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Méthode contraceptive après accouchement avec OPK

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Lidely

Inscrit le :
25 janv. 2012

Posté le: 16 octobre 2012 11:44:32 EDT  
Bonjour,

Je suis atteinte du syndrôme des ovaires polykistiques et présentement enceinte de 28 semaines. Mon questionnement est: quelle méthode de protection devrais-je utiliser après mon accouchement? Comme je n'ovule pas (ou très rarement (une fois aux 5 mois)) sans médication, est-ce que je prend la chance de ne pas me protéger entre mes deux grossesses? Idéalement, j'aimerais me réessayer pour tomber enceinte quand mon premier aura 1 an et demi. Donc, oui d'un côté les chances sont minces que je tombe enceinte naturellement, mais SI il fallait que par miracle je retombe enceinte seulement quelques mois après mon accouchement...Ça serait pas la fin du monde, mais ce n'est pas ce que je souhaite.

J'ai pensé à pas mal d'options, mais on dirait que rien ne me convient. Pilule contraceptive: j'ai déjà les hormones pêles-mêles et je devrai probablement reprendre des hormones pour retomber enceinte, je ne veux pas rajouter la pilule à ce cocktail, déjà qu'après l'avoir arrêtée la première fois, ça a pris des mois avant que je «redevienne» moi-même (troubles de peau, de cheveux, maux de coeur, etc.). Sinon: le stérilet ne me tente vraiment pas, je ne veux pas d'objet à l'intérieur de moi et selon certaines on le sent parfois, ainsi que le conjoint lors des rapports. La patch: même principe de la pilule, encore des hormones.

Bref, y a-t-il quelqu'un qui a vécu ça la contraception entre deux grossesses avec le SOPK?? Si oui, quel a été votre choix?? Bien sur, j'en discuterai avec mon médecin, mais j'aimerais avoir vos avis.

Merci pour vos réponses!

Lidely 

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gernouille1

Inscrit le :
05 févr. 2006

Posté le: 13 novembre 2012 17:52:37 EST  
C'est certain que ça dépend de chacun. Pour nous, ce n'était pas la grosse histoire que les enfants soient rapprochés en âge, on se sentait prêt à recommencer. J'avouerai toutefois qu'après la grossesse des jumeaux, malgré que nous savions que je n'ovulais presque jamais, on a quand même calculé un peu les premiers mois et fait plus attention parce qu'émotivement, on avait besoin de temps.
 

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Mimosita

Inscrit le :
12 nov. 2012

Posté le: 12 novembre 2012 05:06:28 EST  
Coucou!
En ce qui me concerne, j'ai appris que j'avais des OPK au moment ou je voulais commencer les essais bébé1, j'ai eu beaucoup de chance et je suis tombée enceinte dès le premier mois.
Ma fille a maintenant presque un an et demi et nous aimerions avoir un deuxième avec de préférence moins de 4 ans de différence, je me pose donc un peu les mêmes questions que toi. Je ne sais pas si je devrais commencer dès maintenant(mais je ne souahite pas être enceinte tous de suite)en imaginant que ça peut prendre du temps.

Grenouille1 : Je cherchais un témoignage comme le tien, car tu es aussi tombée enceinte dès le premier cycle. Ma gynéco m'avait dit que comme je suis tombée enceinte rapidement, il ne fallait plus tenir compte de mes soucis d'ovaires, que probablement, il n'y aurait pas de soucis pour la suite. Mais ton témoignage me montre que cela peut prendre du temps pour une deuxième grossesse, du coup je ne sais pas trop. J'aimerais aussi éviter les traitements. 

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gernouille1

Inscrit le :
05 févr. 2006

Posté le: 5 novembre 2012 18:03:50 EST  
Pour ma part, j'ai su que j'avais le sopk seulement quand nous avons voulu un 2e enfant. Nous avions conçu le premier dès le premier mois, j'ai donc pris la pilule après l'accouchement mais peu de temps, après 5 mois, on voulait retenter mais ça finalement pris 2 ans! Après la naissance du 2e (conçu avec médication), on a laisser aller la nature puisque nous souhaitions un 3e enfant. Pour nous, l'écart avait peu d'importance. Après 15 mois et toujours pas enceinte, j'ai repris la médication qui a doublement fonctionné: des jumeaux avec tous les risques qui viennent avec et nous avons eu le gros lot de ce côté: alitement, complication et décès d'un des bébé à 6 mois de grossesse. Nous voulions un dernier bébé et avec tout ce qui s'était passé avec les jumeaux la médication me faisait très peur. Nous avons donc laissé faire la nature même si nous souhaitions attendre 1 an et demi, voir 2 ans pour en avoir un autre: le concevoir naturellement pour éliminer les risques de jumeaux était plus important que le moment idéal. Quelqu'un là-haut a sans doute jouer en notre faveur puisque notre petit dernier a été conçu tout naturellement après 15 mois sans contraception.

Si nous n'avions pas voulu prendre de chance, nous y serions allé avec la pilule contraceptive simplement parce que le stérilet ne m'intéressait pas et qu'elle m'aurait permis d'avoir des cycles avec un semblant de régularité! 

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LadyLego

Inscrit le :
21 janv. 2012

Posté le: 5 novembre 2012 17:27:54 EST  
Je suis SOPK et entre mes deux grossesses j'ai repris la pilule contraceptive (la plus faible soit Alesse) pendant 6 mois et je l'ai arrêté ensuite en me disant que je tomberais enceinte lorsque ça arrivera (mon conjoint était ok avec ça et à ma fille ça avait pris Metformin + Clomid pour arriver à tomber enceinte). Ma fille avait 15 mois lorsque je suis finalement retomber enceinte et je n'avais jamais été menstruée entre l'arrêt de la pilule (ma fille avait 6 mois) et la conception de mon garçon (donc 9 mois plus tard.) Je faisais des tests de grossesse à tous les premiers du mois pour être sur de ne pas être "enceinte sans le savoir" car quand on n'est jamais menstruée, on ne peut pas se fier sur un possible retard de règle pour détecter une grossesse.

Si j'ai d'abord décidé de prendre la pilule c'est que j'avais eu une césarienne donc je ne devais pas tomber enceinte trop rapidement. Par contre, je dois aussi t'avouer que la pilule me protège des effets secondaire du SOPK... Le SOPK est une augmentation significative de la testostérone chez la femme et cette hausse peut être contrôler lorsqu'on prend des hormones féminines comme la pilule.

Je ne sais pas pour toi mais quand mon syndrôme se lâche lousse (que je ne prends pas la pilule ni Metformin qui a sensiblement le même effet sur la testostérone que la pilule), je souffre d'hirsutisme (beaucoup de poil et surtout des poils là où je ne devrais pas en avoir), des accro-cordons (petite boule de chaire surtout sous les bras), je prends du poids encore plus facilement, plein de bouton un peu partout, modification du timbre de voix, etc

J'ai même dû me faire épiler le visage pendant tout le temps préconception + la grossesse et l'allaitement parce que j'avais un semblant de barbe qui me poussait, c'était affreux Embarassed Bref, après la naissance de mon 2e enfant et la fin de mon allaitement, j'ai recommencé à prendre des hormones féminine car c'est ce qui me "protège" le mieux contre les effets désagréables du SOPK jusqu'à ma ménopause.

Bref, c'est un peu une question personnelle et ça dépend beaucoup des symptômes causés par ton syndrôme mais comme tu auras à prendre des hormones (fort probablement) pour retomber enceinte une 2e fois, c'est pas quelques mois de plus de pilule contraceptive qui va faire une grosse différence.

Bonne chance 

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AnneLiseM

Inscrit le :
16 févr. 2011

Posté le: 5 novembre 2012 16:26:43 EST  
Coucou!
Je n'ai pas d'OPK mais j'ai un autre pròblème de fertilité qui fait que je ne sais même pas si je vais ovuler ou non, si je vais avoir mes règles ou non. J'Ai accouché il y a bientôt 2 semaines, et j'ai décidé de ne pas utiliser de méthodes contraceptives. C'est sure que la Doc a tenté de me convaincre de trouver une méthode et de l'utiliser, mais après avoir passé 2 ans en fertilité et une fausse couche, il est hors de question que j'utilise de la contraception avant que ma petite famille soit terminée.

Je vais tenter,une fois les saignements post accouchement terminés, de bien cerner mon cycle menstruel, si cycle il y a évidamment!! Et nous éviterons les relations durant la période à risque. J'ai encore des tests d'ovulations, je vais les utiliser pour suivre mes cycles et mes ovulations si j'ovule.

Je me dis comme toi: c'est pas la fin du monde si je tombe enceinte tout de suite après, c'est pas ce que je désires, mais je suis prête à prendre le risque, ça serait un petit miracle disons! 

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