Je ne veut pas retourner travailler.......au secours!

Dans 2 semaines ( 2 semaines !!!!), je retourne travailler, et là, je suis au bord de la panique...comment je vais faire ça??? Moi qui suis toujours avec mon petit trésor, qui en prend soins, comment je vais faire pour l'abandonner????? J'ai trouvé une gardienne, elle est super gentille, mais ce n'est PAS MOI!!! Je capote litéralement...ça me réveille la nuit....je trouve ça tellement cruel d'être obligé de me séparer de mon bébé plusieurs heures par jour!! Il est encore petit, il a besoin de sa maman, et moi de lui!! Je sait que je suis pas la première à vivre ça, mais moi, c'est ma premiere fois... À la fête des mères, ma mère m'a donné 2 billets de loto pour ce soir....je suis tellement pathétique que j'espère gagner, pour éviter de retourner travailler...oh là là! Je sait que je vais finir par m'y faire, mais en attendant, je trouve ça complètement capotant...  

Très dur pour moi aussi...

Je remets tout en question, j'ai l'impression de faire les mauvais choix et de ne pas être à ma place. De vivre une vie à côté de ce qui est important pour moi. Ma place en ce moment serait auprès de mon bébé.

Au travail, je me sens totalement déconnectée, incompétente, je ne me souviens plus de rien.

De plus on n'est que mardi et je suis déjà complètement épuisée.

Que fais-tu comme travail, mimidouce ? 

Voilà...c'est fait...aujourd'hui j'ai eut ma 1er journée de retour au travail..et ça ne va pas mieux...Dans mon coeur, la révolte gronde...qu'est-ce que je fais là??? Je me suis posée la question TOUTE la journée...Je suis revenue à la maison à toute vitesse, j'ai serré mon ti-pou dans mes bras, et je suis partie à pleurer (en cachette, car je ne voulait pas qu'il voit les larmes de maman)...

Là, il fait son dodo, et je me sens vide...vide...vide...Demain, je doit retourner encore à l'hôpital, faire une vraie vie de fous...alors que mon bonheur reste à la maison...J'espère sincèrement un jour me sentir mieux...en tout cas, je n'y peut rien...un jour à la fois...

Carolina : Comment ça s'est passé pour toi?
   

Les filles... je suis dans le même bateau. Je reprends le travail le 1er juin. Et en fait, lundi et mardi, je suis en formation de 9h à 17h très loin de chez moi, donc c'est déjà comme de reprendre le boulot.

Moi non plus je n'ai pas envie de retourner. Depuis sa naissance, je suis le rythme de mon bébé pour tout, et j'ai l'impression que je vais le brusquer en le privant de ma présence pendant d'aussi longues heures, d'aussi longues semaines. J'ai le coeur brisé, en miettes.

Je lui ai trouvé une super nounou, maternelle, douce, souriante, et énergique qui va l'amener au parc et à plein d'activités. Je suis vraiment rassurée de lui avoir trouvé quelqu'un d'aussi bien.

Mais ça ne va quand même pas. J'allaite encore mon bébé à la demande, jour et nuit, je réponds à ses besoins, je le porte. J'ai vraiment l'impression qu'il a encore besoin de moi comme "base de sécurité", même si je l'emmène souvent côtoyer d'autres enfants.

On dirait que je vais l'abandonner, qu'il n'aura plus de maman, juste un vide affectif Même si je sais qu'il s'attachera à sa nounou.

J'ai peur aussi que ça détruise la relation que nous avons construite ensemble.

Mon travail est assez stressant et très demandant. Je crains de me retrouver épuisée, très vite (surtout que j'allaite encore la nuit). Je ne contrôle pas mes horaires non plus. On dirait que je n'ai pas envie de donner toute cette énergie et tout ce temps à mon travail, qui a pris une bonne débarque dans mes priorités dans la vie.

Évidemment j'aurais toujours la possibilité de rester à la maison plus longtemps, mais c'est moi-même qui me pousse à retourner au travail. Pour avancer et finir mes études. Anyway j'ai l'impression que je ne le trouverai jamais vraiment prêt à ce que je ne sois plus là et que ça ne ferait que repousser le problème.

C'est dur  

Salut les filles!

J'aurais FACILEMENT pu écrire ce poste et honnêtement, j'étais comme mimidouce, un peu gênée de le faire et d'avouer que je ne voulais pas retourner au travail. Je suis déchirée juste par le fait d'aller porter mon enfant à la garderie. Comme Gabrielle123, je travaille dans les écoles en tant qu'éducatrice spécialisée. Alors, Gabrielle, ta phrase « j'allais m'occuper des enfants des autres alors que je mettais le mien en garderie» se prête tout à fait à ma situation. Je me demande ce que je ferai à m'occuper des enfants à problèmes, à passer des heures entières avec eux à essayer de trouver des solutions, pendant que MON fils se fera garder par quelqu'un d'autre. Je ne comprends pas la logique. Le pire, c'est que j'ADORE ma job. Je pensais, avant d'accoucher, qu'après mon congé-maternité, je retournerais au travail comme avant, que j'irais chercher mon fils après la job et que la routine reprendrait... D'la chnoutte!!! TOUT change à la minute où t'as ton enfant dans les bras...dans mon cas, j'ai eu une toute autre vision de la vie et à partir de la seconde où il a fait son entrée dans ma vie, c'était SON bonheur qui importait, le mien en dépendait. Je vous lis, je pleure!!! Ah ah! Sérieusement, je me demande chaque heure qui passe si je retourne au travail ou non, si j'ouvre une garderie à la maison, si je tombe enceinte à nouveau tout de suite, si je prends un sans solde (à mon travail, je peux prendre deux ans sans solde après chaque congé-maternité), si je vais arriver en étant à la maison...et le temps passe! Mon retour au travail est prévu pour la fin août. Ça arrive vite!!! Les filles, je vous comprends TELLEMENT!!! Et je vous souhaite bonne chance dans votre réflexion! Et en passant, c'est MOI qui gagne le 49 millions!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Pouah!!! 

Si je peux me permettre de relater mon expérience, j'ai déjà trois enfants et suis en attente d'un quatrième.

En devenant enceinte de mon premier enfant, j'avais moi aussi des idées très claires sur ce qui se passerait après l'arrivée de mon bébé... ça me fait bien rire aujourd'hui d'avoir pensé que je pouvais tout planifier d'avance sans tenir compte de l'aspect émotionnel !

J'ai donc choisi de rester à la maison avec mon enfant pour un temps et de retarder mes projets de carrière. La décision a peut-être été plus facile à prendre dans mon cas car je n'avais pas de carrière proprement dite, j'étais inscrite à l'université et devais commencer en août quand j'ai appris que j'étais enceinte. Je n'étais pas engagée non plus dans un tas de dépenses, j'avais un joli petit appart et un train de vie modeste alors je n'avais pas le stress d'avoir à rapporter des sous à tout prix.

Puis un deuxième et un troisième enfant se sont ajouté et mon dieu que je me sentais bien à la maison avec eux ! Je conçois que ce ne sont pas toutes les femmes qui se sentent complètement épanouies en restant à la maison mais c'est mon cas à moi. J'aime ma liberté et rester à la maison avec mes enfants c'est celà, pour moi, la liberté. Pas d'horaires, pas de contraintes, pas de comptes à rendre à un patron, pas de stress de performance... Et comme je suis très active, je sortais à chaque jour de la maison, je rencontrais d'autres adultes et contrairement à d'autres, je ne me sentais pas isolée et j'avais un bon réseau social. Lorsque mon plus jeune a eu trois ans, j'ai eu le goût de travailler... de chez moi. Je ne me voyais pas rester à la maison alors que mes enfants seraient tous à l'école dans les années à suivre j'ai donc suivi un cours qui me permettait de travailler de mon domicile. Ce que je fais aujourd'hui. J'arrondis les fins de mois en travaillant selon mon envie, mon rythme, je suis mon propre patron et continue d'être là comme je le souhaite pour mes enfants.

Contente de toutes vous lire, cela est très enrichissant ! Bonne journée ! 

Je te comprend. Je retourne à la fin août, et je n'ai tellement pas le goût, mais tellement pas le choix!
En plus de 3 ans, je vais avoir travaillé 4 mois à temps partiel, car j'ai eu mes enfants assez rapprochés.
Et en plus, je dois faire l'intégration progressive dès le 22 juin pour deux avants-midi par semaine pendant 2 mois. C'était ça ou tout d'un coup le 23 août. Ouf!

Mais j'essais de voir le bon côté des choses. Ma CPE est en milieu de travail et à 5 minutes à pied de chez moi. Alors j'ai au moins l'assurance que s'il se passe de quoi, je suis juste à côté. Et je suis préposée dans un hopital, donc mes collègues et patrons savent très bien c'est quoi avoir une famille.

Mais tout de même, j'ai tellement le goût de gagner le 49 millions demain! 

Célyne : Oui, nous avons fait l'exercice...malheureusement, j'ai d'énormes dettes (prêt de consolidation de dettes, prêt étudiant), et même en vivant de presque rien, c'est absolument IMPOSSIBLE....Je ne déteste pas mon travail, c'est pas plus pire qu'un autre j'imagine, mais je ne m'accomplit pas là-dedans. En fait, avoir les moyens, je ne retournerait pas travailler avant que mon petit trésor aille à la maternelle, et encore! J'entend dans mes oreilles le tic-tac du décompte jusqu'au 1er juin....aaaaaahhhhhhhh........  

Ah non Juliea, tu n'es pas sérieuse, de la neige un 17 mai? Je t'envoie une dose de soleil alors, parce qu'ici il fait 27 et beau soleil....comme à tous les jours. Mais elle doit être déjà partie cette neige à l'heure où j'écris ces lignes. 

J'espère que ça ira pour toi quand même. Je suis retournée au boulot quand mon plus vieux avait un an par choix, mais une fois dedans je n'avais vraiment plus la même motivation à travailler. En fait, je suis enseignante, et dans ma tête ça ne marchait pas, j'allais m'occuper des enfants des autres alors que je mettais le mien en garderie. Bref, maintenant je suis à la maison, et je ne m'ennuie plus du tout de l'enseignement, je suis pas mal mieux avec mes enfants.

Par contre, presque toutes mes amies sont bien au travail, et la maison ne leur manque pas du tout. J'espère que tu trouveras ton équilibre, pas facile quand retourner travailler n'est pas un choix. Bonne chance à toi. 

mimidouce moi aussi je travaille dans un hôpital et mon travaille est avant tout un gagne-pain. Avant de retourner il y a 2 mois, je pensais comme toi, je paniquais et tout. Mais je te dirais qu'on anticipe beaucoup plus qu'on le devrait. Ca fait du bien de se changer les idées. Ca fait d'aider a nouveau mes patients. Le sentiment d'accomplissement de soi, d'aider son prochain, je ne l'avais plus depuis que j'étais à la maison et ca jouait sur le moral. Et moi aussi je suis du type casanière mais je te dirais que + on reste enfermé - on veut sortir. Alors la comme tu étais en congé de maternité tu ne sortais vraiment jamais alors c'est sur que ca semble pire que c'est mais on reprend vite le beat !!