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Faire le tour de ma vie... On est à bout, au secours!

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MGII

Inscrit le :
07 mars 2009

Posté le: 30 juin 2009 18:35:18 EDT  
Moi: Je n'ai aucun revenu actuellement, et ce depuis décembre 2008. J'étais considérée aux études à temps plein, mais n'avais pas droit aux prêts et bourses, puisque je suis sous tutelle de mon père (25 ans en septembre prochain) et qu'il gagne trop. Il me supporte à hauteur de 500$ par mois, ce qui avec ce que je grapille par-ci par-là (coups de pouce de ma grand-mère, retour d'impôt fédéral (j'attend toujours le provincial) me permet jusqu'à présent de payer le loyer.
Mon père encore une fois nous a donné un énorme coup de main pour rembourser des dettes qu'on trainait et qui devenaient innasumables l'hiver dernier. Il nous a prêté quelque chose d'approchant 10 000 $ qu'il est entendu qu'on lui remboursera une fois qu'on sera autonomes sur tout le reste...

Je suis en ce moment enceinte de 22 semaines. C'est une grossesse qui était voulue par nous deux, même si maintenant c'est une source de stress de plus, surtout dans son cas. Ca limite d'autant plus les possibilités pour moi de me trouver un travail. Je suis inscrite à une agence de placement pour espérer trouver des remplacements ou quelque chose du genre comme réceptionniste, téléphoniste, etc. Je vais faire quelques jours prochainement, au festival d'été, je ne sais pas encore combien de shift je vais avoir. En même temps, et c'était l'objet de mes études les deux dernières années, je suis céramiste et je prépare une expo pour la mi-aout. Ce n'est pas du tout assez pour en vivre, dans l'immédiat, mais j'espère y trouver un petit complément, 2-300$ peut etre au mieux, mais de quoi payer quelques épiceries en septembre. Avec le bébé, je ne retourne pas aux études, meme si je n'ai pas tout à fait terminé mon diplôme.

Mon conjoint: Travaille démesurément depuis à peu près toujours, et est extrêmement fatigué et écoeuré. Il est aux études à temps plein pour un DEP en plomberie qu'il termine d'ici un peu plus d'un mois. Il recoit pour ca des prêts et bourses, mais il va en sortir avec une dette d'études assez importante, puisqu'il a dû s'inscrire dans un collège privé. De plus, il viens de se voir couper les deux derniers mois, il va recevoir 200$ plutôt que 700$ environ parce qu'il a « trop » gagné l'année dernière. En plus, il cumule plusieurs jobs à temps partiel, surveillant de parc, camelot et, jusqu'à tout récemment, cuisinier de resto. Cette dernière job, il a fini par démissionner après s'être fait chier pendant un an, le resto est hyper mal organisé et il avait des conflits fréquents avec plusieurs autres employés qui se pognaient le beigne pendant que lui essayait de faire rouler les soirées. Bref, il revenait en criss un soir sur deux depuis des mois, c'était rendu une question de santé mentale d'arrêter. Comme camelot, c'est aussi très épuisant, même s'il ne s'agit que d'un remplacement (il reste deux semaines) puisque c'est systématiquement tous les matins à l'aurore, et qu'il doit enchaîner avec ses cours ensuite.
Il n'arrive pas, et ce depuis plusieurs années, à se trouver un travail au delà du salaire minimum. Au point où il en veux à la société entière et ne vois plus beaucoup de meilleures chances, même une fois son diplôme obtenu dans un domaine extrêmement prometteur.

Seulement voilà, même à la fin de son diplôme, ca reste plus difficile que pour un autre de se trouver quelque chose dans son domaine, puisqu'il va être papa au début novembre. C'est difficilement trois mois après la fin de son cours, ce qui le rend très à risque d'être tout bonnement clairé s'il veut prendre quoi que ce soit à la naissance du petit. Puisque je n,ai eut aucun revenu dans la dernière année, on a déjà déterminé que ce serait lui qui prendrait tout ce qu'on déciderais de prendre au niveau parental. On a discuté, et au delà des toutes premières semaines, ca m'irais aussi qu'il prenne vraiment un congé parental le printemps suivant, durant le down de la construction, là où il risque de toute facon d,avoir moins d'heures, plutôt que l'hiver, la grosse saison en chauffage. Mais tout ca reste pas mal limite pareil, surtout qu'il tiens pas à faire le coup à son employeur et de passer pour un crosseur tout de suite en partant.

Nous avons tous les deux un historique en santé mentale. Il a déjà été hospitalisé, et a recu une panoplie de diagnostiques au point d'en avoir perdu le petit peu de confiance qu'il pouvait avoir dans le système médical. Je ne peux pas trop entrer dans les détails, parce que je ne les connais pas tous et que de toute facon, ce n'est pas aujourd'hui sur le devant de la scène, il est super fonctionnel, même s'il est totalement épuisé. Par contre, il a déjà et pourrait encore être considéré comme « contraintes sévères » pour l'aide sociale.

Pour ma part, c'est beaucoup plus flou, même si je suis suivie par un médecin depuis quelques années. J'ai eut plusieurs épisodes de dépression récurrents, j'ai pris de la médication pour stabiliser mon humeur (ce qui a été très efficace) mais je n'ai pas vraiment de diagnostique précis. Le seul qui apparaisse à mon dossier est « troubles de la personnalité » Je suis très dysfonctionnelle pour certaines sphères de ma vie, j,arrive difficilement à me mettre en action sur plusieurs choses (entre autre l'aider à se trouver une job plus stable comme il me l'a demandé...) alors que certaines autres se font sans problème. Je continue à être suivie, je suis en évaluation plus poussée en psychologie pour essayer de démêler les fameux « troubles » et j'espère arriver à regagner de l'autonomie là où j'en ai besoin petit à petit.

Parce que ca reste un problème qui deviens de plus en plus majeur dans notre couple. Essentiellement, c'est lui qui rapporte un revenu à peine suffisant, alors que j'ai bien souvent du mal à m'occuper de la maison, même si j'y reste toute la journée. L'arrangement tiendrait très bien pour tous les deux s'il pouvait arriver le soir dans un environnement en ordre, sans se demander quoi manger ou s'il va avoir quelque chose à se mettre sur le dos, mais dans la minute, j'y arrive pas, et pour ne rien arranger, je ne suis certainement pas bien là dedans, je culpabilise ce qui rend les choses encore pires.

Autour, on a tous les deux un suivi avec un organisme, le pavois, qui s'occupe de rétablissement, et j'ai aussi entamé un suivi avec une travailleuse sociale, même si j'y ai pas encore trouvé grand support concret. Elle est en vacances, pour ne rien arranger des problèmes immédiats.

Dans ce cadre de vie pas trop idéal, ce mois ci, ca n'arrive pas de tout côté financier. Plein de petits ou gros imprévus se sont cumulés dans les dernières semaines, et nous sommes de nouveau avec des dettes qui ne se payeront pas comme nous parvenons habituellement à le faire. Mon chum, complètement écoeuré à force de se fendre en dix pour des jobs qui ne lui apportent même pas le minimum, veut qu'on fasse les démarches pour aller quelques mois sur l'aide-sociale.

J'ignore pas mal tout de ce qu'il y a à faire, de si ca pourrait marcher ou non. C'est très clair que si on était tous les deux sur l'aide sociale contraintes sévères à l'emploi, on obtiendrait plus que maintenant par mois. Par contre, j'ignore de mon côté quelles sont les démarches à accomplir pour gagner ce « titre », sans compter que ca implique aussi que mon père me « détutelle » avec 2 ou 3 mois d'avance. Pour mon chum, j,ignore aussi comment ca interfère avec son dernier mois d'études.

J'ignore aussi ce que va changer le fait d'être enceinte là dessus, si je dois plutôt faire une demande hâtive de RQAP, mais je sais que si c'est le cas, j'y perd énormément, puisque je n'ai pas travaillé depuis novembre dernier, j,aurai au mieux un montant complètement ridicule.

J'ignore aussi si on aurait avantage à être considérés « officiellement » ensemble, soit en se mariant ou peu importe s'il y a une autre procédure, ce qui m'ôterais automatiquement de la tutelle paternelle, mais j'ignore à quel niveau ca jouerais sur l'ensemble de toutes les procédures administratives quelles qu'elles soient. On y avait déjà songé l'an dernier, mais à ce moment là, on avait fini par conclure que c'était plus avantageux de rester seulement conjoints de fait, en gros particulier parce que ca me permettait de profiter encore des assurances parentales, et comme je prenais pas mal de médication chaque mois à ce moment, cholestérol et antidépresseurs, on y aurait perdu. Maintenant, on se repose la question, parce que je prend plus rien suite à ma grossesse et que de toute facon, au plus tard, tout saute en septembre.

Voilà, je crois que c'est pas mal l'ensemble de ma vie qui est là. Si quelqu'un a des conseils, des idées, connais un peu le système pour savoir si c'est une bonne idée l'aide sociale, j'aurais vraiment besoin d'avoir des pistes là dedans, parce que je suis perdue. Je sais plus ou moins où m'adresser pour avoir des réponses, et surtout, on a tous les deux vraiment besoin que les choses changent, et rapidement, parce que c'en est à un stade où ca passe plus du tout. La fatigue des derniers jours n'aide pas (on s'est tapé tous les deux une grosse grippe/bronchite cette fin de semaine) mais d'une facon ou l'autre, demain, premier juillet, pour la première fois, on arrivera pas à boucler le budget, même serré. On est au bout de toutes les solutions qu'on a déjà essayé, il faut qu'on trouve autre chose, rapidement. Parce qu'on peut pas se remettre à cumuler sur les cartes de crédit, à quelques mois de l'arrivée du bébé. 

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Anonyme

Inscrit le :
23 déc. 2008

Posté le: 2 juillet 2009 11:46:23 EDT  
salut !

Je ne suis pas une experte dans ces domaines mais je m'y connais un peu de par mon travail alors voici : pour l'aide social, que vous soyez marié ou non cela n'a pas d'importance, vous êtes considérer comme un couplet donc vous recevrez un montant combiné, inférieur à ce que vous recevriez en individuel. Pour ton conjoint, en étant inscrit en "contrainte sévère à l'emploi" et il recevra plus (environ 883$ par mois) mais comme il a déjà travaillé pas mal, il faudra qu'il s'assue que sa clause de contrainte sévère est toujours inscrite. Pour toi, tu devra avoir une évaluation médicale ou psychiatrique en bonne et due forme afin d'obtenir cette contrainte sévère. Aussi, l'aide sociale offre un soutien financier pour l'achat des couches et des préparations pour bébé alors cela aide aussi. Par contre, tu ne dois plus être sous la "juridiction'" de ton père pour avoir droit à l'aide sociale.Les démarches afin de mettre un terme à cette "juridiction" sont parfois longue et couteuse: si de toute manière cela prends fin dnas 2 mois, je te suggère d'attendre car cela n'en vaut probalblement pas la peine parle avec un conseiller de ton centre local d'emploi (CLÉ), c'eest la meilleure manière d'avoir une réponse personalisée à toute tes questions.  

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Melanie380

Inscrit le :
09 août 2007

Posté le: 2 juillet 2009 00:00:41 EDT  
La vie n'est pas facile hein. Je te comprend. Nous nous avons dû faire faillite à la suite d'une perte d'emploi conjointe et, en plus, moi et mon conjoint on ne travaillait même pas à la même place. Mais, mon mari a dû payer son prêt étudiant car ça ne peut être inclu dans une faillite. Vous devriez peut-être aller voir un organisme qui aide à faire le budget, ça vous aiderait. Je te souhaite bon courage, lâche pas surtout.

Wink  

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Ronnie

Inscrit le :
07 déc. 2007

Posté le: 1 juillet 2009 19:13:44 EDT  
Allo,
Je ne peux que te souhaiter bon courage et bonne chance. Que cette passe difficile se termine bientôt. 

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Fraisinette

Inscrit le :
10 sept. 2007

Posté le: 1 juillet 2009 12:47:27 EDT  
Salut!

Je ne peux pas vraiment te conseiller, mais je tenais quand même à t'écrire un petit mot pour t'encourager. Ça doit être vraiment difficile ce que tu vis, encore plus enceinte.

Il y a une chose que je connais par contre, au sujet du RQAP. Si votre revenu familial est inférieur à 25 000$ environ (c'est un peu plus que ça mais de mémoire, ça tourne autour de ce montant), vous pouvez avoir droit à une majoration du RQAP pour familles à faible revenu. Ce que ça fait dans le fond, c'est qu'ils bonifient le montant auquel tu aurais normalement droit. Quand je suis tombée enceinte, je travaillais à temps TRÈS partiel pour quelques sous de plus que le salaire minimum... et quand je suis tombée en congé de maternité, grâce à cette bonification, je recevais plus d'argent aux deux semaines que ce que je faisais quand je travaillais. Quand je suis passée à 55% du salaire durant le congé parental, ils ont augmenté le montant du supplément pour combler la différence, ce qui fait que j'ai reçu le même montant pour les 50 semaines de mon congé. Je ne sais pas si ça pourra s'appliquer à ta situation, mais je pense que c'est bon à savoir!

Bonne chance!

Fraisinette 

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