La voie la plus facile, le biberon?? Oh non...

moi, pour réchauffer,je fais bouillir de l'eau (ça prend environ 2 min.) et je le transverce dans un pot et met le biberon dedans....ça prend 1 min max (pour 4 onces) et je réutilise la même eau toute la journée et parfois même 2-3....

Effectivement, loin de moi l'idée de lancer un débat. Si j'aurais voulu le faire, je serais allé poster sur le sujet: débats et actualité.

Voilà, c'est pas le choix le plus facile donner le biberon. L'important est de nourrir notre enfant, peu importe comment!

Je veux juste vous dire que pour la paresseuse que je suis, c'est vraiment difficile de nourrir ma fille au biberon. Je vais continuer à l'allaiter et complèter avec le biberon. Surtout parce que 2 onces d'eau se réchauffe plus vite et que bébé est plus patiente le ventre un peu moin vide.

Entre autre, mon conjoint n'est à la maison que les fins de semaine et je dois m'occuper de ma grande fille en plus de bébé. Les nuits sont courtes et les journées pas assez longue pour tout faire! Et bon, les maudit biberons toujours à laver, c'est l'horreur de mon quotidien

Bonjour à toutes !
Théa... je suis certaine que ce n'était pas non plus pour lancer le débat...

mais moi, j'ai envie de le lancer ce maudit débat.

Je suis maman de deux enfants. A ma première, je n'avais que l'allaitement en tête. J'entretenais cette idée que celles qui n'allaitaient pas, c'est parce qu'elles ne se donnaient pas la peine blablabla vous connaissez le baratin qu'ils nous disent dans les livres. J'ai donc essayé et essayé. Dans les premiers 10 jours, j'ai fais deux mastites, des champignons, j'ai porté du EE (alors que normalement, j'ai du petit C), sans oublier le bout de mamelon que j'ai failli perdre dans mes draps de lits. Vers le 9ieme jour, je me suis dit que ce serait moins pire si je tirais mon lait, le temps que ça guérisse...Mon chum m'a vu faire et a vu ledit bout de sein décoller complètement à chaque pression. Il ma remis les pieds sur terre immédiatement et m'a interdit d'allaiter de nouveau. Je n'attendais que son approbation pour arrêter. Quel soulagement de voir ma fille boire aux 3 heures et non aux 2 heures. Quel soulagement de la voir "caller" son biberon en 10 minutes, alors qu'elle mettait une heure à boire au sein. Quel soulagement de jeter mes soutien-gorges d'allaitement tâchés de sang.

Le transfert au biberon s'est fait comme dans un rêve. Au début, je stérilisais tout...par la suite, j'ai arrêté de capoter et je lavais le tout dans la bonne eau de vaisselle propre.

Deuxième enfant: Eh bien, je vais me redonner une autre chance pour allaiter...
Encore la maudite pression qui nous fait croire qu'il s'agit du seul moyen de nourrir ton enfant...
Encore une fois, des nuits blanches, un bébé qui boit aux deux heures et qui met une heure à boire à chaque fois. Mais cette fois, j'ai une grande fille de trois ans qui veut aussi avoir sa mère à quelques reprises dans la journée "Désolée ma chouette, va t'occuper toute seule, maman doit nourrir Victor...une autre fois mon ange" Après deux semaines, je n'avais pas eu l'occasion de dormir plus que 3 heures d'affilée et je m'ennuyais de ma grande fille comme ça ne se peut pas. Encore une fois, mes seins sont devenus des mongolfières...

Après 1 mois: Biberon...quel soulagement

Quatre mois après avoir accouché de Victor..je suis enceinte...devinez quoi? Ce bébé #3 aura droit au colostrum, question que les infirmières trouvent que je suis une bonne maman et lorsque je reviendrai à la maison, je lui servirai ce poison à rat à 23$ la canne...

C'est vrai que l'allaitement, c'est ce qui a de mieux. Mais entre un bébé nourri au sein par une mère à bout de nerfs, épuisée, découragée, blessée...je préfère de loin nourrir mon bébé au biberon et être en forme pour jouer avec lui, le cajoler, dormir, et prendre du temps seule avec mes autres enfants.

J'ai rencontré une fille à Montréal. Elle m'a demandé si j'allaitais Victor. Je me suis mise à me déculpabiliser et à lui sortir toutes les raisons du monde pour lesquelles je n'allaitais plus. Sa réponse m'a vraiment fait du bien. Elle m'a dit: Tu sais, moi, j'ai allaité et j'ai remarqué que quoiqu'on fasse, on se fait regarder. On se fait regarder par certaines personnes qui trouvent l'allaitement répugnant et quand on allaite pas, on se fait regarder par des gens qui nous trouvent ingrates de ne pas allaiter.

C'était un message très long, je sais.

Merci à celles qui l'on lu jusqu'à la fin. Ça m'a fait du bien.

Bonne chance à toutes
si je peux vous donner un conseil: "N'écoutez pas les conseils. Écoutez-vous"

Merci! je ne crois pas que c'est pour lancer un débat que tu as fait ce post.....

De mon côté j'ai donné le biberon dès le début et par choix. Je me sentais pas à mon aise avec l'allaitement. Laissez-moi vous dire que des préjugés j'en ai eu par les médecins, infirmières et ma belle-famille (pro-allaitement). Ce fut si terrible que j'ai finit en post-partum. Le prochain je vais être TRES armé et ce sera le biberon.

PRO-CHOIX on dirait que ça existe pas le respect! J'admire celle qui allaite et j'admire celle qui donne le biberon aussi. Il est ou le problème! Franchement les insultes que j'aurai vécu m'auront beaucoup blessé et moi quand je vois une femme qui allaite ou donne le biberon je lui souris voilà

Je crois que Théa voulais seulement vous félicitées et non vous juger...

Moi j'ai allaité mon premier seulement 7 semaines et quand j'ai commencée le biberon, maudit que je trouvais que c'était d'la job de toute lavé ça...

Ma 2e ça fait 6 mois que j'allaite et ce n'ai pas parce que le lait maternel est le meilleur lait et bla bla bla le gros speach pro-allaitement, c'est en grosse partie car c'est beaucoup moins de trouble et ça sauve de l'argent... Je suis très paresseuse je crois!

Entre vous et moi, le lait en poudre est quand même très bon pour le bébé!!!

Libre choix - Fichez nous la paix !
Le fait d'allaiter ou de donner le biberon est un choix personnel. C'est à chaque mère de prendre la décision qui lui convient selon sa situation et ces sentiments. Personne n'a le droit de critiquer le choix d'une mère. Tant qu'on ne met pas la santé psychologique et physique de notre enfant en danger les autres personnes doivent apprendre à ce mêller de leurs affaires.