l'intimidation...y a t-il vraiment des solutions ???

moi je me demande si il ya réellement des solutions concretes au problème ???

qui n'a pas déja été victime d'intimidation ??? je vous le demande...
j'ai été souffre douleur souvent à l'école...j'avais un nom de famille trop bizzare et une coupe champignon et je venais d'une autre ville...

toutes les raisons sont bonnes pour s'acharner sur quelqu'un... je me questionne ...

il faut agir...ok mais comment ?? qui peut controler une école au complet ?? est-ce que cest vraiment réaliste de s'attaqué a ce problème ??? pensez-vous qu'une amélioration est possible ??

je ne sais pas???dénoncé ?? oui mais ils le savent qu'un jour ils vont payé pour...alors....

votre avis ? 

J'ai vu un reportage il y a environ 6 mois (je ne me rappelle plus sur quelle chaîne ) qui expliquait que la ligne entre l'intimidateur et l'intimidé est très mince car les intimidateurs sont souvent des anciens intimidés qui réagissent en reflétant ce qu'ils ont vécu. Un peu comme ce que dit Lili qui a elle aussi intimidé pour s'en sortir. Pourtant, je n'ai aucun doute que Lili est une bonne personne .

De plus, on disait dans ce documentaire québécois que l'intimidation n'est pas plus actuelle qu'il y a 20 ans. Que les moyens utilisés sont plus subtiles, moins faciles à identifier mais que le % d'élèves affectés par l'intimidation est sensiblement le même et autant présent chez les garçons que les filles.

Je crois qu'un cours d'auto-défense positive est la meilleure solution et que plus on en parlera ouvertement avec nos jeunes, plus on évitera la banalisation. Cependant, j'ai du mal à accepter qu'il faille un évènement aussi tragique pour qu'on ouvre les yeux surtout qu'elle n'est pas la première qui en vient à s'enlever la vie.

J'espère tout simplement que cet évènement restera marqué dans les mémoires des jeunes et des moins jeunes et que de véritables moyens seront mis en oeuvre pour contrer l'intimidation. En commençant par l'exemple des parents, en prônant le respect et la valorisation des bons comportements sociaux! 

J'ai aussi fais parti des personnes intimidées lorsque j'étais au secondaire, car je suis arrivée dans une nouvelle école en sec. 2 (JOIE!)... Bref, moi aussi je pense qu'il faut s'attaquer aux intimideurs:

Tout comme étoile-doré mentionne, les suspendres quelques jours, leur faire faire des travaux communautaire à l'école et s'il y a récidive, bien aller même jusqu'à les envoyer dans un centre pour jeunes délinquants et si jamais ça ne fonctionne toujours pas - bien renvoyer de l'école - point à la ligne, trouves-toi une autre école!

Et je trouve que c'est une excellente idée pour les cours d'auto-défense et des cours de confiance en soi à l'école.. il y a tellement de jeunes qui en auraient besoin!!!!!

Bref, je trouve ça vraiment triste que ça prenne un événement comme celui de la semaine dernière pour faire ouvrir les yeux des gens.. car l'intimidation existe depuis toujours!!!!  

up 

Hum... Appelez la police ? Entamer des poursuites judiciaires ?

Sérieusement ! Y'a une chose que je m'explique très mal. Comment ça se fait que dans la vie de tous les jours, la loi me protège du harcèlement et des gestes violents, mais qu'entre les murs de l'école, on se contente de m'encadrer de services et de beaux programmes ministériels de prévention sans réelle répression ?

Si mon voisin m'agressait physiquement, de quelque façon que ce soit, j'aurais tous les droits d'appeler la police et elle interviendrait. Je pourrais faire imposer des conditions pour garder mon voisin en garde à vue. Je pourrais poursuivre en cour pour coups et blessures. Si mon voisin me harcelait constamment, verbalement et/ou par vandalisme, je pourrais faire la même chose. En fait, je n'hésiterais même pas. Je connais plein de gens d'ailleurs qui ont porté plainte contre des voisins, des collègues de bureau, des membres de la famille, etc. Mais combien de jeunes, de parents, de profs font des plaintes à la police quand un enfant/ado est victime de violence psychologique/physique à l'école ? Combien ? Mais non ! On va chiâler au directeur. On s'entoure de psy. Pire ! On se donne le trouble de déménager pour fuir le problème !!!

Comment ça se fait que les "chicanes d'adultes" sont prises en charge par les forces de l'ordre, mais qu'on laisse nos jeunes se taper dessus en nous disant : " Bah ! C'est de la p'tite bière de cours d'école, alors bof ! On va faire un p'tit plan d'intervention et tout va s'arranger ! " ?

Bon, je ne dis pas d'appeler la police chaque fois qu'un jeune se fait bousculer un brin dans un corridor quand même. Mais misère ! Un moment donné, y'a des mesures plus sérieuses qui doivent être prises. Quand ton jeune se fait taxer, voler, violenter et harceler (4 gestes illégaux et punis par la loi sauf entre les murs de l'école, apparemment) pendant les 5 années de son secondaire, c'est qu'à quelque part, faut prendre les grands moyens ! Oui, ce sont des jeunes ados hormonaux qui réfléchissent pas, c'est comme plus ou moins leur faute. Bien sûr, ils sont mineurs et on aimerait faire plein de belle prévention plutôt que de la répression parce qu'on veut préserver l'innocence de la jeunesse. Évidemment qu'on ne va pas mettre en prison un jeune de 15 ans qui a "juste" voulu se montrer plus "tough" que les autres. Mais un p'tit "pep talk" avec un policier, dans le salon avec les parents, il me semble que ça aurait de l'impact. Un avertissement formel ? Des conditions à respecter ? Un p'tit ticket ? Kek chose ?!?!

En tout cas, perso, si mon fils se faisait tabasser à l'école, je n'hésiterais pas à appeler la police. Il n'y a aucune, mais là AUCUNE raison pour laquelle moi, je pourrais être défendue par la police si je me faisais défoncer la tronche sur un coin de rue en attendant l'autobus, mais que mon jeune ne puisse pas en faire autant et qu'on ne lui offre, comme consolation, qu'une rencontre cheapo dans le bureau du directeur.  

En même temps, déplacer un intimidateur dans une autre école, et il finira par se trouver une autre victime.
Si on ne fait rien pour comprendre les raisons qui poussent certains jeunes à devenir des bullies, on ne règlera rien, on déplacera seulement le problème sur les épaules de quelqu'un d'autre.
Il y aura toujours une personne plus fragile à moment donné sur qui l'intimidateur va fesser. Si ça marche plus avec une victime, il s'en cherchera une autre.
Je suis parfaitement d'accord avec vous sur le fait d'apprendre à nos enfants à se défendre contre l'agression verbale. Mais ça ne suffit pas selon moi. Il faut aussi agir en amont pour éviter que les enfants deviennent des agresseurs. Leur apprendre à verbaliser et comprendre leurs émotions, canaliser leur colère, les écouter, pour vrai, pas juste d'une oreille, être présent dans leur vie et surtout, apprendre par L'EXEMPLE, le nôtre.
Derrière chaque 'bourreau' il y a souvent aussi une victime présente ou passée.    

Moi aussi je suis pour les cours de défense verbale!

Moi c'est con mais en mettant mes culottes et en montrant au autres que j'étais forte (même si se n'était pas vrai à l'époque) ils m'ont tous cru!! hihi

Ils faut leur apprendre a ne pas se laisser mettre a terre... 

En même temps, même si nous sommes très vigilants et très coriaces comme 'adversaire' en tant que parents face aux intimidateurs, il reste que c'est notre enfant qui aura à leur faire face d'abord et avant tout. Je crois que c'est une action conjointe que ça prend, avec les élèves qui intimident, leurs parents, ceux qui sont intimidés, leurs parents, la commission scolaire, tous les élèves, les professeurs. Chacun doit prendre une petite partie du problème sur ses épaules.
C'est ça la force d'une communauté, veiller les uns sur les autres, et s'assurer qu'il y ait plusieurs garde-fous, pas seulement les parents qui montent au créneau pour défendre leurs enfants.
La mère de Marjorie est intervenue plusieurs fois elle aussi, mais sans succès car elle n'a pas été vraiment écoutée. Si on ne prend pas ça au sérieux et qu'on le réduit à 'c'est juste une chicane entre filles', c'est aussi là que ça peut mener une ado mal dans sa peau.
Maintenant, les médias sociaux ont un rôle à jouer dans la stigmatisation d'un ou d'une étudiante qui devient la risée de tout un groupe. Parce que nous sortons des murs de l'école, ça nous suit à la maison, dans les partys, partout partout. Même chez nous, nous ne trouvons plus 'refuge' puisque dès que nous ouvrons notre ordinateur, la violence verbale peut se poursuivre. C'est donc à tout un chacun de rester vigilant et de sensibiliser tous les jeunes à ce sujet. Pas seulement pour eux, mais aussi pour leurs amis. 

Le suicide de Marjorie Raymond m'a profondément touché et attristé... Mais en même temps, je comprends ce geste, ayant moi-même été victime d'intimidation à l'école. Tous les jours, pendant 10 ans, je me suis faite traiter de tous les noms, harceler, humilier, rabaisser, ça laisse des traces. Il y avait toujours quelqu'un qui m'attendait pour m'intimider : en classe, dans les corridors, dans la rue, même jusque chez moi, même si Facebook n'existait pas. Ils prenaient le téléphone et faisaient du vandalisme sur notre maison... C'était l'horreur totale et je m'inventais des prétextes pour ne pas aller à l'école et je séchais des cours... J'en avais assez, vraiment plus qu'assez, mais je me suis accrochée au positif, même s'il y en avait peu... Aujourd'hui, je ne fais plus confiance aux gens et je suis devenue solitaire....

Quant aux solutions... Il y a un invité, à l'émission de Denis Lévesque, qui a parlé d'une chose intéressante : la suspension permanente des intimidateurs, ce qui se fait déjà en Ontario... Je doute que le Québec en arrive jusque là car on est une province DISTINCTE ! Ahaha ! Une province pas de colonne, ouais ! En tk... Il y aurait aussi, peut-être, le regroupement de jeunes, dans les écoles, qui se concerteraient afin de décourager les intimidateurs. Oui, des comités de jeunes qui seraient formés, dès la rentrée des classes, pour contrer ce phénomène et qui diraient aux autres jeunes d'ignorer les actes et paroles d'intimidation des harceleurs, et même, de leur dire combien leur harcèlement est méchant et peut détruire les gens... Autrement dit, les jeunes pourraient faire de l'éducation et de l'information aux autres jeunes... Car je ne vois pas comment on peut contrer ce phénomène sans que les jeunes soient impliqués. De toute façon, il faudrait que cette éducation s'étende aux parents, professeurs, directeurs d'école, etc. Ce n'est qu'en étant nombreux qu'on peut effectuer des changements...