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AnonymeInscrit le : |
Bonjour!
Je vous avertis d'avance, ce message sera très long, car j'en ai beaucoup à dire pour décrire mon problème et tout mettre en perspective... Je vais essayer de rester concise et d'aérer le texte! J'espère que quelques-uns d'entre vous auront le courage de tout lire et de me répondre avec des suggestions! :) J'ai un gros problème de sieste avec ma fille de 2 ans 4 mois. Elle n'a jamais été très dormeuse : dès 11 mois, elle ne faisait qu'une seule sieste par jour. Elle a aussi beaucoup de caractère : elle avait à peine une semaine qu'elle faisait une crise si on l'emmaillottais avec les bras pris dans la couverture, même une fois endormie! Mais là, depuis quelques mois, c'est pire que pire pour la sieste. J'ai lu l'article "La sieste chez les enfants est essentielle", et j'ai peur qu'elle ait accumulé un déficit de sommeil. Mon mari croit que j'exagère, mais moi, je la trouve cernée, et je l'ai reconnue dans les "sautes d'humeur, l'hyperexcitabilité, l'irritabilité, les colères, les pleurs" décrits dans l'article comme signes d'un manque de sommeil. Le soir, pourtant, ça va assez bien. Il arrive parfois qu'elle cherche à allonger le temps avant de se coucher, mais en tenant notre bout, elle ne fait pas trop de chichis. Occasionnellement, comme une nuit cette semaine, elle se réveille 1 à 2 fois par nuit en pleurant et demande de l'eau ou a besoin d'être rassurée. Mais la plupart du temps, elle dort de 20h-20h30 à 6h30-7h. Il faut même souvent la réveiller le matin, sinon elle peut dormir jusque 8h-9h, et là, ça bousille toute la journée. On a déjà essayé de la coucher plus tôt, mais c'est infernal, car elle résiste tant qu'elle peut. D'ailleurs, au début de l'été, elle se couchait plus vers 20h, mais avec le soleil qui se couchait plus tard, nous avons dû ajuster son heure de coucher de 30 minutes, et ça a tout réglé les problèmes du coucher. Maintenant, avec le soleil qui se couche tôt, j'essaie de revenir à la coucher vers 20h-20h15, et ça marche plutôt bien. Maintenant, voici le vif du problème : les siestes! D'abord, quand elle allait à la garderie (milieu familial), la gardienne nous disait qu'elle avait souvent de la difficulté à l'endormir, qu'elle devait se coucher avec elle pour l'inciter à se calmer et s'endormir. À la maison, ça allait pourtant assez bien. J'avoue que les fins de semaines, ce n'est pas toujours pareil que la semaine : On se couche et se lève un peu plus tard; On va souvent faire des sorties, donc dodo dans l'auto, qui est plus facile, quoique moins réparateur. Bref, nous ne voyions pas vraiment de problème, et il arrivait qu'elle ne fasse pas de sieste, car elle pouvait se lever vers 8h-9h le matin la fin de semaine. Nous nous disions alors qu'elle n'en avait pas de besoin, vu qu'elle se comportait correctement. Puis, à la mi-juillet, sa petite soeur est arrivée. Mon mari a pris ses 5 semaines de congé paternité pour m'aider. La première semaine, Marianne a continué à aller à la garderie. Les 2 semaines suivantes, la gardienne avait ses vacances; Marianne est donc restée à la maison avec nous et le bébé. Florence est un bébé très dormeur (ça fait changement!), donc elle ne fut pas difficile, et à part les boires aux 2 heures pendant 30-40 minutes, nous avions beaucoup de temps à consacrer à Marianne. Aussi, on a pris l'habitude de se lever un peu plus tard, de profiter au maximum du temps que les 2 filles voulaient bien dormir le matin et la nuit. Nous nous levions donc plus vers 7h30-8h, parfois même jusque 9h. Dans ces cas, c'est sûr qu'elle avait moins besoin de sieste et qu'on a parfois laissé tomber les périodes de repos régulières. Mon mari a aussi beaucoup travaillé dans le sous-sol, car pour libérer la chambre du bébé, nous devions faire une pièce pour mettre le lit des invités au sous-sol. Cette pièce n'était pas tout à fait terminée à la naissance de Florence. Après ces 2 semaines de "vacances", Marianne est retournée à la garderie, mais plus rien n'allait : elle pleurait beaucoup (1h de pleurs pour 15 minutes de jeu!), ne voulait pas jouer avec les autres enfants, ni la gardienne. Le pire était quand ils étaient dehors, car de la cour, elle voyait notre cour et pleurait de plus belle. Nous nous sommes dits que c'était normal, car elle vivait des bouleversements dans sa vie avec l'arrivée du bébé. Nous avons fait notre possible pour garder un horaire régulier et lui expliquer que la garderie n'était pas une punition, qu'elle était mieux avec des amis de son âge qu'avec nous et le bébé, que j'avais besoin de me reposer un peu, que papa avait du travail et maman aussi, etc, etc. La gardienne de son côté a essayé d'être plus présente et plus affectueuse avec elle. Il y avait parfois des jours meilleurs, mais en général, peu d'améliorations. Nous avons tout de même persisté. Après les 5 semaines de congé, mon mari est retourné au travail. Malheureusement, il doit souvent s'absenter pour démarrer des projets à l'extérieur, et il avait un gros projet qui attendait son retour. Il est donc parti à plusieurs reprises (5 ou 6 fois je crois) durant les mois d'août, septembre, octobre et novembre, pour des séjours variant de 5 à 10 jours. Pendant ces séjours, ma mère ou ma belle-mère sont venues m'aider en alternance. Aussi, comme elles restent assez loin, elles ne pouvaient pas venir que durant le jour, donc elles dormaient ici. C'était comme une fête pour Marianne. J'imagine que ça n'a pas aidé, car ça brisait beaucoup la routine que d'avoir les grands-mères à la maison, mais j'avait trop besoin d'aide et de repos pour y arriver seule. Nous avons essayé de continuer à envoyer Marianne à la garderie, mais ça n'allait pas bien. Nous avons essayé de l'envoyer seulement 2 ou 3 jours par semaine, pour garder une certaine routine sans trop la tanner; et pour lui montrer que ce n'est pas nécessairement plus drôle à la maison, car j'était occupée avec le bébé, les tâches ménagères et que j'avais besoin de me reposer. Nous avons essayé de faire des journées plus courtes : de 8h30-9h à 16h plutôt que 7h30 à 17h. Nous avons essayé de l'envoyer quelques jours chez ses grands-parents, pour lui donner des "vacances" et me permettre de rester seule avec le bébé, qui est quand même moins difficile qu'être seule avec un bébé ET un enfant de 2 ans. Mais à chaque retour à la garderie, c'était la crise et les pleurs presque toute la journée. Elle nous disait "Marianne veut pas aller chez *****, elle est trop triste, elle pleure" ou "Bobo au ventre". Par contre, pas moyen de lui faire dire ce qui la rendait triste, ni de la raisonner sur le fait qu'elle ne devait pas être triste, qu'on l'aimait toujours autant, que la gardienne l'aimait aussi, que nous étions tous triste quand elle est triste et pleure. Rien à faire. Fin septembre, nous avons décidé de la garder à la maison, puisque nous ne trouvions pas de solution acceptable pour nous, pour elle et pour la gardienne (qui commençait à trouver qu'elle dérangeait les autres enfants et donnait le "mauvais exemple" en pleurant tout le temps). Sans compter que payer 125$ par semaine quand elle n'y va que 2-3 fois, ça revient cher à la longue... Une fois à la maison tous les jours, il était impératif pour moi que j'aie AU MOINS une heure de pause sans enfant dans ma journée : c'est une question de santé mentale! Surtout que Marianne est très volubile pour son âge : elle a commencé à faire des phrases complète dès 21-22 mois; imaginez maintenant! Donc, j'ai commencé à lui faire faire des "relaxations" (le terme passe mieux), en lui disant qu'elle n'était pas obligée de dormir, mais qu'elle devait rester dans sa chambre, porte fermée, à lire des livres ou s'étendre dans son lit. Au début, ça a marché plutôt bien, disons 2 semaines. Elle commençait en regardant des livres, puis jasait avec ses toutous, et finissait par s'endormir. Par contre, elle se réveillait souvent assez tard de la sieste (16h-16h30). Ensuite, elle a été faire un séjour chez ma mère, mon mari étant encore à l'extérieur. Durant ce séjour, ma mère a continué avec la même technique, mais une journée, elle a fouillé dans les tiroirs et a trouvé du gel-douche qu'elle a étendu partout dans le lit. Après cette découverte, ma mère l'a fait faire sa sieste la porte ouverte pour pouvoir surveiller, et n'a pas eu trop de problème. À son retour à la maison, j'ai repris la technique porte fermée. 3 jours plus tard, alors que j'étais encore seule avec les 2 filles, elle m'a fait un MÉGA dégât en vidant un pot de pâte d'ihle dans son lit, ses poupées, ses toutous, sur elle. Je vous dis pas le plaisir pour nettoyer! Après ça, j'ai décidé de laisser la porte ouverte. À partir de là, ça s'est détérioré épouvantablement. 3 jours plus tard, j'ai commencé une mastite, qui fut suivie, après les antibios, de muguet dans le sein. J'étais donc très fatiguée et pas très disponible pour m'obstiner avec la grande qui ne veut pas faire de sieste. Ma mère est de nouveau venue m'aider en attendant le retour de mon mari, quelques jours plus tard. Au début, après son retour à la maison, je passais voir ce qu'elle faisait dans sa chambre à toutes les 5-10 minutes, mais elle s'excitait davantage à chacun de mes coups d'oeil. Ensuite, j'ai décidé de m'asseoir sur le palier pour allaiter la petite en surveillant la grande. Là, je me suis vite retrouvé à faire la police : "Marianne, couche-toi", "Marianne, calme-toi!", "Marianne ferme tes yeux", "Marianne, est-ce que tu veux que j'enlève (la poupée, la couverture, l'oreiller, le toutou, le coussin, la doudou, etc)?", "OK, j'enlève tout!" *pleurs et hurlements*, "OK, je te redonne ta doudou, mais c'est tout", *re-excitement* *réflexion 2 minutes dans le coin* *pleurs et hurlements* *retour au lit* *endormissement d'épuisement en sanglotant* Le tout durait de 30 à 60 minutes à chaque sieste! Le seil moment où elle arrivait à se calmer, c'était après avoir pleuré... Après environ 2 semaines de ce régime, je fût forcée de me rendre compte que rien n'allait plus et que ça ne faisait que se détériorer. Il y a même une journée où, après 45-60 minutes de bataille, je finis en pleurs et la laissai se relever. Quand elle m'a demandé pourquoi je pleurais, je lui ai dit : "Je suis tellement fatiguée de me battre avec toi à chaque sieste, Marianne!" Elle n'a pas vraiment eu l'air de se sentir concernée et m'a répondu : "Viens jouer, maman." Laissez-moi vous dire que je n'avais pas trop envie d'être gentille... Au retour de mon mari, j'étais toujours au bord des larmes. Ensuite, j'ai essayé de : - l'ignorer, tout en étant visible, en attendant qu'elle se calme (après 15 minutes, aucun signe de calme) - aller la recoucher sans dire un mot quand elle se relevait dans le lit - Faire des "chut!" ou le signe du "chut!" quand elle parlait - Lui expliquer comment se relaxer : "on s'allonge, on arrête de bouger et de parler, on respire bien, on ferme les yeux et on pense à des choses toutes douces" (elle était capable de répéter tout ça mot pour mot, mais pas de l'appliquer) - M'installer juste à côté du lit / m'installer loin du lit / redescendre au rez-de-chaussée et ne monter que s'il y avait beaucoup de bruit - La bercer pour la calmer avant de la mettre au lit - Discuter avec elle avant la sieste pour lui expliquer ce que j'attendais d'elle - Enlever TOUT le contenu de son lit : draps et oreillers compris (elle se relevait pour aller les chercher) On m'a alors suggéré de me coucher avec elle. J'ai donc modifié l'horaire des boires de la petite pour l'allaiter juste avant la sieste, la coucher (elle s'endort dans le temps de le dire!), puis de me coucher avec Marianne. J'ai essayé de lui faire des câlins et des bisous, ou de lui flatter dans le dos ou dans les cheveux... Malheureusement, elle ne fait que : - S'exciter davantage - Me taper en me disant d'aller dans mon lit - Essayer de me parler (que je répondes ou non, c'est pareil) ou poser des questions ("pourquoi il faut se reposer?" "pourquoi on est fatigué?" "Pourquoi c'est l'heure de la sieste?" "Pourquoi c'est comme ça?" etc) - Donner des coups de pieds - Monter ses jambes le long du mur - Jouer avec ses bas, ses orteils, son chandail, son pantalon, son oreiller, le changer de place, etc. - Se tourner tête au pied du lit, revenir tête à la tête du lit, essayer de se placer à 90 degrés, etc. - Me jouer dans le nez ou la bouche - Jeter sa doudou en bas du lit ou derrière moi, puis la réclamer "Je veux pas la doudou!" "*pleure* je veux la doudou!" - que je réagisse ou non n'y change rien - Essayer de me mettre sa doudou dans la bouche (c'est ce qu'elle fait pour s'endormir, elle mordille un coin...) - Lorsque je lui fais des caresses, elle me dit "je gratte la caresse pour l'enlever"; même chose pour flatter dans le dos : "Non! ça fait pas du bien!" À date, la seule technique qui finit par la calmer, c'est quand je lui fais un "câlin qui tient" : je la prend en cuillère et je tiens les mains et le tronc pour l'empêcher de bouger, en lui parlant doucement à l'oreille et lui donnant des bisous. Là, elle se fâche, crie, pleure, donne des coups de pieds; mais après 2-3 minutes, je peux la lâcher en lui faisant promettre de se calmer. Après ça, je peux lui faire des caresses ou lui flatter le dos sans qu'elle ne se rebute; ou encore elle se couche face à moi, les mains proche des miennes et finit par s'endormir en une dizaine de minutes. Je n'aime pas trop cette technique, car j'ai peur qu'elle se sente abusée ou quelquechose dans le genre, mais on en revient toujours à ça. Les deux derniers jours, je lui ai permis de regarder un livre 5-10 minutes au début de la sieste. La première journée, elle a fait une crise quand je l'ai enlevé; aujourd'hui pas. Après le retrait du livre, j'ai encore une fois essayé de la calmer sans forcer; de lui promettre du chocolat à la collation si elle était une "championne de la sieste" et de la féliciter quand elle réussissait à se calmer, ne serait-ce que 10 secondes; mais après 30 minutes sans succès, je me suis tannée et fait le truc du "câlin qui tient", qui a fonctionné. Avec tout le temps que je passe à essayer de calmer Marianne, une fois qu'elle est calmée ou endormie, Florence se réveille au maximum 30 minutes après, car elle ne dort pas très longtemps, vu qu'elle fait encore 3-4 siestes par jour. Ça ne me donne pas trop de pause... Par exemple, pour réussir à écrire ce message, ça m'a pris 3 jours, en en écrivant quelques bouts pendant la sieste du matin de Florence, après avoir joué un temps avec Marianne; et le reste durant le petit peu de temps où elles dorment toutes les deux, ou avec Florence sur les genoux! Je vais aussi la réveiller vers 15h-15h15, pour ne pas bousiller l'heure du coucher. Ce qui fait que si on passe 1 heure à se battre avant qu'elle ne se calme, elle n'a qu'une heure de repos... Je suis vraiment fatiguée de me battre à tous les jours. En même temps, je ne veux pas utiliser de force abusive pour une longue période. Est-ce que je fais fausse route? Est-ce que vous avez d'autres idées? Est-ce que j'ai essayé trop de choses, pas assez longtemps chacune? Est-ce que lui donner un livre en début de sieste est une bonne idée? Est-ce que je devrais la laisser "lire" aussi longtemps qu'elle veut? Si oui, comment éviter qu'elle ne s'excite trop ou sorte de sa chambre avant le temps, sans exercer une surveillance directe, histoire d'avoir ma pause syndicale? Je ne sais vraiment plus à quel Saint me vouer! Je sais bien qu'il y a eu plein de choses qui se sont passées cet été et cet automne, et que nous avons un peu notre part de responsabilités là-dedans, car nous n'avons pas toujours insisté sur l'importance d'une sieste, mais comment revenir à une situation plus normale? Combien de temps ça prend pour voir l'efficacité d'une technique? J'ai aussi commandé le livre "La discipline, un jeu d'enfant", mais je ne l'ai pas encore reçu. J'utilises déjà le "renforcement positif" en temps normal, et ça fonctionne assez bien de manière générale. Je dois parfois faire des 2 minutes de réflexion dans le coin, mais j'essaie de ne pas en abuser. Par contre, avec la sieste, elle a tellement peu de comportements à féliciter, que je ne sais pas quoi féliciter pour commencer à en obtenir... Qu'avez-vous à me suggérer? Est-ce que je devrais demander de l'aide professionnelle? Si oui, qui? Je suis désolée, c'est vraiment un roman que j'ai écris, mais je ne sais pas quoi enlever qui serait superflus! Merci d'avance de votre aide! |
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AnonymeInscrit le : |
Merci de vos conseils. Je vais faire un "melting pot" de vos suggestions! :)
Hier soir, j'ai eu une grosse discussion avec mon mari, pour qu'on s'entende sur la manière de procéder. C'est sûr qu'avec ses absences répétées et la fatigue qu'on y accumulait tous les deux, on n'avait pas vraiment pris le temps de discuter de ça seul à seule. Seulement un peu à son retour du travail, mais les filles étant autour, ce n'était pas extraordinaire comme discussion! Nous avons donc décidé de retourner à la technique "tu dors ou pas, mais tu restes calme dans ta chambre". Aussi, comme maintenant elle est capable d'ouvrir les portes et de sortir seule, nous avons installé un réveil-matin dans sa chambre, que j'ai ajusté pour 14h15 et sur un poste de musique classique à volume assez bas, qui lui indique à partir de quand elle peut se lever. Je l'ai mise au lit vers 12h45, et je lui ai bien expliqué qu'elle n'a pas le droit de sortir avant le début de la musique. Je lui ai aussi promis 3 sous en chocolat si je n'avais pas besoin d'intervenir, 2 si j'interviens 1 fois, 1 si j'interviens 2 fois, et aucun si je dois intervenir 3 fois ou plus. Ça a bien fonctionné pour les 20-30 premières minutes, puis la plus petite s'est réveillée et j'ai été la chercher et changer sa couche dans la chambre à côté. Là, elle s'est levée pour venir me rejoindre. Je l'ai retournée dans sa chambre en ne lui disant que : "Plus que 2 chocolats, Marianne". Je suis ensuite descendue avec la petite. Elle s'est relevée après 10 minutes. "Il ne reste que 1 chocolat, Marianne"; retour à la chambre d'elle-même. Elle a ensuite commencé à m'appeler, et à faire beaucoup de bruit, tout en restant dans la chambre. "Il ne reste plus de chocolat, Marianne..." Elle s'est essayé une dernière fois à m'appeler, je l'ai ignoré pendant 5-10 minutes, puis lui ai dit "Silence! Tu attends la musique..." Après ça, je ne l'ai plus entendu. Vers 14h15, Florence s'est rendormie, je suis allée la porter dans sa chambre, et Marianne, elle, dormait avec la musique. Elle a ouvert les yeux quand je suis entrée dans sa chambre pour voir ce qu'elle faisait, mais les as refermés presque aussitôt. Vers 15h, je l'ai entendue m'appeler en me disant "Maman, la musique est allumée!" Je suis allée la chercher. Elle a réclamé du chocolat, mais je lui ai dit qu'elle les avais tous perdus et qu'on réessaierait demain, car elle serait une championne. Au début, elle a pleuré un peu, mais c'est passé vite. Je lui ai offert une collation qu'elle aime beaucoup (des biscuits Digestifs et du lait) en lui disant qu'elle avait fait de beaux efforts et que demain, si elle était une super championne, elle aurait du chocolat. J'espère que demain ce sera mieux. En tout cas, ça m'a donné un peu plus de pause, c'est déjà ça... L'autre chose qu'on a convenu de faire, mon mari et moi, c'est d'établir un horaire plus fixe, et de s'y tenir le plus possible, même la fin de semaine. Je suis en train de le mettre par écrit, pour m'aider moi-même. D'habitude, je suis une fille très organisée, mais depuis que Marianne est à la maison et que mon mari a été parti si souvent, ça m'a vraiment désorganisée. Ce n'était vraiment pas comme ça que j'avais prévu que ça se passerait! Aussi, pour aider Marianne à visualiser et suivre l'horaire, je vais aussi lui faire une version imagée que je vais afficher sur le frigo. A ce sujet, avez-vous des idées de sites web où on peut trouver des pictogrammes représentant les activités quotidiennes? Croisons les doigts pour que ça se place rapidement! |
foeboInscrit le : |
Je ne suis pas une experte, loin de là. Mais en lisant ton texte, je remarquais le grand manque de routine et de constance. À mon avis, le problème est là. Ta fille se sent déstabilisée et manque de points repères. Si tu réussis à régler ce problème, je crois que les problèmes de siestes se règleront seuls.
Bonne chance |
GalaInscrit le : |
La meilleure approche reste la constance et le calme...Assure toi de son niveau de fatigue car un enfant trop fatiguée à du mal à s'endormir à cause de l'adrénaline et un enfant pas assez fatiguée est juste pas assez fatiguée..Ammène la se dépenser à l'extérieur dans l'avant-midi le plus souvent possible..Couche la vers 2 heures l'après-midi idéalement et laisse la dormir jusqu'à 5 heures maximum..Elle n'aura pas de mal à dormir le soir avec cette routine d'heure.
En général, lorsque la mise au lit devient difficile, c'est qu'il y a eu une inconstance dans les approches employé. Les allers et venues pertubent et confirme à l'enfant notre insécurité et notre anxiété face à ses difficultés d'endormissement. Je te recommande donc de la couchée après une histoire, une chanson et un câlin et de sortir de la chambre..Laisse la porte entre-ouverte et met de la musique d'ambiance dans la maison..Explique lui avant de sortir de la chambre que tu ne reviendras pas et que tu veux qu'elle dorme car elle en n'a besoin.Et tient parole !! C'est le plus important. Si elle se relève, recouche la gentiment la première fois..Si elle se relève encore, ne lui parle pas et retourne la directement au lit aussi souvent qu'il le faudra. Ne te justifie plus, et ne perd pas ton temps en explications vaines. Il faut que tu lui montre ton sérieux par une attitude calme mais ferme. Ignore les cris et les pleures. Si elle fait une grosse crise, tu peux aller la consoler une fois au bout de 15 minutes mais pas avant . Redis lui qu'elle doit dormir et ressort de la chambre sans trop t'attarder.. Une fois qu'elle restera coucher, vaque à tes occupations et essaie de l'oublier un peu..Les premiers jours, laisse la se détendre au minimum une heure, même si tu sais qu'elle ne dort pas n'intervient pas ...Après une heure, va la voir et dis lui qu'elle peut se lever. Si tu tiens bon et que tu reste constante et cohérente, tu obtiendras de bons résultats. Dans la journée, ne répète pas trop les consignes parce que ton attitude en général avec elle détermine beaucoup d'aspect. Elle doit savoir qu'il y a des limites et la discipline est très importante pour l'aider à gérer ses émotions. Ne passe pas ton temps à répéter et passe plus rapidement aux actes. Plus tu es fatiguée, plus tu dois diminuer ton seuil de tolérance. Sinon, les risques que tu perde patience et ne sois plus en contrôle augmente et augmentera son anxiété du même coup. Elle doit sentir que tu es en contrôle de la situation même si ce n'est pas toujours facile..Le renforcement positif est très important mais l'autorité aussi l'est tout autant. Elle est aussi nécessaire que l'affection pour l'enfant. Le retrait pour donner de bon résultats doit être bien fait. Agir plus vite et répété moins est essentiel pour obtenir de bon résultats. Le deux minutes, tu dois le compter lorsqu'elle est calme et détendue. Tant et aussi longtemps qu'elle crie ou pleure, ignore la. Une fois calmer, tu peux compter 2 minutes de calme et après, tu peux retourner la voir...Je te recommande deux livres très bien fait pour le sommeil et la discipline.." Parents responsables, enfants équilibrés " de François Dumesnil et " Le livre de bord de votre enfant de 0 à 3 ans " de Anne Baccus, le chapitre sur le sommeil de l'enfant. Je pense qu'une fois que les chose s'amélioreront à la maison, tu pourras sans problème la renvoyer à la garderie 2-3 fois semaine. Cela lui permettra de jouer avec des enfants de son âge et toi, de te reposer avec le nouveau bébé ! Bon courage !! Galaxx |