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AnonymeInscrit le : |
J'apprécie beaucoup débattre sur ce forum, avec vous, chères mamans branchées. Parfois j'entends des commentaires (et j'en fais moi-même) qui sont convenus, qui ne remettent rien en question, surtout pas nous-mêmes en fait. Une mère pense d'abord au bonheur de ses enfants, c'est normal...
On va par contre critiquer beaucoup les autres mères, la société, le mari, les enfants, ou la terre au complet quand ça nous empêche de faire ce qu'on voudrait vraiment faire : perdre du poids, trouver un travail valorisant, choisir et avoir les moyens de demeurer à la maison pour élever ses enfants, arrêter de fumer, retourner aux études, voyager, etc. Certaines en viennent à renoncer à des choses pourtant essentielles : se sentir belle et bien dans sa peau, recevoir de l'amour et du respect de son homme, de sa famille, de ses enfants, faire l'amour, avoir du temps pour elles ou pour les loisirs, avoir du succès dans ses projets, etc. Quand je lis le livre de Larry Winget "Tais-toi, arrête de te plaindre, déniaise" j'y trouve très souvent des conseils utiles pour devenir une version améliorée de moi-même, une personne qui s'écoute plus et qui obtient ce qu'elle veut. Il semble cependant que ce soit vu comme de l'égoïsme quand on est une mère, du moins selon ce que je lis souvent ici... Cet auteur, écrit quelques pages sur cet égoïsme salutaire, mais tout le livre ramène à soi, à ce qu'on devrait faire qu'on ne fait pas, à notre tendance à nous plaindre aux autres, à paresser ou à attendre que les solutions tombent du ciel alors qu'elles n'attendent que nous... D'accord ou pas ? |
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GalaInscrit le : |
Tout le monde fait au mieux avec les outils qu'il à reçu mais je pense qu'il est aussi de notre devoir d'aller chercher ceux qui nous manques lorsque l'on sent que nous ne sommes pas heureux dans notre vie...
L'idée que les choses doivent venir de l'extérieur entraîne souvent la paresse et la frustration.... Il est important je pense d'accepter que ce n'est pas facile la vie et qu'il faut puiser en soi pour trouver le courage de changer et devenir ce que nous désirons être. Par pour les autres ou la société, pour soi-même, par amour pour soi. Il faut s'aimer pour vouloir être heureux. |
bébé kangourouInscrit le : |
Sauf que l'auteur oublie de prendre en compte beaucoup de facteurs... Se sortir d'une dépendance peu importe laquelle et j'inclue aussi la dépendance alimentaire oui oui... n'est pas facile. Certe, il faut de la détermination et de l'action, mais il faut aussi croiser sur sa route des personnes compatissante à ce qu'on traverse comme épreuve. Si on m'avait dit alors que j'étais au plus profond de ma dépression que je devais cesser d'être une victime et me prendre en main en passant à l'action je pense que j'aurais souffert beaucoup plus longtemps! J'ai du d'abord me reconstruire avant de pouvoir bouger et changer certaines choses...
Si certaines personnes ont la capacité de passer à l,action facilement et de se sortir des embûches je dis bravo, mais ce n'est certainement pas tout le monde. Allez dire à une femme qui vient de se faire violer ou qui vient de perdre une personne cher: Hey 'a juste à arrêter de pleurer et agir en victime, prend-toi en main Je trouve que c'est assez simpliste comme affirmation! Avoir de la pitié et renforcer la victimisation chez quelqu'un n'est pas mieux, mais il y a un juste milieu! |
AnonymeInscrit le : |
Mais je serais curieuse de connaître l'opinion de l'auteur sur les études qui démontrent qu'il est extrêmement rare qu'une personne aille a l'université lorsque personne de sa famille (proche et élargie) y est allé. Que c'est difficile de se sortir de la pauvreté et de se trouver un travail qui a du bon sens quand tu n'as pas de formation, ni d'argent pour t'en payer une. Etc... C'est certain que ce serait super vendeur comme livre de motivation si l'auteur disait "bon, c'est certain que si tu viens d'une famille de BS tu n'as à peu près pas de chance de t'en sortir alors fais-toi à l'idée que tu es né pour un petit pain beurré de misère noire". On connaît tous des gens qui ont défié les statistiques (en tout cas moi j'en connais plusieurs) justement parce qu'ils ont choisi d'y croire, d'y travailler et de ne pas accepter le rôle de victime que la société leur imposait. C'est possible. Difficile? Oui. Mais possible. |
AnonymeInscrit le : |
Merci pour la référence du livre. Il fera parti de mes prochaines lectures
Je n'ai pas aimé "le secret" je crois que ce livre-ci rejoindra davantage ma pensée.. |
Tchin_TchaInscrit le : |
Je suis d'accord avec le message pour des choses simples ou alors pour des gens sans problème particulier. Mais je serais curieuse de connaître l'opinion de l'auteur sur les études qui démontrent qu'il est extrêmement rare qu'une personne aille a l'université lorsque personne de sa famille (proche et élargie) y est allé. Que c'est difficile de se sortir de la pauvreté et de se trouver un travail qui a du bon sens quand tu n'as pas de formation, ni d'argent pour t'en payer une. Etc...
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AnonymeInscrit le : |
lilou25 a écrit Je trouvais que mon mari n'aidaient pas beaucoup avec les enfants, changement de couches, bains, repas etc... Je me retrouvais à tout faire, puis un jour je me suis parlé. J'Ai voulu chacun de mes enfants, si je n'avais plus mon mari à mes cotés je la prendrais toute la responsabilité sans me victimiser. Alors pourquoi ce serait différent. Depuis cette journée, je n'ai plus du tout l'impression d'être victime, mais de faire ce que je veux faire, c'est à dire prendre soin des enfants que j'ai décidé de mettre au monde. Moi j'idéalisais l'idée que de s'occuper à deux d'un enfant rendrait la tâche d'être une mère beaucoup plus facile. Erreur, c'est une responsabilité prenante, on se demande tout le temps si on en fait assez et si on pourrait faire mieux, même quand l'autre est là. Moi ma prise de conscience est que je ne suis probablement pas faite pour en avoir plusieurs, j'ai trop besoin d'espace pour respirer (et surtout de temps pour penser). |
AnonymeInscrit le : |
lilou25 a écrit Mela-coco a écrit Dis à une personne atteinte du cancer que si elle est positive, elle va guérir... C'est lui rire en pleine face, (...) C'est un peu le contraire du livre Le Secret dans le fond, qui laisse une large place aux pensées qu'on entretient. Dans son livre à lui, les pensées sont influencées par les ACTIONS. Donc, si tu agis de manière à obtenir ce que tu veux, tes pensées vont nécessairement s'améliorer et être positives. J'esp;re que ce livre aura plus de succès que le livre le secret. Trois personnes proche de moi ont été complètement et totalement embarqué dans la pensée positive et attende que l'univers leur amène ce qu'elles désirent. Je pense que c'est un livre qui a du succès, mais les gens préfèrent nettement mettre ça entre les mains de l'univers qu'entre leurs propres mains |
lilou25Inscrit le : |
Je veux le lire ton livre
C'est ce que je pense les actions concrètes amènent des résultats concrets. On a tous un moment donné trouvé qu'on fait donc pitié, maios du moment ou on accepte de vivre avec les conséquences de ses gestes et décisions la vie devient tellement plus simple. Un exemple concret Je trouvais que mon mari n'aidaient pas beaucoup avec les enfants, changement de couches, bains, repas etc... Je me retrouvais à tout faire, puis un jour je me suis parlé. J'Ai voulu chacun de mes enfants, si je n'avais plus mon mari à mes cotés je la prendrais toute la responsabilité sans me victimiser. Alors pourquoi ce serait différent. Depuis cette journée, je n'ai plus du tout l'impression d'être victime, mais de faire ce que je veux faire, c'est à dire prendre soin des enfants que j'ai décidé de mettre au monde. |
lilou25Inscrit le : |
Mela-coco a écrit Dis à une personne atteinte du cancer que si elle est positive, elle va guérir... C'est lui rire en pleine face, (...) C'est un peu le contraire du livre Le Secret dans le fond, qui laisse une large place aux pensées qu'on entretient. Dans son livre à lui, les pensées sont influencées par les ACTIONS. Donc, si tu agis de manière à obtenir ce que tu veux, tes pensées vont nécessairement s'améliorer et être positives. J'esp;re que ce livre aura plus de succès que le livre le secret. Trois personnes proche de moi ont été complètement et totalement embarqué dans la pensée positive et attende que l'univers leur amène ce qu'elles désirent. |
AnonymeInscrit le : |
Donc la mère qui sens trop de pression devrait simplement revoir ses objectifs. Des fois on est trop ambitieuse envers soi, mais aussi envers les autres. On veut que tout soit fait, et que tout soit parfaitement fait. Quitte à ne plus avoir de temps pour soi, ses projets ou juste pour relaxer dans la vie en général. Exactement. Ce qui m'énerve c'est qu'on accepte ça d'un père, mais pas d'une mère. Et ça ça revient au bitchage de "je suis une meilleure mère que toi parce que..." Entre femmes. Très rarement je vois un gars entrer dans cette game-là. On se fait tellement la vie dure. Pourquoi? |
AnonymeInscrit le : |
Je suis d'accord aussi!C'est vrai que c'est d'abord et avant tout nous qui devont faire en sorte que les choses changent.C'est vrai que c'est important de prendre soin de soi,apres tout,la personne la plus importante dans notre vie,c'est d'abord et avant tout nous-meme,sinon dans ma tete,ca cloche.Il y a beaucoup de chose que je dis faire pour les autres,mais au fond c'est pour moi que je les fais ou ne les fais pas aussi.Mais je trouve que oui on a le droit de se plaindre une fois de temps en temps!Et de proscratiner aussi.
Et je suis aussi du genre a essayer de voir au bout du tunnel,que oui,ca ne me tente pas de faire telle affaire,mais que si je me déniaise je vais avoir de quoi en bout de ligne,et si je le fais pas ben je vais me reprendre plus tard.On se frappe souvent dessus,je trouve alors qu'on ne devrait pas.On est humains apres tout. C'est certain que pour moi,on se doit d'etre un peu egoiste,meme si je ne crois pas que ce soit le bon terme.Pour penser aux autres,il faut penser a soi aussi. Ah c'est compliquer la vie,c'est compliquer de ne pas se sentir coupable quand on fait quelque chose ou qu'on ne le fait pas! |
AnonymeInscrit le : |
ahben a écrit Il ne brosse pas ses dents. Par exemple. Si je culpabilise, je me dis que je vais le faire pour ne pas que fiston aient des caries. L'idée que tu avances c'est quoi ? J'attends, je ne m'en occupe pas. Et le père comme par magie, va décider que ça serait bon de lui brosser les dents ? Et s'il pense que c'est à 6 ans qu'on commence à brosser les dents ? L'idée que j'avance, c'est que si tu te faisais frapper par un autobus demain matin, et que ton chum devenait LE parent, il finirait bien par lui brosser les dents. Ou peut-être pas. Ou peut-être à 6 ans. Ou peut-être après une première visite chez le dentiste. Je ne sais pas. Je ne connais pas ton chum. Mais quoi qu'il en soit, la vie continuerait... avec ou sans carries. Et viendrait un temps que c'est ton enfant qui déciderait de se brosser ou ne pas se brosser les dents. Il y a deux scénarios: 1. C'est TOI qui considère que c'est important: ton chum, lui, ne trouve pas ça important. Alors c'est ton choix, ta décision de brosser les dents. 2. Ton chum aussi trouve ça important, mais se fie sur toi pour le faire. Alors, c'est ton choix, ta décision de brosser les dents. Dans les deux cas, en bout de ligne, c'est toi qui décide de brosser les dents de ton enfant. (soit dit en passant, je pense que c'est un choix très sage). hum, je comprends. J'aime bien l'idée qu'on a toujours le choix, en fonction de nos priorités. Donc la mère qui sens trop de pression devrait simplement revoir ses objectifs. Des fois on est trop ambitieuse envers soi, mais aussi envers les autres. On veut que tout soit fait, et que tout soit parfaitement fait. Quitte à ne plus avoir de temps pour soi, ses projets ou juste pour relaxer dans la vie en général. Alors la différence entre moi et mon homme, c'est qu'il ne se met pas de pression pour faire parfaitement les choses ou qu'il ne trouve pas ça important. Mais je pense plus à la première option. Ce qui m'énerve c'est qu'on accepte ça d'un père, mais pas d'une mère. Et que ça nourrit les conversations ici. |
AnonymeInscrit le : |
Il ne brosse pas ses dents. Par exemple. Si je culpabilise, je me dis que je vais le faire pour ne pas que fiston aient des caries. L'idée que tu avances c'est quoi ? J'attends, je ne m'en occupe pas. Et le père comme par magie, va décider que ça serait bon de lui brosser les dents ? Et s'il pense que c'est à 6 ans qu'on commence à brosser les dents ? L'idée que j'avance, c'est que si tu te faisais frapper par un autobus demain matin, et que ton chum devenait LE parent, il finirait bien par lui brosser les dents. Ou peut-être pas. Ou peut-être à 6 ans. Ou peut-être après une première visite chez le dentiste. Je ne sais pas. Je ne connais pas ton chum. Mais quoi qu'il en soit, la vie continuerait... avec ou sans carries. Et viendrait un temps que c'est ton enfant qui déciderait de se brosser ou ne pas se brosser les dents. Il y a deux scénarios: 1. C'est TOI qui considère que c'est important: ton chum, lui, ne trouve pas ça important. Alors c'est ton choix, ta décision de brosser les dents. 2. Ton chum aussi trouve ça important, mais se fie sur toi pour le faire. Alors, c'est ton choix, ta décision de brosser les dents. Dans les deux cas, en bout de ligne, c'est toi qui décide de brosser les dents de ton enfant. (soit dit en passant, je pense que c'est un choix très sage). |
AnonymeInscrit le : |
L'insatisfaction et la victimisation viennent surtout du fait qu'on veut tout, tout de suite, trop vite et parfait. C'est cette façon de penser qui empêche les gens d'agir comme ils devraient. Tout à fait d'accord avec ça. J'ajouterais que le perfectionnisme est souvent un obstacle majeur. Il y a cette idée que si on ne peut pas faire quelque chose parfaitement, alors ça ne vaut pas la peine. Alors on ne fait rien dans bien des cas. Ce n'est même pas vraiment un défaite: cette quête de la perfection nous paralyse, litéralement. |
*LouColou*Inscrit le : |
Mela-coco a écrit Parce que tu ne peux pas ressentir ce positif avant de l'avoir expérimenté, avant d'avoir atteint ton but. La personne qui doit perdre du poids, elle ne le voit pas du tout le positif dans sa "ration" de salade. Au contraire ! Tout est dans l'approche. Mais ça exige de gros efforts mentaux, c'est clair. Si je suis convaincue et optimiste par rapport à mon idée de maigrir, je vais l'apprécier ma salade. Mais si je dois tous les jours me forcer et être frustrée de manger de la maudite salade, je vais lâcher mes bonnes habitudes, je n'atteindrai jamais mon but et je vais pleurer sur mon sort. La forte majorité des choses que je fais en étant exaspérée résulte en échec ou en gros «botchage» et je n'en tire pas tellement de fierté. |
AnonymeInscrit le : |
ahben a écrit Mais ce que je vois surtout, dans mon entourage, c'est des mères qui prennent toute la place. Et qui chialent après que leur chum ne fait rien. Et plus ça va, plus il y a un écart entre notre niveau d'expérience, en tant que parent, et celui du papa. On devient le meilleur parent. Normal, non? Je pense aussi que c'est comme ça que ça se passe, même si chez moi on partage beaucoup, il y a des tâches qu'il ne fait pas. Il ne brosse pas les dents de notre fils. Par exemple. Si je culpabilise, je me dis que je vais le faire pour ne pas que fiston aient des caries. L'idée que tu avances c'est quoi ? J'attends, je ne m'en occupe pas. Et le père comme par magie, va décider que ça serait bon de lui brosser les dents ? Et s'il pense que c'est à 6 ans qu'on commence à brosser les dents ? Si je suis insatisfaite de la situation, je peux : - penser positif et me dire que c'est une si petite chose dans notre vie, que je peux bien m'en occuper. Ça ne change rien et tout le monde est content ? - arrêter de me plaindre et demander à mon chum de s'occuper du brossage de dents avant que fiston ait des caries. Surtout ne pas superviser, attendre qu'il le fasse. C'est pas mal ce que je fais sur d'autres aspects pour qu'il le fasse : vaisselle, ménage ou lavage... |
*LouColou*Inscrit le : |
Personnellement, je dirais que tout dans ma vie passe bien davantage par l'esprit que par l'action. J'ai entrepris, dans la dernière année, des démarches de conditionnement au positivisme (incluant l'auto-hypnose qui me fait le plus grand bien).
J'ai besoin, dans ma vie, d'entretenir des pensées motivantes et motivées avant tout. Autrement, je fonce vers des échecs lamentables. Je ne m'aiderai pas et je ne prendrai pas ma vie en main si j'ai continuellement des sentiments négatifs/pessimistes par rapport à ce que je fais. Je dois d'abord être prédisposée mentalement à faire ce que j'ai à faire. Je n'ai jamais autant eu de sentiment de plénitude et d'accomplissement depuis que j'ai pris mon mojo en main et ce, sans atteindre nécessairement mes objectifs ni passer à l'action. J'ai beaucoup plus de capacités de relativisation, de patience, de calme intérieur et beaucoup moins de sentiment d'insatisfaction depuis que j'ai appris à modifier ma vision de la vie et soigner mon mental. Faire des choses quand le coeur (et la tête!) n'y est pas, c'est donner des coups d'épée dans l'eau. En tout cas pour moi, ça ne fonctionne pas. Le gros du problème, selon moi, n'est pas tellement qu'on ne fait pas le nécessaire pour atteindre nos objectifs et qu'on chiâle après. L'insatisfaction et la victimisation viennent surtout du fait qu'on veut tout, tout de suite, trop vite et parfait. C'est cette façon de penser qui empêche les gens d'agir comme ils devraient. Quand le cerveau ne va pas, le corps ne suit pas. Quand on apprend à être réaliste, à être patient, à accepter l'erreur et l'échec, à accepter ce que l'on est (donc la vérité sur nous-mêmes) et à utiliser le négatif pour en faire du positif, on a davantage d'outils pour être pro-actif. |
AnonymeInscrit le : |
Non, ils ne nous font pas sentir coupables, mais ils évitent de se prononcer sur certains sujets et ils fuient carrément certaines responsabilités. Est-ce qu'on devrait faire comme eux ? Des fois je me le demande. Je pense que j'aurais besoin d'exemple concrets pour savoir vraiment de quoi tu parles. Par contre, si je me fis à mon expérience, si les hommes préfèrent souvent fermer leur gueule, c'est en partie parce qu'on leur dit dès le départ que c'est plus sage ainsi. Je vois mal mon conjoint me dire "tu vas te mettre au régime", "tu vas allaiter jusqu'à ce que fiston ait 12 mois au moins", "tu vas laisser ton emploi et devenir mère au foyer" ou encore "tu vas accoucher naturellement". N'importe quel imbécile qui se risquerait à prononcer une de ces phrases se ferait traiter de maudit matcho si c'est pas pire. Sur tout un paquet de sujet lié à la grossesse et à la maternité, le mot d'ordre c'est "ferme ta gueule et appuie moi dans mes décisions." Pour ce qui est de fuir devant leur responsabilité, encore là, je crois encore là qu'il y a une ambivalence dans nos désirs. On veut que papa s'implique plus, mais on veut que tout soit fair exactement comme si on le faisait nous même. Et on supervise chaque détail. On chiale quand il ne font pas la vaisselle, mais oh mon dieu qu'on aime ça chialer aussi quand ils la font que ce n'est pas fait à notre goût. Je généralise, mais c'est ça pareil. Comme mère, on dirait qu'on est incapable de ne pas s'ingérer. Et ça, c'est le choix de qui? Le nôtre. Encore. C'est certain qu'il y a des pères vraiment nuls (tout comme il y a des mères qui sont vraiment nulles). Mais ce que je vois surtout, dans mon entourage, c'est des mères qui prennent toute la place. Et qui chialent après que leur chum ne fait rien. Et plus ça va, plus il y a un écart entre notre niveau d'expérience, en tant que parent, et celui du papa. On devient le meilleur parent. Normal, non? |
AnonymeInscrit le : |
angelbears78 a écrit mela-coco - peut-etre mais je pense qu'il faut tout de meme avoir une bonne attitude pour pouvoir mettre en pratique ces belles paroles non? Dans le fond, je dois me donner un coup de pied au cul mais si je ne vois pas l'interet, le positif pourquoi le ferais-je? Parce que tu ne peux pas ressentir ce positif avant de l'avoir expérimenté, avant d'avoir atteint ton but. La personne qui doit perdre du poids, elle ne le voit pas du tout le positif dans sa "ration" de salade. Moi, je ne le vois pas le positif dans mes journées passées sur ma thèse. Tout ce que je peux faire, c'est d'avancer, par l'action. Me féliciter oui pour mes pas dans la bonne direction. Mais pas par la pensée. Et ça n'est pas confortable. Je trouve que je n'ai pas grand chose de la bonne attitude positive, je suis plutôt dans un mood déterminée mais grinçant :-)))) |
AnonymeInscrit le : |
ahben a écrit Et pour ce qui est de cette question homme-femme, je peux vous dire que le problème, à mon avis, ne vient pas des hommes. C'est nous autres, entre femmes, qui passont notre temps à nous bitcher entre nous et à nous faire sentir coupable de faire les mauvais choix, d'être égoïste, d'être de mauvaises mères. Pour justifier nos propres choix, la solution la plus intelligente qu'on trouve, c'est de bucher sur celles qui font des choix différents. Ce n'est certainement pas les hommes qui nous font nous sentir coupables... Non, ils ne nous font pas sentir coupables, mais ils évitent de se prononcer sur certains sujets et ils fuient carrément certaines responsabilités. Est-ce qu'on devrait faire comme eux ? Des fois je me le demande. Pour le bitchage, ouais, le Tais-toi, au début du livre en parle. Tais-toi et écoute... mais : N'écoutez pas les gens qui médisent, N'écoutez pas les commérages, N'écoutez pas ceux qui vous rabaissent qu'elle qu'en soit la raison.. Et : N'ÉCOUTEZ PAS vos propres critiques à votre égard. OUF, ça c'est difficile ! |