Je rajouterais que les restrictions alimentaires visent les écoles primaires, un milieu où les enfants n'ont pas nécessairement la maturité de toujours vérifié la liste d'ingrédient avant de consommer un aliment. Il s'agit d'un milieu où les enfants, en vertu de leur âge, ne comprennent pas toujours la gravité de leur allergie ou du moins ne saissisent pas toujours toutes les implications.

Les restrictions alimentaires ne touchent pas les écoles secondaires où l'ont considèrent que les enfants ont acquérit une certaine maturité.

Pour moi aussi, l'interdiction des noix, des oeufs et du poisson va me causer un casse-tête lorsque ma fille ira à l'école. Ben coudonc, je vais faire avec et je vais trouver autre chose. Je fais focuser sur ce que j'ai le DROIT de mettre dans le lunch de ma fille selon la réglementation de l'école et non ce qui est interdit.  

Voilà Maxal a très bien résumé ma pensée. Quand tu CHOISIS un mode de vie alternatif (et je n'ai absolument rien contre ça soit dit en passant), c'est certain que tu dois t'attendre à ce que les écoles, qui doivent prioriser les situations les plus ''graves'', ne pourront pas nécessairement t'accomoder.

C'était assez choquant de lire ta question Sarahpro, tu te demandais carrément pourquoi les besoins (choisis!) de tes enfants passaient derrière ceux des enfants allergiques (imposés et dangeureux!). Mes filles fréquentent la pré-maternelle avec toute une liste d'aliments interdits en raison des allergies. Il est vrai que parfois ce serait plus simple de donner des aliments hors liste à mes filles et je me creuse la tête un peu...puis je réalise la chance que j'ai de ne pas avoir à composer avec la peur et la casse-tête des allergies.

Vous avez choisi un régime spécial pour vos enfants, soit, mais cette situation que vous jugez brimante, semble bien pâle à côté des parents d'enfants allergiques.

Et il est vrai qu'offrir un dîner à tous les jours à la maison relève d'une utopie que malheureusement bien peu de gens peuvent se permettre! Et encore, ça ne règle pas le cas des collations qui peuvent laisser des traces d'allergènes sur les bureaux de classe, par exemple.

 

Je trouve surtout, Wish , que vous passez à coté de l'essentiel de mon message.

L'école est obligatoire (ou, en tout cas, la scolarisation, puisque celle-ci peut se faire à la maison... mais comme ce ne sont pas tous les parents qui s'y sentent aptes/intéressés...bref, l'école est obligatoire). L'État a donc le devoir d'offrir un milieu scolaire où tous les enfants, même ceux ayant des allergies sévères, sont en sécurité. D'où les interdictions de certains aliments et mesures de prévention à la collation, puisqu'il s'agit d'heures de classe, obligatoires.

Le service de garde, cependant, n'a rien d'obligatoire. Comme son nom l'indique, c'est un service. Qui a pour but de dépanner des parents qui travaillent et ne peuvent accueillir leur enfant sur l'heure du diner. Comme tout service, son utilisation n'a rien d'obligatoire. Il doit s'adapter à la majorité, mais n'a pas à tenir compte des minorités et de leurs exigences et problématiques particulières, surtout lorsque cela brimerait la majorité. Parce que ces minorités, si le service ne leur convient pas, n'ont qu'à ne pas l'utiliser. D'autres options existent, qu'elles sont libres de lui préférer. 

Et si ce n'était ni l'un ni l'autre ? Ni je-m'en-foutisme, ni ignorance ?

Chez moi, nous sommes des personnes plus qu'informées en matière d'alimentation. Depuis la naissance de notre première fille, nous avons décidé de consommer beaucoup, beaucoup moins de viandes et de produits laitiers pour des raisons de santé. Ni par caprice ni par méchanceté, mais parce que nous sommes intimement convaincus, et de plus en plus, que la consommation de ces aliments n'est ni écologique, ni éthique, ni même (et peut-être surtout) bonne pour notre santé et celle de nos enfants. En plus de ne pas être économique.

Par conséquent, pour nous nourrir, nous donner de l'énergie, nous comptons en très grande majorité sur des protéines et des gras d'origine végétale. Les lentilles, les pois chiches et les autres, c'est bien bon, mais les noix et les graines jouent un rôle essentiel au quotidien dans notre équilibre alimentaire, surtout que nous ne sommes pas de grands amateurs de soya. Et parmi les protéines animales que nous conservons encore, nous laissons beaucoup plus de place aux oeufs, aux poissons et au yogourt qu'à plusieurs autres (excepté, peut-être, le poulet parce que nous l'aimons trop).

Mes filles ne vont pas encore à l'école. Quand ce sera le cas, si jamais les arachides et toutes les autres noix sont interdites pour protéger quelques enfants allergiques, les lunchs seront un casse-tête constant. Parce que jamais je n'enfreindrais un tel interdit, par simples sens des responsabilités et civisme. Mais si en plus on interdit les oeufs et le poisson, etc., ça sera alors à peu près impossible pour nous de nourrir nos filles selon nos habitudes et nos croyances. C'est alors (à nos yeux, peut-être pas aux vôtres) leur santé qu'on devra menacer pour protéger celle de votre enfant allergique. Est-ce juste, est-ce logique ?

Personnellement, si l'école imposait autant de restrictions alimentaires, je trouverais un moyen de faire diner mes filles ailleurs pour qu'elles puissent manger sainement (selon nos normes familiales), soit en travaillant près de leur école pour les amener diner avec moi, soit en travaillant de la maison pour les accueillir sur l'heure du midi, soit en payant quelqu'un qui acceptera de les prendre à la maison, etc.

Quand on croit que la santé de son enfant est en jeu, il est possible, il me semble, de trouver des solutions. D'ailleurs, si mon enfant souffrait d'allergies sévères et que je craignais qu'il ne soit pas en sécurité à l'école sur l'heure du diner, j'opterais pour les mêmes stratégies dans le but de le protéger. On oublie vite, je trouve, qu'il n'y a pas si longtemps, les enfants ne dinaient pas à l'école et que les mères s'arrangeaient autrement quand elles travaillaient. A mon école primaire, nous étions environ 250 et il n'y avait que 30 places au tout nouveau service de garde. Les autres allaient diner à la maison (même si ce n'était pas toujours la leur).

Bien entendu, je suis consciente que ça ne règle pas la question des collations. Pourrait-il y avoir double standard (des aliments interdits plus nombreux à la collation qu'au diner) ? Difficile à mettre en oeuvre, probablement, je m'en rends bien compte.

Tout cela pour dire que vous souhaitez que les gens se mettent à votre place, mais que vous ne vous mettez nullement à la leur, et notamment à la place de végétariens et végétaliens pour lesquels la consommation de certains aliments allergènes que vous souhaiteriez ne plus voir à l'école est pratiquement essentielle.  Les enfants allergiques sont une minorité, les végétaliens (et autres adeptes de régimes alimentaires alternatifs, comme nous) en sont une autre. Tous, nous avons les mêmes droits et devoirs. Pourquoi la santé de vos enfants l'emporterait sur celle des nôtres ? 

désolé pour les erreur
 

bon on aposté en même temps.......

J,étais dans les patates alors... merci ! 

Mon amie a également un enfant allergique et m'a affirmé le contraire, que c'était une fausse croyance que la protéine de l'arachide est volatile. Il y a peut-être seulement les fruits de mer pendant la cuisson mais c'est à peu près tout.  

le lien marche pas je vais le coller ici :


10 choses que les enfants ayant des allergies alimentaires
aimeraient que vous sachiez
par Gina Clowes
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1. J'ai vraiment envie d'être intégré.


Je veux ressembler aux autres, agir et manger comme eux. Je suis tout heureux à l'intérieur de moi quand quelqu'un apporte des croustilles, des biscuits ou des friandises glacées qui me conviennent. C'est bien quand je peux avoir quelque chose qui ressemble à ce que les autres mangent, mais c'est encore mieux si je peux manger la même chose que tout le monde. Chaque fois que c'est possible, s.v.p. pensez à m'inclure!


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2. J'ai peur de mourir.


J'ai entendu mes parents et mes enseignants mentionner que mes allergies alimentaires mettent ma vie en danger. Je me souviens avoir eu des réactions pendant lesquelles je me suis senti très malade et qui m'ont vraiment fait peur. J'ai pu voir que mes parents aussi ont été effrayés. Parfois, j'aime qu'on me réconforte en me disant que tout ira bien.


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3. Parfois, j'ai l'impression d'être le seul.


Connaissez-vous une façon qui me permettrait de rencontrer d'autres enfants qui ont des allergies alimentaires? Je voudrais vraiment savoir que je ne suis pas le seul enfant qui a des allergies alimentaires. Avoir un compagnon de classe ou un copain de repas qui a des allergies alimentaires pourrait m'aider.





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4. Je deviens confus lorsque des grandes personnes m'offrent des aliments.


Je sais que je suis censé être poli et que je dois écouter les adultes, mais mes parents m'ont dit que je ne dois pas accepter de nourriture de leur part. Quand vous m'offrez des aliments, et plus particulièrement des bonbons, je voudrais les prendre, mais je ne suis pas sûr de ce que je suis censé faire.


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5. Je ne suis pas assez brave.


J'ai parfois des démangeaisons quand des grandes personnes m'embrassent après avoir mangé quelque chose auquel je suis allergique. J'ai aussi des démangeaisons lorsque votre chien me lèche. Comme je ne suis pas assez courageux pour vous le dire, j'espère que vous vous rappellerez que si vous avez mangé quelque chose auquel je suis allergique, je pourrai avoir de l'urticaire si vous m'embrassez peu après.


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6. Je suis gêné quand les gens se préoccupent beaucoup de ce que je mange.


Je sais que je dois manger la nourriture qui est sécuritaire pour moi, mais je préfère ne pas attirer l'attention. Parfois, c'est embarrassant quand les grandes personnes posent beaucoup de questions. Plus que tout, j'aime être intégré.


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7. J'aime vous entendre parler de toutes les choses merveilleuses qui me caractérisent.


J'entends toutes les conversations des adultes lorsqu'ils parlent de mes allergies alimentaires. Mes oreilles se dressent quand j'entends les grands mentionner mon nom ou mes allergies alimentaires. Alors, ne me plaignez pas et ne prenez pas un air terrifié, car alors je deviens effrayé. Les allergies alimentaires ne sont qu'une partie de moi.


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8. Quelques fois, je suis triste d'avoir des allergies alimentaires.


Ce n'est pas facile d'être le seul enfant de la classe qui n'a pas droit aux gâteaux d'anniversaire et qui doit manger les aliments sécuritaires apportés de chez lui. Surtout qu'il y a une vingtaine d'anniversaires par année dans ma classe. Je sais que ce n'est pas la fin du monde, mais de mon point de vue, c'est difficile par moments.


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9. Je vous observe maman et papa!


Vous pensez peut-être que je suis trop petit pour le remarquer, mais je sais que vous retournez à la maison pour prendre mon auto-injecteur lorsque vous l'avez oublié. Je vois que vous lisez chaque fois les ingrédients des chocolats que vous achetez. Vous êtes mes modèles et c'est à partir de vous que j'apprends comment gérer mes allergies!


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10. Je vais réagir aussi bien que vous.


La détermination de mes parents à surmonter les difficultés et leur optimisme m'aideront à faire face aux défis de vivre avec les allergies alimentaires et feront en sorte que les allergies ne m'empêcheront pas de devenir tout ce que je dois être! 

Oui je suis bien d'accord, mais ces moyens la passent souvent par de l'exclusion et pour de petits enfants c'est pas ce qu'il y a de mieux non plus.

Les allergies alimentaires a l'école pour un enfant c'est quelque chose de gros, ca a tout un impact psychosocial.

Mais je le la voit pas plus la solution, en tant que maman d'un allergique, je veux protéger mon gars, mais je veux pas "faire chier le peuple" non plus. L'autre jour il y a eu une fête dans la classe de mon gars et ils ont mangé du gateau... tout en ont eu sauf lui qui a mangé sa collation habituelle de fruits... Si je me met a sa place, il a du se sentir vraiment mal et exclu cette journée la. J'ai demandé à être avertie quand il y a des fêtes pour pouvoir lui fournir son propre gateau pour qu'il puisse participer, c'est pas dure il me semble ???? Mais non ils ne l'ont pas fait... C'est dans ce genre de situation si on se demande si les gens son vraiment sensible a cette situation d'allergie.

Donc si ca se reproduit, j'irai a l'école questionner la pertinence de fêter les fêtes des enfants avec du gateau à l'école aussi parce que vraiment je trouve pas ca si nécéssaire d'avoir du gateau à la maison et à l'école.

Sinon je crois encore qu' avec de l'ouverture de tous et Une bonne communication entre les parents allergiques vs non allergique et l'école permet de trouver des solutions au cas par cas et qui réeussissent a convenir a tout le monde.