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maniaco depressif

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Sophi

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 31 mai 2008 23:51:06 EDT  
Bonjour,
Mon conjoint est maniaco depressif, nous le savons depuis la semaine passée. En fait, je me doutais qu'il y'avait un problème mais il a décidé de consulter seulement la semaine passée. Nous vivons depuis deux ans des hauts et des bas, des gros hauts et des gros bas. Son diagnostique m'a permis de comprendre ce que nous vivions depuis que nous sommes ensemble. J'ai vécu l'enfer quelques fois. Il était dans une période très down dernièrement, il n'allait plus travailler, ne se rasait plus etc. Nous nous chicanons régulièrement pour des questions d'argent, nous avons eu une paye de 150.00 au lieu de 1000.00. Je capote. Il était devenu très agressif et méchant verbalement avec moi lorsque j'abordais certains sujets. Il n'est pas lui-même. Je l'ai jamais connu normal...doux dans ses phases calmes c est sur, mais jamais normal. Il est très bon avec les enfants une chance, un papa attentif et dévoué. Une chance parce que sinon je serais plus avec lui. Il a un rendez-vous avec son médecin de famille encore mardi prochain pour faire avancer le procésus, avec notre merveilleux système de santé, la liste d'attente pour un psychiatre est très longue, trop longue pour vivre encore longtemps comme ça. Je suis soulagée d'avoir mit le doigt sur le bobo enfin. J'étais rendu a croire que c'était moi qui était folle, pas fine, en dépression même, je prend des anti-dépresseurs depuis l'année passée et pourtant je ne sentais pas que j'étais en dépression, seulement que ça n'allait pas a la maison.
Je l'encourage dans cette phase...Je l'aime énormément et ma famille aussi. Je reste positive et je me dis qu'une fois qu'il sera controlé avec des médicaments et qu'il consultera, nous serons en mesure de voir venir ses crises et en espèrant qu'elles soient moins fréquentes. J'ai peur quand même. Il est très débiné et se sent honteux, et je le comprend. Tout ce qui doit tourner dans sa tête, il se sent fou je crois. Je lui dis que c'est une maladie qui se contrôle, que 10% des gens ont cette maladie, qu'il n'est pas seul, nous sommes la. Qu'il voit pour une fois que le verre est a moitié plein et non a moitié vide. 50% de la guérison est faite juste en le diagnostiquant. Je l'encourage a retourner travailler lundi matin, son patron semble très compréhensible de ses phases d'absentéisme AIGUE. Nous sommes dans le trou monaitèrement. Ma mère nous aide beaucoup avec certains achats essentiels. Nous déménageons le 1er juillet dans un plus grand logement qui coute évidamment plus cher. J'ai peur.
J'aimerais avoir vos expériences sur cette maladie, partager sur vos histoires, si vous connaissez des gens...je me sens seule la dedans.
J'ai lu beaucoup sur internet. J'ai aussi deux ateliers avec APAMM, aide parent et amis vivant avec la maladie mentale. Sa mère vient au meeting avec moi, donc je me sens bien entourée. Mon chum veut pas que nous en parlons bcp et je le respecte dans son cheminement. Il faut qu'il gobe la pillule. Cependant, moi j'ai besoin de m'outillier, de comprendre, d'avoir des histoires.
Je suis positive et mon conjoint aussi je crois. Je suis très épuisée mentallement, mais je suis soulagée maintenant que je comprend que mon chum n'était pas lui même. Avec un petit garçon de 20 mois et une petite poupoune de 3 mois et un papa maniaco depréssif, OUFFFF.
J'attend vos réponses...
Kathoo

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Sophi

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 5 juin 2008 21:43:31 EDT  
mon chum s est fait prescrire du seroquel, quelqu un connait? effets? et tout?
Kathoo

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Sophi

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 2 juin 2008 07:39:30 EDT  
Ca fait du bien de vous lire les filles...
J'ai aussi vécu une histoire semblable et ca me fait un grand bien de voir que je ne suis pas seule et quand j'en parle a mon entourage je me rends compte qu'il y'a bcp de gens qui vivent avec un proche atteint de cette maladie.
Mon chum est retourné travailler ce matin, ca faisait un ptit boutt qu'il était sur la ''bum''. Son patron connait la vérité sur son histoire et semble très compréhensif donc ca l'aide bcp. Il ne va pas raconter son histoire a ses amis de travail, mais il va surement leur dire qu'il vit des choses heavy a la maison. Les gens sont plus compréhensifs qu'ont peut l'imaginer desfois. Je l'encourage du mieux que je peux et il me remercie. Il va faire toute sa semaine a part demain puisqu'il a un RV avec son medecin de famille qui lui a fait passer une batterie de tests sanguins avant qu'il consulte un psy et commence a prendre sa médication, surement du lithium.
Le procesus est long avant de voir un psychiatre et son médecin veut essayer d'activer les choses. On souhaite qu'il consulte vite...mais au moins on connait son problème, il connait son problème donc ca nous permet de vivre mieux, c est un soulagement en soit.

Je prépare mon démenagement, je pacte des boites, ca me fait du bien. Nous avons eu des histoires assez négatives dans ce logement, avec lui et avec les proprios que nous amenont a la regie. J'ai hate de m'en aller, de nous retrouver dans un nouvel endroit, recommencer a neuf.

Continuez avec vos histoires...j aime vous lire.
xx
Kathoo

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Babsi

Inscrit le :
24 sept. 2007

Posté le: 1 juin 2008 20:16:45 EDT  
Bonjour,

Mon conjoint est bi-polaire. Il a été diagnostiqué il y a plusieurs année et a suivi sa médication. Il avait sa petite vie tranquille sans surprise mais il étais bien la dedans. Depuis que je suis dans sa vie, je lui ai fait subir plusieurs changements...mais de beaux changements. Peu importe, ces changements l'ont beaucoup déstabilisé malgré tout. Déménagement, co-habitation, nouvel emploi, mariage, et maintenant bébé ( elle a presque 2 mois ). Pour un bi-polaire, ces simples changements ont représenté beaucoup de stress et il eu a eu de la misere a s'adapter. Donc, il a fait une grosse rechute. Le tout est surtout survenu durant ma grossesse, car avant on s'amusait comme des adolescents, sans trop des responsabilités a part notre emploi. Avec la grossesse, j'ai bien sur arreter de boire, de fumer, je me couchais tot, j,étais fatiguée, pas beaucoup d'appétit sexuelle, j'étais plus tatillon sur le ménage, j' exigeais plus a propos de notre avenir. Bref, il a CAPOTÉ! Il a fait un séjour en psychiatrie, c'étais la Kata entre nous deux. On s'est séparé pendant 1 mois car j'en pouvait plus de lui (je suis allé chez mes parents). Mais malgré tout ca, on continuait a etre liés et amoureux. Surtout lui envers moi...un soir alors que je passais le voir en visite surprise, il n'a pas voulu que j'aille dormir chez mes parents et a été tres agressif envers moi, il étais sous la boisson car en gros down.

Apres la tempete et beaucoup de dialogue, le calme semble revenu. On a de nouveau des projets ensemble. C'est un tres bon papa et on est heureux de partager notre quotidien avec petite choupette. Mais il reste que, je suis beaiucp plus sérieuse et mature que lui. Il veut souvent faire la fête et je le ramene souvent a l'ordre. Il prend ses médicaments tous les jours. Anti-dépresseurs 40 mg, plus calmant pour anxiété et anti-psychotics.

Alors voila mon expérience Surprised

la petite pleure....




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Melissa

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 1 juin 2008 09:52:42 EDT  
Je te comprends très bien. Mon conjoint est bipolaire. Quand je l'ai rencontré il était stable mais il a décidé d'arrêter ses médicaments il y a 2 ans: erreur. J'ai connu l'épisode maniaque comme jamais. J'étais seule aussi là dedans car il avait très honte de ça. Finalement, il a abouti en psychiatrie. Il va bien maintenant, il a compris qu'il ne pouvait pas niaiser avec ça. Moi aussi quand il est instable il n'est plus le même. Il est agressif verbalement et on ne se comprends plus du tout. Assez que j'ai cru que moi j'avais un problème. Il se levait super tôt, il devait dormir 2hrs par nuit. S'était l'enfer! Ensuite, tout ce qui monte redescend, on a eu droit a un down aussi. C'est loin d'être évident, ça prend beaucoup d'amour et beaucoup de patience. Heureusement, il prend sa maladie au sérieux. Il ne boit pas, il se couche jamais très tard et quand il sent qu'il feel pas, il se repose. Maintenant il a seulement de ptites passes déprimés et je le sais tout de suite quand c'est ça, il est différent. Lui aussi il a honte de sa maladie mais c'est mieux qu'avant. Il trouve ça bien plate d'être pris avec ça mais il est chanceux, avec les médicaments il est facile à stabiliser.
Dis toi que tu n'es pas seule. Moi j'ai lu beaucoup sur le sujet et ma mère aussi. On est bien entouré et depuis je trouve ça beaucoup plus facile. On a même eu une belle ptite poulette depuis. Il y a de l'espoir, comme je te disais,ca prend beaucoup de patience.
Si tu veux partager avec moi, ne te gênes pas. Ça fait tellement de bien de ne pas se sentir seule.
Bon courage

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lyny

Inscrit le :
17 mai 2006

Posté le: 1 juin 2008 09:49:59 EDT  
Je connais bien aussi, car le père de mon mari est maniaco-dépressif. Il n'est par contre pas contrôlé (merveilleux système de santé qui ne fait aucun suivie) et nous avons finis par totalement couper les ponts il y a quelques mois. Il a été très violent et a abusé, pratiquement tué mon mari, pendant ses périodes de crises. Je ne dis pas ça pour te faire paniquer, juste de t'assurer que ton chum prenne TOUJOURS sa médication, même s'il se sent mieux. Car ce n'est pas une maladie guérissable. Les périodes de psychoses, comme tu t'en doutes, peuvent être très fortes et éprouventes.

Sauvagonne explique très bien comment c'est.

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sauvageonne

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 1 juin 2008 02:09:23 EDT  
J'en connais pas mal sur le sujet,j'ai grandi dans les troubles bi-polaires, ma mère a des troubles maniaco-dépressifs, c'est pas facile mais je te dirais que comme petite fille, je' ne m'en rendait pas trop compte, c'est plus tard que ça c'est mis a me tourmenter plus, quand je me suis rendue compte que mes amis n'avait pas des parents qui les réveillaient a trois heure du matin le premier jour des vacances pour aller a augunquit. Pour moi, ma mère était juste, comment dire, colorée!?! (au sens figuré)

Un enfant aime se parent peu importe. La seule chose que j'ai envie de te suggérer c'est d'avoir un bonne sortie d'urgence pour toi et tes petits advenant le cas ou ton chum passe en période maniaque, ça peut être très dangereux. Crois-moi, pas facile de pas savoir sur quel pied danser. Ma mère nous a fait quelques épisodes et on a eu la chienne je t'en passe un papier mais on était des petites fille très débrouillardes et on avait toujours un endroit ou aller au cas ou! Mon père étant absent et très désintéressé de nous quatre, ne nous était pas d'un très grand aide mettons, on a appris vite a se démerder. On a jamais manque de rien par exemple, pour ça, elle est une excellente mère malgré tout. même les pires crises, je n'irai pas jusqu'à dire que je les ai oubliées mais, elle ne me sont jamais restées en travers de la gorge, justement parce que nous avions un endroit ou nous réfugier pour ne pas être prises dans ses folies des fois pas drôle du tout.

Avec les médicaments, ça s'est placé mais jamais complètement. Maintenant, elle écrit beaucoup, elle met sa folie en mots si on veut, elle est belle a voir, plus stable emotivement.

Je crois que les gens atteints ont besoin de stabilité, de constance, les choses qui font trop appel aux émotions frappent une corde hypersensible qui déstabilise, je crois. Tu vois comme l'argent, les dettes, ça peut faire monter un gros sentiment d'insécurité chez un magniaco-depressif, je sais que c'est difficile mais je te suggere de lui laisser un peu de lousse pour un bout, pas aller jusqu'à le chouchouter mais éviter les sujets les plus piquants de votre relation, juste le temps qu'il se place. Remarque, je ne suis pas professionnelle de la santé, je te donne n truc que j'avais quand je vivais encore chez ma mère. Pense aux moments ou toi tu te sens a lfeur de peau...bien pour eux, c'est dix fois, cent fois pire. C'est ça le debalancement chimique qu semble se produire.

Essai de voir si tu peux pas trouver une ligne d'écoute, un peu comme tel jeune mais pour les maladies mentales, ça pourrait être un bon moyen pour toi de vider ton sac et pour ton chum, quand il se sentira prêt.

Bonne chance, je te trouve courageuse,
si tu veux parler, ne te gêne pas

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